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7‑9 Sénat de Belgique Session ordinaire 2019‑2020 Séances plénières Vendredi 27 mars 2020 Séance du matin |
7‑9 Belgische Senaat Gewone Zitting 2019‑2020 Plenaire vergaderingen Vrijdag 27 maart 2020 Ochtendvergadering |
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Annales |
Handelingen |
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Sommaire |
Inhoudsopgave |
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Approbation de l’ordre du jour Démission et nomination de membres du gouvernement Cour constitutionnelle – Arrêts. Cour constitutionnelle – Questions préjudicielles Cour constitutionnelle – Recours.
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Samenstelling van de commissies. Ontslag en benoeming van regeringsleden Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen
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Présidence de Mme Sabine Laruelle (La séance est ouverte à 10 h 00.) (En raison des mesures prises contre la pandémie de coronavirus, seuls la présidente et un membre de chaque groupe politique participent à la séance.) |
Voorzitster: mevrouw Sabine Laruelle (De vergadering wordt geopend om 10.00 uur.) (Wegens de coronamaatregelen nemen alleen de voorzitster en één lid van elke fractie aan de vergadering deel.) |
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Goedkeuring van de agenda |
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Mme la présidente. – L’ordre du jour établi par le Bureau a été communiqué par voie électronique aux sénateurs. Puisqu’il n’y a pas d’observations, l’ordre du jour est approuvé. |
De voorzitster. – De agenda zoals vastgesteld door het Bureau werd elektronisch meegedeeld. Aangezien er geen opmerkingen zijn, is de agenda goedgekeurd. |
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Wetsontwerp dat machtiging verleent aan de Koning om maatregelen te nemen in de strijd tegen de verspreiding van het coronavirus COVID‑19 (I) (Stuk 7‑152 – Evocatieprocedure) |
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Algemene bespreking |
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Mme la présidente. – L’ordre du jour appelle l’examen du projet de loi habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus COVID‑19 (I). Ce projet a été adopté et transmis hier par la Chambre des représentants. Le Sénat l’a évoqué. Vu le caractère urgent de ce projet et avec l’accord unanime du Bureau, je propose que nous procédions à l’examen immédiat en séance plénière, conformément à l’article 53, alinéa 2, du règlement. |
De voorzitster. – Wij gaan over tot de bespreking van het wetsontwerp dat machtiging verleent aan de Koning om maatregelen te nemen in de strijd tegen de verspreiding van het coronavirus COVID‑19 (I). Dit ontwerp is gisteren aangenomen en overgezonden door de Kamer van volksvertegenwoordigers en geëvoceerd door de Senaat. Gelet op het dringende karakter van dit ontwerp en met het eenparige akkoord van het Bureau, stel ik voor dat wij het ontwerp onmiddellijk in plenaire vergadering behandelen, overeenkomstig artikel 53, tweede lid, van het reglement. |
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(Assentiment) |
(Instemming) |
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Je donne la parole au vice‑premier ministre et ministre du Budget et de la Fonction publique pour un exposé introductif. |
Ik geef het woord aan de vice‑eersteminister en minister van Begroting en van Ambtenarenzaken voor een inleidende uiteenzetting. |
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M. David Clarinval, vice‑premier ministre et ministre du Budget et de la Fonction publique, chargé de la Loterie nationale et de la Politique scientifique. – Mesdames et Messieurs les sénateurs, le projet de loi qui vous est présenté ce matin vise à habiliter le Roi à modifier les lois relatives au Conseil d’État et aux juridictions administratives dans le cadre limité de la crise du coronavirus pendant une durée de trois mois renouvelable une fois. Cette disposition est principalement motivée par le fait que les mesures de confinement ont entraîné la suspension des audiences et des plaidoiries. Les procédures d’instruction peuvent aussi être fortement perturbées. Il est évidemment possible de travailler de manière électronique, et le Conseil d’État est bien outillé à cet égard, mais il est apparu que des problèmes pouvaient quand même survenir. Le respect des principes fondamentaux d’indépendance et d’impartialité et, partant, des droits de la défense des justiciables, est assuré par une habilitation précise au Roi. Il s’agit de garantir le bon fonctionnement du Conseil d’État et des juridictions administratives et, plus particulièrement, la continuité de l’administration de la justice et l’accomplissement de leurs autres missions. Une autre disposition porte sur les avis du Conseil d’État à l’égard des arrêtés de pouvoirs spéciaux. Il était jusqu’ici impossible, en effet, de requérir l’extrême urgence compte tenu de la nature des pouvoirs spéciaux en matière de santé ou d’ordre public. Il faut donc établir cette possibilité d’utiliser la procédure d’extrême urgence qui permet de ne pas saisir pour avis le Conseil d’État, même en cinq jours. Les arrêtés en matière de santé et d’ordre public ne sont donc pas obligatoirement soumis à l’avis de la section de législation du Conseil d’État. Il s’agit du volet bicaméral d’un texte que la Chambre a adopté hier à une très large majorité et par lequel elle a approuvé, en l’espèce, l’octroi de pouvoirs spéciaux. |
De heer David Clarinval, vice‑eersteminister en minister van Begroting en van Ambtenarenzaken, belast met de Nationale Loterij en Wetenschapsbeleid. – Dames en heren senatoren, het voorliggend wetsontwerp heeft tot doel de Koning te machtigen om de wetten met betrekking tot de Raad van State en de administratieve rechtscolleges te wijzigen in het beperkte kader van de coronacrisis gedurende een periode van drie maanden die eenmaal kan verlengd worden. Deze regeling wordt vooral ingegeven door het feit dat de lockdownmaatregelen ertoe geleid hebben dat rechtszittingen en pleidooien worden opgeschort. Ook de regeling van de rechtspleging kan danig verstoord raken. Er kan wel elektronisch gewerkt worden en de Raad van State is daar zeker goed voor uitgerust, maar het is gebleken dat er zich toch problemen kunnen voordoen. De inachtneming van de fundamentele beginselen van onafhankelijkheid en onpartijdigheid en bijgevolg ook van de rechten van verdediging van de rechtzoekenden wordt verzekerd door een welomschreven machtiging aan de Koning. Het gaat erom de goede werking van de Raad van State en de administratieve rechtscolleges en in het bijzonder de continuïteit van de rechtsbedeling en de uitvoering van hun andere opdrachten te garanderen. Een andere bepaling gaat over de adviezen van de Raad van State over de volmachtbesluiten. Het was tot nu toe immers onmogelijk een beroep te doen op de procedure van hoogdringendheid, gelet op de aard van de volmachten inzake volksgezondheid en openbare orde. Die procedure van dringende noodzakelijkheid moet toch worden ingesteld, zodat het mogelijk wordt om geen advies te vragen aan de afdeling wetgeving van de Raad van State, ook niet binnen de spoedtermijn van vijf dagen, voor besluiten inzake volksgezondheid en openbare orde. Deze tekst is het bicamerale luik van de wettekst die gisteren in de Kamer is goedgekeurd en waarmee met een ruime meerderheid bijzondere machten werden verleend. |
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M. Andries Gryffroy (N‑VA). – Le Sénat a effectivement évoqué ce projet de loi afin que cette loi de pouvoirs spéciaux puisse entrer en vigueur le plus rapidement possible. Comme convenu au sein du Bureau le 20 mars, je propose que le Sénat décide de suite qu’il n’y a pas lieu d’amender le projet de loi, en application de l’article 61‑2, alinéa 1er, du règlement du Sénat. Ce faisant, il permettra que le projet soit soumis sans attendre à la sanction royale. |
De heer Andries Gryffroy (N‑VA). – De Senaat heeft dit wetsontwerp inderdaad geëvoceerd. Het doel van die evocatie is om deze volmachtenwet zo snel mogelijk in werking te laten treden. In overeenstemming met de in het Bureau gemaakte afspraak van 20 maart, stel ik voor dat de Senaat onmiddellijk beslist dat er geen reden is om het wetsontwerp te amenderen, in toepassing van artikel 61‑2, eerste lid van het Reglement van de Senaat. Als de Senaat beslist om niet te amenderen, is het ontwerp niet langer aanhangig bij de Senaat en kan het meteen ter bekrachtiging aan de Koning worden voorgelegd. |
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M. Guy D’haeseleer (Vlaams Belang). – Chers collègues, la proposition de loi présentée par les partis au pouvoir de la Chambre des représentants pour octroyer les pouvoirs spéciaux au gouvernement minoritaire Wilmès et tous les faits qui ont précédé n’ont rien d’admirable et sont même des plus inquiétants. Pour commencer, il y a eu les vils petits jeux de pouvoir, où l’on a profité de manière indigne de la crise du coronavirus pour faire d’un gouvernement minoritaire un gouvernement doté des pleins pouvoirs, peut‑être pour mettre en place à terme une coalition de gauche Vivaldi et imposer à nouveau à la Flandre la gestion d’une équipe gouvernementale que l’électeur flamand n’a explicitement pas choisie. Il y a aussi la prise de pouvoir totalement antidémocratique et sans précédent de la particratie, au nom de la lutte contre la crise du coronavirus. Dites‑nous donc quelle est cette construction, qui prévoit une réunion hebdomadaire du conseil des ministres d’un gouvernement minoritaire, en présence des présidents des partis au pouvoir, avec des pouvoirs spéciaux particulièrement larges et même la possibilité de mettre entre parenthèses la compétence d’avis de la section de législation du Conseil d’État. On ne saurait nommer cela autrement que « junte des présidents de parti ». C’est indigne d’une démocratie, même en temps de crise comme c’est le cas aujourd’hui, où une action rapide et énergique doit être possible. Il y a aussi le bricolage effectué pour octroyer les pouvoirs spéciaux à ce gouvernement minoritaire, bricolage critiqué par le Conseil d’État dans un avis rendu en urgence. Aujourd’hui, le Sénat doit traiter une partie de ce bricolage – entre‑temps, le texte a été amendé par les partis de la junte –, à savoir les dispositions relatives au Conseil d’État et aux juridictions administratives. L’élite politique au pouvoir estime qu’il est, dans certains cas, nécessaire de se passer de l’avis du Conseil d’État. Si vous nous posez la question, nous vous répondrons que c’est un choix déraisonnable, eu égard notamment au bricolage précité. Au contraire, il nous semble souhaitable, pour des raisons de sécurité juridique et pour éviter les péripéties juridiques, de continuer à demander cet avis, en prévoyant si nécessaire un délai très court. Chers collègues, malgré tout cela, le Vlaams Belang s’est toujours montré constructif et, dans la mesure du possible, a contribué à lutter avec détermination contre la crise liée au coronavirus. Nous avons tendu la main pour, indépendamment des divergences politiques, coopérer activement, dans l’intérêt du bien commun et de la santé publique. Bien que dans le discours de politique générale du gouvernement, la première ministre ait parlé d’une « relation forte entre le Parlement et le gouvernement », qu’elle ait évoqué le devoir de toutes les formations politiques de se montrer dignes de l’accord intervenu en optant systématiquement pour le dialogue et pour des approches constructives, et ait déclaré qu’« ensemble, nous devons prouver que nous dépassons les querelles idéologiques stériles », bien qu’elle ait bravement battu le « tambour belge » en évoquant le fait de « travailler ensemble, dans l’unité nationale », dans la pratique, on en est resté au stade de la rhétorique. Un mirage dans le désert, un « palais des mensonges » car la main tendue de mon parti a été repoussée avec dédain par la première ministre et les partis de la junte. Nous avons donc de nombreuses bonnes raisons de ne pas participer à l’aventure, mais rassurez‑vous, le Vlaams Belang ne se livrera pas à des manœuvres politiques. Nous avons le sens des responsabilités. Nous faisons passer l’intérêt général avant notre propre intérêt politique. Nous sommes aussi des responsables politiques de parole. Contrairement au PS, nous ne jouerons pas notre « petit Magnette » en faisant le contraire de ce qui a été convenu. En effet, voici quelques jours, nous avons accepté d’appliquer, aujourd’hui, une procédure exceptionnelle pour faire avancer les choses rapidement. Autrement dit, les chefs de groupe seront les seuls à décider, par assis et levé, qu’il n’y a pas lieu d’amender le texte, le but étant une publication rapide de ce projet de loi au Moniteur belge. Selon le règlement, cette procédure implique également qu’un membre du Sénat peut, seul, demander le report de cette proposition à une prochaine séance. Le Vlaams Belang aurait donc parfaitement le droit et même de bonnes raisons de le faire. Toutefois, comme je viens de le dire, nous sommes des politiques responsables, qui plaçons la santé des Flamands au premier plan. Nous sommes conscients de la gravité de la situation et de la nécessité d’agir rapidement et fermement. C’est pourquoi nous décidons, comme nous nous y sommes engagés, que dans ces circonstances, il n’y a pas lieu d’amender le projet, même si nous ne le faisons pas de gaieté de cœur, au vu de ce que je viens d’expliquer. La vie et le bien‑être des citoyens priment sur toutes nos réserves. |
