SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2008-2009 Zitting 2008-2009
________________
12 janvier 2009 12 januari 2009
________________
Question écrite n° 4-2402 Schriftelijke vraag nr. 4-2402

de Margriet Hermans (Open Vld)

van Margriet Hermans (Open Vld)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken
________________
Bolivie - Tensions croissantes Bolivia - Oplopende spanningen 
________________
Bolivie
aide au développement
États-Unis
violence politique
organisation non gouvernementale
Enabel (Agence belge de Développement
Union des nations sud-américaines
Bolivia
ontwikkelingshulp
Verenigde Staten
politiek geweld
niet-gouvernementele organisatie
Enabel (Belgisch Ontwikkelingsagentschap)
Unie van Zuid-Amerikaanse Naties
________ ________
12/1/2009Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 12/2/2009)
25/2/2009Antwoord
12/1/2009Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 12/2/2009)
25/2/2009Antwoord
________ ________
Herindiening van : schriftelijke vraag 4-1676 Herindiening van : schriftelijke vraag 4-1676
________ ________
Question n° 4-2402 du 12 janvier 2009 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 4-2402 d.d. 12 januari 2009 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La Bolivie est l’un des dix-huit pays actuellement partenaires de la Coopération au développement de notre pays. En avril 2008, la Belgique a signé un nouvel accord de coopération avec la Bolivie pour les quatre prochaines années. En Bolivie les tensions ont crû ces dernières semaines à la suite de manifestations continuelles et parfois violentes contre le gouvernement. Il y a régulièrement aussi des attentats, tels que des explosions de gazoducs dans le Sud, dans la province de Tarija.

La grogne de la rue contre le gouvernement de M. Morales serait alimentée par cinq provinces qui exigent leur autonomie parce qu’elles disposeraient de grandes réserves de gaz et de pétrole.

L’ambassadeur des États-Unis, qui est en poste en Bolivie depuis deux ans, a eu, en août 2008, une concertation avec le gouverneur de la province de Santa-Cruz, riche en gaz. Cette province est à la base de la protestation de la population bolivienne contre les projets du gouvernement. L’ambassadeur en question a été expulsé par le président bolivien. Il y a deux ans, l’industrie du gaz a été nationalisée et cela alors que la région concernée voulait avoir davantage son mot à dire sur la destination des bénéfices gaziers. Durant ces dernières semaines, le président a renforcé les troupes dans les installations des compagnies gazières et pétrolières pour empêcher d’éventuelles occupations par des manifestants.

J’ai les questions suivantes :

1) Le ministre a-il pris connaissance de l'escalade de la tension en Bolivie, où des affrontements violents entre citoyens ont fait des victimes ?

2) Comment juge-t-il cette escalade de la violence et peut-il expliquer quel en est l'impact sur les projets en cours en ce qui concerne la coopération au développement, ainsi que sur la sécurité du personnel et des ONG ?

3) Comment évalue-t-il la situation du point de vue de la sécurité ?

4) Notre pays est-il présent dans la commission des Nations unies qui doit trouver une solution au conflit par la négociation ? Quel est le mandat de cette commission et quelle est la position qu'a prise notre gouvernement à ce sujet ? Le ministre peut-il s'expliquer en détail ?

5) Comment notre gouvernement réagit-il à l'expulsion de Bolivie de l'ambassadeur des États-Unis et quelles démarches avons-nous effectuées à ce propos ?

6) De quelle manière les pays de la région peuvent-ils être associés à la recherche d'une sortie de ce conflit ? Comment pouvons-nous y contribuer ?

6) Les tensions ont-elles des répercussions sur la prolongation ou non de l'aide au développement dans ce pays et, dans l'affirmative, de quelle manière ?

Comment la collaboration avec le gouvernement se déroule-t-elle ? Ce point peut-il être détaillé ?

 

Bolivia is één van de achttien huidige partnerlanden van ontwikkelingssamenwerking van ons land. In april 2008 heeft België voor de komende vier jaar een nieuw samenwerkingsakkoord ondertekend met Bolivia. In Bolivia zijn de spanningen de laatste weken hoog opgelopen als gevolg van aanhoudende en bij wijlen gewelddadige betogingen tegen het huidige bewind. Ook vinden er regelmatig aanslagen plaats zoals ontplofte gaspijpleidingen in het zuiden, in het departement Tarijja.

Het verzet op straat tegen het bewind van Morales zou uit de koker van een vijftal departementen komen die autonomie opeisen, gezien in deze departementen veel olie en gas zou zijn.

