SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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Session 2009-2010 | Zitting 2009-2010 | ||||||||
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7 décembre 2009 | 7 december 2009 | ||||||||
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Question écrite n° 4-5730 | Schriftelijke vraag nr. 4-5730 | ||||||||
de Dirk Claes (CD&V) |
van Dirk Claes (CD&V) |
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au ministre de la Justice |
aan de minister van Justitie |
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Fraude d’identité - Nombre - Approche | Identiteitsfraude - Aantallen - Aanpak | ||||||||
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document d'identité police vol fraude faux en écriture criminalité informatique données personnelles |
identiteitsbewijs politie diefstal fraude valsheid in geschrifte computercriminaliteit persoonlijke gegevens |
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Réintroduction de : question écrite 4-4981 | Réintroduction de : question écrite 4-4981 | ||||||||
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Question n° 4-5730 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 4-5730 d.d. 7 december 2009 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
La police fédérale tire la sonnette d’alarme et souligne un problème précis, celui de l'augmentation considérable de la fraude d’identité dans notre pays. De plus en plus de données privées sont détournées pour créer une fausse identité et, avec celle-ci, commettre des délits ou acheter certaines marchandises. Il serait question de différentes formes de fraude : placement d’annonces, achats coûteux, abus de cartes de crédit, etc. L’abus peut naturellement avoir des conséquences juridiques et financières importantes pour les victimes. Dans certains cas, il pourrait être évité si le citoyen se montrait plus prudent avec ses données personnelles. La Federal Computer Crime Unit demande instamment qu’une large campagne de sensibilisation soit menée afin d’attirer l’attention du grand public sur le grand danger d’une fraude d’identité. J’aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes : Avez-vous connaissance du problème de la fraude d’identité ? De quelle manière comptez-vous aborder le problème ? Avez-vous un aperçu du nombre de cas de fraude d’identité en Belgique ? Quelles formes de fraude d’identité sont-elles le plus souvent constatées dans notre pays ? Quelle est la situation dans les pays voisins ? Êtes-vous disposé à accéder à la demande de la Federal Computer Crime Unit d’organiser une campagne de sensibilisation ? Quels sont les objectifs et quel est le délai prévu pour ce projet ? |
De federale politie trekt aan de alarmbel en stelt dat er een duidelijk probleem is inzake de drastische toename van identiteitsfraude in ons land. Steeds meer privégegevens worden misbruikt om een valse identiteit aan te maken en hiermee misdrijven te plegen of bepaalde goederen aan te kopen. Het zou gaan om verschillende vormen van fraude, het plaatsen van advertenties, dure aankopen, misbruik met kredietkaarten, etc. Het misbruik kan natuurlijk grote juridische en financiële gevolgen hebben voor de gedupeerden. In sommige gevallen is het misbruik te voorkomen als de burger meer attent zou omspringen met zijn eigen persoonsgegevens. De Federal Computer Crime Unit dringt aan op een uitgebreide sensibiliseringscampagne naar het grote publiek om hen attent te maken voor het grote gevaar van identiteitsfraude. Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen: Is het probleem van de identiteitsfraude u bekend? Op welke manier gaat u deze problematiek aanpakken? Heeft u zicht op het aantal gevallen van identiteitsfraude in ons land? Welke zijn de meest gebruikelijke gevallen van identiteitsfraude die in België worden vastgesteld? Hoe is de situatie in de ons omliggende landen? Bent u bereid om in te gaan op de vraag van de Federal Computer Crime Unit om een sensibilseringscampagne te organiseren? Wat zijn de doelstellingen en wanneer plant u dit project? |
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Réponse reçue le 30 mars 2010 : | Antwoord ontvangen op 30 maart 2010 : | ||||||||