De heer Guy D’haeseleer (Vlaams Belang). – Collega’s, het wetsvoorstel dat de regimepartijen van de Kamer van volksvertegenwoordigers hebben ingediend om volmachten toe te kennen aan de minderheidsregering‑Wilmès en wat eraan is voorafgegaan, is om diverse redenen geen fraai, en zelfs een hoogst bedenkelijk schouwspel. Om te beginnen waren er de vuile machtsspelletjes, waarbij de coronacrisis schandelijk werd misbruikt om een minderheidsregering in het zadel te helpen als een regering met volheid van bevoegdheden, wellicht om op termijn een linkse Vivaldi‑coalitie tot stand te brengen en Vlaanderen opnieuw te besturen met een regeringsploeg waarvoor de Vlaamse kiezer uitdrukkelijk niet heeft gekozen. Verder is er de hoogst ondemocratische, nooit eerder geziene machtsgreep van de particratie onder het mom van de bestrijding van de coronacrisis. Zeg nu zelf, wat is dat voor een constructie, waarbij de ministerraad van een minderheidsregering wekelijks zal vergaderen in het bijzijn van de partijvoorzitters van de regimepartijen, met verregaande volmachtbevoegdheden en zelfs met de potentiële uitschakeling van de adviesbevoegdheid van de afdeling wetgeving van de Raad van State? Men kan dit niet anders noemen dan de “junta van partijvoorzitters”. Het is een democratie onwaardig zelfs in crisistijden zoals nu, waar snel en kordaat optreden mogelijk moet zijn. Er is ook het broddelwerk om deze minderheidsregering van volmachten te voorzien, dat door de Raad van State in een spoedadvies bijzonder kritisch werd onthaald. Van dat broddelwerk, de gevraagde volmachten – inmiddels geamendeerd door de juntapartijen – moeten we vandaag in de Senaat een deeltje behandelen, namelijk de bepalingen die betrekking hebben op de Raad van State en de administratieve rechtscolleges. De heersende politieke elite vindt het nodig om in dat verband in een aantal gevallen aan de adviesbevoegdheid van de Raad van State voorbij te kunnen gaan. Als u het ons vraagt, een onverstandige keuze, mede gelet op het broddelwerk dat ze heeft geleverd bij het opstellen van dit wetsvoorstel. Het lijkt ons omwille van de rechtszekerheid en om juridische avonturen te voorkomen integendeel erg raadzaam om dat advies altijd te vragen, zij het met vooropstelling van een zeer korte termijn wanneer dat nodig is. Collega’s, ondanks dat alles heeft het Vlaams Belang zich altijd constructief opgesteld en heeft waar het kon een bijdrage geleverd om de coronacrisis krachtdadig aan te pakken. Wij hebben daarvoor onze hand uitgestoken om, wars van de politieke verschillen, actief mee te werken in het belang van het algemeen welzijn en de volksgezondheid. Hoewel de premier in de algemene beleidstoespraak van de regering de mond vol had van “een sterke relatie tussen parlement en regering”, wanneer zij het had over alle politieke formaties die zich waardig moeten betonen om systematisch de dialoog aan te gaan en zich constructief op te stellen, en zei dat “we samen de steriele ideologische geschillen moeten overstijgen”, hoewel daarbij dapper de Belgische trom werd geroerd door het te hebben over “samenwerken in nationale eenheid” en over het hele land dat zich moet verenigen, blijken dat in de praktijk allemaal holle woorden te zijn geweest. Een valse luchtspiegeling, een leugenpaleis, want de uitgestoken hand van mijn partij werd hooghartig door de premier en haar juntapartijen afgeslagen. We hebben dus vele goede redenen om niet mee te stappen in dit verhaal, maar wees gerust. Het Vlaams Belang speelt in deze aangelegenheid zeker geen politieke spelletjes. Wij zijn politici met verantwoordelijkheidszin, die het algemeen belang per definitie laten voorgaan op het eigen politieke belang. Wij zijn ook politici van ons woord. In tegenstelling tot de PS, zullen wij hier vandaag geen ‘Magnetje’ doen door het tegenovergestelde te doen van wat wij eerder hebben afgesproken. Wij hebben er inderdaad enkele dagen geleden mee ingestemd om hier vandaag een uitzonderlijke procedure toe te passen, om de zaken snel vooruit te laten gaan. Dat wil zeggen dat enkel de fractieleiders bij zitten en opstaan kunnen beslissen dat er geen reden is om te amenderen, opdat dit wetsontwerp snel in het Staatsblad kan worden gepubliceerd. Deze procedure houdt reglementair ook in dat één enkel lid van de Senaat kan vragen om dit voorstel te doen verdagen naar een latere zitting. Het Vlaams Belang heeft dus perfect de mogelijkheid om dat te doen en er zijn goede redenen om het te doen. Zoals gezegd, zijn we echter verantwoordelijke politici die de gezondheid van de Vlamingen willen laten primeren. We zijn ons bewust van de ernst van de situatie en van de noodzaak dat daartegen snel en kordaat kan worden opgetreden. Daarom besluiten wij, zoals we ons woord daartoe hebben gegeven, dat het in deze omstandigheden niet opportuun is om tot amendering over te gaan. Ook al is het niet van harte dat we dit doen, gelet op het voorgaande. Het leven, het welzijn van de mensen gaat voor op al onze bedenkingen. |
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Mme Latifa Gahouchi (PS). – Le recours aux pouvoirs spéciaux ne date pas d’hier. Les « pouvoirs extraordinaires », comme on les appelait à l’époque, ont été utilisés à plusieurs reprises, chaque fois pour répondre à une situation de crise. Ce qui a changé au cours de ces dix dernières années, c’est la nature de la crise. D’une gestion de la guerre et de l’après‑guerre, nous sommes passés à une gestion de crises sanitaires. En 2009 d’abord, avec la pandémie de grippe H1N1, et aujourd’hui, avec l’épidémie de coronavirus. Lutter contre le COVID‑19 est la priorité absolue. L’octroi des pouvoirs spéciaux au gouvernement est, pour mon groupe, la solution la plus rapide pour faire face à la crise actuelle. C’est la raison pour laquelle le groupe socialiste soutient pleinement cette initiative. Nous confions au gouvernement la possibilité de prendre toutes les mesures indispensables pour faire reculer l’épidémie. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’un chèque en blanc, comme d’aucuns l’affirment. Nous, socialistes, avons posé des balises. C’est ainsi qu’aucune mesure ne pourra être prise si elle porte atteinte à la protection sociale ou au pouvoir d’achat des ménages. Pas question de toucher à l’application de mécanismes d’indexation des salaires ou de les modifier. Il en va de même pour les traitements et les allocations sociales. Il n’est pas permis non plus de revenir sur les adaptations au bien‑être prévues avec les allocations sociales dans le cadre de l’enveloppe « bien‑être ». Il n’est pas davantage question de diminuer les allocations sociales ou d’en durcir les conditions d’accès. En matière fiscale, les taux, la base imposable ou les opérations imposables ne peuvent en aucun cas être adaptés. Bref, lutter contre cette pandémie de coronavirus et faire en sorte que les conséquences économiques et sociales soient les moins lourdes possible pour notre pays sont les tâches très précises que nous confions au gouvernement pour les trois voire les six prochains mois. Ce sont les raisons pour lesquelles le groupe socialiste, que je représente seule aujourd’hui, soutiendra ce projet de loi. |
Mevrouw Latifa Gahouchi (PS). – Het concept van de bijzondere machten is niet nieuw. Er werd in het verleden meermaals gebruikt gemaakt van ‘buitengewone machten’ zoals ze destijds werden genoemd, telkens om een crisissituatie aan te pakken. Wat de laatste tien jaar is veranderd, is de aard van de crisis. Na de noodmaatregelen in oorlogstijd en in de naoorlogse periode, waren maatregelen voor de aanpak van sanitaire crisissen aan de orde. In 2009 ging het om het griepvirus H1N1 en nu gaat het om de coronavirusepidemie. COVID‑19 bestrijden is een absolute prioriteit. Het verlenen van bijzondere machten aan de regering is in de gegeven crisissituatie volgens onze fractie de snelste oplossing. Daarom staat de socialistische fractie volledig achter dit initiatief. We vertrouwen de regering de opdracht toe om alle noodzakelijke maatregelen te treffen om de epidemie terug te dringen. Het is natuurlijk geen blanco cheque, zoals sommigen beweren. Wij, socialisten hebben bakens geplaatst. Zo zal er geen enkele maatregel genomen kunnen worden die de sociale bescherming of de koopkracht van gezinnen aantast. Er mag niet geraakt worden aan de toepassing van de indexmechanismen voor de lonen. Hetzelfde geldt voor de bezoldigingen of de vervangingsinkomens. Het is ook niet toegelaten om te raken aan de aanpassing aan de welvaart van uitkeringen in het kader van de ‘welvaartsenveloppe’. Er mag ook niets gewijzigd worden aan de sociale uitkeringen of aan de voorwaarden om ze te verkrijgen. Inzake fiscaliteit mogen de tarieven, de belastbare basis of de belastbare verrichtingen in geen geval gewijzigd worden. Kortom, dit coronavirus bestrijden en ervoor zorgen dat de economische en sociale gevolgen voor ons land zo beperkt mogelijk blijven, zijn de precieze opdrachten die we aan de regering toevertrouwen voor de drie, of, in voorkomend geval, de zes komende maanden. Daarom zal de socialistische fractie, die ik hier vandaag alleen vertegenwoordig, dit wetsontwerp steunen. |
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M. Stijn Bex (Ecolo‑Groen). – Lorsque les temps sont durs, la critique est aisée, mais nous estimons que ces circonstances exceptionnelles requièrent des collaborations exceptionnelles. Nous avons besoin de confiance et d’efficacité, raison pour laquelle le groupe Ecolo‑Groen soutient, depuis le Parlement, le gouvernement et sa loi de pouvoirs spéciaux. Le soutien relativement large que cette loi a obtenu hier à la Chambre prouve, selon nous, qu’il s’agit d’un choix raisonnable. Nous nous réjouissons que le président de la Chambre ait pris l’initiative de demander l’avis du Conseil d’État qui n’était pas obligatoire. Le Conseil d’État a validé les circonstances exceptionnelles. Nous vivons une crise, la loi de pouvoirs spéciaux ne vaut que pour une période limitée, les pouvoirs spéciaux sont clairement circonscrits et remplissent les conditions constitutionnelles. Certains articles ont été corrigés comme le suggérait le Conseil d’État. Globalement, nous pouvons donc soutenir cette législation. Certes, cette législation met le Parlement hors‑jeu mais il ne faut pas s’arrêter à cette conclusion. Même dans ces circonstances, si difficiles soient‑elles, le Parlement peut travailler. Ainsi, le Parlement flamand discute actuellement de la manière de continuer à contrôler le gouvernement et de lui faire des suggestions. Notre réunion de mercredi a montré que les choses ne sont pas simples et que nous devons en quelque sorte nous réinventer. Hier, à la Chambre, nous avons insisté pour qu’une commission de suivi de cette loi de pouvoirs spéciaux soit mise en place. Nous ne pouvons laisser aux seuls présidents de partis et membres du gouvernement le soin de décider ce qu’il y a lieu de faire. Le Parlement doit avoir voix au chapitre et continuer à jouer pleinement son rôle. Il faut que nous soyons toujours en mesure de capter les signaux émis par la société, de les relayer vers le gouvernement et de veiller à ce que celui‑ci y donne suite. À cet égard, je voudrais faire part d’une inquiétude au vice‑premier ministre : de grâce, ne laissez personne au bord du chemin. Certains groupes de la société ont la possibilité d’exprimer leurs préoccupations au gouvernement grâce aux groupes de pression qui les représentent et qui prouvent plus que jamais leur utilité. Mais nombreux sont ceux qui ne disposent d’aucun relai. Ne les abandonnez pas. Le groupe Ecolo‑Groen soutiendra la proposition, formulée par M. Gryffroy, de ne pas amender le projet, de sorte que la loi puisse entrer en vigueur sur‑le‑champ. |
