5-41COM

5-41COM

Sénat de Belgique

Belgische Senaat

Session ordinaire 2010-2011

Gewone Zitting 2010-2011

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Mercredi 23 février 2011

Woensdag 23 februari 2011

Séance du matin

Ochtendvergadering

 

 

Annales

Handelingen

 

 

Sommaire

Inhoudsopgave

Demande d’explications de Mme Lieve Maes au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «les risques liés à la vente d’or par l’intermédiaire de sociétés postales spécialisées dans l’achat d’or» (nº 5-421)

Demande d’explications de Mme Helga Stevens au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «le système de contrôle de trajet installé le long de la E17 à Gentbrugge» (nº 5-417)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au premier ministre, chargé de la Coordination de la Politique de migration et d’asile et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «le Forum économique mondial de Davos» (nº 5-402)

Demande d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un monopole dans le cadre d’applications électroniques» (nº 5-499)

Demande d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un monopole en ce qui concerne la diffusion électronique de journaux et magazines» (nº 5-500)

Demande d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre pour l’Entreprise et la Simplification et à la ministre de l’Intérieur sur «les risques de quasi monopole engendrés par la disparition de Brink’s» (nº 5-506)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «les mandats d’administrateur obtenus par le gouvernement belge dans Fortis/BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC et Royal Park Investments» (nº 5-471)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles et au secrétaire d’État à la Coordination de la lutte contre la fraude sur «les différentes transactions conclues par le fisc à la suite de la non-déclaration, sur la feuille d’impôts, de comptes étrangers» (nº 5-472)

Demande d’explications de Mme Helga Stevens au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la demande en dommages et intérêts adressée par la Régie des bâtiments à la ville de Gand concernant le dossier du palais de justice de Gand» (nº 5-482)

Demande d’explications de M. Karl Vanlouwe au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la rénovation du Résidence Palace en vue d’en faire le siège du Conseil européen» (nº 5-486)

Demande d’explications de Mme Cécile Thibaut au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «les réserves financières de l’asbl BEBAT» (nº 5-497)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la part détenue par les banques belges dans les obligations d’État européennes» (nº 5-519)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la part détenue par les banques belges dans les obligations d’État belges» (nº 5-520)

Vraag om uitleg van mevrouw Lieve Maes aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «de risico’s verbonden aan het verkopen van goud via postgoudbedrijven» (nr. 5-421)

Vraag om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het trajectcontrolesysteem op de E17 te Gentbrugge» (nr. 5-417)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de eerste minister, belast met de Coördinatie van het Migratie- en asielbeleid en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het Wereld Economisch Forum in Davos» (nr. 5-402)

Vraag om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een monopolie in het kader van e-applicaties» (nr. 5-499)

Vraag om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een monopolie voor het lezen van kranten en dagbladen in elektronische vorm» (nr. 5-500)

Vraag om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen en aan de minister van Binnenlandse Zaken over «de risico’s dat het verdwijnen van Brink’s leidt tot een bijna-monopolie» (nr. 5-506)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de bestuursmandaten van de Belgische overheid in Fortis-BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC en Royal Park Investments» (nr. 5-471)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen en aan de staatssecretaris voor de Coördinatie van de fraudebestrijding over «de verschillende dadingen van de fiscus aangaande het niet vermelden van buitenlandse rekeningen op de aangiftes» (nr. 5-472)

Vraag om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de schadeclaim van de Regie der Gebouwen ten aanzien van de Stad Gent in het dossier van het Gentse gerechtsgebouw» (nr. 5-482)

Vraag om uitleg van de heer Karl Vanlouwe aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de verbouwing van het Résidence Palace om de zetel van de Europese Raad herbergen» (nr. 5-486)

Vraag om uitleg van mevrouw Cécile Thibaut aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de financiële reserves van de vzw BEBAT» (nr. 5-497)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «het aandeel van Belgische banken in de Europese Staatsobligaties» (nr. 5-519)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «het aandeel van binnenlandse banken in de Belgische staatsobligaties» (nr. 5-520)

Présidence de M. Frank Boogaerts

(La séance est ouverte à 10 h 20.)

Voorzitter: de heer Frank Boogaerts

(De vergadering wordt geopend om 10.20 uur.)

Demande d’explications de Mme Lieve Maes au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «les risques liés à la vente d’or par l’intermédiaire de sociétés postales spécialisées dans l’achat d’or» (nº 5-421)

Vraag om uitleg van mevrouw Lieve Maes aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «de risico’s verbonden aan het verkopen van goud via postgoudbedrijven» (nr. 5-421)

Mme Lieve Maes (N-VA). – Depuis quelques semaines, certaines chaînes de télévisions diffusent de la publicité pour une entreprise postale spécialisée dans l’achat d’or. Celle-ci attire le consommateur avec l’exhortation « Transformez votre or en argent ! ». Le film comme le site web www.postalgold.be invitent le consommateur à envoyer son « vieil » or et promettent de lui envoyer très rapidement un montant en euros en échange de l’or que la société fondra. Nulle part il n’est toutefois fait mention du prix qu’obtiendra le consommateur pour l’or qu’il aura envoyé. On se contente de dire que le prix dépend de la teneur en or pur.

Il s’agit apparemment d’une société dont le siège social se trouve sur l’île de Man. Le colis mis gratuitement à disposition pour l’envoi provient de France. L’or doit aussi être expédié en France.

Des organisations étrangères de défense des consommateurs signalent par ailleurs de nombreuses plaintes sur ce type d’entreprises.

On peut en outre se demander s’il est sûr d’expédier des matières de valeur, comme de l’or et des bijoux. Il ne faut pas non plus négliger le risque que l’or expédié n’appartienne pas pleinement à la personne qui l’envoie.

1. Le contenu de la publicité est-il contrôlé au préalable par les services de l’Économie et de la Protection du consommateur ou bien faut-il d’abord que des plaintes aient été formulées ?

2. Les sociétés postales spécialisées dans l’achat d’or sont-elles soumises à la loi sur les pratiques du commerce et la protection du consommateur qui régit la vente à distance, ou à d’autres lois encore ? Qu’en est-il de la fixation des prix et du délai de réflexion ?

3. Comment les entreprises sont-elles contrôlées quant au respect de la législation en vigueur et par qui ?

4. Le ministre a-t-il connaissance de plaintes des consommateurs sur les pratiques de ces sociétés ? Dans l’affirmative, combien de plaintes les consommateurs ont-ils formulées et quelles sont les principales récriminations ?

5. Qui protège le propriétaire de l’or contre des pratiques malhonnêtes ? Peut-on garantir que celui qui envoie l’or en est le véritable propriétaire et n’est pas un voleur ordinaire ou un membre de la famille dans le besoin ?

6. Qui est responsable si l’or obtenu par des moyens malhonnêtes est envoyé puis vendu et fondu ? Les sociétés postales sont-elles intouchables dans ces circonstances parce qu’elles mentionnent dans leurs conditions générales de vente qu’elles ne sont pas responsables en pareil cas ?

Mevrouw Lieve Maes (N-VA). – Sinds enkele weken wordt op bepaalde televisiezenders, onder andere op VijfTV, reclame uitgezonden voor een postgoudbedrijf. Dit bedrijf lokt de consument met de slogan ‘Verander uw ongewenst goud in geld’. Zowel in het filmpje als op de website www.postalgold.be nodigen ze de consument uit ‘oud’ goud op te sturen, waarna ze de consument razendsnel een som euro’s storten voor het goud dat ze omsmelten. Nergens wordt echter op voorhand vermeld welke prijs de consument zal krijgen voor het opgestuurde goud. Alleen wordt gezegd dat de prijs beïnvloed wordt door het goudgehalte.

Blijkbaar gaat het om een maatschappij met maatschappelijke zetel op het eiland Man. Bij aanvraag van een gratis verzendpakket, blijkt dat dit uit Frankrijk komt. Ook het om te zetten goud moet naar Frankrijk worden verstuurd.

Buitenlandse consumentenorganisaties melden ook aardig wat klachten over dit en soortgelijke bedrijven.

Bovendien rijst de vraag of het wel veilig is waardevolle materialen als goud en juwelen op te sturen. Ook het risico dat goud opgestuurd wordt dat niet de volle eigendom is van de persoon die het opstuurt, is niet te verwaarlozen.

1. Wordt de inhoud van reclame vooraf gecontroleerd door de diensten van Economie en Consumentenzaken, of moeten er eerst binnenlandse klachten zijn?

2. Zijn de postgoudbedrijven gebonden door de wet betreffende marktpraktijken en consumentenbescherming die de verkoop op afstand regelt, of door een andere wet? Wat met de prijsbepaling en de bedenktijd?

3. Hoe worden deze bedrijven gecontroleerd op het naleven van de geldende wetgeving en door wie?

4. Is de minister op de hoogte van klachten van consumenten over de praktijken van deze postgoudbedrijven? Zo ja, hoeveel klachten zijn hierover al geformuleerd? Wat zijn de voornaamste klachten?

5. Wie beschermt de eigenaar van goud tegen malafide praktijken? Wat met de garantie dat diegene die het goud opstuurt ook echt de eigenaar is en geen ordinaire dief of een behoeftig familielid?

6. Wie is aansprakelijk als er goud wordt opgestuurd dat verkregen is door malafide praktijken, waarna dit goud wordt verkocht en omgesmolten? Blijven de postgoudbedrijven in die situatie buiten schot omdat zij in hun algemene verkoopsvoorwaarden vermelden dat ze in dergelijke gevallen niet aansprakelijk zijn?

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Le contenu de la publicité n’est pas contrôlé au préalable par l’Inspection économique. Celle-ci peut toutefois contrôler ce contenu à la suite d’une plainte ou de sa propre initiative et votre question me pousse à lui demander de le faire.

La loi sur les pratiques du commerce et la protection du consommateur et les règles qu’elle contient concernant la vente à distance ne s’appliquent pas aux ventes effectuées par le consommateur. Cette législation ne s’applique qu’aux ventes « B2C », Business-to-Consumer.

Quant à la sécurité des envois, ce sont les règles normales du droit civil qui s’appliquent. Un vol éventuel relève de la compétence des services postaux ordinaires. J’inviterai mon collègue de la Justice à vérifier que toutes les règles de droit civil et pénal sont respectées.

L’Inspection économique n’a encore reçu aucune plainte concernant de telles entreprises dans notre pays.

Les questions 5 et 6 ne relèvent pas des compétences du SPF Économie mais de la police et de la Justice. Je prendrai donc contact avec elles.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – De inhoud van reclame wordt door de Economische Inspectie niet vooraf gecontroleerd. Naar aanleiding van een klacht of op eigen initiatief kan zij wel de inhoud van reclame controleren, wat ik naar aanleiding van deze vraag dan ook zal vragen.

De wet betreffende marktpraktijken en consumentenbescherming en de daarin vervatte regels betreffende de verkoop op afstand, is niet van toepassing op verkopen door de consument. Die wetgeving is alleen van toepassing op verkopen B2C, Business-to-Consumer.

Wat de veiligheid van de verzending betreft, gelden de normale regels van het burgerlijk recht. Eventuele diefstal is uiteraard de bevoegdheid van de reguliere politiediensten. Ik zal mijn collega van Justitie vragen na te gaan of alle burgerrechtelijke en strafrechtelijke regels worden nageleefd.

De Economische Inspectie heeft nog geen klachten ontvangen over dergelijke bedrijven in ons land.

De vragen 5 en 6 vallen niet onder de bevoegdheid van de FOD Economie. Zowel politie als Justitie zijn ter zake bevoegd. Ik zal contact met hen opnemen.

Mme Lieve Maes (N-VA). – Je remercie le ministre pour les actions qu’il promet.

Mevrouw Lieve Maes (N-VA). – Ik dank de minister voor de beloofde acties.