1. Je suis conscient du problème de la fraude à l’identité. La Note-Cadre Sécurité Intégrale qui s’inscrit dans le schéma d’une politique de sécurité intégrale et intégrée reprenait déjà le problème du vol d’identité (plus précisément dans le point 2.4.7. Criminalité informatique). Selon la Note-Cadre, l’approche de la fraude à l’identité, dans le concept de « sécurité intégrale », nécessite d’entreprendre des actions dans le domaine de l’image, de la prévention et de la répression. Le suivi des victimes et des auteurs doit également se faire. Le Plan National de Sécurité 2008-2011 considère également la fraude à l’identité comme un des problèmes prioritaires de sécurité. Cependant la fraude à l’identité est un concept complexe pour lequel il n’existe aucune définition consensuelle. Nous avons constaté bien souvent que lorsque des interlocuteurs différents évoquent la fraude à l’identité, ils ne parlent pas toujours de la même réalité. Bien que la fraude à l’identité est de plus en plus fréquemment mentionnée pour décrire une problématique criminelle dans laquelle la notion de fausse identité joue un rôle majeur, on ne peut pas toutefois considérer ce problème comme un problème qui serait posé par un seul phénomène criminel tant les réalités dans lesquelles évolue le concept sont différentes. Parler du «phénomène» de la fraude à l’identité serait donc un abus de langage. Différents facteurs sont à l’origine de l’intérêt porté actuellement à la notion de fraude à l’identité et il convient de les connaître afin de mieux cerner les contextes dans lesquels le concept évolue et l’approche qu’il convient d’y apporter :
2. Comme déjà mentionné plus haut, le problème de fraude à l’identité doit être abordé de manière intégrale et intégrée. Selon le concept intégral, l’approche de la fraude à l’identité nécessite une attention permanente à la prévention, à la répression ainsi qu’au suivi des auteurs et des victimes. Cette approche doit également être intégrée. En d’autres termes, la coopération de tous les acteurs concernés est indispensable afin de parvenir à une solution commune. Au sein de la Direction de la lutte contre la criminalité économique et financière de la Police fédérale (DJF), une étude conceptuelle est menée pour déterminer la nature et la portée exacte de la notion de fraude à l’identité. La fraude à l’identité couvrirait en fait différentes réalités en fonction de:
En ce qui concerne le champ d’action, nous avons pu déterminer cinq domaines dans lesquels l’identité individuelle des personnes physiques peut se manifester mais peut aussi faire l’objet d’attaques criminelles.
Outre le champ d’action, la relation entre l’auteur et la personne dont l’identité est empruntée peut également avoir un impact sur ce que l’on entend par fraude à l’identité:
D’autre part, la situation est tout aussi complexe sous l’angle pénal en raison du fait qu’il ne s’agit pas d’un seul phénomène mais de réalités très différentes. En fonction des situations décrites ci-avant, l’approche pénale peut varier totalement d’un cas à l’autre. L’étude est d’ailleurs toujours en cours sur ce point. La fraude à l’identité ne peut pas être traitée d’un seul bloc comme s’il s’agissait d’un phénomène particulier. On n’aborde pas les escroqueries sur Internet comme on aborderait les faux documents. Chaque phénomène doit être étudié de manière séparée suivant une approche spécifique. 3. Si la définition de ce concept pose un problème, son approche quantifiée générale est également difficile à mettre en œuvre tant elle dépend de la prise en compte de l’image des phénomènes qui la composent. Il est difficile de se référer à une image globale de la fraude à l’identité car certains phénomènes tels que la fraude au recrutement, ne font pas vraiment l’objet de suivi de la part des services de police. Il convient donc d’insister sur le fait que l’absence d’une incrimination autonome de ce type de fraude rend plus difficile la formation de l’image et la cartographie de l’étendue du problème. Étant donné que la fraude à l’identité n’est pas reprise comme délit dans le code pénal, il est très difficile d’établir l’étendue du phénomène dans la banque de données policière ANG. Une analyse détaillée est actuellement en cours en vue d’effectuer d’éventuelles adaptations. 4. La fraude documentaire (documents d’identité et de voyage) et certaines formes d’escroqueries sur Internet constituent vraisemblablement les composantes principales du concept. Toutefois, l’image est incomplète et l’amélioration de celle-ci devrait passer par l’étude approfondie de certains phénomènes qui ne sont pas prioritaires pour les services de police et pour lesquels aucun signe alarmant ne plaide actuellement pour un changement de priorité dans ces domaines. 