De heer Stijn Bex (Ecolo‑Groen). – In moeilijke tijden is het makkelijk kritiek te geven, maar wij zijn van oordeel dat het in deze uitzonderlijke omstandigheden heel belangrijk is ook tot uitzonderlijke samenwerkingen te komen. Er is nood aan vertrouwen en efficiëntie en met de Ecolo‑Groen‑fractie steunen we dan ook, vanuit het parlement, de regering en haar volmachtenwet. Dat deze volmachtenwet gisteren ook in de Kamer op een relatief brede steun kon rekenen, toont volgens ons aan dat dat een redelijke optie is. Het is een goede zaak dat de voorzitter van de Kamer van volksvertegenwoordigers het initiatief heeft genomen om het advies van de Raad van State te vragen, ook al was dat niet verplicht. De Raad van State heeft de uitzonderlijke omstandigheden in het kader waarvan we deze wet aannemen, gevalideerd. Het is crisis, de volmachtenwet geldt voor een beperkte periode, de volmachten zijn nauwkeurig omschreven en voldoen aan alle grondwettelijke bepalingen. Enkele artikelen werden, op suggestie van de Raad van State, geremedieerd. Globaal zijn we van oordeel dat we met deze wetgeving akkoord kunnen gaan. Er is de kritiek dat deze wetgeving het parlement buitenspel zet. Dat risico bestaat zeker, maar voor ons kan dat zeker niet de eindconclusie zijn. Ook in deze omstandigheden, hoe moeilijk ook, kan het parlement werken. In het Vlaams Parlement bespreken we momenteel bijvoorbeeld hoe we de regering kunnen blijven controleren, suggesties kunnen blijven doen en kunnen blijven opvolgen of de regering die suggesties ook effectief volgt. Uit onze vergadering van woensdag is gebleken dat dat niet eenvoudig is en dat we onszelf voor een stuk moeten heruitvinden. Ook in de Kamer hebben we er gisteren op aangedrongen dat er voor deze volmachtenwet een opvolgingscommissie komt. Het kan niet de bedoeling zijn dat alleen de partijvoorzitters en de regering beslissen wat er vandaag moet gebeuren. Het parlement moet inspraak hebben en zijn rol volop kunnen blijven spelen. Het moet voor ons mogelijk blijven signalen uit de samenleving op te pikken, deze aan de regering door te geven en te zorgen dat de regering er ook mee aan de slag gaat. In dat verband wil ik de aanwezige vicepremier tot slot nog een bekommernis meegeven: laat alsjeblief niemand achter. Op dit moment is het voor veel groepen in de samenleving makkelijker om hun bezorgdheden aan de regering door te geven, omdat ze door belangengroepen vertegenwoordigd zijn. En dat is een goede zaak. Op dit moment bewijzen dergelijke belangengroepen meer dan ooit hun nut. Maar in de samenleving zijn ook veel mensen niet door belangengroepen vertegenwoordigd. Laat hen niet achter, laat niemand achter. De Ecolo‑Groen‑fractie zal vandaag steun geven aan het voorstel van de heer Gryffroy om het volmachtenontwerp niet te amenderen, zodat het onmiddellijk van kracht kan worden. |
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M. Antoine Hermant (PVDA‑PTB). – Le PTB veut être constructif. Sur le terrain, nous disposons d’ailleurs d’une expertise unique, avec nos 11 maisons médicales et nos 250 médecins, infirmiers et collaborateurs travaillant dans le réseau de médecine pour le peuple. Nous sommes de tout cœur avec l’ensemble des personnes qui luttent contre l’épidémie dans tous les secteurs essentiels de notre société, comme ceux des soins de santé ou des transports. Nous soutenons toutes les mesures qui visent à protéger la population. Aujourd’hui, deux à trois millions de personnes travaillent toujours mais, dans certaines usines, beaucoup se demandent pourquoi la production doit continuer alors qu’elle ne revêt pas un caractère essentiel. Nous sommes donc favorables à la mise en œuvre de mesures fortes dans le monde du travail. Il y a en effet de nombreux secteurs où les échanges restent intenses et où les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Nous ne sommes pas favorables à l’octroi de pouvoirs spéciaux au gouvernement et nous émettrons logiquement un vote négatif. Les contours de ces pouvoirs spéciaux sont beaucoup trop imprécis, comme le dit d’ailleurs aussi le Conseil d’État. Il y a évidemment plusieurs manières de gérer la crise. Au sein de la société, certains groupes et lobbys économiques travaillent dans l’unique but de servir leurs propres intérêts. Nous avons donc de fortes craintes en ce qui concerne le monde du travail. Ainsi, en France, plusieurs mesures sont prises, notamment la révision du système des 35 heures, l’instauration de la possibilité de travailler le dimanche et de travailler sept jours sur sept, etc. La Belgique aussi a pris un arrêté prévoyant la possibilité d’ouvrir les magasins de 7 à 22 heures, alors que personne n’était demandeur d’une telle mesure. Cela illustre déjà les risques potentiels de l’octroi de pouvoirs spéciaux pour le monde du travail. Lors de la grave crise économique de 2008, ce sont déjà les travailleurs qui ont dû payer la facture. On n’a donc aucune garantie quant au respect des droits des travailleurs, d’autant qu’en l’espèce, et contrairement à ce qui a été dit, la loi ne donne aucune assurance. Tout au plus peut‑on espérer qu’il ne sera pas porté atteinte aux droits des travailleurs. Nous ne donnerons donc pas une carte blanche au gouvernement car nous pensons que le Parlement, et singulièrement le Sénat, doivent continuer à travailler, certes avec des ajustements. Ainsi, hier, au Parlement wallon, on s’est réuni de manière électronique par vidéoconférence. Une solution peut donc être de recourir aux outils numériques. Nous voulons élargir la démocratie. En effet, pour combattre le virus, il faut une grande démocratie et agir depuis la base. Pour régler les problèmes, il faut la participation d’un maximum de députés. Ceux‑ci doivent rendre compte de la réalité du terrain. Or, les pouvoirs spéciaux empêchent le contrôle de l’action du gouvernement. Nous ne sommes pas les seuls à exprimer notre inquiétude dans ce domaine ; c’est le cas aussi de la FGTB, de la « Liga voor mensenrechten » ou encore de membres des milieux académiques. Nous émettrons donc un vote négatif, même si nous soutiendrons toutes les mesures qui seront prises pour lutter efficacement contre ce virus. |
De heer Antoine Hermant (PVDA‑PTB). – De PTB wil zich constructief opstellen. We beschikken over unieke deskundigheid op dit gebied met onze 11 wijkgezondheidscentra en onze 250 artsen, verpleegkundigen en medewerkers die verbonden zijn aan Geneeskunde voor het volk. We leven van harte mee met al wie de epidemie bestrijdt in alle essentiële sectoren van onze samenleving, zoals de zorg of de transportsector. We steunen alle maatregelen die erop gericht zijn de bevolking te beschermen. Vandaag zijn nog twee tot drie miljoen mensen aan het werk, maar in sommige fabrieken vragen velen zich af waarom de productie van goederen die niet essentieel zijn, moet doorgaan. We zijn voorstander van doortastende maatregelen voor de arbeiders. Er zijn immers veel sectoren waar het contact vrij intens is en de veiligheidsmaatregelen niet in acht worden genomen. We zijn geen voorstander van het verlenen van bijzondere machten aan de regering en we zullen daartegen stemmen. De contouren van die bijzondere machten zijn veel te onduidelijk, wat de Raad van State trouwens ook zegt. Er zijn verschillende manieren om de crisis te lijf te gaan. In onze maatschappij zijn sommige belangengroepen en economische lobby’s enkel bezig met het veilig stellen van hun eigen belangen. We vrezen sterk dat dit ten koste gaat van de arbeiders. Zo worden in Frankrijk verschillende maatregelen genomen, waaronder de herziening van het 35‑urensysteem, de mogelijkheid om op zondag te werken, om zeven dagen op zeven te werken, enz. Ook in België werd beslist dat winkels open mochten zijn van 7 tot 22 uur, hoewel niemand daarom vroeg. Dat is al een voorbeeld van hoe de bijzondere machten het leven van werkende mensen kan veranderen. Tijdens de zware crisis van 2008 waren het al de werkende mensen die de factuur gepresenteerd kregen. Er is geen enkele garantie dat de rechten van werknemers zullen geëerbiedigd worden, temeer daar hierover niets in de wet staat, in tegenstelling tot wat beweerd werd. Er kan hoogstens worden gehoopt dat de rechten van werknemers niet zullen worden aangetast. We geven de regering dus geen carte blanche omdat we denken dat het parlement, en in het bijzonder de Senaat, moeten blijven functioneren, zij het met de nodige aanpassingen. Gisteren is het Waalse Parlement bijeengekomen via een videoconferentie. Er kan voor een oplossing gezorgd worden met elektronische hulpmiddelen. We willen de democratie uitbreiden. Om het virus te bestrijden is er een grote mate van democratisch handelen nodig dat vanaf de basis vertrekt. Aan de oplossing van de problemen moeten zoveel mogelijk volksvertegenwoordigers meewerken. Ze moeten de realiteit op het terrein vertolken. De volmachten verhinderen de controle van het optreden van de regering. We zijn niet de enige die hierover onze ongerustheid uiten. Dat geldt ook voor de FGTB, de Liga voor de mensenrechten of leden van academische kringen. We zullen tegenstemmen, ook al staan we achter alle maatregelen die genomen worden om doeltreffend het virus te bestrijden. |
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M. Bert Anciaux (sp.a). – La loi de pouvoirs spéciaux et le volet dont le Sénat a été saisi ne sont évidemment pas les plus beaux exemples d’un processus décisionnel démocratique. Cela m’inquiète aussi. Il s’agit d’une mesure qui va très loin et qui doit donc être tout à fait exceptionnelle, mais la situation que nous vivons aujourd’hui est, elle aussi, très exceptionnelle et dramatique. Je pense que, dans de telles circonstances, tout être humain raisonnable considère qu’il faut faire confiance aux personnes et aux experts qui décident pour nous, en concertation avec le pouvoir exécutif. De très bonnes décisions ont d’ailleurs déjà été prises. Je le constate au quotidien, et il s’agit parfois de petites initiatives toutes simples, comme la mise en place d’un registre de volontaires. De très nombreuses personnes se sont déjà dites prêtes à aider là où cela s’avère nécessaire. Cela fonctionne très bien et c’est très important. La situation très problématique des équipements médicaux et des mesures de protection médicales se résout progressivement, même si beaucoup reste à faire. Je constate par ailleurs une solidarité très forte au sein de la population et je vois qu’une partie de la population n’hésite pas à prendre ses responsabilités, dans ces circonstances risquées, pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables et aux malades. Par le passé, le secteur des soins de santé, de même qu’une série d’autres secteurs essentiels, ont souvent été injustement déconsidérés. J’espère que cette crise aura au moins le mérite de faire en sorte que, lorsqu’elle sera derrière nous, chacun continuera à respecter ces secteurs comme ils le méritent. Je tiens à rendre hommage à toutes ces personnes qui, aujourd’hui, se dépensent sans compter, de quelque manière que ce soit, pour faire fonctionner notre société et aider les plus fragiles. La loi de pouvoirs spéciaux est temporaire. Le volet qui nous occupe est délicat : il s’agit en quelque sorte de mettre temporairement de côté les règles de droit relatives au Conseil d’État. Pour reprendre les mots de notre ancien collègue Jan Becaus, ce n’est pas de la petite bière (« da’s gene kattenpis »). Il s’agit d’une mesure très lourde, mais nous comptons sur tous ceux qui sont aujourd’hui aux commandes pour qu’ils n’abusent pas de cette confiance. La confiance que nous leur accordons est temporaire et conditionnelle, mais nous ne pouvons pas faire autrement. Que cela ne soit pas prétexte au renforcement d’un régime antidémocratique ou à la consolidation de la particratie. Si cette crise nous apprend quelque chose, c’est précisément que nous devons endiguer la particratie et faire preuve d’une solidarité beaucoup plus grande, sans pour autant renier nos spécificités et nos convictions idéologiques respectives. Pour le dire en quelques mots, ce n’est pas avec un enthousiasme débordant mais bien avec une grande confiance que nous soutenons ce projet de loi. Je marque mon accord avec la proposition de ne pas amender le projet de loi de pouvoirs spéciaux qui nous est soumis, tel qu’il a été approuvé par la Chambre des représentants. |