Demande d’explications de Mme Helga Stevens au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «le système de contrôle de trajet installé le long de la E17 à Gentbrugge» (nº 5-417)

Vraag om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het trajectcontrolesysteem op de E17 te Gentbrugge» (nr. 5-417)

Mme Helga Stevens (N-VA). – Dernièrement, le Parlement flamand a débattu du système de contrôle de trajet qui a été installé fin 2009 le long de la E17 à Gentbrugge et qui n’est toujours pas opérationnel. L’approbation de modèle du système nécessitait un arrêté royal qui n’a toutefois été publié que fin octobre 2010. Cet arrêté fixe les conditions d’une telle approbation de modèle et comporte une liste d’au moins cent attestations. Les 16 et 24 novembre 2010, deux réunions ont eu lieu avec des représentants du fabricant du système de contrôle de trajet et du SPF Économie.

Ensuite, le fabricant a introduit un dossier que le service de Métrologie a jugé incomplet. Manifestement le fabricant pensait qu’il suffisait d’introduire les attestions qu’il avait obtenues antérieurement lors de l’approbation de modèle du système au Pays-Bas. Le service de Métrologie n’était pas d’accord et a estimé que tous les tests et essais pour l’obtention des attestations en question devaient à nouveau être effectués.

Monsieur le ministre, étant donné la difficile progression de ce dossier, une réunion de concertation a été organisée le 29 novembre 2010 entre votre cabinet, le SPF Économie et le cabinet de la ministre Crevits qui suit le dossier au niveau flamand. Le 24 janvier 2011, la ministre Crevits vous a téléphoné personnellement, mais sans résultat à ce jour. Quels sujets ont-ils abordés lors de ces entretiens ? Quel est le résultat des concertations ?

Pour quelle raison le service de Métrologie a-t-il estimé que les essais et tests devaient à nouveau être effectués ? Ceux-ci seront réalisés par le laboratoire néerlandais qui avait déjà délivré les attestations pour le même système dans le cadre d’un dossier néerlandais, aucun laboratoire belge ne disposant des accréditation requises. Dans ces conditions, ces nouveaux tests ont-ils un sens ? Il me semble que le niveau fédéral aurait dû se montrer plus raisonnable et plus souple et que le retard supplémentaire aurait pu être évité. C’est pourquoi je demande que la méthode de travail du service de Métrologie soit adaptée.

Quand pouvons-nous espérer l’approbation de modèle du système de contrôle de trajet par le service de Métrologie ?

Quel est le rôle de l’Europe dans ce dossier ? Je présume que lorsqu’un État membre délivre une attestation, les autres États membres peuvent la reprendre.

Mevrouw Helga Stevens (N-VA). – Onlangs werd in het Vlaams Parlement gedebatteerd over het trajectcontrolesysteem dat eind 2009 op de E17 te Gentbrugge werd geïnstalleerd en dat nog steeds niet operationeel is. Met het oog op de modelgoedkeuring van het systeem was het wachten op een koninklijk besluit, dat echter pas eind oktober 2010 werd gepubliceerd. Dit besluit bepaalt de voorwaarden voor een dergelijke modelgoedkeuring; het omvat een lijst van wel honderd attesten. Op 16 en 24 november 2010 vonden twee vergaderingen plaats met vertegenwoordigers van de fabrikant van het trajectcontrolesysteem en van de FOD Economie.

Vervolgens diende de fabrikant een dossier in dat door de dienst Metrologie echter als onvolledig werd beoordeeld. De fabrikant was er blijkbaar vanuit gegaan dat het volstond om de attesten in te dienen die hij eerder al had verkregen naar aanleiding van de modelgoedkeuring van het systeem in Nederland. De dienst Metrologie ging hier echter niet mee akkoord en stelde dat alle tests en proeven voor de verkrijging van de bewuste attesten opnieuw dienden te worden gedaan.

Mijnheer de minister, naar aanleiding van de stroeve vooruitgang van het dossier was er op 29 november een overleg tussen uw kabinet, de FOD Economie, en het kabinet van minister Crevits, die het dossier op het Vlaamse niveau opvolgt. Op 24 januari heeft minister Crevits u ook nog eens persoonlijk opgebeld in verband met dit dossier, tot op heden voor zover ik weet zonder resultaat.

Wat hebben u, uw kabinet en minister Crevits en haar kabinet besproken? Wat was het resultaat van het overleg op respectievelijk 29 november 2010 en 24 januari 2011?

Waarom stelde de dienst Metrologie dat de proeven en tests moesten worden overgedaan? Die zouden immers worden uitgevoerd door hetzelfde Nederlandse lab dat de attesten voor hetzelfde systeem al eens heeft uitgereikt in het kader van een Nederlands dossier. Er is immers geen enkel Belgisch laboratorium geaccrediteerd om dergelijke proeven en tests uit te voeren. Wat is dan eigenlijk de zin van nieuwe tests? Mij dunkt dat het federale niveau zich in deze een stuk redelijker en soepeler had kunnen opstellen en dat de extra vertraging had kunnen worden vermeden. Ik vraag dan ook dat de werkwijze van de dienst Metrologie zou worden bijgestuurd.

Tegen wanneer mag de modelgoedkeuring van het trajectcontrolesysteem door de dienst Metrologie worden verwacht?

Wat is de rol van Europa in dit dossier? Ik neem aan dat als één lidstaat een attest uitreikt, de andere lidstaten dat kunnen overnemen.

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Le SPF Économie est seulement compétent pour l’approbation de modèles et pour l’étalonnage des systèmes de contrôle de trajet. Les accords avec le fabricant, l’entrepreneur ou l’installateur de tels systèmes relèvent de la responsabilité de la région concernée.

La demande d’explications se réfère à l’arrêté royal qui comporte une liste d’au moins cent attestations. Cet arrêté fut adopté après que toutes les démarches formelles aient été accomplies. Les différentes autorités fédérales et régionales ont été consultées. Elles étaient donc au courant du contenu du texte sur lequel elles ont marqué leur accord. Ce texte n’a donc pas été imposé aux régions. L’avis des gouvernements régionaux a été formellement demandé, conformément au Protocole du 24 avril 2001 réglant l’association des gouvernements des régions. Une notification a également été adressée à la Commission européenne dans le cadre de la procédure d’information obligatoire. L’arrêté a également été soumis à l’avis du Conseil d’État.

Le texte a été finalisé en septembre 2010. L’arrêté royal a été publié le 25 octobre 2010.

À l’initiative de mon cabinet, une rencontre a été organisée le 29 novembre 2010 entre toutes les parties intéressées, plus particulièrement le cabinet de la ministre Crevits, l’entrepreneur, le fabricant, les experts de l’Autorité flamande et du service de Métrologie du SPF Économie, ainsi que mon cabinet. Au cours de cette réunion, la procédure de demande d’approbation de modèle a une fois encore été expliquée. Il a été confirmé que le fabricant est responsable de l’introduction de la demande auprès du SPF Économie et que ce dernier ne peut effectuer l’évaluation finale que sur la base d’un dossier complet.

À ce moment, le dossier était incomplet. Il manquait, entre autres, les rapports des tests attestant la conformité aux exigences de l’arrêté royal. Pour ces rapports de test, le fabricant doit s’adresser à un laboratoire accrédité. Dans ce dossier, le fabricant fait appel à un laboratoire néerlandais, NMi.

Il fut convenu qu’en attendant que le dossier soit complet, sur une base informelle et en concertation avec le fabricant, le SPF Économie examinerait les pièces du dossier déjà disponibles et qu’il fournirait toutes les informations utiles et l’assistance afin de permettre au fabricant d’introduire un dossier complet.

Les 6 et 24 janvier, des contacts au sujet du dossier ont eu lieu entre le service de Métrologie et le fabricant. Selon les informations les plus récentes datant du 20 février 2011, le fabricant vient seulement de commander les tests nécessaires à NMi de manière à compléter sa demande d’approbation de modèle auprès du SPF Économie. Le fabricant a également fait part de son accord de concrétiser d’ici peu sa demande en complétant un formulaire de demande.

Les exigences fixées par l’arrêté royal du 12 octobre 2010 doivent faire en sorte que les systèmes de contrôle fonctionnent correctement et continuent à le faire dans toutes les conditions raisonnablement prévisibles de manière à garantir que personne ne sera verbalisé injustement. Il ne peut exister aucun doute au sujet des résultats. Ainsi que le montre la chronologie de l’arrêté royal, cette réglementation n’est pas apparue soudainement. Tous les services publics compétents ont été consultés préalablement.

Les résultats des essais effectués dans le passé sur un système de contrôle de trajet identique ou ses éléments peuvent effectivement être utilisés pour prouver la conformité aux prescriptions de l’arrêté royal. Si toutefois le fabricant ne peut présenter ces résultats, les essais doivent bien entendu être effectués.

Dans ce dossier, le SPF a fait preuve d’esprit constructif et de souplesse. Mon cabinet a pris lui-même des initiatives fin novembre, parce que le système n’était pas encore opérationnel, comme annoncé à la télévision par la ministre Crevits.

Dès que le dossier sera complet, il sera approuvé.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – De FOD Economie is enkel bevoegd voor de modelgoedkeuring en de ijking van de systemen voor trajectcontrole. De afspraken met de fabrikant, de aannemer of de installateur van dergelijke systemen behoren tot de verantwoordelijkheid van het betrokken gewest.

In de vraag wordt verwezen naar het koninklijk besluit dat een lijst met wel honderd attesten bevat. Dat besluit is goedgekeurd nadat alle nodige formele stappen zijn doorlopen. Hierbij werden de verschillende federale en regionale overheden geconsulteerd. Ze waren dus op de hoogte van de inhoud van de tekst en ze hebben ermee ingestemd. De tekst is de gewesten met andere woorden niet opgedrongen. Zo werd formeel advies gevraagd aan de gewestregeringen, in overeenstemming met het Protocol van 24 april 2001 tot regeling van de betrokkenheid van de gewestregeringen. Ook was er een notificatie aan de Europese Commissie in het kader van de verplichte informatieprocedure. Tevens werd het besluit voor advies aan de Raad van State voorgelegd.

In september 2010 is de definitieve tekst tot stand gekomen. Het koninklijk besluit is op 25 oktober 2010 gepubliceerd.

Op initiatief van mijn kabinet werd een ontmoeting geregeld op 29 november 2010 met alle betrokken partijen, meer in het bijzonder het kabinet van minister Crevits, de aannemer, de fabrikant, experts van de Vlaamse overheid en van de dienst Metrologie van de FOD Economie, evenals van mijn kabinet. Tijdens deze vergadering werd de procedure voor het aanvragen van een modelgoedkeuring nogmaals toegelicht. Er werd bevestigd dat de fabrikant verantwoordelijk is om de aanvraag in te dienen bij de FOD Economie en dat de FOD enkel op basis van een volledig dossier een eindevaluatie kan maken.

Op dat moment was het dossier niet volledig. Zo ontbraken onder meer de testrapporten die de conformiteit met de eisen van het koninklijk besluit aantonen. Voor deze testrapporten moet de fabrikant een geaccrediteerd laboratorium inschakelen. In dit dossier doet de fabrikant een beroep op NMi, een Nederlands laboratorium.

Er werd afgesproken dat de FOD Economie, in afwachting van het volledige dossier, op informele basis en in overleg met de fabrikant de beschikbare dossierstukken zou onderzoeken. Bovendien zou de FOD alle nodige informatie en ondersteuning verlenen die het de fabrikant moeten mogelijk maken om een volledig dossier in te dienen.

Op 6 januari en 24 januari 2011 zijn er contacten geweest tussen de dienst Metrologie en de fabrikant om het dossier te bespreken. Volgens de jongste informatie van 20 februari 2011 heeft de fabrikant nu pas bij het NMi de nodige tests besteld om zijn aanvraag voor modelgoedkeuring bij de FOD Economie te kunnen vervolledigen. De fabrikant heeft ook toegezegd om binnenkort zijn aanvraag verder te concretiseren aan de hand van een ingevuld aanvraagformulier.