5. Étant donné le manque de consensus quant à la définition du concept, étant donné le manque de fiabilité des images existantes, aucune comparaison sérieuse ne peut avoir lieu. Il est vrai que dans des pays comme le Royaume-Uni, où l’on n’utilise pas encore de carte d’identité, on est davantage confronté au problème de la fraude à l’identité. 6. (Pour information : Selon la DJF, la Federal Computer Crime Unit (FCCU) n’a pas fait une telle demande). Étant donné que le phénomène s’étend dans des domaines très différents, il n’est pas réaliste de penser que les autorités belges peuvent résoudre le problème par une campagne de sensibilisation. Cependant, il est nécessaire d’être attentif au volet préventif de la lutte contre le vol d’identité. Ce sont toutes les parties concernées qui, chacune dans leur domaine, doivent informer leurs utilisateurs sur les possibilités d’abus en matière d’identité et sur la bonne manière d’agir. De leur côté, les autorités belges ont lancé en décembre 2008 le site www.checkdoc.be. Ce site permet à chaque utilisateur de détecter les faux documents d’identité belges sur la base des numéros de document. Un point de contact central a également été créé dans le cadre de ce projet. Le helpdesk DOC STOP permet à chaque belge, 24 heures sur 24, où qu’il soit dans le monde, de notifier la perte ou le vol de documents d’identité ou de voyage et de bloquer ces derniers. À cet effet, on peut appeler le numéro gratuit 00800 2123 2123. Source : Direction de la lutte contre la criminalité économique et financière de la Police fédérale (DJF) et les sites http://www.checkdoc.be et http://www.docstop.be. |
1. Het probleem van identiteitsfraude is mij bekend. In de Kadernota Integrale Veiligheid die het kader voor een integraal en geïntegreerd veiligheidsbeleid schetst wordt reeds rekening gehouden met het probleem van identiteitsdiefstal (meer bepaald onder punt 2.4.7 Informaticacriminaliteit). Volgens de Kadernota dienen bij de aanpak van identiteitsfraude, volgens het concept van de “integrale veiligheid”, acties ondernomen te worden op vlak van beeldvorming, preventie en repressie. De nazorg voor slachtoffers en daders mag ook niet over het hoofd gezien worden. Ook in het Nationaal Veiligheidsplan 2008-2011 is identiteitsfraude als één van de prioritair aan te pakken veiligheidsproblemen opgenomen. Identiteitsfraude is evenwel een complex concept waarvoor geen consensus bestaat omtrent de definitie. Wanneer identiteitsfraude ter sprake komt, blijkt dat verschillende gesprekspartners het niet altijd over hetzelfde feit hebben. Identiteitsfraude wordt steeds vaker vermeld om een criminele problematiek te omschrijven waarbij de valse identiteit een belangrijke rol speelt. Toch mag dit probleem niet als een probleem worden beschouwd dat door één enkel crimineel fenomeen zou worden veroorzaakt. De omstandigheden waaronder het concept zich ontwikkelt kunnen immers zeer verschillend zijn. Spreken over het "fenomeen" identiteitsfraude zou bijgevolg verkeerd taalgebruik zijn. Het belang dat op heden naar identiteitsfraude uitgaat wordt veroorzaakt door verschillende factoren. Inzicht hierin volstaat om de context binnen dewelke het concept evolueert en de manier waarop het dient te worden aangepakt beter te vatten.
2. Zoals reeds hierboven werd vermeld, moet het probleem van identiteitsfraude op een integrale en geïntegreerde manier worden aangepakt. Volgens het concept integraal moet er bij de aanpak van identiteitsfraude permanente aandacht zijn voor zowel preventie, repressie als de opvolging van daders en slachtoffers. Deze aanpak moet eveneens geïntegreerd zijn. Met andere woorden de samenwerking van alle betrokken actoren is noodzakelijk om tot een gezamenlijke probleemoplossing te komen. Binnen de Directie van de bestrijding van de economische en financiële criminaliteit van de Federale Politie (DJF) wordt een conceptuele studie uitgevoerd om de aard en het exacte bereik van identiteitsfraude te bepalen. Identiteitsfraude zou verschillende feiten omvatten in functie van:
Wat betreft het actieveld, konden vijf domeinen worden bepaald waarin de individuele identiteit van natuurlijke personen kan voorkomen, maar ook het doelwit kan zijn van criminele inbreuken.
