A linvitation de Mme Anne-Marie Lizin, présidente du Sénat, et de M. Pierre Galand, président de la Commission spéciale "Mondialisation" la Commission spéciale "Mondialisation" a organisée un colloque "Microfinance" En présence de S.A.R. la Princesse Mathilde, émissaire des Nations Unies pour l Année Internationale des Microcrédits
9 h. 40 | Exposés introductifs
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10 h. | Panel 1 : Synergie entre la rentabilité financière et la performance sociale |
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11 h. 05 |
Panel 2 :Optique régionale: le Maroc et lAmérique du Sud, une politique de soutien pour un cadre institutionnel et legislatif en présence de S.A.R. la Princesse Mathilde, émissaire des Nations Unies pour lAnnée Internationale des Microcrédits |
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12 h. | Panel 3 : RDCongo après la transition : microfinance comme moteur du développement ? Quel soutien de la politique ? |
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Conclusions des panels par Mme Sabine de Bethune, sénatrice |
Exposé introductif
Les Nations Unies ont décrété lan 2005 Année internationale du Microcrédit. La Belgique est lun des nombreux donateurs et, en même temps, un acteur dans le domaine international de la microfinance. La Coopération belge au développement a créé une série dinstruments pour soutenir la microfinance au Sud. Il est utile de dresser un état des lieux et de formuler des propositions pour renforcer les acteurs du microcrédit.
Durant les dernières décennies, des millions de personnes ont pratiqué, dans les pays en développement, la microfinance ainsi que dautres services financiers et ont ainsi acquis une expérience fort utile dans ce secteur. On peut, malgré tout, se demander pourquoi tant de personnes, surtout parmi les plus pauvres, nont toujours pas accès aux services financiers (de base) ? Cest la question de départ du Blue Book, qui dresse un inventaire des facteurs critiques et de la manière dont ces facteurs peuvent êtres abordés, en partant dexpériences pratiques. Quelle contribution la Belgique a-t-elle apportée à ce Livre bleu ?
En mars 2005, la Direction générale de la coopération au développement (DGCD) a organisé à Bruxelles un colloque de qualité sur la microfinance en tant que facteur dintégration sociale. Un an plus tard, le Sénat organise une rencontre avec les acteurs ; il formulera des recommandations, sur la base de la résolution n° 3-1582
Durant la dernière décennie, le secteur de la microfinance a connu une croissance exponentielle. De nombreux acteurs, autres que les traditionnelles ONG et coopératives, se sont intéressés à ce secteur : banques dinvestissement et de développement, banques commerciales, sociétés dinvestissement social, mutualités, etc.
Les différents acteurs sont donc à la recherche dun positionnement nouveau dans un secteur en mutation. Y a-t-il désormais un domaine de tension entre la rentabilité financière et la performance sociale ? Ces deux notions sont-elles contradictoires ou une synergie peut-elle être créée entre rentabilité et performance sociale ? La participation des institutions financières commerciales est-elle nécessaire à la croissance et lexpansion du secteur ?
La pratique démontre que les plus pauvres et majeure partie de la population rurale restent privés dun accès aux services financiers à cause du risque accru et des frais de gestion élevés. La microfinance est-elle un instrument adéquat pour briser la spirale de la pauvreté ?
Panel 2 Optique régionale : le Maroc et lAmérique du Sud, une politique de soutien pour un cadre institutionnel et législatif
Le développement de la microfinance à travers le monde a été possible grâce à une grande variété dorganisations (ONG, coopératives, caisses villageoises, organisations régulées spécifiques, banques) et à de nombreuses initiatives méthodologiques. Lobjectif du panel 2 est de sinterroger sur les politiques et le cadre institutionnel et légal susceptible dêtre mis en place par les Etats pour favoriser le développement de la microfinance tout en soulignant les points où la coopération internationale (et en loccurrence ici, belge) est susceptible dapporter une contribution constructive et efficace.
En partant des exemples bolivien et marocain, lobjectif est de souligner divers aspects où lorganisation adéquate de mécanismes dappui, de régulation et de supervision du secteur sont susceptibles dapporter un plus en sadaptant à la diversité des acteurs, à leurs méthodologies et aux contextes dans lesquelles ils opèrent. Dans ce cadre, sinterroger sur la manière dadapter les politiques susceptibles dêtre menées aux réalités des organisations actives en milieu rural.
Panel 3 La RDC après la transition : la microfinance est-elle le moteur du développement ? Quel soutien politique ?
De nombreuses coopératives et organisations de microfinance ont éprouvé des difficultés en RDC durant la crise financière du début des années 90. Cela a entraîné une relative perte de confiance de la population dans les structures de microfinance.
Quelles sont les perspectives pour lavenir de ce secteur au Congo ? La microfinance congolaise actuelle peut-elle réactiver un éventail de petites institutions de microfinance et de coopératives dépargne et de crédit ? Quels sont les goulets détranglement ? Comment faut-il soutenir le secteur ?E
Comment le gouvernement peut-il créer un cadre régulateur tout en respectant tous les acteurs et les différentes méthodologies ? Quel pourrait être le rôle de la Coopération belge au développement dans le soutien de ce secteur au Congo ?
Pour plus d'info : Service de la communication du Sénat