De eisen bepaald door het koninklijk besluit van 12 oktober 2010 moeten ervoor zorgen dat de controlesystemen onder alle redelijk voorzienbare omstandigheden goed werken en goed blijven werken. Op deze manier wordt gegarandeerd dat niemand onterecht wordt geverbaliseerd. Er mag dus geen enkele twijfel bestaan over de resultaten. Zoals blijkt uit de chronologie van het koninklijk besluit, kwam deze reglementering niet onverwacht tot stand. Alle bevoegde overheidsdiensten werden vooraf geraadpleegd.

De resultaten van proeven die in het verleden op een identiek trajectcontrolesysteem of onderdelen ervan werden uitgevoerd, kunnen wel degelijk worden gebruikt om de conformiteit met de voorschriften van het koninklijk besluit aan te tonen. Indien de fabrikant deze resultaten echter niet kan voorleggen, dienen de proeven uiteraard nog te worden uitgevoerd.

De FOD Economie stelt zich in dezen constructief en soepel op. Mijn kabinet heeft eind november zelfs initiatieven genomen, omdat het systeem nog niet up and running was op het einde van vorig jaar, zoals door minister Crevits op televisie werd aangekondigd.

Zodra het dossier volledig is, zal het worden goedgekeurd.

Mme Helga Stevens (N-VA). – D’après la réponse très claire du ministre, le fabricant est en tort.

La simplification relève des compétences du ministre. J’aimerais savoir pourquoi ces procédures sont aussi complexes. Est-il vraiment nécessaire d’avoir une centaine d’attestations ? Je comprends que le système doit être absolument fiable mais cent attestions différentes, cela me semble excessif.

Mevrouw Helga Stevens (N-VA). – Uit het zeer duidelijke antwoord maak ik op dat de schuld bij de fabrikant ligt.

Vereenvoudigingen behoren tot de bevoegdheid van de minister. Ik vraag me af of die procedures zo complex moeten zijn. Zijn honderd attesten echt nodig? Ik begrijp dat het systeem absoluut betrouwbaar moet zijn, maar honderd diverse attesten lijken me van het goede te veel te zijn.

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Je ne suis pas technicien et je fais entièrement confiance à mes fonctionnaires, particulièrement en ce qui concerne le service de Métrologie qui a une excellente réputation. Qui suis-je pour mettre en doute le travail d’excellents ingénieurs ?

Je suis disposé à soumettre une fois encore la question mais nous devons tout mettre en œuvre pour éviter que les tribunaux ne nous rappellent à l’ordre, ce qui s’est déjà produit dans d’autres dossiers. Dans ce cas, on me demanderait vraisemblablement pour quelle raison nous utilisons un système qui n’est pas totalement inattaquable.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – Ik ben geen technicus en heb een groot vertrouwen in mijn ambtenaren, vooral bij de dienst Metrologie, die een goede reputatie heeft opgebouwd. Wie ben ik om te twijfelen aan het werk van uitstekende ingenieurs?

Ik ben bereid de vraag nogmaals voor te leggen, maar we moeten alles in het werk stellen om niet door de rechtbank te worden teruggefloten, wat in andere dossiers wel is gebeurd. In dat geval zou wellicht de vraag volgen waarom we een systeem gebruiken dat niet volledig waterdicht is.

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au premier ministre, chargé de la Coordination de la Politique de migration et d’asile et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «le Forum économique mondial de Davos» (nº 5-402)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de eerste minister, belast met de Coördinatie van het Migratie- en asielbeleid en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het Wereld Economisch Forum in Davos» (nr. 5-402)

M. Bert Anciaux (sp.a). – Comme chaque année, des dirigeants du monde économique, financier et politique se sont rassemblés au Forum économique mondial de Davos qui s’est tenu du 26 au 30 janvier. Le ministre-président flamand, Kris Peeters, le premier ministre et le ministre pour l’Entreprise et la simplification étaient également présents ainsi, peut-être, que d’autres membres du gouvernement. De nombreuses questions se posent quant à l’utilité de leur présence et, même, de ce forum. De plus, il plane toujours, sur ce forum, un certain mystère et un climat de controverse. Je souhaiterais dès lors obtenir quelques explications de la part du ministre.

Quelle était la mission du ministre Van Quickenborne, ou quel était son objectif en se rendant à Davos ? Le ministre et le premier ministre y représentaient-ils le gouvernement fédéral ? D’autres forums sont prévus au Brésil et en Afrique du Sud, respectivement en avril et en mai de cette année. Le gouvernement y assistera-t-il également ? Le gouvernement avait-il déjà assisté à un Forum économique mondial depuis 2007 ? Quel est le coût global des voyages par forum ?

Combien coûte la participation à un forum ? Qui est l’organisateur officiel du forum et décide du programme officiel ?

Qui faisait partie de la délégation de notre pays à Davos ? Quelle était la composition de la délégation ? Combien de membres du gouvernement ou des gouvernements de notre pays étaient-ils présents ? Combien de membres des cellules stratégiques, du secrétariat des ministres et de l’administration étaient-ils présents ? Y avait-il d’autres personnes venant de notre pays et, dans l’affirmative, leurs frais ont-ils été pris en charge par le gouvernement ? Quel a été le coût global du voyage à Davos ? Combien ont coûté le voyage, le séjour, les restaurants, les loisirs et les frais de représentation du ministre et de sa suite ? À quels postes du budget ces frais ont-ils été inscrits ? Des journalistes faisaient-ils partie de la délégation officielle ? Les frais de séjour et de participation des journalistes ont-ils été supportés par le gouvernement ?

Et surtout, les résultats enregistrés justifiaient-ils la participation au Forum économique mondial ? Quels contacts le ministre a-t-il noués, avec qui et quelles en sont les retombées pour notre pays ? Des accords concrets ont-ils été pris ou des contrats ont-ils été signés ? Y a-t-on discuté d’emplois supplémentaires ?

Des représentants de la société civile ont-ils également participé au forum ? Y a-t-on réfléchi aux limites de l’économie ? Y a-t-on parlé d’une plus grande démocratisation du commerce mondial ? À quels résultats ce travail de réflexion et d’autres ont-ils abouti ? Les pays les plus pauvres étaient-ils représentés au Forum ? Y a-t-on réfléchi à une meilleure répartition du bien-être ? Y a-t-on réfléchi à un commerce mondial plus équitable ou à des moyens permettant d’améliorer la lutte contre la pauvreté dans le monde et d’y accorder une plus grande priorité ? Pourquoi les responsables, notamment de la lutte contre la pauvreté ou des affaires sociales, n’y ont-ils pas été envoyés ? La lutte contre la pauvreté et les affaires sociales ne sont-ils pas des sujets plus urgents au niveau mondial ?

Le ministre des Affaires étrangères était-il également présent ? Dans l’affirmative, qu’a-t-il fait là-bas ? Dans la négative, pourquoi pas ? Davos a-t-il été préparé en collaboration avec les régions ? Ne s’agissait-il pas principalement de compétences régionales ? Dans l’affirmative, que faisait le gouvernement fédéral à Davos ? La participation a-t-elle été préparée par les services diplomatiques des Affaires étrangères ? Les résultats du Forum ont-ils été ou sont-ils discutés au sein du gouvernement et du Comité de concertation ? Le ministre estime-t-il que les coûts de participation sont justifiés et proportionnés par rapport à l’intérêt de ce Forum ?

Le ministre aura compris que je suis plutôt sceptique à propos de Davos et de ce type de forums.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Naar jaarlijkse gewoonte verzamelden topmensen uit de economische, financiële en politieke wereld op het Wereld Economisch Forum dat plaatsvond van 26 tot 30 januari in Davos. Naast de Vlaamse minister-president Kris Peeters, waren ook de premier en de federale minister van Ondernemen aanwezig en misschien nog andere regeringsleden. Bij het nut van hun aanwezigheid en het Forum zelf kunnen vele vragen worden gesteld. Bovendien hangt er rond het Forum steeds een waas van geheimzinnigheid en controverse. Graag kreeg ik van de minister dan ook enige verduidelijking.

Welke opdracht of doelstelling bracht minister Van Quickenborne naar Davos? Vertegenwoordigde de minister en de premier daar de federale regering? Er zijn nog zulke fora gepland in Brazilië en in Zuid-Afrika, respectievelijk in april en mei van dit jaar. Zal de regering ook daar aanwezig zijn? Was sinds 2007 de regering al aanwezig op een Wereld Economisch Forum? Wat was per forum de globale kostprijs van de reizen?

Hoeveel kost deelname aan het forum? Wie is de officiële organisator van het forum en wie bepaalt het officiële programma?

Wie maakte deel uit van de delegatie van ons land in Davos? Op welke wijze werd de delegatie samengesteld? Hoeveel leden van de regering of regeringen van ons land waren er aanwezig? Hoeveel leden van de beleidscellen, het secretariaat van de ministers en van de administratie waren aanwezig? Waren er externen uit ons land aanwezig en zo ja, werden hun kosten door de overheid gedragen? Wat was de globale kostprijs van de reis naar Davos? Wat waren de kosten voor reis, verblijf, restaurant, ontspanning en representatie voor de minister en zijn gevolg? Op welke begrotingsposten worden de kosten ingeschreven? Maakten er journalisten deel uit van de officiële delegatie? Werden de kosten voor verblijf en deelname voor de journalisten door de overheid gedragen?

En vooral, welke resultaten verantwoordden de deelname aan het Wereld Economisch Forum? Welke contacten legde de minister, met wie en met welke resultaten voor ons land? Zijn er concrete afspraken gemaakt of contracten getekend? Werd er gesproken over extra tewerkstelling?

Namen er ook vertegenwoordigers van het maatschappelijk middenveld deel aan het forum? Werd er nagedacht over de grenzen van de economie? Werd er gepraat over een grotere democratisering van de wereldhandel? Tot welke resultaten leidden deze en andere denkoefeningen? Waren de armste landen op het forum vertegenwoordigd? Werd er nagedacht over een grotere spreiding van de welvaart? Werd er nagedacht over een eerlijkere wereldhandel of over middelen om de armoede in de wereld beter en met meer prioriteit te bestrijden? Waarom werden de verantwoordelijken voor bijvoorbeeld armoedebestrijding of sociale zaken niet afgevaardigd? Zijn armoedebestrijding en sociale zaken geen urgentere thema’s op wereldvlak?

Was ook de minister van Buitenlandse Zaken aanwezig? Zo ja, wat heeft hij daar gedaan? Zo nee, waarom niet? Werd Davos voorbereid in samenwerking met de gewesten? Ging het er niet hoofdzakelijk over gewestelijke bevoegdheden? Zo ja, wat deed de federale overheid dan in Davos? Werd de deelname voorbereid door de diplomatieke diensten van Buitenlandse Zaken? Werden of worden de resultaten van het forum besproken in de regering en het Overlegcomité? Hoe wordt dat concreet opgevolgd? Vindt de minister dat de kosten voor deelname in een billijke en verantwoorde verhouding staan tot het belang ervan?

Het zal de minister al duidelijk zijn dat ik nogal sceptisch sta tegenover Davos en soortgelijke fora.

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Le Forum économique mondial est une association, créée par le professeur Klaus Schwab, en vue d’analyser les problèmes économiques et sociaux dans le monde et de formuler des propositions de solutions. Bien que le forum soit surtout connu pour sa « réunion annuelle » à Davos, celle-ci ne représente qu’une infime partie de ses activités. Ainsi, à l’époque de la crise de l’euro en Grèce, le forum a tenu à Bruxelles, en mai 2010, une conférence régionale au cours de laquelle le président du Conseil de l’Europe, le président de la Commission et notre premier ministre ont pu expliquer les éléments du plan de sauvetage. En collaboration avec la présidence belge de l’Union européenne, le forum a également examiné la compétitivité de l’Europe vis-à-vis de certains pays asiatiques et des États-Unis. Les résultats de cette étude ont été soumis, fin septembre 2010, aux ministres de l’Économie des États membres de l’Union européenne lors d’un Sommet informel sur la compétitivité. Le forum collabore également avec les institutions européennes dans différents domaines relevant de l’analyse et de la recherche. Nul ne met en doute la qualité des travaux de recherche du forum. Le rapport annuel sur la compétitivité est d’ailleurs devenu un baromètre international.