Naast het actieveld, kan ook de relatie tussen de dader en de persoon van wie de identiteit wordt overgenomen gevolg hebben op wat onder identiteitsfraude wordt verstaan.
Vanuit strafrechtelijk standpunt, is de situatie al even complex. Het gaat immers niet om een enkel fenomeen, maar om zeer verschillende feiten. In functie van de reeds omschreven situaties, kan de strafrechtelijke aanpak per geval volledig verschillen. Hierover is de studie trouwens nog steeds lopende. Identiteitsfraude kan niet in het geheel als specifiek fenomeen worden behandeld. Oplichting op het internet kan niet op dezelfde manier als valse documenten worden benaderd. Ieder fenomeen moet afzonderlijk, volgens een specifieke aanpak, worden bestudeerd. 3. De definitie van dit concept stelt problemen. Dit geldt ook voor de uitvoering van de algemene kwantificeerbare aanpak. Deze hangt immers af van de manier waarop rekening wordt gehouden met het beeld van de samenstellende fenomenen. Er kan moeilijk een algemeen beeld van identiteitsfraude als basis gelden, omdat bepaalde fenomenen, zoals fraude bij de werving, niet echt door de politiediensten worden opgevolgd. 4. Documentenfraude (identiteits- en reisdocumenten) en bepaalde vormen van oplichting op internet vormen waarschijnlijk de belangrijkste bestanddelen van het concept. Het beeld is evenwel onvolledig en zou kunnen worden verbeterd door de diepgaande studie van bepaalde fenomenen die niet prioritair door de politiediensten worden behandeld en voor dewelke geen enkel verontrustend teken op heden om een verandering van prioriteiten in deze domeinen vraagt. Er moet dus worden benadrukt dat het gebrek aan een autonome incriminatie van dit type van fraude de beeldvorming en het in kaart brengen van de omvang van het probleem bemoeilijkt. Aangezien identiteitsfraude niet als misdrijf wordt vermeld in het strafwetboek, is het zeer moeilijk om de omvang van het fenomeen na te gaan in de politionele databank ANG. Momenteel wordt terzake een gedetailleerde analyse verricht met het oog op mogelijke aanpassingen. 5. Er kan geen betrouwbare vergelijking gemaakt worden. Er bestaat immers geen consensus over de definitie van het concept door het gebrek aan betrouwbaarheid van de bestaande beelden. Wel is het zo dat men in landen zoals het Verenigd Koninkrijk, waar momenteel nog geen identiteitskaart wordt gebruikt, in hogere mate wordt geconfronteerd met identiteitsfraude. 6. (Ter informatie: Volgens de DJF heeft de Federal Computer Crime Unit (FCCU) geen dergelijke vraag gesteld.) Aangezien het fenomeen zich uitstrekt over zoveel zeer diverse domeinen, is het onrealistisch te denken dat de Belgische overheid met een sensibiliseringscampagne het probleem kan oplossen. Toch mag bij de bestrijding van identiteitsdiefstal het preventieve luik zeker niet over het hoofd gezien worden. Het is aan alle betrokken partijen, elk in zijn domein, om hun gebruikers regelmatig te wijzen op de mogelijkheden tot identiteitsmisbruik en op de correcte manier van handelen. Van haar zijde heeft de Belgische overheid in december 2008 de website www.checkdoc.be gelanceerd die aan elke gebruiker toelaat om valse Belgische identiteitsdocumenten te detecteren op basis van de documentnummers. In het kader van dit project werd eveneens een centraal meldpunt in het leven geroepen. De helpdesk DOC STOP biedt elke Belg de mogelijkheid om, waar ook ter wereld, 24 uur op 24, het verlies of de diefstal van zijn identiteits- of reisdocumenten te melden en deze te blokkeren. Hiervoor kan men terecht op het gratis nummer 00800 2123 2123. Bron: Directie van de bestrijding van de economische en financiële criminaliteit van de Federale Politie (DJF) en de websites http://www.checkdoc.be en http://www.docstop.be |