De heer Bert Anciaux (sp.a). – De volmachtenwet en het luikje dat bij ons aanhangig is, is natuurlijk niet de mooiste vorm van democratische besluitvorming. Ik ben daar ook ongerust over. Het is een heel verregaande maatregel, die dus bijzonder uitzonderlijk moet zijn, maar de situatie vandaag is ook bijzonder uitzonderlijk en dramatisch. In die omstandigheden denk ik dat elk redelijk mens ervan uitgaat dat men vertrouwen moet hebben in mensen en deskundigen die in onze plaats beslissingen nemen, samen met de uitvoerende macht. Er zijn ook al heel mooie en goede beslissingen genomen. Ik merk dat elke dag: soms zijn het kleine initiatieven, zoals een register van vrijwilligers. Een heel pak mensen heeft zich al opgegeven om in te springen waar noden zijn. Dat werkt zeer goed. Dat is bijzonder belangrijk. Het drama rond de medische apparatuur en de medische beschermingsmaatregelen raakt langzaamaan opgelost, hoewel er toch nog wat inspanningen rond moeten gebeuren. Maar wat ik vooral merk, is een hele grote solidariteit bij de bevolking en een bijzonder grote inzet bij een deel van de bevolking om in riskante omstandigheden een heel grote verantwoordelijkheid op te nemen ten opzichte van de meest kwetsbare en zieke mensen in onze samenleving. De gezondheidszorg en de zorgsector, samen met een aantal heel essentiële sectoren, werden in het verleden vaak niet als waardevol behandeld, hoewel ze dat altijd zijn geweest. Ik hoop dat deze crisis ervoor zal zorgen dat we daar met zijn allen ook na de crisis heel respectvol blijven mee omgaan. Ik wil mijn eresaluut geven aan al die mensen die vandaag hun beste beentje voorzetten, op welke manier dan ook, om onze samenleving toch te laten draaien en om de meest kwetsbaren te helpen. De volmachtenwet geldt tijdelijk. Het voorliggende luik gaat over een moeilijke aangelegenheid: het tijdelijk een beetje opzijschuiven van de rechtsregels in verband met de Raad van State. Dat is, zoals een oud‑collega van ons, Jan Becaus, ooit zei, ‘geen kattenpis’. Dat is geen gezever, dat is een heel belangrijke, zwaarwichtige, maatregel. Maar goed, we vertrouwen erop dat iedereen die vandaag aan de knoppen zit, dat vertrouwen niet gaat misbruiken. Het is een tijdelijk, voorwaardelijk vertrouwen, maar we kunnen niet anders. Laat het inderdaad geen begin zijn van een versterking van een antidemocratisch regime, laat het geen begin zijn van een versterking van de particratie. Als deze crisis ons iets leert, dan is het juist dat de particratie aan banden moet worden gelegd en dat we een veel grotere solidariteit aan de dag moeten leggen, zonder onze eigenheid en onze ideologische overtuiging te verloochenen. Kortom, het is met een klein hart maar wel met veel vertrouwen, dat wij ons ons achter dit wetsontwerp scharen. Ik ga akkoord met het voorstel om niet over te gaan tot de amendering van dit ontwerp van volmachtenwet zoals het in de Kamer is goedgekeurd. |
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). – Nous sommes face à une crise sanitaire sans égale depuis plus d’un siècle, et toute personne lucide pourra donc comprendre que nous sommes confrontés à une situation tout à fait exceptionnelle qui demande une réponse exceptionnelle. Ce caractère exceptionnel n’aura échappé à personne. La gestion de cette crise nécessite évidemment les pouvoirs spéciaux dont nous discutons. Nous avons confiance dans le sens profond de l’intérêt général qui est porté par le gouvernement. En ce qui nous concerne, nous sénateurs, et vu la gravité de la situation sanitaire, il a été prévu, avec l’accord de tous les groupes politiques, que le Sénat se prononce lors d’un vote par assis et levé sur une proposition de décision de ne pas amender, aucun membre ne demandant de reporter le vote à une prochaine séance. C’est d’ailleurs une possibilité prévue dans le règlement du Sénat. Il va sans dire que mon groupe soutient pleinement et en toute conscience cette procédure. Permettez‑moi encore, avant de conclure, d’avoir une pensée profonde et émue pour toutes celles et tous ceux qui, dans ces temps compliqués où le doute et l’inquiétude sont présents, se dévouent sans relâche au bénéfice de la population, de notre santé collective et de cet intérêt général qui, en ce moment difficile, doit être le seul élément qui nous préoccupe, au‑delà des querelles et des divisions. Soyons à la hauteur de celles et de ceux qui, aujourd’hui, sont sur le terrain pour faire fonctionner notre pays, nos soins de santé et nos institutions. |
De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). – Een gezondheidscrisis zoals die waar we voor staan heeft zich al in meer dan een eeuw niet meer voorgedaan. Ieder zinnig mens begrijpt dus dat we met een zeer uitzonderlijke situatie te maken hebben die een uitzonderlijk antwoord vergt. Dat uitzonderlijke kader zal niemand ontgaan zijn. Voor de aanpak van deze crisis zijn uiteraard de volmachten vereist die we nu bespreken. We hebben vertrouwen in het sterke gevoel voor het algemeen belang waarvan de regering blijk geeft. Gezien de ernst van de situatie op het vlak van de gezondheid, hebben wij als senatoren, met de instemming van alle politieke fracties, afgesproken dat de Senaat bij zitten en opstaan zal stemmen over een voorstel van beslissing om niet te amenderen, waarbij geen enkel lid vraagt de stemming tot een volgende vergadering uit te stellen. Het reglement van de Senaat voorziet in die mogelijkheid. Uiteraard staat mijn fractie heel bewust volledig achter deze procedure. Voor ik afsluit wil ik nog even stilstaan bij allen die, in deze moeilijke tijden van twijfel en ongerustheid, zich voortdurend blijven inzetten voor de bevolking, voor ieders gezondheid en voor het algemeen belang, dat in deze moeilijke periode het enige moet zijn waar we ons om moeten bekommeren, over de meningsverschillen en de verdeeldheid heen. Laten we ons even hard inzetten als degenen die vandaag in het werkveld staan om het land, onze gezondheidszorg en onze instellingen te doen functioneren. |
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Mme Carina Van Cauter (Open Vld). – Monsieur le ministre, chers collègues, on dit souvent que la santé est le bien le plus précieux. La pandémie à laquelle nous sommes confrontés actuellement à cause du coronavirus COVID‑19 nous rappelle plus que jamais à quel point la santé publique est importante. Aujourd’hui, mes pensées et ma reconnaissance vont d’abord à ceux qui se trouvent en première ligne, à savoir les intervenants du secteur des soins et de l’aide, qui font tout ce qu’ils peuvent, au risque de leur propre santé, pour soigner les nombreux malades. Je pense aussi à tous les bénévoles ainsi qu’aux responsables politiques qui doivent prendre des décisions qui ne sont pas toujours faciles. Décider quand on est seul est infiniment plus difficile que de décider quand on peut compter sur le soutien d’un parlement tout entier, a fortiori quand les décisions à prendre sont lourdes de conséquences. L’obtention de pouvoirs spéciaux n’est pas une finalité en soi. Ceux qui, aujourd’hui, en sont les détenteurs n’étaient certainement pas demandeurs et ils ne peuvent du reste en faire usage que dans un seul but : lutter le plus efficacement possible contre cette pandémie. Cela requiert de prendre dans l’urgence les décisions qui s’imposent. Il est, en effet, des circonstances où le temps manque pour organiser la concertation ou pour suivre les procédures en vigueur dans notre système démocratique. Il est dommage que nous devions procéder de la sorte, mais nécessité fait loi. Il n’y a pas trente‑six solutions. Des scientifiques de renommée internationale nous exhortent à prendre dès maintenant un certain nombre de mesures. Il n’y a donc pas à discuter. La large majorité avec laquelle la Chambre a adopté hier cette loi de pouvoirs spéciaux le montre à suffisance. La décision de recourir aux pouvoirs spéciaux n’a pas été prise à la légère. Les règles de notre État de droit et les droits fondamentaux de tous les citoyens feront l’objet d’un respect absolu. Le fait que l’avis du Conseil d’État ait finalement été demandé en est aussi l’illustration. Les textes ainsi clarifiés ont pu être adoptés. Dans les différents parlements, on a recherché et mis en place des moyens permettant un contrôle démocratique des assemblées. Nous soutenons et apprécions les efforts qui ont été faits dans ce sens. Enfin, en ce qui concerne le volet sur lequel notre assemblée doit se prononcer aujourd’hui, il est important de rappeler que les règles de l’État de droit doivent être respectées, dans les limites des contraintes pratiques auxquelles nous devons faire face actuellement. Il ne saurait être question de bafouer les droits fondamentaux des citoyens. L’objectif de cette loi de pouvoirs spéciaux et de ce volet de la législation est de consolider ces droits fondamentaux et d’en permettre l’exercice dans les circonstances difficiles que nous connaissons aujourd’hui. Pour cette raison, mon groupe, souscrivant aux propos pleins de sagesse de M. Gryffroy, soutiendra la proposition de ne pas amender. |
Mevrouw Carina Van Cauter (Open Vld). – Mijnheer de minister, collega’s, we zeggen het vaak: duizend ziektes en een gezondheid. Het belang van onze volksgezondheid is meer dan ooit aan de oppervlakte gekomen, door het feit dat we vandaag geconfronteerd worden met deze pandemie, veroorzaakt door het coronavirus COVID‑19. Mijn eerste gedachte en appreciatie vandaag zijn voor wie in de eerste lijn staan, de zorg- en hulpverstrekkers, die vandaag met risico voor eigen gezondheid alles doen wat in hun mogelijkheden ligt om de gezondheid van de vele zieke mensen weer in orde te krijgen. Ik denk ook aan de vele vrijwilligers en beleidsmakers, die niet altijd gemakkelijke beslissingen moeten nemen. Alleen staan voor een beslissing is veel moeilijker dan u gedekt weten door een voltallig parlement, wanneer men bepaalde ingrijpende beslissingen moet nemen. Ik denk niet dat het een betrachting is van wie vandaag volmachten krijgen, om volmachten op zich te verwerven. Zij hebben maar één betrachting: deze pandemie op een goede manier te lijf te kunnen gaan. Dat kan alleen door dringende en noodzakelijke beslissingen te nemen. Soms is er in dat verband geen tijd om overleg te plegen of de nodige procedures te volgen die we in ons democratisch bestel kennen. Het is jammer dat we dit moeten doen, maar nood breekt wet. Er zijn nu eenmaal geen duizend oplossingen. Internationaal vermaarde wetenschappers wijzen ons op de noodzaak van de dringende beslissingen die moeten worden genomen. Daar kan dus geen discussie over bestaan. Dat blijkt ook uit de wijze waarop die volmachtenwet gisteren breed gedragen in de Kamer is aangenomen. Men is niet over één nacht ijs gegaan en men wil de regels van onze rechtsstaat, de grondrechten van al onze burgers absoluut eerbiedigen. Dat blijkt alleen al uit het feit dat men toch het advies heeft gevraagd van de Raad van State. Men heeft bijgestuurd om geen verwarring te laten bestaan in de teksten zoals ze uiteindelijk zijn aangenomen. Men heeft in de mate van het mogelijke in de diverse parlementen gezocht naar middelen van democratische controle en die op poten gezet. We steunen en appreciëren dat. Tot slot, wat het onderdeel betreft dat vandaag in onze assemblee voorligt, is het belangrijk dat de regels van de rechtsstaat worden geëerbiedigd, binnen de praktische beperkingen waarmee we vandaag worden geconfronteerd. Het is niet de bedoeling om de grondrechten van de burgers buitenspel te zetten. Het is de bedoeling met deze volmachtenwet en met dit onderdeel van de wetgeving, om die grondrechten van de burgers kracht bij te zetten en om ze te laten functioneren in de moeilijke omstandigheden van de pandemie waarmee we vandaag worden geconfronteerd. Om die reden zal mijn fractie de wijze woorden van de heer Gryffroy onderschrijven en zullen wij het voorstel om niet te amenderen steunen. |