La qualité du travail du forum fait que la réunion annuelle de Davos est toujours l’occasion de rencontrer une sélection impressionnante de représentants des entreprises, des politiques, des médias et des organisations non gouvernementales du monde entier. Les débats qui y sont menés ne concernent pas uniquement l’économie. Ainsi, le forum est actif depuis très longtemps dans le domaine de la sensibilisation à la pénurie d’eau qui se rencontre surtout dans les pays en voie de développement. Il sponsorise notamment le projet Water Initiative qui recherche notamment des méthodes de production permettant de consommer moins d’eau. Sous l’impulsion du forum, des projets de partenariat ont démarré en Inde, en Afrique du Sud et en Jordanie en vue d’aborder la crise de l’eau. Le forum a d’ailleurs créé une fondation qui soutient des projets d’économie sociale, la Schwab Foundation for Social Entrepreneurship, où siège notamment la Princesse Mathilde au Conseil d’administration.

Pour répondre à vos questions : j’étais présent à Davos sur invitation du forum. Je n’assisterai pas aux forums qui auront lieu au Brésil et en Afrique du Sud. Je ne n’ai pas fait usage de mon droit d’emmener un collaborateur politique au forum. Ma cellule stratégique n’a pas non plus supporté les frais des extérieurs et des journalistes. Le coût de ma participation pendant une semaine a ainsi pu être réduit et ce, bien que le prix des hôtels soit revu à la hausse durant cette semaine à Davos. Le coût total de la participation, du déplacement en avion en classe économique, de l’hôtel et des frais de restaurant s’élevait, pour cette semaine, à 3 734,10 euros. Les coûts ont été imputés aux frais de fonctionnement de la cellule stratégique.

Parallèlement aux sessions et débats organisés par le forum, Davos est également une bonne occasion de nouer, en quelques jours, d’intéressants contacts bilatéraux avec des décideurs du monde entier.

J’ai préparé mes contacts bilatéraux avec les services de nos ambassades qui, à leur tour, ont eu des contacts avec les représentants locaux d’organisations régionales telles que le FIT et l’AWEX et ce, dans l’esprit du fédéralisme constructif que je poursuis.

J’ai choisi mes contacts bilatéraux sur la base, d’une part, d’un dossier fédéral en cours dont je m’occupe, à savoir la vente aux enchères d’une quatrième licence mobile et, d’autre part, des priorités avancées par les ambassades. J’ai ainsi discuté en détail des conditions relatives à la quatrième licence mobile avec Wang Jianzhou, le PDG de China Mobile. À l’issue de cet entretien, China Mobile a déclaré à la presse présente qu’ils étaient intéressés par cette vente aux enchères. J’ai également eu des contacts avec plusieurs autres entreprises importantes pour la Belgique, entre autres Microsoft, British Telecom, Braskem, NYSE/Euronext.

Un des grand thèmes abordé cette année au forum était le « capitalisme d’État », notamment à l’occasion d’une table ronde, dont je faisais partie, dirigée par John Micklethwait, éditeur en chef du journal The Economist et Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie. La question était de savoir quel comportement nous devons adopter vis-à-vis de la puissance et des investissements croissants des régimes non démocratiques. Le consensus qui s’est dégagé du panel est que le « capitalisme d’État » ne peut être qu’un phénomène temporaire devant évoluer vers un marché libre et réservant suffisamment de places aux initiatives d’entrepreneurs privés et de PME sans lien avec les autorités publiques. C’est la seule manière d’aboutir à une répartition efficace des moyens de production.

Ces discussions ont eu lieu avec, en arrière-plan, les événements en Tunisie. En attendant, les événements qui ont suivi au Moyen Orient montrent que le capitalisme d’État n’est pas un modèle économique et social durable.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. Het Wereld Economisch Forum is een vereniging die werd opgericht door professor doctor Klaus Schwab om economische en sociale vraagstukken in de wereld te onderzoeken en voorstellen van oplossing te formuleren. Hoewel het forum vooral bekend is van zijn ‘jaarlijkse vergadering’ in Davos, is die vergadering slechts een klein onderdeel van de activiteiten. Zo heeft het forum in mei 2010, ten tijde van de eurocrisis rond Griekenland, in Brussel een regionale conferentie gehouden waar de voorzitter van de Europese Raad, de voorzitter van de Commissie en onze eerste minister de elementen van het reddingsplan hebben kunnen toelichten. In samenwerking met het Belgische EU-voorzitterschap heeft het forum ook onderzoek verricht naar de concurrentiekracht van Europa ten aanzien van sommige Aziatische landen en van de Verenigde Staten. De resultaten van dat onderzoek werden voorgesteld aan de ministers van Economie van de EU-lidstaten op een Informele Top over Concurrentievermogen eind september 2010. Op diverse andere domeinen werkt het forum samen met de Europese instellingen aangaande analyse en onderzoek. De kwaliteiten van het onderzoekswerk van het forum worden door niemand betwist en het jaarlijkse Rapport over het Concurrentievermogen is een internationaal ijkpunt geworden.

De inhoudelijke kwaliteit van het werk van het forum maakt dat de jaarvergadering in Davos steeds een indrukwekkende selectie is van vertegenwoordigers van het bedrijfsleven, de politiek, de media en de niet- gouvernementele organisaties van over de hele wereld. De debatten die worden gevoerd gaan niet enkel over economie. Zo is het forum sinds jaar en dag actief in bewustmaking rond waterschaarste, die zich vooral in ontwikkelingslanden voordoet, en sponsort het zogenaamde Water Initiative onder meer om productiemethoden te vinden die minder waterintensief zijn. Onder impuls van het forum zijn partnerschapprojecten opgestart in India, Zuid-Afrika en Jordanië om de watercrisis aan te pakken. Het forum heeft bovendien een stichting opgericht die projecten van sociale economie ondersteunt, de Schwab Foundation for Social Entrepreneurship, waar onder meer onze prinses Mathilde zitting heeft in de raad van bestuur.

Wat uw vragen betreft: ik was aanwezig in Davos op uitnodiging van het forum. Ik zal niet aanwezig zijn op de vergaderingen van het forum in Brazilië en Zuid-Afrika. Ik heb geen gebruik gemaakt van het recht om een beleidsmedewerker mee te nemen naar het forum. Mijn beleidscel heeft ook geen kosten gedragen voor externen en journalisten. Op die manier konden de kosten van mijn deelname gedurende een week worden beperkt, hoewel de hotelprijzen in het relatief kleine Davos in die week door de wet van vraag en aanbod hoog lagen. De totale kosten voor de deelname, de verplaatsing per vliegtuig in economyclass, het hotel en de restaurantkosten bedroegen voor die week 3 734,10 euro. De kosten werden aangerekend op de werkingsmiddelen van de beleidscel.

Naast de door het forum georganiseerde sessies en debatgroepen is Davos ook een uitstekende gelegenheid om in een paar dagen interessante bilaterale contacten te leggen met internationale beslissingnemers van over de hele wereld.

Ik heb mijn bilaterale contacten voorbereid met de diensten van onze ambassades, die op hun beurt contact hebben genomen met de lokale vertegenwoordigers van de gewestelijke organisaties zoals FIT en AWEX, helemaal in de geest van het constructieve federalisme dat ik nastreef.

Ik heb mijn bilaterale contacten gekozen op basis van enerzijds een lopend federaal dossier waar ik verantwoordelijk voor ben, met name de veiling van een vierde mobiele licentie, en anderzijds de prioriteiten die door de ambassades naar voren werden geschoven. Zo heb ik in detail de voorwaarden voor de vierde mobiele licentie besproken met Wang Jianzhou, de topman van China Mobile. Na dit onderhoud heeft China Mobile aan de daar aanwezige pers verklaard dat er concrete interesse is om mee te bieden. Ik heb tevens contacten gehad met diverse andere bedrijven die voor België van belang zijn, zoals Microsoft, British Telecom, Braskem, NYSE/Euronext.

Een van de grote thema’s op het forum dit jaar was ‘staatskapitalisme’, onder meer in een panel waar ik aan deelnam onder leiding van John Micklethwait, editor-in-chief van The Economist en Nobelprijswinnaar economie Joseph Stiglitz. De vraag was hoe we moeten omgaan met de toenemende macht en investeringen van niet-democratische regimes. De consensus die uit het panel naar voren kwam, en die ik heb verdedigd, is dat het ‘staatskapitalisme’ slechts een tijdelijk fenomeen kan zijn dat moet evolueren naar een vrije markt, waar voldoende plaats is voor initiatieven van niet staatsgestuurde individuele ondernemers en kmo’s. Dat is namelijk de enige manier om tot een efficiënte allocatie te komen van productiegoederen.

Die discussies vonden plaats tegen de achtergrond van de onlusten in Tunesië. Intussen geven de daaropvolgende gebeurtenissen in het Midden-Oosten aan dat het staatskapitalisme geen duurzaam economisch en sociaal model is.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Cette réponse détaillée suscite de nouvelles questions. Qui est ou qu’est-ce que le Forum économique mondial ? Qui en a le contrôle ? Qui le représente ? S’agit-il d’une société anonyme, d’une organisation avec des comptes annuels ? J’ai l’impression qu’il s’agit d’un organe parallèle au sein duquel des membres du gouvernement prennent des décisions sans aucun contrôle démocratique. En tant que démocrate, cela ne me dit rien qui vaille.

Ces questions sont aussi dues au fait que le forum collabore avec la présidence belge, avec les institutions européennes, avec d’autres pays.

Je me réjouis naturellement que le forum ait également développé des projets sociaux, notamment en ce qui concerne la pénurie d’eau et l’économie sociale.

J’apprends que le ministre a noué des contacts au forum avec un éventuel candidat à la vente aux enchères de la quatrième licence GSM, une procédure dans laquelle il est lui-même intéressé. Était-ce bien judicieux ? Je vois peut-être des fantômes partout, mais nous devons quand même éviter de créer une présomption de partialité.

Enfin, encore une réflexion sur le capitalisme d’État. Dans un véritable État démocratique, il n’est peut-être pas mauvais que l’on confère davantage de pouvoir à l’État. On peut avancer autant de bons arguments que se poser des questions sur le capitalisme tel qu’il existe dans de nombreux pays. À ce sujet, mon point de vue est fort différent de celui du ministre, mais cela fera l’objet d’une autre discussion.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Het uitgebreide antwoord roept nog meer vragen op. Wie of wat is het Wereld Economisch Forum? Wie oefent daar controle op uit, wie heeft er vat op? Wie vertegenwoordigt het? Is het een nv, een organisatie met jaarrekeningen? Mij lijkt het een parallel orgaan waar regeringsleden besluiten nemen, zonder dat daar enige democratische controle op bestaat. Als democraat heb ik daar geen goed gevoel bij.

Bijkomende reden voor dat soort vragen is het feit dat het forum samenwerkt met het Belgisch Voorzitterschap, met Europese instellingen, met andere landen.

Uiteraard ben ik blij dat op het forum ook sociale projecten worden uitgewerkt, bijvoorbeeld rond waterschaarste en sociale economie.

Ik verneem dat de minister op het forum contacten heeft gelegd met een mogelijke kandidaat voor de te veilen vierde gsm-licentie, een procedure waar hij zelf bij betrokken is. Was dat wel verstandig? Misschien zie ik spoken, maar we moeten toch voorkomen dat er een vermoeden van partijdigheid ontstaat.

Tot slot nog een bedenking over staatskapitalisme. In een echte democratische staat is het misschien niet zo slecht dat er meer macht aan de staat wordt gegeven. Daarvoor kunnen evenveel goede argumenten worden gegeven als er vragen kunnen worden gesteld bij het kapitalisme zoals dat in vele landen bestaat. Over die kwestie verschil ik sterk van mening met de minister, maar dat is stof voor een andere discussie.