De Amerikaanse ambassadeur, die sinds twee jaar in Bolivia is gestationeerd, had in augustus 2008 nog overleg met de gouverneur van het gasrijke departement Santa Cruz. Zijn departement ligt aan de basis van het protest in Bolivia tegen de plannen van de regering. Betrokken ambassadeur werd door de Boliviaanse president uitgewezen. Twee jaar geleden werd de gasindustrie genationaliseerd en dit terwijl de betrokken regio's juist meer zeggenschap willen hebben over de bestedingen van de gasbaten. De afgelopen weken heeft de president meer troepen gestuurd naar de gas- en oliemaatschappijen, om eventuele bezettingen van demonstranten te voorkomen.

Ik had dan ook volgende vragen :

1) Heeft de geachte minister kennisgenomen van de escalerende spanningen in Bolivia, waarbij door geweld tussen burgers, slachtoffers zijn gevallen ?

2) Hoe beoordeelt hij deze escalatie van geweld en kan hij aangeven welke de impact is op de lopende projecten wat betreft ontwikkelingssamenwerking alsook de veiligheidssituatie van het personeel en de NGO's ?

3) Hoe schat hij de veiligheidssituatie in ?

4) Is ons land betrokken bij de commissie van de Verenigde Naties die door middel van gesprekken tot een oplossing voor het conflict moet komen ? Wat is de opdracht van die commissie en welk standpunt heeft onze regering hierin genomen ? Kan dit uitvoerig worden toegelicht ?

5) Hoe reageert onze regering op de uitwijzing van de Amerikaanse ambassadeur uit Bolivia en welke stappen hebben we hieromtrent genomen ?

5) Op welke wijze kunnen de landen in de regio betrokken worden bij het zoeken naar een uitweg in dit conflict ? Hoe kunnen wij hieraan bijdragen ?

6) Hebben de spanningen gevolgen voor het al of niet verlengen van de ontwikkelingshulp in dat land en zo ja op welke wijze ?

7) Hoe verloopt de samenwerking met de regering ? Kan dit uitvoerig worden besproken ?

 
Réponse reçue le 25 février 2009 : Antwoord ontvangen op 25 februari 2009 :

1. J'ai suivi avec attention les événements politiques en Bolivie. Cette grave crise a trouvé sa solution dans le dialogue entre le gouvernement et l'opposition et a mené, suite à un accord politique avec l'opposition, à des modifications au nouveau texte de la Constitution. Le 25 janvier 2009, un référendum a eu lieu au sujet de la nouvelle Constitution ; il s'est déroulé dans le plus grand calme. Les résultats définitifs ne sont pas encore connus, mais la Constitution semble avoir été approuvée par la majorité de la population.

2. Il n'existe à ce jour aucune indication perceptible d'une quelconque influence négative sur les projets en cours de la Coopération bilatérale belge au développement et des organisations non gouvernementales (ONG) belges. Des contacts pris avec le personnel présent sur place pour la coopération bilatérale, directe et indirecte n'ont révélé aucune nuisance insurmontable qu'ils auraient dû supporter. La situation sécuritaire, qui s'était détériorée à l'époque, semble être aujourd'hui stabilisée.

3. L'ambassade de Belgique à Lima et le bureau pour la Coopération au développement à La Paz suivent la situation en Bolivie. Les conseils destinés aux voyageurs belges sont adaptés en permanence aux changements de situation et les mettent en garde contre les risques d'affrontements violents lors de manifestations.

4. À ma connaissance, l'Organisation des Nations unies (ONU) n'a désigné aucune Commission de médiation pour la Bolivie. L'ONU a été invitée, dans l'accord pour l'ouverture d'un dialogue national, à participer au processus en tant qu'observateur, aux côtés de plusieurs autres organisations (Union des Nations sud-américaines – Unión de Naciones Suramericanas (UNASUR), Organisation des États américains (OEA), Union européenne (UE) et l'Église catholique). Il appartenait au secrétaire général de l'ONU de décider s'il donnerait ou non une suite favorable à cette invitation, et notre pays n'est en rien impliqué dans une telle décision.

5. L'expulsion de l'ambassadeur américain est une affaire qui concerne les relations bilatérales entre la Bolivie et les États-Unis.

6. Je me réjouis vivement de ce que l'escalade du conflit en Bolivie ait trouvé sa solution dans un processus pacifique de dialogue national. Les pays de la région s'étaient entre-temps engagés dans ce processus au travers de l'UNASUR et de l'OEA, en tant qu'observateurs, tout comme l'UE et l'ONU. Lors du récent référendum, tant l'UE que l'OEA ont dépêché des observateurs sur place.