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Mme Sabine de Bethune (CD&V). – Le groupe CD&V estime lui aussi qu’il n’y a pas lieu d’amender le projet de loi de pouvoirs spéciaux que la Chambre a adopté hier. Nous acceptons également de décider, lors d’un vote par assis et levé, de ne pas amender le projet, de sorte que la loi puisse entrer au plus vite en vigueur. Nous sommes favorables à cette loi et apprécions la manière énergique et efficace dont le gouvernement fédéral a administré le pays ces derniers jours. Il l’a fait de manière très constructive et en collaboration avec les entités fédérées et avec le concours très particulier et intéressant des experts de notre pays. Nous nous félicitons que notre société compte autant de personnes de talent et prêtes à s’engager. Pour permettre des décisions énergiques et nuancées, il se justifie d’adopter une loi de pouvoirs spéciaux qui est d’ailleurs conforme à la Constitution. Nous nous trouvons en effet dans des circonstances exceptionnelles – le Conseil d’État l’a admis – et ces pouvoirs spéciaux sont accordés pour une période limitée de trois mois pouvant être portée à six mois. En outre, le gouvernement s’engage à agir avec la transparence nécessaire et un contrôle parlementaire est prévu. Nous aussi, en notre qualité de sénateurs, apporteront notre pierre à l’édifice, dans les limites de nos compétences constitutionnelles. Enfin, les pouvoirs spéciaux sont clairement délimités. Cela vaut également pour les articles relevant de la compétence du Sénat, qui concernent la possibilité de modifier la loi sur le Conseil d’État en ce qui concerne la juridiction. Dès lors qu’une distanciation sociale s’impose, les juridictions administratives ne peuvent fonctionner normalement. Il doit donc être possible d’adapter la loi si la sécurité juridique du fonctionnement du Conseil d’État le nécessite. De plus, il doit aussi être possible de se passer de l’avis du Conseil d’État en cas d’extrême urgence. Ces articles remplissent parfaitement les conditions d’une loi de pouvoirs spéciaux. Enfin, comme tous mes collègues avant moi, je tiens à exprimer ma sympathie envers les personnes qui font preuve du sens des responsabilités et de solidarité. Je pense à ceux qui, en première ligne, se dévouent pour soigner les autres, pour élargir les capacités de soins, en se formant en toute hâte. Leur flexibilité et leur résilience sont impressionnantes. Mais je pense aussi à tous ceux qui font tourner la société, à tous ces petits rouages du système qui fonctionnent à tous les niveaux, du plus bas au plus haut, comme les camionneurs, le personnel des épiceries et supermarchés, les livreurs de colis, les enseignants qui accueillent dans les écoles les enfants des personnes qui n’ont pas la possibilité de travailler à domicile, le personnel des crèches, etc. Je témoigne également ma sympathie à toutes les personnes qui adoptent une attitude responsable en restant à leur domicile et font ainsi en sorte que nous puissions maîtriser la courbe de propagation de la maladie et contrôler la pandémie. Enfin, je remercie les personnes qui se montrent attentives aux plus faibles, qu’il s’agisse des administrations communales qui veillent à procurer un toit et des repas aux sans‑abris ou des bénévoles de la société civile. Espérons que cette vaste dynamique et ce sens des responsabilités perdureront car nous devons tous nous accrocher et aller de l’avant. Vous pouvez compter sur nous. |
Mevrouw Sabine de Bethune (CD&V). – Ook de CD&V‑fractie is van oordeel dat er geen reden is om de volmachtenwet die gisteren door de Kamer van volksvertegenwoordigers werd goedgekeurd, te amenderen. Wij gaan uiteraard eveneens akkoord om straks bij zitten en opstaan te beslissen de volmachtenwet niet te amenderen, zodat hij onmiddellijk van kracht kan worden. Wij staan achter deze wet en wensen onze waardering uit te drukken voor de kordate en efficiënte wijze waarop de federale regering de voorbije dagen het land heeft bestuurd. Dat gebeurde in zeer constructieve dialoog en samenwerking met de deelstaten en in een heel bijzondere en interessante samenwerking met de experts die we in ons land hebben en die de samenleving nu leert kennen. We prijzen ons gelukkig om zoveel talent en engagement in onze maatschappij. Deze kordate en genuanceerde besluitvorming moet nu alle kansen krijgen en daarbij is een volmachtenwet verantwoord en grondwettelijk. Verantwoord, want er is duidelijk sprake van uitzonderlijke omstandigheden – dat heeft ook de Raad van State gevalideerd – en de volmachten gelden voor een beperkte tijd van drie maanden, mogelijk verlengd tot zes maanden. De regering engageert zich bovendien tot de nodige transparantie en ook een parlementaire controle is opgezet. Ook wij, senatoren zullen daarin een rol spelen, vanuit ons perspectief en onze beperkte, maar ook onze grondwettelijke bevoegdheden. Tot slot zijn de volmachten heel precies afgebakend. Dat geldt eveneens voor de artikelen waarvoor ook de Senaat bevoegd is, namelijk de mogelijkheid om de wet op de Raad van State te wijzigen voor wat de jurisdictie betreft. De administratieve colleges zijn, zoals de minister heeft uitgelegd, in tijden van social distancing niet in de mogelijkheid om normaal te functioneren. Het spreekt dan ook vanzelf dat aanpassingen aan de wet mogelijk moeten zijn, indien dat nodig is voor de rechtszekerheid van de werking van de Raad van State. Hetzelfde geldt voor het feit dat we in bepaalde omstandigheden van extreme nood moeten kunnen afzien van de verplichting om de Raad van State om advies te vragen. Deze artikelen voldoen perfect aan de voorwaarden die voor een volmachtenwet gelden. Tot slot sluit ik me aan bij wat alle collega’s voor mij hebben benadrukt en wil ook ik mijn grote waardering uitspreken voor de mensen in onze samenleving die verantwoordelijkheidszin en solidariteit tonen. Ik denk daarbij aan de mensen in de eerste linie, die in de bres springen om anderen te verzorgen en de verzorgingscapaciteit te vergroten en die zelf met spoed zaken bijleren. Die flexibiliteit en veerkracht zijn indrukwekkend. Maar ik denk ook aan allen die de samenleving doen draaien, alle radertjes van het systeem, van hoog tot laag, van de vrachtwagenchauffeurs tot het personeel in kruidenierszaken en supermarkten, van koeriers die pakjes ronddragen tot de leerkrachten die de scholen open houden voor de kinderen van mensen die niet van thuis uit kunnen werken en het personeel van kinderdagverblijven. En dan vergeet ik er ongetwijfeld nog velen. Ik wil mijn waardering uitspreken voor alle mensen die de samenleving doen draaien, maar ook voor die andere groep, zij die verantwoordelijk thuisblijven om te zorgen dat we de besmettingscurve in bedwang kunnen houden en vertragen, zodat de pandemie in ons land onder controle blijft. Daar zetten wij ons allemaal samen voor in. Ik dank ook in het bijzonder degenen die aandacht hebben voor de zwaksten, de gemeentebesturen die zeer merkwaardige initiatieven hebben genomen om daklozen onderdak te bieden en maaltijden te bedelen en alle vrijwilligers in het middenveld. Laten we hopen dat deze grote dynamiek en verantwoordelijkheidszin blijven duren, want nu moeten we doorzetten. En daarvoor kunt u op ons rekenen. |
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M. André Antoine (cdH). – Élus par nos concitoyens, nous sommes naturellement, et nous devons l’être, les meilleurs défenseurs et les meilleurs ambassadeurs de la démocratie, mais ici, nous connaissons une crise sanitaire sans précédent qui nous entraîne dans une situation tout à fait exceptionnelle, dont nous ne connaissons d’ailleurs pas tous les contours, avec des conséquences sur les plans économique, social et financier qui risquent de plonger notre pays, nos Communautés, nos Régions, nos villes et nos communes dans des difficultés majeures, jamais connues jusqu’à ce jour. Notre Constitution organise les pouvoirs spéciaux à certaines conditions. La situation est exceptionnelle, tout le monde en conviendra ; aucun d’entre nous n’oserait en contester la gravité et nous avons, tout comme nos concitoyens, besoin de réponses urgentes. Je me souviens qu’au début de ma carrière, lorsque le gouvernement Martens‑Gol avait pris un certain nombre de dispositions par le biais de pouvoirs spéciaux, notamment en optant pour la dévaluation monétaire, personne n’avait contesté la légitimité de cette décision, tant la situation était difficile, mais elle était sans commune mesure avec celle que nous traversons aujourd’hui. C’est donc aussi d’une manière légitime que nous devons accorder ces pouvoirs spéciaux et, dès lors, refuser toute forme d’amendement en ce qui concerne la démarche de nos collègues de la Chambre des représentants. L’heure est à l’unité sur le plan politique. Toute décision du gouvernement fédéral doit être prise en concertation avec les Régions et les Communautés, pour qu’ensemble, nous soyons plus forts dans la lutte contre cette pandémie. L’heure est aussi à la solidarité car certains de nos concitoyens sont plus fragiles sur le plan familial, de la santé ou des revenus. Je formule le vœu que les différents gouvernements, dont le vôtre, Monsieur le vice‑premier ministre, aient constamment en tête cette « boussole des plus fragiles » ; nous ne pouvons pas les abandonner sur le chemin de l’espoir. L’heure est enfin à la responsabilité. Lorsque sera venu le temps de l’« après‑confinement », il faudra préparer les conditions d’une nouvelle vitalité économique pour permettre à notre pays de se redresser. L’œuvre n’est pas simple. Je ne vous envie pas. Vous n’aurez pas droit à l’erreur. Du reste, ces pouvoirs spéciaux sont assortis de plusieurs conditions : ils sont limités dans le temps et ne peuvent être utilisés que pour lutter contre la pandémie. Vous devrez – et c’est bien normal – vous faire accompagner d’une commission de suivi. À cet égard, Madame la Présidente, l’ensemble des élus ici présents pourront certainement répondre à toute invitation de votre part, quelle qu’en soit la forme. Enfin, Monsieur le vice‑premier ministre, vos collègues et vous‑même, à tous les niveaux de pouvoir, ne pourrez pas vous dispenser d’un devoir d’inventaire portant, d’une part, sur les erreurs que nous avons peut‑être commises par le passé en ne finançant pas suffisamment certains secteurs pourtant essentiels et, d’autre part, sur la vérification de la pertinence et de l’efficacité des mesures que vous allez prendre sur la base des pleins pouvoirs qui sont désormais les vôtres. Je vous souhaite donc le meilleur et vous invite à prendre au plus vite, avec l’appui des experts, les décisions qui s’imposent. Tout retard, tout atermoiement dans la lutte contre cette pandémie coûte des vies humaines. Permettez‑moi d’avoir une pensée pour toutes celles et tous ceux qui, dans des conditions extrêmes, luttent au sein des hôpitaux et, comme le font les infirmières à domicile, auprès des patients pour les aider à surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés. J’aurai enfin une pensée pour ceux qui nous quittent et qui n’auront même pas droit à une célébration, qui seront incinérés ou enterrés, entourés de deux ou trois personnes à peine. La vie vaut bien davantage que tout cela. Alors, aujourd’hui, je veux saluer celles et ceux qui permettront l’octroi de ces pouvoirs spéciaux et j’aurai même de l’indulgence pour celles et ceux qui ne vont pas l’empêcher. À chacun son combat. En ce qui nous concerne, nous optons pour la confiance, mais je tiens quand même à saluer la correction dont ils font preuve pour permettre à ce pays et à ses gouvernants de prendre les bonnes décisions, celles que les citoyens attendent avec tant d’angoisse aujourd’hui. L’efficacité commandera l’optimisme. |
De heer André Antoine (cdH). – We zijn verkozen door onze medeburgers en we zijn uiteraard de eerste verdedigers en de eerste ambassadeurs van de democratie, en dat moeten we ook zijn, maar deze ongeziene crisis op gezondheidsvlak brengt ons in een zeer uitzonderlijke situatie. De impact ervan is trouwens nog niet volledig duidelijk. De crisis zal gevolgen hebben op economisch, sociaal en financieel vlak, gevolgen die ons land, onze Gemeenschappen en onze Gewesten, onze steden en gemeenten in ongeziene problemen dreigen te storten. Onze Grondwet voorziet in volmachten onder bepaalde voorwaarden. De situatie is uitzonderlijk, daarover is iedereen het eens. Niemand onder ons zou de ernst ervan durven betwisten en we hebben, net zoals onze medeburgers, nood aan dringende antwoorden. Ik herinner me dat aan het begin van mijn loopbaan, toen de regering Martens‑Gol een aantal maatregelen, waaronder een muntdevaluatie, op basis van volmachten had genomen, niemand de legitimiteit van die beslissing betwistte, omdat de situatie toen zo moeilijk was, maar die toestand was niet te vergelijken met de situatie van vandaag. We moeten die volmachten dan ook op een legitieme wijze toestaan, en bijgevolg moeten we weigeren welk amendement dan ook in te dienen op het ontwerp dat onze collega’s in de Kamer van volksvertegenwoordigers al hebben behandeld. Vandaag is het tijd voor eenheid in de politiek. Elke beslissing van de federale regering moet in overleg worden genomen met de Gewesten en de Gemeenschappen, zodat we samen sterker staan in de strijd tegen deze pandemie. Vandaag is het ook tijd voor solidariteit, want sommige van onze medeburgers zijn kwetsbaar op familiaal vlak, op gezondheidsvlak of op het vlak van inkomsten. Het is mijn wens dat de verschillende regeringen, waaronder de uwe, mijnheer de vice‑eerste minister, zich voortdurend laten leiden door dit ‘kompas van de meest kwestbaren’; we kunnen ze niet in de steek laten op de weg van de hoop. Tot slot is het vandaag ook tijd voor verantwoordelijkheid. In de ‘postquarantaineperiode’ zullen we ervoor moeten zorgen dat een nieuwe economische vitaliteit kan ontstaan zodat ons land zich kan herstellen. Het is geen gemakkelijke opdracht. Ik benijd u niet. U kunt zich niet permitteren vergissingen te maken. Voor het overige zijn er verschillende voorwaarden aan die volmachten verbonden: ze zijn beperkt in de