Demande d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un monopole dans le cadre d’applications électroniques» (nº 5-499)

Vraag om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een monopolie in het kader van e-applicaties» (nr. 5-499)

Demande d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un monopole en ce qui concerne la diffusion électronique de journaux et magazines» (nº 5-500)

Vraag om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een monopolie voor het lezen van kranten en dagbladen in elektronische vorm» (nr. 5-500)

M. le président. – Je vous propose de joindre ces demandes d’explications. (Assentiment)

De voorzitter. – Ik stel voor deze vragen om uitleg samen te voegen. (Instemming)

M. Bart Tommelein (Open Vld). – Lorsque des personnes parcourent un livre électronique sur un iPad ou un iPhone, il est fort probable qu’elles aient acheté ce livre auprès d’Amazon et non d’Apple. Apple veut mettre un terme à cette situation. Les concepteurs d’applications qui vendent des livres électroniques en dehors de leurs propres applications, par exemple par le biais d’un site web, seront bientôt obligés de vendre les livres par le biais de leur application. Qui dit « achat par le biais d’applications » dit « achat par le biais d’Apple » et cette société demande une commission de 30%.

On a récemment appris qu’Apple avait rejeté les applications Sony. Selon Sony, Apple exige que les livres pouvant être lus sur l’iPad aient été achetés via l’App Store. Apple n’applique provisoirement cette règle qu’aux livres numériques. Mais d’autres applications utilisent des détours pour vendre certains produits. On peut en effet acquérir sur internet des films, des magazines, de la musique ou des objets virtuels à l’intérieur de jeux vidéo. Apple ne veut pas répondre à la question relative à sa décision concernant d’autres types d’applications.

Comment le ministre réagit-il au rejet, par le détenteur du monopole, en l’occurrence Apple, d’applications permettant de lire, sur l’iPad, des livres électroniques qui n’ont pas été achetés via Apple ? S’agit-il d’un abus de position dominante et le Conseil de la concurrence mène-t-il une enquête à ce sujet ?

Le ministre pense-t-il comme moi que, puisque les magazines et les livres électroniques doivent être achetés via Apple pour pouvoir être lus sur l’iPad, les films, la musique et les objets virtuels à l’intérieur de jeux vidéo suivront ? Dispose-t-il déjà d’indications concrètes à ce sujet ?

Le ministre est-il prêt à aborder ce problème dans le cadre du Benelux, étant donné que les Pays-Bas s’en inquiètent également, ainsi qu’au niveau de l’UE ?

Quand disposera-t-il des résultats de l’enquête informelle du Conseil de la concurrence et peut-il indiquer ce qu’il adviendra si l’abus de monopole est avéré ? Quelles autres initiatives juge-t-il indiquées ?

J’en viens à ma seconde demande d’explications.

L’Association européenne des éditeurs de journaux, l’ENPA, demande la libre circulation des informations sur les tablettes numériques, sans que des tiers imposent des conditions limitatives. Elle fait ainsi directement référence à l’intention de la firme Apple d’être plus sévère dans l’application des règles existantes à l’iPad. Cela signifie notamment que les éditeurs seront obligés de proposer leurs abonnements via le futur service d’abonnements d’Apple.

Apple réclame une commission de 30% pour ce service. Cette nouvelle mécontente fortement les éditeurs. Selon l’ENPA, les journaux perdent ainsi « un lien vital » avec leurs lecteurs et le modèle des revenus est enterré. Les éditeurs de journaux doivent être libres de choisir eux-mêmes leur système de paiement et de déterminer leur propre stratégie de fixation des prix. Cette façon d’agir confine à un abus de monopole. Vous avez immédiatement demandé aux autorités belges de concurrence de vérifier si Apple se rendait coupable d’un abus de pouvoir. La ministre flamande des Médias a annoncé un peu plus tard son intention d’écrire à ce sujet à la Commission.

Comment réagissez-vous à l’appel de l’ENPA et partagez-vous ce point de vue ?

Comment jugez-vous la lettre de la ministre flamande des Médias ? La ministre n’outrepasse-t-elle pas ses compétences ? Une concertation a-t-elle eu lieu avec votre cellule stratégique ou avec vous-même, puisque la concurrence fait partie de vos attributions ?

Quand disposerez-vous des résultats de l’enquête informelle du Conseil de la concurrence ?

Quelles autres pistes jugez-vous indiquées pour réagir à cet abus de monopole ?

De heer Bart Tommelein (Open Vld). – Wanneer je mensen door e-boeken ziet bladeren op een iPad of een iPhone, is de kans groot dat ze dat boek bij Amazon hebben gekocht en niet bij Apple. Dat wil Apple nu veranderen. Applicatiemakers die e-boeken verkopen buiten hun apps, bijvoorbeeld via een website, worden binnenkort verplicht om de boeken ook in hun applicatie te verkopen. Aankopen via applicaties gaan via Apple en het bedrijf vraagt toevallig dertig procent commissie.

Zo raakte onlangs bekend dat de Sony apps door Apple worden geweerd. Volgens Sony eist Apple, dat op de iPad alleen boeken kunnen worden gelezen die zijn aangekocht via Apple’s eigen App Store. Voorlopig past Apple de regel uitsluitend toe op digitale boeken. Maar andere applicaties verkopen ook zaken via een omweg. Films, tijdschriften, muziek of virtuele goederen in spelletjes zijn allemaal te koop via het internet. Apple wil niet reageren op de vraag of het de regel ook op andere applicatietypes zal toepassen.

Hoe reageert de minister op het weren door de dominante marktspeler, in casu Apple, van applicaties die het mogelijk maken e-boeken te lezen op de iPad die niet via Apple werden gekocht? Is er hier sprake van misbruik van dominantie en is ook hieromtrent, net als bij de krantenuitgevers, een onderzoek lopende bij de Raad voor Mededinging?

Is de minister het met me eens dat, nu zowel e-magazines als e-books verplicht via Apple moeten worden gekocht om ze te kunnen lezen op de iPad, ook de films, de muziek en virtuele goederen in spelletjes zullen volgen wat Apple betreft? Beschikt hij hierover reeds over concrete indicaties?

Is de minister bereid dit aan te kaarten in Benelux- verband, nu ook Nederland zich hieromtrent zorgen maakt, alsook binnen de EU?

Wanneer beschikt hij over de resultaten van het informeel onderzoek van de Raad voor Mededinging en kan hij aangeven hoe het onderzoek verder verloopt indien er daadwerkelijk indicaties van machtsmisbruik zijn?

Welke andere stappen acht hij wenselijk om dit misbruik van een monopolie aan te pakken?

Zo kom ik bij mijn tweede vraag om uitleg.

De European Newspaper Publishers’ Association heeft opgeroepen tot een vrij verkeer van nieuws op tabletcomputers, zonder beperkende voorwaarden van derden. Het is een directe verwijzing naar plannen van Apple om bestaande regels op de iPad strenger toe te passen. Het betekent onder meer dat het afhandelen van abonnementen straks verplicht binnen Apple’s te lanceren abonnementendienst dient te gebeuren.

Apple roomt voor die dienstverlening dertig procent van de inkomsten af. De uitgevers werden overvallen door die aankondiging en zijn boos. Volgens de ENPA verliezen kranten zo ‘een vitale band’ met hun lezers en wordt het inkomstenmodel ondergraven. ‘Uitgevers van kranten moeten de vrijheid hebben zelf hun betaalsysteem te kiezen en de mogelijkheid houden zelf hun prijsstrategie te bepalen voor digitale uitgavenveiligheidstandaard’. Deze handelswijze heeft veel weg van een misbruik van monopolie. U heeft onmiddellijk aan de Belgische mededingingsautoriteiten gevraagd om te onderzoeken of Apple zich schuldig maakt aan machtsmisbruik. De Vlaamse minister van Media kondigde enige tijd later aan dit te zullen aankaarten bij de Commissie door middel van een brief van harentwege.

Hoe reageert u op de oproep van de European Newspaper Publishers’ Association (ENPA), en deelt u dit standpunt?

Hoe schat u de brief van de Vlaamse minister van Media in? Is er hier geen sprake van bevoegdheidsoverschrijding? Was er overleg met uzelf of uw beleidscel aangezien mededinging tot uw exclusieve bevoegdheid behoort?

Wanneer beschikt u over de resultaten van het informeel onderzoek van de Raad voor Mededinging?

Welke andere stappen acht u raadzaam om dit misbruik van een monopolie aan te pakken?

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Le gouvernement fédéral a rapidement pris l’initiative de demander une enquête informelle. Celle-ci doit être effectuée par la Direction générale de la concurrence et a déjà bien progressé. En effet, des contacts approfondis ont déjà été pris avec les éditeurs de journaux, dont l’inquiétude était justifiée. Dans les jours à venir, des contacts à haut niveau auront lieu avec Apple pour vérifier, non seulement si le système proposé répond aux souhaits des éditeurs, mais aussi s’il est conforme aux législations belge et européenne.

L’envoi de lettres ou de courriels par d’autres collègues les regarde. La concurrence est une compétence exclusive de l’État fédéral. Même dans le cas d’une réforme profonde de l’État, il ne serait pas raisonnable de scinder cette compétence, car il s’agit d’un instrument de l’union économique et monétaire de notre pays.

L’enquête informelle a suscité un vif intérêt à l’étranger, notamment de la part des Néerlandais et des Espagnols. Notre service travaille en étroite collaboration avec, entre autres, la NMa, l’autorité néerlandaise de la concurrence, mais des contacts ont également eu lieu avec la Commission européenne et avec la France. Nous attendons les résultats de l’enquête. Il est possible que celle-ci soit poursuivie ou à l’échelon européen ou à l’échelon national.

Concernant les livres, l’App Store d’Apple ne propose pour l’instant aucun livre soumis à des droits. Cette information concerne donc une éventuelle future politique de leur part.

Enfin, la Direction générale de la concurrence m’a informé qu’elle terminerait l’enquête fin de ce mois ou début mars, puis qu’elle ferait savoir si une enquête formelle serait menée.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – De federale regering heeft vrij snel het initiatief genomen om een informeel onderzoek aan te vragen. Dat onderzoek moet worden uitgevoerd door de Algemene Directie Mededinging. Dat onderzoek is vrij goed opgeschoten. Er hebben immers al uitvoerige contacten plaatsgevonden met de krantenuitgevers, die terecht bezorgd waren. De komende dagen zullen er ook contacten op hoog niveau plaatsvinden met Apple om na te gaan of het systeem dat ze hebben voorgesteld niet alleen voldoet aan de wensen van de uitgevers – want dat is natuurlijk een opportuniteitsbeoordeling – maar ook of het conform de Belgische en Europese wetgeving is.

Dat andere collega’s brieven sturen of mails verzenden is hun zaak. Mededinging is een exclusieve bevoegdheid van de federale overheid. Zelfs met een verregaande staatshervorming zou het niet verstandig zijn die bevoegdheid te splitsen, aangezien het een instrument van de Economische en Monetaire Unie van ons land betreft.

Het informele onderzoek dat werd opgestart heeft in het buitenland veel interesse opgewekt. Ik heb er onder meer met Nederlandse collega’s van gedachten over gewisseld en er kwamen ook vragen vanuit Spanje. Onze dienst werkt nauw samen met onder meer de Nederlandse Mededingingsautoriteit NMa, maar er zijn ook contacten geweest met de Europese Commissie en met Frankrijk. We zullen de komende dagen afwachten wat het onderzoek oplevert. Het is mogelijk dat dit onderzoek op Europees dan wel op nationaal vlak wordt voortgezet.

In verband met uw vraag over de e-boeken kan ik antwoorden dat op dit ogenblik nog geen boeken die aan rechten zijn onderworpen in Apple’s App Store worden aangeboden. Dit betreft dus eventueel toekomstig beleid.

