Commission d'enquête "Grands Lacs"

Principaux dossiers traités

Pillage des matières premières de l'Afrique centrale : auditions sur le coltan, le diamant et l'or

Financement des guerres

Commerce des armes

Dossier "Katanga"

Rapport préparatoire établi par des experts

VZA03 2-5.tif
Photo: Eureka Slide
   

Composition

André Geens (VLD),
président

Sabine de Bethune (CD&V),
vice-présidente
Marie-José Laloy (PS),
vice-présidente

Michiel Maertens (Agalev),
vice-président

Marcel Colla (sp.a),
rapporteur

Georges Dallemagne (cdH),
rapporteur

Jean-Marie Dedecker (VLD)
Paul Wille (VLD)
Jacques D'Hooghe (CD&V)
Erika Thijs (CD&V)
Anne-Marie Lizin (PS)
Alain Destexhe (MR)
Olivier de Clippele (MR)
Jurgen Ceder (Vl. Blok)
Jacky Morael (Ecolo)

 

Au moment de l'interview, la commission d'enquête ne s'était pas encore prononcée sur le contenu, les recommandations et les conclusions du rapport. Son président, André Geens (VLD), nous parle de la méthode de travail de la commission et nous livre son point de vue personnel à propos de la situation sur le terrain.

André Geens (VLD): La commission a auditionné non moins de 86 personnes. La matière étant particulièrement technique, nous avons dû faire appel à des spécialistes. Nous avons en outre entendu certaines personnes citées dans les divers rapports. Nous avons ainsi pu acquérir une vision assez générale de la manière d'interpréter les événements et la situation. Je manquerais toutefois de prudence si je me prononçais dès à présent et sans avoir consulté les autres membres de la commission, sur les conclusions de celle-ci. Nous avons en effet demandé et obtenu une dernière prolongation du mandat de la commission. La commission d'enquête déposera son rapport le 20 février 2003.


 
 
   
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  André Geens (VLD)

Catastrophe humanitaire

La commission d'enquête s'est également rendue sur place. J'estime personnellement que nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire. Je ne saurais mieux illustrer mes propos que par une citation d'un membre de la société civile locale : "Les pillages les plus importants se font au détriment du citoyen car nous avons perdu nos habitations, nos femmes... Nous avons perdu de nombreux enfants. Nous avons perdu notre système de soins de santé et notre enseignement. En un mot, nous avons perdu notre avenir." Je n'oublierai jamais ce cri de détresse.

Partout où nous sommes allés, j'ai également constaté que la population est hostile aux rebelles. Elle ne veut pas entendre parler de leurs actions. Elle veut un Congo pacifique. Les citoyens veulent pouvoir faire du commerce. Ils veulent pouvoir se tourner vers l'avenir. Ils reprochent à leurs responsables politiques de ne se préoccuper que d'eux-mêmes et de chercher uniquement à s'enrichir le plus vite possible.

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