tijd en ze kunnen enkel gebruikt worden om de pandemie te bestrijden. U zult zich moeten laten begeleiden door een opvolgingscommissie – wat niet meer dan normaal is. In dat verband, mevrouw de voorzitster, kunnen alle hier aanwezige verkozenen op elke uitnodiging van uw kant, in welke vorm ook, ingaan. Tot slot, mijnheer de vice‑eerste minister, zullen u en uw collega’s, op alle bevoegdheidsniveaus, niet mogen nalaten een inventaris op te maken, enerzijds van de vergissingen die we misschien hebben begaan in het verleden door sommige nochtans belangrijke sectoren onvoldoende te financieren, en anderzijds betreffende de controle van de relevantie en de efficiëntie van de maatregelen die u zal nemen op basis van de volmachten die u nu krijgt. Ik wens u dus het beste en ik nodig u uit zo spoedig mogelijk, met de steun van de experten, de nodige beslissingen te nemen. Elk uitstel, elk getalm in de strijd tegen deze pandemie kost mensenlevens. Ik denk vandaag aan al degenen die zich in uitzonderlijke omstandigheden in de ziekenhuizen of in de thuisverpleging, inzetten om de patiënten te helpen de moeilijkheden waarmee ze te kampen hebben, te boven te komen. Tot slot wil ik even stilstaan bij degenen die zijn heengegaan en die zelfs geen recht hebben op een viering, die zullen worden begraven of gecremeerd in het bijzijn van hooguit twee of drie personen. Het leven is meer waard dan dat. Vandaag wil ik respect betuigen voor degenen die het verlenen van de volmachten mogelijk maken, en ik ben zelfs toegeeflijk tegenover degenen die dat niet zullen verhinderen. Ieder zijn strijd. Wat ons betreft, kiezen wij voor het vertrouwen, maar ik wil toch mijn waardering uiten voor degenen die hun houding hebben bijgestuurd om het land en zijn regeerders de mogelijkheid te bieden de juiste beslissingen te nemen, die de burgers vandaag zo angstvallig verwachten. Om efficiënt te zijn, zullen we optimistisch moeten zijn. |
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M. David Clarinval, vice‑premier ministre et ministre du Budget et de la Fonction publique, chargé de la Loterie nationale et de la Politique scientifique. – Je souhaiterais remercier les membres du Sénat pour leur soutien. Je tiens aussi à les rassurer en confirmant que l’exercice de ces pouvoirs spéciaux est parfaitement balisé. Cette préoccupation a d’ailleurs fait l’objet de discussions approfondies, hier, à la Chambre. Certaines balises démocratiques ont ainsi été instaurées par plusieurs instances supérieures, comme le Conseil d’État, ou sont incluses dans le texte lui‑même. Soyez donc assurés que le gouvernement fera usage de ces pouvoirs spéciaux avec prudence et dans le respect de ces balises. Il n’a nullement l’intention d’utiliser ces pouvoirs de manière idéologique ni, a fortiori, de prendre des mesures structurelles qui iraient à l’encontre de la mission très précise qui lui est assignée. Le seul but du gouvernement est et restera de lutter contre la pandémie. Il ne saurait être question de prendre des mesures à l’encontre d’une frange déterminée de la population. |
De heer David Clarinval, vice‑eersteminister en minister van Begroting en van Ambtenarenzaken, belast met de Nationale Loterij en Wetenschapsbeleid. – Ik wil de leden van de Senaat bedanken voor hun steun. Ik wil ze ook geruststellen door te bevestigen dat de uitoefening van die volmachten zeer goed afgebakend is. Over die bekommernis werd trouwens gisteren in de Kamer uitgebreid gedebatteerd. Bepaalde democratische bakens werden aldus ingesteld door verschillende hogere instanties, zoals de Raad van State, of zitten vervat in de tekst zelf. U mag dus gerust zijn dat de regering voorzichtig en met respect voor die afbakeningen met die volmachten zal omspringen. De regering heeft geenszins de bedoeling die volmachten op een ideologische manier te gebruiken, of, a fortiori, structurele maatregelen te nemen die tegen de welomlijnde opdracht zouden gaan die haar is toegekend. Het enige doel van de regering is en blijft de pandemie te bestrijden. Er zullen in geen enkel geval maatregelen worden genomen die tegen een bepaalde minderheidsgroep ingaan. |
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Mme la présidente. – Je vous propose que le Sénat se prononce par assis et levé sur la proposition de décision de ne pas amender. |
De voorzitster. – Ik stel voor dat de Senaat zich bij zitten en opstaan uitspreekt over het voorstel van beslissing om niet te amenderen. |
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– La proposition, mise aux voix par assis et levé, est adoptée. – Le Sénat décide donc qu’il n’y a pas lieu d’amender le projet évoqué. – Cette décision sera communiquée à la Chambre des représentants afin que le projet puisse être soumis à la sanction royale. |
– Het voorstel, bij zitten en opstaan in stemming gebracht, wordt aangenomen. – De Senaat beslist aldus dat er geen reden is om het geëvoceerde wetsontwerp te amenderen. – De Kamer van volksvertegenwoordigers zal van deze beslissing op de hoogte worden gebracht zodat het ontwerp kan worden overgezonden aan de Koning met het oog op de bekrachtiging. |
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Regeling van de werkzaamheden |
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Mme la présidente. – L’ordre du jour de la présente séance est ainsi épuisé. Je voudrais moi aussi avoir une pensée pour les personnes qui combattent la pandémie en première ligne, médecins et infirmières, ainsi que pour les autres personnes qui poursuivent le travail dans d’autres secteurs que les soins, comme les transporteurs. Je tiens également à remercier M. le greffier et l’ensemble des services du Sénat qui ont montré leur efficacité et leur flexibilité. Comme il est devenu coutume de le dire en ces temps difficiles, j’ajouterai : prenez soin de vous et plus encore des autres. |
De voorzitster. – De agenda van deze vergadering is afgewerkt. Ik wil zelf ook nog even stilstaan bij alle mensen die de pandemie in de eerste lijn bestrijden, artsen en verpleegkundigen en alle andere mensen, die aan het werk blijven in andere sectoren, zoals de transportsector. Ik dank de griffier en de diensten van de Senaat die blijk gegeven hebben van efficiëntie en flexibiliteit. We horen het vaak zeggen in deze moeilijke tijden, maar ik herhaal het nogmaals: verzorg uzelf en draag vooral goed zorg voor de anderen. |
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– Le Sénat s’ajourne jusqu’à convocation ultérieure. |
– De Senaat gaat tot nadere bijeenroeping uiteen. |
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(La séance est levée à 10 h 45.) |
(De vergadering wordt gesloten om 10.45 uur.) |
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Aanwezigen |
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Étaient présents à la présente séance : Mme Sabine Laruelle, présidente, M. Bert Anciaux (sp.a), M. André Antoine (cdH), M. Stijn Bex (Ecolo‑Groen), M. Guy D’haeseleer (Vlaams Belang), Mme Sabine de Bethune (CD&V), Mme Latifa Gahouchi (PS), M. Andries Gryffroy (N‑VA), M. Antoine Hermant (PVDA‑PTB), Mme Carina Van Cauter (Open Vld), M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). |
Waren op deze zitting aanwezig: Mevrouw Sabine Laruelle, voorzitster, de heer Bert Anciaux (sp.a), de heer André Antoine (cdH), de heer Stijn Bex (Ecolo‑Groen), de heer Guy D’haeseleer (Vlaams Belang), mevrouw Sabine de Bethune (CD&V), Mevrouw Latifa Gahouchi (PS), de heer Andries Gryffroy (N‑VA), de heer Antoine Hermant (PVDA‑PTB), mevrouw Carina Van Cauter (Open Vld), de heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR). |
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– Pris pour information. |
– Voor kennisgeving aangenomen. |
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Bijlage |
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Evocatie |
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Par message du 26 mars 2020, le Sénat a informé la Chambre des représentants de la mise en œuvre, ce même jour, de l’évocation du projet de loi qui suit : |
De Senaat heeft op 26 maart de Kamer van volksvertegenwoordigers meegedeeld dat hij op die datum, het volgend wetsontwerp heeft geëvoceerd: |
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Projet de loi habilitant le Roi à prendre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus Covid‑19 (doc. 7‑152/1). |
Wetsontwerp dat machtiging verleent aan de Koning om maatregelen te nemen in de strijd tegen de verspreiding van het coronavirus Covid‑19 (stuk 7‑152/1). |
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Samenstelling van de commissies |
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En application de l’article 19‑4, deuxième phrase, du Règlement, la composition des commissions est modifiée comme suit : |
Met toepassing van artikel 19‑4, tweede zin, van het Reglement wordt de samenstelling van de commissies gewijzigd als volgt: |
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Commission parlementaire de concertation : |
Parlementaire overlegcommissie: |
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– M. Gaëtan Van Goidsenhoven remplace M. Jean‑Paul Wahl comme membre suppléant. |
– De heer Gaëtan Van Goidsenhoven vervangt de heer Jean‑Paul Wahl als plaatsvervangend lid. |
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Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes : |
Federaal Adviescomité voor de Europese Aangelegenheden: |
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– M. Peter Van Rompuy devient membre suppléant. |
– De heer Peter Van Rompuy wordt plaatsvervangend lid. |
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Ontslag en benoeming van regeringsleden |
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Par lettre du 17 mars 2020, la première ministre transmet une copie des arrêtés royaux portant l’intitulé « Gouvernement – Démission – Nomination ». |
Bij brief van 17 maart 2020 zendt de eerste minister een afschrift over van de koninklijke besluiten met als opschrift “Regering – Ontslag – Benoeming”. |
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– Pris pour notification. |
– Voor kennisgeving aangenomen. |
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Grondwettelijk Hof – Arresten |
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En application de l’article 113 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat : |
Met toepassing van artikel 113 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitter van de Senaat van: |
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– l’arrêt no 11/2020, rendu le 23 janvier 2020, en cause le recours en annulation de la loi du 30 mars 2018 concernant l’instauration d’une allocation de mobilité, introduit par l’ASBL Inter‑Environnement Bruxelles et autres (numéro du rôle 7043) ; |
– het arrest nr. 11/2020, uitgesproken op 23 januari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de wet van 30 maart 2018 betreffende de invoering van een mobiliteits‑vergoeding, ingesteld door de vzw Inter‑Environnement Bruxelles en anderen (rolnummer 7043); |
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– l’arrêt no 13/2020, rendu le 6 février 2020, en cause les questions préjudicielles relatives à l’article 20 de la loi du 24 octobre 2011 assurant un financement pérenne des pensions des membres du personnel nommé à titre définitif des administrations provinciales et locales et des zones de police locale et modifiant la loi du 6 mai 2002 portant création du fonds des pensions de la police intégrée et portant des dispositions particulières en matière de sécurité sociale et contenant diverses dispositions modificatives, posées par le tribunal de première instance de Namur, division Namur (numéro du rôle 7049) ; |
– het arrest nr. 13/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de prejudiciële vragen betreffende artikel 20 van de wet van 24 oktober 2011 tot vrijwaring van een duurzame financiering van de pensioenen van de vastbenoemde personeelsleden van de provinciale en plaatselijke overheidsdiensten en van de lokale politiezones, tot wijziging van de wet van 6 mei 2002 tot oprichting van het fonds voor de pensioenen van de geïntegreerde politie en houdende bijzondere bepalingen inzake sociale zekerheid en houdende diverse wijzigingsbepalingen, gesteld door de rechtbank van eerste aanleg Namen, afdeling Namen (rolnummer 7049); |
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– l’arrêt no 14/2020, rendu le 6 février 2020, en cause la question préjudicielle concernant l’article 38/1 de la loi du 12 avril 2011 modifiant la loi du 1er février 2011 portant la prolongation de mesures de crise et l’exécution de l’accord interprofessionnel, et exécutant le compromis du gouvernement relatif au projet d’accord interprofessionnel, posée par la cour du travail de Gand, division Gand (numéro du rôle 7073) ; |