Tot slot heeft de Algemene Directie Mededinging me gezegd dat ze nog eind deze maand of begin volgende maand het onderzoek zal afsluiten en bekend zal maken of ze verder gaat met een formeel onderzoek.

Demande d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre pour l’Entreprise et la Simplification et à la ministre de l’Intérieur sur «les risques de quasi monopole engendrés par la disparition de Brink’s» (nº 5-506)

Vraag om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen en aan de minister van Binnenlandse Zaken over «de risico’s dat het verdwijnen van Brink’s leidt tot een bijna-monopolie» (nr. 5-506)

Mme Fabienne Winckel (PS). – La branche « transports de fonds » de la société Brink’s a malheureusement été déclarée officiellement en faillite ce mercredi 2 février. Selon les administrateurs délégués de la Brink’s, il resterait dans les caisses 660 000 euros desquels il faudra retirer deux jours de salaire pour les 398 travailleurs. Un curateur a été désigné afin de gérer la liquidation des actifs de la société et d’accueillir d’éventuelles propositions de reprise.

Les banques semblent craindre les conséquences d’un marché du transport de fonds tenu par un seul acteur important, le G4S, qui se trouverait en situation de quasi monopole sur le marché belge. Ce dernier aurait d’ailleurs déjà repris le portefeuille de clients de la société de transport de fonds en faillite, Brink’s Belgium, en tout cas les plus grands clients, comme les banques et les chaînes de magasin.

Les économistes considèrent que les situations de monopole sont nuisibles aux consommateurs car, dans une telle situation, l’offreur est capable d’imposer seul le prix de vente du produit ou du service concerné, sans être attentif à sa qualité, tandis qu’une entreprise faisant face à la concurrence subit une situation qui la pousse à innover pour défendre sa position.

En droit communautaire, l’article 82 du Traité instituant la Communauté européenne fonde la sanction de l’abus de position dominante. L’abus peut se faire notamment dans la fixation de prix excessifs ou prédateurs, dans le but d’éliminer les concurrents. En droit communautaire, la Commission adresse des injonctions à cesser l’abus et inflige des amendes.

Des petites sociétés de transport de fonds sont-elles capables d’assurer le même service que Brink’s pour des clients importants tels que des banques BNP Fortis et ING ? Ne doit-on pas craindre le monopole du Groupe 4 S ? Un acteur public ne pourrait-il pas être mis en place car le marché semble avoir failli et montré ses faiblesses quant au maintien d’une concurrence suffisante ?

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – De tak ‘geldtransport’ van de maatschappij Brink’s werd woensdag 2 februari laatstleden helaas officieel failliet verklaard. Volgens de afgevaardigd bestuurders van Brink’s zou er nog 660 000 euro in de kassa overblijven waarvan twee dagen salaris voor de 398 werknemers moet worden afgetrokken. Er werd een curator aangesteld om de vereffening van de activa van de maatschappij te leiden en om eventuele overnamevoorstellen in ontvangst te nemen.

De banken lijken te vrezen voor de gevolgen van een geldtransportmarkt die door een enkele belangrijke speler, G4S, wordt beheerst. Die onderneming zou een quasimonopolie bezitten op de Belgische markt. Dat bedrijf zou trouwens de klantenportefeuille van de failliete geldtransportmaatschappij Brink’s Belgium – in ieder geval van de grootste klanten, zoals de banken en de winkelketens – hebben overgenomen.

Economen beschouwen monopolieposities als schadelijk voor de consumenten aangezien in een dergelijke situatie de aanbieder in staat is alleen de verkoopprijs van het product of de dienst in kwestie op te leggen, zonder aandacht voor de kwaliteit, terwijl een onderneming die moet concurreren met andere bedrijven, verplicht is te innoveren om haar positie te vrijwaren.

In het communautaire recht stelt artikel 82 van het Verdrag tot oprichting van de Europese Gemeenschap de sanctie van misbruik van een machtspositie in. Het misbruik kan eruit bestaan buitensporige of extra lage prijzen te bepalen, met als doel concurrenten uit te schakelen. Volgens het communautaire recht gebiedt de Commissie het misbruik te stoppen en legt ze boetes op.

Zijn kleine geldtransportmaatschappijen in staat om voor belangrijke klanten zoals de banken BNP Fortis en ING dezelfde dienst te verlenen als Brink’s? Moeten we niet vrezen voor een monopolie van G4S? Kan er geen publieke speler worden geïntroduceerd? Het blijkt immers dat de markt heeft gefaald en dat ze zwakheden vertoont op het vlak van het behoud van voldoende concurrentie.

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – L’autorité de la concurrence et moi-même avons suivi l’évolution et l’actualité de ce dossier de près, et je continuerai à le faire dans les jours et semaines à venir.

Tout d’abord, il faut souligner que Brink’s avait une part de marché limitée : environ 25%. De plus, ING, BNP Paribas Fortis et bpost avaient des contrats avec Brink’s et G4S.

Les nouveaux entrants sur le marché des transports de fonds, même de petite taille, peuvent donc reprendre une part de marché comparable. En outre, dans le passé, ING et BNP Paribas Fortis ont souvent fait appel à de petites sociétés de transport de fonds comme Baron Security.

Nous le voyons aussi dans les pays voisins où un plus grand nombre de sociétés sont actives sur le marché du transport de fonds, certes de taille limitée. On en dénombre quatre aux Pays-Bas, plus de six en France et plus de quatre au Royaume-Uni. En Allemagne, près de cinquante entreprises, dont beaucoup de petites, sont actives dans ce secteur. En outre – et c’est une information très récente –, Cobelguard a décidé d’acheter le dépôt de Gand, tout le matériel et une licence.

En ce qui concerne votre deuxième question, l’article 102 du Traité et l’article 3 de la loi belge sur la protection de la concurrence économique interdisent les abus de position dominante sur les marchés européens et belges.

Il faut souligner que la loi n’interdit pas en soi l’existence d’un monopole. C’est l’abus d’une position dominante qui est prohibé, comme la mise en place de barrières à l’entrée pour évincer de nouveaux concurrents et la hausse des prix qui en résulte pour les consommateurs.

La Direction générale de la Concurrence et l’Auditorat auprès du Conseil de la Concurrence surveillent le marché du transport de fonds avec une attention particulière. Si la Direction générale constate des tensions sur le marché, les autorités pourront ouvrir une enquête d’office.

Nous sommes aussi en contact direct avec la direction de G4S et nous lui avons signalé notre intention de suivre le marché de très près.

Notons qu’il n’est pas certain que nous soyons confrontés à une situation de monopole, notamment grâce à l’arrivée sur le marché de Cobelguard. De plus, la Commission européenne a créé un cadre pour le transport de fonds transfrontalier. Cela permettra aux concurrents de G4S, en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne, de servir des clients en Belgique.

Enfin, pour répondre à votre troisième question, nous ne nous sommes pas en situation de monopole. Il y a des opportunités à saisir pour de futurs concurrents belges ou étrangers. Le SPF Économie veillera à ce que G4S n’abuse pas de sa position dominante ni dans les prix ni dans la durée des contrats.

Je ne vois évidemment pas l’opportunité de mettre en place un acteur public. Cela pourrait même avoir une incidence importante sur l’attractivité du marché belge des transports de fonds et créer des barrières d’entrée supplémentaires.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – De mededingingsautoriteit en ikzelf hebben de evolutie en de actualiteit van het dossier van nabij gevolgd en ik zal dat de komende dagen en weken blijven doen.

Brink’s had een beperkt marktaandeel, namelijk ongeveer 25%. Bovendien hadden ING, BNP Paribas Fortis en bpost contracten met Brink’s en met G4S.

Nieuwe spelers op de markt van het geldtransport, zelfs kleine, kunnen dus een vergelijkbaar deel van de markt innemen. Bovendien hebben ING en BNP Paribas Fortis in het verleden vaak een beroep gedaan op kleine geldtransportmaatschappijen zoals Baron Security.

Iets gelijkaardig doet zich voor in de buurlanden, waar een groter aantal, maar wel kleinere maatschappijen op de markt van het geldtransport, actief zijn. Er zijn er vier in Nederland, meer dan zes in Frankrijk en meer dan vier in het Verenigd Koninkrijk. In Duitsland zijn meer dan vijftig ondernemingen, waaronder kleine, actief in die sector. Bovendien – dat is zeer recente informatie – heeft Cobelguard beslist de opslagplaats van Gent, al het materiaal en een vergunning te kopen.

Artikel 102 van het Verdrag en artikel 3 van de Belgische wet tot bescherming van de economische mededinging verbiedt het misbruik van een machtspositie op de Europese en Belgische markten.

De wet verbiedt het bestaan van een monopolie als dusdanig niet. Wel verboden is het misbruik van een machtspositie, zoals het opwerpen van barrières op de markt zodat nieuwe concurrenten worden geweerd en de prijsstijging voor de consumenten als gevolg daarvan.

De Algemene Directie voor de Mededinging en het Auditoraat van de Raad voor de Mededinging houden de geldtransportmarkt bijzonder nauwlettend in het oog. Als de Algemene Directie spanningen op de markt vaststelt, kunnen de autoriteiten ambtshalve een onderzoek instellen.

We staan ook in rechtstreeks contact met de directie van G4S en hebben haar laten weten dat wij de markt van nabij zullen volgen.

Het is niet zeker dat er een monopoliepositie zal ontstaan, dankzij de nieuwkomer op de markt Cobelguard. Bovendien heeft de Europese Commissie een kader geschapen voor het grensoverschrijdend geldtransport. Daardoor kunnen concurrenten van G4S, gevestigd in Frankrijk, Nederland of Duitsland, Belgische klanten bedienen.

We bevinden ons niet in een monopoliepositie. Er zijn kansen voor toekomstige Belgische of buitenlandse concurrenten. De FOD Economie zal erop toezien dat G4S geen misbruik maakt van zijn machtspositie op het vlak van de prijzen of op het vlak van de duur van de contracten.

Ik acht het uiteraard niet opportuun een overheidsspeler te introduceren. Dat zou zelfs een belangrijk weerslag hebben op de aantrekkelijkheid van de Belgische geldtransportmarkt en bijkomende drempels opwerpen.

Mme Fabienne Winckel (PS). – Je vous remercie pour la précision de vos réponses. Je ne disposais pas des toutes dernières informations. On m’avait indiqué que tout avait déjà été vendu et qu’il n’y avait donc plus de matériel à reprendre ni de travailleurs.

Quant à la directive européenne sur le cross border à laquelle vous faites référence, je ne pense pas qu’elle ait déjà été adoptée. On peut d’ailleurs douter de son intérêt pour un petit pays tel que le nôtre car la Belgique pourrait alors être exclusivement desservie par des entreprises basées aux Pays-Bas ou en France. Je crois en effet me souvenir que l’impératif était de pouvoir effectuer le trajet sur une seule journée, ce qui suffit amplement pour traverser la Belgique.

Le dossier Brink’s, que je suis depuis le début, touche l’emploi tant en Flandre qu’en Wallonie. Cette société a aujourd’hui réorienté ses activités vers le transport de diamants, notamment. En attendant, 398 travailleurs ont perdu leur emploi. Je continuerai donc à suivre attentivement ce dossier et tout ce qui concerne la directive européenne du cross border. Je reviendrai très probablement sur ce sujet.

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – Ik dank u voor uw gedetailleerde antwoord. Ik beschikte niet over de recentste informatie. Er werd me verteld dat alles al verkocht was en dat er dus noch materiaal, noch werknemers waren over te nemen.

Ik denk niet dat de Europese richtlijn over de cross border al is goedgekeurd. We kunnen ons trouwens afvragen wat het belang ervan is voor een klein land als het onze, aangezien België dan uitsluitend zou kunnen worden bediend door ondernemingen gevestigd in Nederland of Frankrijk. Ik meen me immers te herinneren dat de voorwaarde erin bestond het traject in één dag te kunnen afleggen, wat ruimschoots volstaat om België te doorkruisen.

