Le Conseil européen informel des 30 et 31 mai 2022

01/06/2022

Le 23 mai 2022, le premier ministre, M. Alexander De Croo, est venu expliquer l’ordre du jour du Conseil européen informel des 30 et 31 mai 2022. Le premier ministre a évoqué les sujets qui seront abordés lors du Conseil : l’Ukraine, l’énergie, la défense et la sécurité alimentaire. Les membres du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes ont posé des questions sur la position belge sur ces thèmes et ont également formulé un certain nombre de commentaires et de recommandations à l'intention du premier ministre.

L'ordre du jour prévoyait également une discussion sur le projet de rapport du groupe de travail de la COSAC sur le rôle des parlements nationaux. Le principal point soulevé était le manque de mention et d'inclusion des parlements des entités fédérées, qui, en Belgique, font partie du parlement national.

Lors de la réunion du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes du 1^er juin 2022, le premier ministre a commenté les résultats du Conseil européen informel. Il a donné des précisions sur le sixième paquet de sanctions, les mesures qui seront prises au niveau européen pour stabiliser les prix de l'énergie et l'indépendance de l'Union européenne en matière de défense.

Au cours de l’échange de vues avec le premier ministre, les membres du Comité d’avis fédéral ont abordé, entre autres, les sujets suivants :

• Énergie : le paiement des contrats énergétiques avec la Russie, la mise en œuvre accélérée du paquet Fit for 55, l'embargo sur le pétrole et les autres combustibles fossiles russes, le programme rePowerEU, la participation éventuelle du Royaume-Uni et des États-Unis au sixième paquet de sanctions ;
• Élargissement de l'Union européenne : l'adhésion éventuelle de l'Ukraine à l'UE ;
• Ukraine : l'accueil des réfugiés, l'aide macro-financière, la reprise des pourparlers diplomatiques, les livraisons de céréales, les violences sexuelles à l'encontre des femmes et les dispositifs d'avortement, le sort des enfants handicapés et l'approche de la Russie concernant le commerce des diamants ;
• Défense : volonté de privilégier les entreprises européennes, dépenses supplémentaires (2% du PIB) pour les investissements de défense ;
• OTAN : l'adhésion potentielle de la Finlande et de la Suède et le risque supplémentaire d'escalade ;
• Le fait que la guerre en Ukraine fasse oublier les problèmes dans d'autres parties du monde, comme l'Afrique.

Les conclusions du Conseil européen peuvent être consultées ici.