7. Les 14 et 15 avril 2008, à Bruxelles, s'est déroulée la cinquième Commission mixte de la Coopération au développement entre la Bolivie et la Belgique. La réunion avait pour objectif de présenter un bilan des actions de coopération couvrant la période 2000-2008, et de convenir d'une nouvelle stratégie pour la période 2008-2011 dans le cadre du nouveau programme indicatif de coopération (PIC), dont les secteurs prioritaires sont la santé et l'agriculture.

Ce programme indicatif de coopération 2008-2011 a été approuvé pour un montant de quarante millions d'euros.

Dès lors qu'aucun impact négatif n'est signalé dans l'exécution des projets en cours de la Coopération technique belge (CTB) et des ONG belges, il est peu probable que l'exécution du nouveau PIC posera des difficultés.

8. La coopération avec les autorités boliviennes est bonne. J'ai eu moi-même deux entretiens ces derniers mois avec mon collègue Choquehuanca, et mon administration a également des contacts réguliers tant avec les fonctionnaires boliviens en visite dans notre pays qu'avec l'ambassade bolivienne à Bruxelles.

1. Ik heb met aandacht de politieke gebeurtenissen in Bolivië opgevolgd. De diepe crisis is via dialoog tussen de regering en de oppositie opgelost en leidde na een politiek akkoord met de oppositie tot wijzigingen aan de nieuwe tekst van de Grondwet. Op 25 januari 2009 vond een volksreferendum over de nieuwe Grondwet plaats, dat in alle kalmte is verlopen. Definitieve resultaten zijn nog niet gekend, maar de Grondwet zou door een meerderheid van de bevolking zijn goedgekeurd.

2. Op dit ogenblik zijn er geen tekenen van een negatieve impact merkbaar op de lopende projecten van Bilaterale Belgische Ontwikkelingssamenwerking en de Belgische niet gouvernementele organisaties (NGO). Na lokale contacten met het aanwezige personeel voor de directe en de indirecte bilaterale samenwerking bleek dat zij geen onoverkomelijke hinder ondervonden hadden. De toenmalige verslechterde veiligheidssituatie is nu gestabiliseerd.

3. De ambassade te Lima en het Ontwikkelingsbureel te La Paz volgen de veiligheidssituatie in Bolivië op. Het reisadvies voor Belgen wordt continu aangepast aan nieuwe situaties en waarschuwt voor het risico op gewelddadige confrontaties bij manifestaties.

4. Bij mijn weten heeft de Verenigde Naties (VN) geen Bemiddelingscommissie voor Bolivië aangesteld. De VN werd in het akkoord van nationale dialoog uitgenodigd als waarnemer van het proces, dit naast meerdere andere organisaties (Unie van Zuid-Amerikaanse Naties – Unión de Naciones Suramericanas (UNASUR), Organisatie van Amerikaanse Staten (OAS), Europese Unie (EU) en de Katholieke Kerk). Het ingaan op deze uitnodiging maakte deel uit van een autonome beslissing van de secretaris-generaal van de VN, waarbij ons land niet betrokken is.

5. De uitwijzing van de Amerikaanse ambassadeur betreft een bilaterale aangelegenheid tussen Bolivië en de Verenigde Staten van Amerika (VSA).

6. Ik ben zeer tevreden dat het escalerende conflict in Bolivië via een vreedzaam proces van interne dialoog werd opgelost. De landen in de regio waren middels de UNASUR en de OAS als waarnemer betrokken bij dit proces evenals de EU en de VN. Bij het recente referendum hadden zowel de EU als de OAS verkiezingswaarnemers ter plaatse.

7. Op 14 en 15 april 2008 vond in Brussel de vijfde Gemengde Commissie Ontwikkelingssamenwerking tussen Bolivia en België plaats. Het doel van de bijeenkomst was een stand van zaken te geven van de ontwikkelingsacties in de periode 2000-2008 en voor 2008-2011 een nieuwe strategie af te spreken voor het nieuwe indicatief samenwerkingsprogramma (ISP) dat de nadruk legt op de gezondheids- en de landbouwsector.

Dit indicatief samenwerkingsprogramma voor 2008-2011 werd goedgekeurd voor een bedrag van veertig miljoen euro.

Aangezien er op dit ogenblik geen negatieve impact merkbaar is op de lopende projecten van Belgisch Technisch Coöperatie (BTC) en de Belgische NGO’s, wordt niet verwacht dat de uitvoering van het nieuwe ISP problemen zal opleveren.

8. Er is een goede samenwerking met de Boliviaanse autoriteiten. Ikzelf heb in de voorbije maanden tweemaal een onderhoud gehad met mijn collega Choquehuanca en mijn administratie heeft regelmatig contact met zowel Boliviaanse ambtenaren op bezoek in ons land als met de Boliviaanse ambassade in Brussel.