Het dossier Brink’s, dat ik van bij de aanvang volg, heeft betrekking op de werkgelegenheid, zowel in Vlaanderen als in Wallonië. Deze maatschappij heeft vandaag haar activiteiten geheroriënteerd naar het transport van diamanten. In afwachting hebben 398 werknemers hun baan verloren. Ik zal dit dossier en de Europese richtlijn betreffende cross border dus nauwlettend blijven opvolgen. Ik kom waarschijnlijk nog terug op dit onderwerp.

M. Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la Simplification. – Cette situation me préoccupe également. J’ai d’ailleurs demandé au point de contact national auprès de l’OCDE à Bruxelles d’étudier ce dossier. J’ai ainsi reçu des résultats et des remarques concernant cette entreprise.

J’estime que nos services font un travail important en termes de compétitivité lorsqu’ils examinent la situation au regard des prix et de la durée des contrats.

Dans les jours à venir, nous devrons tenter de sauver un maximum d’emplois et d’ouvrir davantage le marché. En effet, la situation actuelle de monopole ne me satisfait pas.

Quant à votre question à propos de la directive, j’estime qu’ouvrir les frontières et permettre à des entreprises françaises, allemandes et des Pays-Bas de venir travailler en Belgique, et inversement, est une opportunité.

La Belgique est un petit pays qui dépend énormément des importations et des exportations. Nous avons largement profité de l’ouverture des marchés en Europe. Il faut bien entendu toujours veiller à ce que les conditions sociales et humaines soient respectées, mais je n’irai pas jusqu’à dire que nous devons craindre cette ouverture alors qu’elle peut aussi être une opportunité pour notre pays et nos entreprises.

De heer Vincent Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen. – Die situatie baart me eveneens zorgen. Ik heb trouwens aan het nationaal contactpunt bij de OESO in Brussel gevraagd dit dossier te bestuderen. Op die manier heb ik de resultaten en opmerkingen in verband met dat bedrijf ontvangen.

Onze diensten verrichten belangrijk werk op het vlak van competitiviteit door de situatie te onderzoeken op het vlak van de prijzen en de duur van de contracten.

In de komende dagen moeten we proberen zoveel mogelijk banen te redden en de markt meer open te maken. De huidige monopoliesituatie zint me niet.

Wat uw vraag over de richtlijn betreft, denk ik dat het openstellen van de grenzen en het toestaan aan Franse, Duitse en Nederlandse ondernemingen om in België te komen werken, en vice versa, kansen biedt.

België is een klein land dat in grote mate afhangt van import en export. We hebben ruimschoots geprofiteerd van het openstellen van de markten in Europa. Er moet uiteraard altijd aandacht worden besteed aan de sociale en menselijke aspecten, maar we hoeven die openstelling niet te vrezen aangezien ze ook een kans kan bieden voor ons land en onze ondernemingen.

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «les mandats d’administrateur obtenus par le gouvernement belge dans Fortis/BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC et Royal Park Investments» (nº 5-471)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de bestuursmandaten van de Belgische overheid in Fortis-BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC en Royal Park Investments» (nr. 5-471)

M. le président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale, répondra.

De voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.

M. Bert Anciaux (sp.a). – En 2008, l’État belge a sauvé les grandes banques au moyen de milliards d’euros. Il s’agissait des deniers des citoyens. Concrètement, c’est la population qui a financé le sauvetage des grandes banques avec ses économies généralement modestes. Cela semblait être la seule manière de prévenir la crise économique, causée par une défaillance extrême d’un système qui s’enrichit depuis des siècles en réalisant des bénéfices sur les capitaux que lui prête la population.

Une aide de l’État de vingt milliards d’euros a ainsi été accordée à trois banques systémiques – Fortis, KBC et Dexia – et à l’assureur Ethias : 15 milliards pour Fortis, 3,5 milliards pour la KBC, un milliard pour Dexia et 500 millions pour Ethias. En échange de ces injections massives de capitaux, l’État fédéral a obtenu chaque fois deux mandats d’administrateurs dans les institutions financières sauvées.

J’ai déjà posé une question écrite à ce sujet mais le ministre a omis de répondre à certains points, notamment en ce qui concerne les mandats d’administrateur obtenus par l’État en contrepartie de la générosité impressionnante du contribuable. La réponse du ministre s’est limitée à une simple énumération des noms des personnes concernées. Je poserai dès lors quelques questions supplémentaires.

Pourquoi le ministre répond-il de façon évasive à mes questions portant sur les directives ou sur la nature des mandats d’administrateur ? Estime-t-il comme moi que l’État doit utiliser pleinement les participations en capital et les mandats d’administrateur pour inciter le monde financier à une responsabilité sociale accrue et à des investissements durables ? Le ministre peut-il enfin me confirmer si les administrateurs ont reçu des directives ? Dans l’affirmative, lesquelles ? Dans la négative, pourquoi et le ministre élaborera-t-il encore des directives ? Qui dirige les administrateurs publics et de quelle manière ? Sont-ils régulièrement évalués et jugés sur leurs résultats ? Le ministre pense-t-il comme moi que les efforts considérables consentis par le contribuable justifient une grande transparence et une responsabilité démocratique ? Je n’ai pas eu cette impression jusqu’à présent.

Par le biais de quels procédure et critères les administrateurs publics ont-ils été désignés ? Le ministre considère-t-il comme moi que ces administrateurs doivent avoir une intégralité morale absolue par respect pour le contribuable ? Dans l’affirmative, comment est-il possible que le gouvernement désigne quelqu’un comme M. Tilmant pour le représenter chez BNP Paribas ? Cette personne a augmenté de manière éhontée sa rémunération de président du conseil d’administration d’ING et a même menacé de transférer le quartier général d’ING lorsque le ministre néerlandais des Finances a osé suggérer de plafonner les bonus et les salaires les plus élevés. Lorsque la crise a éclaté en 2008 et que Tilmant, notamment, sans doute, à cause de sa mauvaise gestion, a dû aller humblement frapper à la porte du même ministre, il fut licencié. Il est évidemment d’abord passé à la caisse. Le ministre estime-t-il que cet homme, qui symbolise la culture du profit personnel dans le secteur financier, est bien placé pour représenter le contribuable par le biais d’un mandat officiel de l’autorité ?

Le ministre peut-il également m’indiquer quels montants les administrateurs publics perçoivent pour mener leur tâche à bien ? Ne reçoivent-ils qu’une rémunération des institutions financières dans lesquelles ils siègent ou reçoivent-ils un montant supplémentaire de l’État ? Peuvent-ils conserver l’intégralité de la rémunération qu’ils perçoivent de l’institution financière ou doivent-ils en rétrocéder une partie à l’État ?

Pourquoi la représentation est-elle exclusivement composée d’hommes ? L’État ne doit-il pas respecter une égalité de genres ? Des études montrent en effet que des entreprises ayant un meilleur équilibre en matière de genres au niveau des fonctions dirigeantes étaient moins tentées de prendre des risques excessifs et se tournaient plutôt vers des objectifs à long terme. Le ministre estime-t-il comme moi que ce sont précisément des qualités qui font défaut au secteur financier ?

Comment le ministre explique-t-il que l’État dispose de deux sièges dans les différents conseils d’administration mais qu’il ne siège qu’un seul représentant de l’État chez Dexia et la KBC ?

De heer Bert Anciaux (sp.a). – In 2008 redde de Belgische overheid de grootbanken met miljarden euro’s afkomstig van alle burgers. De bevolking met haar gemiddeld kleine portemonnee betaalde zo de redding. Overheidssteun leek toen het enige middel om een economische crisis af te wenden, hoewel deze werd veroorzaakt door het extreem falen van een systeem waarin de banken zich al eeuwen verrijken door winst te maken op het geld dat de bevolking hen toevertrouwen.

De drie systeembanken, Fortis, KBC en Dexia, en de verzekeraar Ethias ontvingen ongeveer 20 miljard euro staatshulp: 15 miljard voor Fortis, 3,5 miljard voor KBC, 1 miljard voor Dexia en 500 miljoen voor Ethias. Als tegenprestatie voor de enorme kapitaalinjecties verwierf de federale overheid telkens twee bestuursmandaten bij de geredde financiële instellingen.

Ik stelde de minister hierover al een schriftelijke vraag, maar hij verzuimde enkele zaken te beantwoorden. De minister bleef mij onder meer het antwoord schuldig op de vraag naar de bestuursmandaten die de overheid verwierf in ruil voor de indrukwekkende generositeit van de belastingbetaler. Zijn antwoord beperkte zich tot een simpele opsomming van de namen van de betrokkenen. Ik stel dus een aantal bijkomende vragen.

Waarom antwoordt de minister ontwijkend wanneer ik hem vraag naar de richtlijnen of naar de aard van het mandaat van de overheidsbestuurders? Is de minister het met mij eens dat de overheid de kapitaalsparticipaties en bestuursmandaten ten volle moet aanwenden om de financiële wereld tot meer maatschappelijke verantwoordelijkheid en duurzame investeringen te bewegen? Kan de minister mij nu eindelijk bevestigen of de bestuurders richtlijnen hebben ontvangen? Zo ja, welke? Zo neen, waarom niet of nog niet en zal de minister nog richtlijnen uitvaardigen? Wie stuurt de overheidsbestuurders aan en op welke manier? Worden ze regelmatig geëvalueerd en beoordeeld op hun resultaten? Gaat de minister met mij akkoord dat de enorme inspanningen van de belastingbetaler een grote transparantie en democratische verantwoording rechtvaardigen? Hiervan heb ik tot nog toe niets gemerkt.

Via welke procedures en criteria werden de overheidsbestuurders aangesteld? Beaamt de minister mijn beoordeling dat deze bestuurders uit respect voor de belastingbetaler over een absolute morele integriteit moeten beschikken. Zo ja, hoe is het dan mogelijk dat de regering iemand als de heer Tilmant aanstelt als haar vertegenwoordiger bij BNP Paribas? Deze persoon dreef zijn vergoeding als bestuursvoorzitter van ING onbeschaamd de hoogte in en dreigde er zelfs mee om het ING-hoofdkwartier te verhuizen, toen de Nederlandse minister van Financiën durfde te suggereren om de bonussen en toplonen te plafonneren. Toen in 2008 de crisis toesloeg en Tilmant, wellicht mede door zijn wanbeleid, nederig bij diezelfde minister moest aankloppen, werd hij de laan uitgestuurd. Uiteraard passeerde hij eerst langs de kassa. Is de minister van mening dat deze man, die symbool staat voor de graaicultuur in de financiële sector, goed geplaatst is om de belastingbetaler te vertegenwoordigen via een officieel mandaat van de overheid?

Kan de minister mij ook meedelen welke bedragen de overheidsbestuurders ontvangen voor het uitvoeren van hun taak? Krijgen ze alleen een vergoeding van de financiële instellingen waarin ze zitting hebben of krijgen ze ook een bijkomend bedrag van de staat? Mogen deze heren de vergoeding die ze van de financiële instelling ontvangen, geheel voor zichzelf houden of staan ze een deel af aan de staat?

Waarom bestaat de vertegenwoordiging enkel uit mannen? Moet de overheid geen gendergelijkheid respecteren? Studies wijzen immers uit dat bedrijven met een groter genderevenwicht aan de top minder geneigd zijn extreme risico’s te nemen en zich meer richten op langetermijndoelstellingen. Beaamt de minister mijn analyse dat dit net eigenschappen zijn die de financiële sector ontbeert en ontbeerde?

Hoe verklaart de minister dat de overheid beschikt over twee zitjes in de verschillende raden van bestuur, maar er bij Dexia en KBC maar één vertegenwoordiger van de overheid zitting heeft?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous lis la réponse du ministre des Finances.

Au début de sa question, M. Anciaux a dit que le sauvetage des grandes banques serait payé par la population « avec ses économies généralement modestes ». L’État a prêté aux banques de l’argent et il n’en coûtera à l’État, et donc, au contribuable, que si les banques ne remboursent pas les fonds prêtés, par le biais de dividendes ou d’intérêts payés à l’État. Il est même possible que les intérêts payés soient plus élevés que le coût du prêt des montants. Cette opération a été réalisée parce que, en pleine crise, l’État a pu prêter des fonds sur le marché à un taux plus avantageux que les banques elles-mêmes.