– het arrest nr. 14/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag over artikel 38/1 van de wet van 12 april 2011 houdende aanpassing van de wet van 1 februari 2011 houdende verlenging van de crisismaatregelen en uitvoering van het interprofessioneel akkoord, en tot uitvoering van het compromis van de regering met betrekking tot het ontwerp van interprofessioneel akkoord, gesteld door het arbeidshof te Gent, afdeling Gent (rolnummer 7073); |
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– l’arrêt no 15/2020, rendu le 6 février 2020, en cause le recours en annulation des articles 2, 8º, 3, 4, 6 et 7 de la loi du 19 juillet 2018 relative au financement groupé des soins hospitaliers à basse variabilité, introduit par l’Association professionnelle belge des pédiatres et autres (numéro du rôle 7107) ; |
– het arrest nr. 15/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de artikelen 2, 8º, 3, 4, 6 en 7 van de wet van 19 juli 2018 betreffende de gebundelde financiering van de laagvariabele ziekenhuiszorg, ingesteld door de Belgische Beroepsvereniging van kinderartsen en anderen (rolnummer 7107); |
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– l’arrêt no 16/2020, rendu le 6 février 2020, en cause les recours en annulation totale ou partielle de la loi du 22 juillet 2018 modifiant le Code d’instruction criminelle en ce qui concerne les promesses relatives à l’action publique, à l’exécution de la peine ou à la détention consenties à la suite d’une déclaration dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme, introduits par N.T. et par T.S. (numéros du rôle 7118 et 7120) ; |
– het arrest nr. 16/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de beroepen tot gehele of gedeeltelijke vernietiging van de wet van 22 juli 2018 tot wijziging van het Wetboek van strafvordering betreffende toezeggingen in het kader van de strafvordering, de strafuitvoering of de hechtenis wegens het afleggen van een verklaring in het kader van de strijd tegen de georganiseerde criminaliteit en het terrorisme ingesteld door N.T. en door T.S. (rolnummers 7118 en 7120); |
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– l’arrêt no 17/2020, rendu le 6 février 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 1047, alinéa 1er, du Code judiciaire, tel qu’il a été modifié par l’article 143 de la loi du 6 juillet 2017 portant simplification, harmonisation, informatisation et modernisation de dispositions de droit civil et de procédure civile ainsi que du notariat, et portant diverses mesures en matière de justice, posée par le tribunal de l’entreprise de Gand, division Courtrai (numéro du rôle 7191) ; |
– het arrest nr. 17/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 1047, eerste lid, van het Gerechtelijk Wetboek, zoals gewijzigd bij artikel 143 van de wet van 6 juli 2017 houdende vereenvoudiging, harmonisering, informatisering en modernisering van bepalingen van burgerlijke recht en van burgerlijk procesrecht alsook van het notariaat, en houdende diverse bepalingen inzake justitie, gesteld door de ondernemingsrechtbank te Gent, afdeling Kortrijk (rolnummer 7191); |
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– l’arrêt no 18/2020, rendu le 6 février 2020, en cause les questions préjudicielles relatives à l’article L4146‑17 du Code wallon de la démocratie locale et de la décentralisation, posées par le gouverneur de la province de Luxembourg (numéro du rôle 7237) ; |
– het arrest nr. 18/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de prejudiciële vragen betreffende artikel L4146‑17 van het Waalse Wetboek van de plaatselijke democratie en de decentralisatie, gesteld door de gouverneur van de provincie Luxemburg (rolnummer 7237); |
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– l’arrêt no 19/2020, rendu le 6 février 2020, en cause le recours en annulation des articles 6, 2° et 3°, et 28, 2º, de la loi du 7 mai 2019 modifiant la loi du 7 mai 1999 sur les jeux de hasard, les paris, les établissements de jeux de hasard et la protection des joueurs, et insérant l’article 37/1 dans la loi du 19 avril 2002 relative à la rationalisation du fonctionnement et de la gestion de la Loterie Nationale, introduit par Marc Callu (numéro du rôle 7238) ; |
– het arrest nr. 19/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de artikelen 6, 2º en 3°, en 28, 2°, van de wet van 7 mei 2019 tot wijziging van de wet van 7 mei 1999 op de kansspelen, de weddenschappen, de kansspelinrichtingen en de bescherming van de spelers, en tot invoeging van artikel 37/1 in de wet van 19 april 2002 tot rationalisering van de werking en het beheer van de Nationale Loterij, ingesteld door Marc Callu (rolnummer 7238); |
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– l’arrêt no 20/2020, rendu le 6 février 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 89 du Code des taxes assimilées aux impôts sur les revenus, posée par le tribunal de première instance de Namur, division Namur (numéro du rôle 7251) ; |
– het arrest nr. 20/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 89 van het Wetboek van de met de inkomstenbelastingen gelijkgestelde belastingen, gesteld door de rechtbank van eerste aanleg Namen, afdeling Namen (rolnummer 7251); |
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– l’arrêt no 21/2020, rendu le 6 février 2020, en cause la demande de suspension partielle du décret de la Région flamande du 3 mai 2019 sur les routes communales, introduite par Hilde Vertommen (numéro du rôle 7290) ; |
– het arrest nr. 21/2020, uitgesproken op 6 februari 2020, inzake de vordering tot gedeeltelijke schorsing van het decreet van het Vlaamse Gewest van 3 mei 2019 houdende de gemeentewegen, ingesteld door Hilde Vertommen (rolnummer 7290); |
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– l’arrêt no 22/2020, rendu le 13 février 2020, en cause le recours en annulation de la loi du 19 mars 2017 instituant un Fonds budgétaire relatif à l’aide juridique de deuxième ligne et de la loi du 26 avril 2017 réglant l’institution d’un Fonds budgétaire relatif à l’aide juridique de deuxième ligne en ce qui concerne le Conseil d’État et le Conseil du contentieux des étrangers, introduit par l’ASBL Syndicat des avocats pour la démocratie et autres (numéro du rôle 6736) ; |
– het arrest nr. 22/2020, uitgesproken op 13 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de wet van 19 maart 2017 tot oprichting van een Begrotingsfonds voor de juridische tweedelijnsbijstand en van de wet van 26 april 2017 houdende de regeling van de oprichting van een Begrotingsfonds voor de juridische tweedelijnsbijstand voor wat de Raad van State en de Raad voor vreemdelingenbetwistingen betreft, ingesteld door de vzw Syndicat des avocats pour la démocratie en anderen (rolnummer 6736); |
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– l’arrêt no 23/2020, rendu le 13 février 2020, en cause le recours en annulation totale ou partielle des articles 6, alinéas 2 à 4, 21, 62, § 1er, et 66 du décret de la Région wallonne du 15 mars 2018 relatif au bail d’habitation, introduit par l’ASBL ATD Quart Monde Belgique et autres (numéro du rôle 7014) ; |
– het arrest nr. 23/2020, uitgesproken op 13 februari 2020, inzake het beroep tot gehele of gedeeltelijke vernietiging van de artikelen 6, tweede tot vierde lid, 21, 62, § 1, en 66 van het decreet van het Waalse Gewest van 15 maart 2018 betreffende de woninghuurovereenkomst, ingesteld door de vzw ATD Vierde Wereld België en anderen (rolnummer 7014); |
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– l’arrêt no 24/2020, rendu le 13 février 2020, en cause la question préjudicielle relative àl’article 21, alinéa 2, des lois sur le Conseil d’État, coordonnées le 12 janvier 1973, posée par le Conseil d’État (numéro du rôle 7144) ; |
– het arrest nr. 24/2020, uitgesproken op 13 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 21, tweede lid, van de wetten op de Raad van State, gecoördineerd op 12 januari 1973, gesteld door de Raad van State (rolnummer 7144); |
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– l’arrêt no 26/2020, rendu le 20 février 2020, en cause le recours en annulation partielle de la loi du 7 janvier 2018 modifiant la loi du 8 juin 2006 réglant des activités économiques et individuelles avec des armes et le Code civil, introduit par l’ASBL Défense active des amateurs d’armes (numéro du rôle 6982) ; |
– het arrest nr. 26/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake het beroep tot gedeeltelijke vernietiging van de wet van 7 januari 2018 tot wijziging van de wet van 8 juni 2006 houdende regeling van economische en individuele activiteiten met wapens en van het Burgerlijk Wetboek, ingesteld door de vzw Actieve verdediging der wapenliefhebbers (rolnummer 6982); |
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– l’arrêt no 27/2020, rendu le 20 février 2020, en cause le recours en annulation de la loi du 21 mars 2018 modifiant la loi sur la fonction de police, en vue de régler l’utilisation de caméras par les services de police, et modifiant la loi du 21 mars 2007 réglant l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance, la loi du 30 novembre 1998 organique des services de renseignement et de sécurité et la loi du 2 octobre 2017 réglementant la sécurité privée et particulière, introduit par l’ASBL Liga voor mensenrechten (numéro du rôle 7023) ; |
– het arrest nr. 27/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de wet van 21 maart 2018 tot wijziging van de wet op het politieambt om het gebruik van camera’s door de politiediensten te regelen, en tot wijziging van de wet van 21 maart 2007 tot regeling van de plaatsing en het gebruik van bewakingscamera’s, van de wet van 30 november 1998 houdende regeling van de inlichtingen- en veiligheidsdiensten en van de wet van 2 oktober 2017 tot regeling van de private en bijzondere veiligheid, ingesteld door de vzw Liga voor mensenrechten (rolnummer 7023); |
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– l’arrêt no 28/2020, rendu le 20 février 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 88quater, §§ 1er et 3, du Code d’instruction criminelle, posée par la cour d’appel d’Anvers (rolnummer 7075) ; |
– het arrest nr. 28/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 88quater, §§ 1 en 3, van het Wetboek van strafvordering, gesteld door het hof van beroep te Antwerpen (rolnummer 7075); |
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– l’arrêt no 29/2020, rendu le 20 février 2020, en cause le recours en annulation des articles 2 et 3 de la loi du 29 mai 2018 fixant les conditions du passage à l’assujettissement à l’impôt des sociétés d’entreprises portuaires, introduit par la SA de droit public Le Port de Bruxelles (numéro du rôle 7078) ; |
– het arrest nr. 29/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de artikelen 2 en 3 van de wet van 29 mei 2018 tot bepaling van de voorwaarden van overgang bij de onderwerping aan de vennootschapsbelasting van havenbedrijven, ingesteld door de nv van publiek recht De Haven van Brussel (rolnummer 7078); |
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– l’arrêt no 30/2020, rendu le 20 février 2020, en cause le recours en annulation de l’article 167, 7º, de la loi du 18 juin 2018 portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges (modification de l’article 577‑7 du Code civil), introduit par la SA Service & Development Group Belgium (numéro du rôle 7084) ; |
– het arrest nr. 30/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van artikel 167, 7°, van de wet van 18 juni 2018 houdende diverse bepalingen inzake burgerlijk recht en bepalingen met het oog op de bevordering van alternatieve vormen van geschillenoplossing (wijziging van artikel 577‑7 van het Burgerlijk Wetboek), ingesteld door de nv Service & Development Group Belgium (rolnummer 7084); |
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– l’arrêt no 31/2020, rendu le 20 février 2020, en cause le recours en annulation du décret flamand du 8 juin 2018 contenant l’ajustement des décrets au règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données), introduit par Willem Debeuckelaere (numéro du rôle 7087) ; |
– het arrest nr. 31/2020, uitgesproken op 30 februari 2020, inzake het beroep tot vernietiging van het Vlaamse decreet van 8 juni 2018 houdende de aanpassing van de decreten aan de verordening (EU) 2016/679 van het Europees Parlement en de Raad van 27 april 2016 betreffende de bescherming van natuurlijke personen in verband met de verwerking van persoonsgegevens en betreffende het vrije verkeer van die gegevens en tot intrekking van richtlijn 95/46/EG (algemene verordening gegevensbescherming), ingesteld door Willem Debeuckelaere (rolnummer 7087); |
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– l’arrêt no 32/2020, rendu le 20 février 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 70, § 1erbis, du Code de la taxe sur la valeur ajoutée, posée par le Tribunal de première instance du Luxembourg, division de Marche‑en‑Famenne (numéro du rôle 7272) ; |
– het arrest nr. 32/2020, uitgesproken op 20 februari 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 70, § 1bis, van het Wetboek van de belasting over de toegevoegde waarde, gesteld door de rechtbank van eerste aanleg Luxemburg, afdeling Marche‑en‑Famenne (rolnummer 7272); |
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– l’arrêt no 34/2020, rendu le 5 mars 2020, en cause le recours en annulation de la loi du 28 juin 2015 modifiant la loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive de l’énergie nucléaire à des fins de production industrielle d’électricité afin de garantir la sécurité d’approvisionnement sur le plan énergétique, introduit par l’ASBL Inter‑Environnement Wallonie et l’ASBL Bond Beter Leefmilieu Vlaanderen (numéro du rôle 6328) ; |
– het arrest nr. 34/2020, uitgesproken op 5 maart 2020, inzake het beroep tot vernietiging van de wet van 28 juni 2015 tot wijziging van de wet van 31 januari 2003 houdende de geleidelijke uitstap uit kernenergie voor industriële elektriciteitsproductie met het oog op het verzekeren van de bevoorradingszekerheid op het gebied van energie, ingesteld door de vzw Inter‑Environnement Wallonie en de vzw Bond Beter Leefmilieu Vlaanderen (rolnummer 6328); |
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– l’arrêt no 35/2020, rendu le 5 mars 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 317 du Code civil, posée par le Tribunal de première instance de Liège, division Liège (numéro du rôle 7103) ; |
– het arrest nr. 35/2020, uitgesproken op 5 maart 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 317 van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door de rechtbank van eerste aanleg Luik, afdeling Luik (rolnummer 7103); |
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– l’arrêt no 36/2020, rendu le 5 mars 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 35, alinéa 2, du Code rural, posée par le juge de paix du deuxième canton de Courtrai (numéro du rôle 7110) ; |
– het arrest nr. 36/2020, uitgesproken op 5 maart 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 35, tweede lid, van het Veldwetboek, gesteld door de vrederechter van het tweede kanton Kortrijk (rolnummer 7110); |
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– l’arrêt no 37/2020, rendu le 5 mars 2020, en cause la question préjudicielle relative à l’article 2 du décret de la Région flamande du 17 juillet 2000 portant approbation de l’accord de coopération du 21 juin 1999 entre l’État fédéral, la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles‑Capitale concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, posée par la Cour d’appel de Gand (numéro du rôle 7210). |
– het arrest nr. 37/2020, uitgesproken op 5 maart 2020, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 2 van het decreet van het Vlaamse Gewest van 17 juli 2000 houdende goedkeuring van het samenwerkingsakkoord van 21 juni 1999 tussen de Federale Staat, het Vlaams Gewest, het Waals Gewest en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest betreffende de beheersing van de gevaren van zware ongevallen waarbij gevaarlijke stoffen zijn betrokken, gesteld door het hof van beroep te Gent (rolnummer 7210). |
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– Pris pour notification. |
– Voor kennisgeving aangenomen. |
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Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen |
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En application de l’article 77 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie à la présidente du Sénat : |
Met toepassing van artikel 77 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof aan de voorzitster van de Senaat kennis van: |
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– les questions préjudicielles relatives à l’article 344‑3 du Code civil, posées par le Tribunal de la famille d’Eupen (numéro du rôle 7345) ; |
– de prejudiciële vragen betreffende artikel 344‑3 van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door de familierechtbank Eupen (rolnummer 7345); |
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– les questions préjudicielles relatives à l’article 120, § 2, alinéa 1er, 1º, a) et b), de la loi‑programme (I) du 27 décembre 2006, posées par la Cour du travail d’Anvers, division Anvers (numéro du rôle 7349) ; |
– de prejudiciële vragen betreffende artikel 120, § 2, eerste lid, 1°, a) en b), van de programmawet (I) van 27 december 2006, gesteld door het arbeidshof te Antwerpen, afdeling Antwerpen (rolnummer 7349); |
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– la question préjudicielle relative à l’article XX.173, § 2, du Code de droit économique, posée par le Tribunal de l’entreprise d’Anvers, division Tongres (numéro du rôle 7355) ; |
– de prejudiciële vraag betreffende artikel XX.173, § 2, van het Wetboek van economisch recht, gesteld door de ondernemingsrechtbank te Antwerpen, afdeling Tongeren (rolnummer 7355); |
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– les questions préjudicielles relatives aux articles 35ter, § 1er, et 35ter, § 2, alinéa 1er, a), b) et c), de la loi du 26 mars 1971 sur la protection des eaux de surface contre la pollution, posées par le Tribunal de première instance de Flandre orientale, division Gand (numéros du rôle 7356, 7357 et 7358, affaires jointes) ; |
– de prejudiciële vragen betreffende de artikelen 35ter, § 1, en 35ter, § 2, eerste lid, a), b) en c), van de wet van 26 maart 1971 op de bescherming van de oppervlaktewateren tegen verontreiniging, gesteld door de rechtbank van eerste aanleg Oost‑Vlaanderen, afdeling Gent (rolnummers 7356, 7357 en 7358, samengevoegde zaken); |
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– les questions préjudicielles concernant l’article 2 de la loi du 2 septembre 2018 modifiant la loi du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, en ce qui concerne la confiscation et l’immobilisation des véhicules, posées par le Tribunal correctionnel du Hainaut, division Tournai (numéro du rôle 7359) ; |
– de prejudiciële vragen over artikel 2 van de wet van 2 september 2018 tot wijziging van de wet van 16 maart 1968 betreffende de politie over het wegverkeer wat de verbeurdverklaring en immobilisering van voertuigen betreft, gesteld door de correctionele rechtbank Henegouwen, afdeling Doornik (rolnummer 7359); |
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– les questions préjudicielles concernant l’article 2 de la loi du 11 avril 1995 visant à instituer « la charte » de l’assuré social, l’article 325 du Code wallon de l’action sociale et de la santé (arrêté du Gouvernement wallon du 29 septembre 2011) et l’article 3, alinéa 1er, du décret de la Région wallonne du 30 mars 1995 relatif à la publicité de l’administration, posées par le Tribunal du travail de Liège, division Liège (numéro du rôle 7360) ; |
– de prejudiciële vragen over artikel 2 van de wet van 11 april 1995 tot invoering van het “handvest” van de sociaal verzekerde, artikel 325 van het Waalse Wetboek van sociale actie en gezondheid (besluit van de Waalse regering van 29 september 2011) en artikel 3, eerste lid, van het decreet van het Waalse Gewest van 30 maart 1995 betreffende de openbaarheid van bestuur, gesteld door de arbeidsrechtbank te Luik, afdeling Luik (rolnummer 7360); |
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– la question préjudicielle concernant l’article 36, § 2, 3º, de la loi du 26 juin 2002 relative aux fermetures d’entreprises, posée par le Tribunal du travail francophone de Bruxelles (numéro du rôle 7362) ; |
– de prejudiciële vraag over artikel 36, § 2, 3º, van de wet van 26 juni 2002 betreffende de sluiting van de ondernemingen, gesteld door de Franstalige arbeidsrechtbank te Brussel (rolnummer 7362); |
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– les questions préjudicielles relatives à l’article 44 du Code des impôts sur les revenus 1964 (actuellement article 49 du CIR 1992), posées par la Cour d’appel de Liège (numéro du rôle 7364). |
– de prejudiciële vragen betreffende artikel 44 van het Wetboek van de inkomstenbelastingen 1964 (thans artikel 49 van het WIB 1992), gesteld door het hof van beroep te Luik (rolnummer 7364). |
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– Pris pour notification. |
– Voor kennisgeving aangenomen. |
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Grondwettelijk Hof – Beroepen |
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En application de l’article 76 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie à la présidente du Sénat : |
Met toepassing van artikel 76 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitster van de Senaat van: |
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– les recours en annulation partielle du décret de la Communauté flamande du 17 mai 2019 portant modification du décret du 25 février 1997 relatif à l’enseignement fondamental, du Code de l’enseignement secondaire du 17 décembre 2010 et de la Codification de certaines dispositions relatives à l’enseignement du 28 octobre 2016, en ce qui concerne le droit d’inscription, introduit par le collège de la Commission communautaire française et par le gouvernement de la Communauté française (numéros du rôle 7350 et 7351, affaires jointes) ; |
– de beroepen tot gedeeltelijke vernietiging van het decreet van de Vlaamse Gemeenschap van 17 mei 2019 houdende wijziging van het decreet basisonderwijs van 25 februari 1997, van de Codex secundair onderwijs van 17 december 2010 en van de Codificatie sommige bepalingen voor het onderwijs van 28 oktober 2016, wat het inschrijvingsrecht betreft, ingesteld door het college van de Franse Gemeenschapscommissie en door de Franse Gemeenschapsregering (rolnummers 7350 en 7351, samengevoegde zaken); |
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– le recours en annulation des articles 62 et 71 du décret de la Communauté française du 3 mai 2019 portant diverses mesures relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche, introduit par l’ASBL Université Saint‑Louis – Bruxelles (numéro du rôle 7353) ; |
– het beroep tot vernietiging van de artikelen 62 en 71 van het decreet van de Franse Gemeenschap van 3 mei 2019 houdende diverse maatregelen betreffende het hoger onderwijs en het onderzoek, ingesteld door de vzw Université Saint‑Louis – Bruxelles (rolnummer 7353); |
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– le recours en annulation totale ou partielle des articles 2.1.1.3, § 1er, 7º à 9º, et § 2, 2.4.4.1, § 2, 2.4.4.2 et 2.4.4.3 du Code belge de la navigation (loi du 8 mai 2019, article 2), introduit par l’ASBL Ligue des droits humains et autres (numéro du rôle 7354) ; |
– het beroep tot gehele of gedeeltelijke vernietiging van de artikelen 2.1.1.3, § 1, 7º tot 9º, en § 2, 2.4.4.1, § 2, 2.4.4.2 en 2.4.4.3 van het Belgische Scheepvaartwetboek (wet van 8 mei 2019, artikel 2), ingesteld door de vzw Ligue des droits humains en anderen (rolnummer 7354); |
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– les recours en annulation partielle du décret de la Région flamande du 3 mai 2019 sur les routes communales, introduit par Hilde Vertommen et par l’ASBL Landelijk Vlaanderen et autres (numéro du rôle 7361, joint au 7290). |
– de beroepen tot gedeeltelijke vernietiging van het decreet van het Vlaamse Gewest van 3 mei 2019 houdende de gemeentewegen, ingesteld door Hilde Vertommen en door de vzw Landelijk Vlaanderen en anderen (rolnummer 7361, toegevoegd aan 7290). |
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– Pris pour notification. |
– Voor kennisgeving aangenomen. |
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Europees Parlement |
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Par lettres du 11 février et du 2 mars 2020, le président du Parlement européen transmet au Sénat les textes adoptés par le Parlement européen du 13 au 16 janvier 2020 et du 29 au 30 janvier 2020. |
Bij brieven van 11 februari 2020 en van 2 maart 2020 zendt de voorzitter van het Europees Parlement aan de Senaat de teksten aangenomen door het Europees Parlement van 13 tot en met 16 januari 2020 en van 29 tot en met 30 januari 2020. |
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– Dépôt au Greffe. |
– Neergelegd ter Griffie. |
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