Pour le reste, je confirme les grandes lignes de ma réponse à la question écrite 5-459 du 30 novembre 2010.

Les représentants de l’État s’efforcent de veiller, dans le cadre légal conventionnel et réglementaire en application, à l’implémentation correcte des interventions nécessaires qui doivent mener à l’assainissement structurel des institutions concernées. En outre, ils veillent à ce que ces interventions soient effectuées tout en préservant l’emploi, dans la mesure du possible, et ils veillent à ce que les institutions continuent à remplir leur rôle prioritaire de donneurs de crédits au profit de l’économie, tout en tenant toujours compte de l’intérêt de la société, ce qui est leur devoir comme administrateur. Les administrateurs qui représentent l’État sont tous au courant de ces directives principales.

Les administrateurs font régulièrement rapport à la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI), qui est l’actionnaire juridique des institutions concernées, mais pour le compte du gouvernement.

De plus, les administrateurs publics sont traités exactement de la même manière que les autres administrateurs de l’institution concernée. Ils reçoivent dès lors la même rémunération pour leur travail. L’État proprement dit n’intervient pas en la matière.

Chez BNP Paribas, ils reçoivent un montant annuel fixe de 14 864 euros et un montant de 2 123 euros par participation à une réunion. Chez BNP Paribas-Fortis, cela représente respectivement 25 000 et 2 000 euros, chez Dexia, 10 000 et 2 000 euros, chez Ethias, 7 500 et 500 euros, à la KBC, rien et chez Royal Park Investments 5 000 et 1 000 euros.

Si Dexia ne compte qu’un seul représentant, c’est parce que l’État fédéral ne détient que 5,7% des actions, et à la KBC, il n’y a même pas de représentant.

Contrairement à ce que M. Anciaux indique, les administrateurs désignés par l’État ne sont pas tous de sexe masculin. Chris Verhaegen, chez Ethias, est en effet une femme.

Je prends acte de son opinion en ce qui concerne M. Tilmant.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van de minister van Financiën.

Bij het begin van zijn vraag zegt de heer Anciaux dat de redding van de grote banken betaald zou zijn door de bevolking ‘met haar gemiddeld kleine portemonnee’. De overheid heeft de banken geld geleend en dat zal de overheid, en dus de belastingbetaler, pas iets kosten indien de banken de geleende bedragen niet terugbetalen via de dividenden of de interesten die ze aan de overheid betalen. Het is zelfs mogelijk dat de betaalde interesten hoger liggen dan de kostprijs voor het lenen van de bedragen. Die operatie werd uitgevoerd omdat, in volle crisis, de staat op de markt goedkoper kon lenen dan de banken zelf.

Voor de rest van de vraag bevestig ik de grote lijnen van mijn antwoord op schriftelijke vraag nr. 5-459 van 30 november 2010.

De overheidsvertegenwoordigers trachten, binnen het geijkte wettelijke en reglementaire kader dat van toepassing is, te waken over de correcte implementatie van de noodzakelijke ingrepen die moeten leiden tot de structurele gezondmaking van de betrokken instellingen. Daarnaast waken ze er ook over dat die ingrepen gepaard gaan met zoveel mogelijk behoud van de werkgelegenheid en dat de instellingen hun prioritaire rol van kredietverlener ten bate van de economie blijven vervullen. Ze houden hierbij steeds rekening met het belang van de vennootschap, wat hun verplichting is als bestuurder. Alle bestuurders die de overheid vertegenwoordigen, zijn op de hoogte van deze grote richtlijnen.

De bestuurders brengen regelmatig verslag uit bij de Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij (FPIM), die de juridische aandeelhouder is van de betrokken instellingen, zij het in opdracht van de regering.

Verder worden de overheidsbestuurders op identiek dezelfde wijze behandeld als de andere bestuurders van de betrokken instelling. Ze krijgen voor hun werkzaamheden dus dezelfde vergoeding van de betrokken instellingen. De overheid zelf komt daarin niet in tussen.

Bij BNP Paribas krijgen ze een vast jaarbedrag van 14 864 euro en per deelname aan een vergadering een bedrag van 2123 euro. Bij BNP Paribas-Fortis is dat respectievelijk 25 000 en 2000 euro, bij Dexia 10 000 en 2000 euro, bij Ethias 7500 en 500 euro, bij KBC, nihil en bij Royal Park Investments 5000 en 1000 euro.

Dat er bij Dexia maar één vertegenwoordiger is, heeft te maken met het feit dat de federale overheid maar 5,7% van de aandelen bezit; en bij KBC is er zelfs geen vertegenwoordiger.

In tegenstelling tot wat de heer Anciaux beweert, zijn de door de overheid aangestelde bestuurders niet allemaal van het mannelijke geslacht; Chris Verhaegen, bij Ethias, is immers een vrouw.

Van zijn mening over de heer Tilmant neem ik akte.

M. Bert Anciaux (sp.a). – La réponse est plus claire que celle fournie à la question écrite en ce qui concerne la description des tâches et les rémunérations. Je ne comprends pas vraiment qui siège où, car j’ai reçu une liste générale reprenant des noms. Je peux peut-être également obtenir cette information.

Le ministre prend acte de mon opinion sur la personne de M. Tilmant. Cela va au-delà : c’est une question de responsabilité morale et politique.

L’argument selon lequel il s’agit d’argent prêté, et non directement de l’argent du contribuable, ne tient pas la route. Tout ce que l’État fait, il le fait avec l’argent du contribuable. C’est pourquoi l’État devrait toujours être conscient du fait qu’il doit agir au nom de l’ensemble de la population.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De taakomschrijving werd nu duidelijker gesteld dan in het eerdere schriftelijke antwoord. De vergoedingen zijn ook iets duidelijker geworden. Het is me alleen niet erg duidelijk wie waar zit, want ik heb een algemene lijst met namen gekregen. Misschien kan ik die informatie ook nog krijgen.

De minister neemt akte van mijn standpunt over de persoon van de heer Tilmant. Het gaat natuurlijk om meer dan dat. Ik vind dat dit een kwestie is van morele en politieke verantwoordelijkheid.

De bedenking dat het om geleend geld gaat en niet rechtstreeks om geld van de belastingbetaler, snijdt geen hout. Alles wat de overheid doet, doet ze met geld van de bevolking. Daarom is het goed dat de overheid altijd beseft dat ze in naam van heel de bevolking moet handelen.

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles et au secrétaire d’État à la Coordination de la lutte contre la fraude sur «les différentes transactions conclues par le fisc à la suite de la non-déclaration, sur la feuille d’impôts, de comptes étrangers» (nº 5-472)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen en aan de staatssecretaris voor de Coördinatie van de fraudebestrijding over «de verschillende dadingen van de fiscus aangaande het niet vermelden van buitenlandse rekeningen op de aangiftes» (nr. 5-472)

M. Bert Anciaux (sp.a). – Depuis quelques années, tous les contribuables de notre pays sont obligés de déclarer leurs comptes bancaires étrangers au fisc. Cela aide à avoir un aperçu des transferts d’argent et d’éventuelles opérations de blanchiment ou de détournement au niveau international. Les autorités françaises ont récemment fourni des centaines de noms de contribuables belges à l’Inspection spéciale des impôts. Ces noms sont apparus dans des documents dont une filiale suisse de la banque britannique HSBC avait autorisé la publication. Ces informations révèlent que des centaines de contribuables ont caché l’existence de comptes étrangers au fisc belge pendant de nombreuses années. Il s’agit donc manifestement d’une fraude fiscale considérable, principalement située dans le secteur diamantaire anversois.

Cette enquête doit évidemment être menée en toute indépendance, et le ministre ne peut ni ne veut intervenir dans des enquêtes en cours.

Mais le pouvoir législatif doit évidemment aussi pouvoir contrôler le pouvoir exécutif sur la conclusion ou la non-conclusion de transactions avec d’éventuels fraudeurs. Les règles en la matière manquent de précision. Il n’est pas du tout évident dans quelles circonstances, à quels moments et sur la base de quels critères des transactions sont conclues. Cela vaut également pour le rapport entre l’ampleur des transactions et le montant éventuel des amendes fiscales. Dans de telles transactions, les différentes parties, à savoir le fisc et les fraudeurs, jouent un jeu très délicat. Le manque de règles rend cette relation particulièrement sensible à la critique, à la suspicion et à la méfiance. Rien n’est aussi proche de la fraude que la lutte contre la fraude.

Combien de fois le fisc a-t-il conclu une transaction ces dix dernières années, et ce par année ? De quels montants s’agissait-il, par dossier et par année ? Comment ces montants ont-ils évolué ? Quel enseignement peut-on tirer de ce développement ?

De quels critères tient-on compte lorsqu’une transaction est conclue ? Comment apprécie-t-on une transaction, et qui en contrôle la correction et le bien-fondé ? Quelles règles valent-elles dans les services fiscaux pour prévenir une fraude éventuelle entre le fisc et le fraudeur ? Quelle organisation externe contrôle-t-elle ces opérations ? Comment le pouvoir législatif peut-il exercer un contrôle sur la politique du ministre concernant la conclusion de transactions ? Le ministre a-t-il développé une politique propre à ce sujet ? Sur quelle base morale, éthique mais aussi légale le ministre s’appuie-t-il pour justifier une transaction avec des personnes qui tentent d’escroquer la société et l’autorité depuis des années peut-être et pour des montants particulièrement élevés ?

Comment le fisc peut-il d’une part supposer qu’il est question de fraude et d’autre part conclure quand même avec ces fraudeurs potentiels un accord qui permettra à ces derniers d’échapper à des poursuites pénales ? Une telle approche n’est-elle pas contraire à la séparation des pouvoirs qui implique que le pouvoir judiciaire doit pouvoir se prononcer sur les aspects pénaux et que le pouvoir exécutif est tenu de fournir toutes les informations nécessaires afin que le pouvoir judiciaire fasse son travail ? L’ensemble du système de ruling et de transaction n’est-il pas, d’un point de vue éthique, une pratique condamnable à laquelle il conviendrait de mettre un terme ? Ces pratiques n’alimentent-elles pas la perception chez Monsieur Tout-le-monde que les gros fraudeurs s’en tirent plus facilement que des petits indépendants ou des salariés ?

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Sinds enkele jaren is elke belastingplichtige in ons land verplicht de fiscus ter kennis te stellen van al zijn of haar buitenlandse bankrekeningen. Deze kennis betekent een enorme hulp om inzicht te krijgen in internationale geldtransfers en eventuele witwas- en verduisteringsoperaties. Onlangs verstrekten de Franse autoriteiten honderden namen van Belgische belastingplichtigen aan de Bijzondere Belastingsinspectie. Ze doken op in documenten die een Zwitsers filiaal van de Britse HSBC-bank had vrijgegeven. Uit die informatie bleek dat honderden belastingplichtigen het bestaan van hun buitenlandse bankrekeningen al vele jaren verzwegen voor de Belgische fiscus. Daarmee blijkt duidelijk dat het hier gaat over een zeer aanzienlijke fiscale fraude, hoofdzakelijk gesitueerd in de Antwerpse diamantsector.

Vanzelfsprekend moet dit onderzoek in alle onafhankelijkheid worden gevoerd en kan noch wil de minister optreden in lopende onderzoeken.

Het is echter even vanzelfsprekend dat de wetgevende macht de uitvoerende macht moet kunnen controleren over het al dan niet aangaan van dadingen met mogelijke fraudeurs. De regels hieromtrent zijn niet duidelijk. Het lijkt helemaal niet voorspelbaar of doorzichtig in welke omstandigheden, op welke momenten en op basis van welke criteria dadingen worden aangegaan. Dat geldt ook voor de verhouding tussen de omvang van dadingen en de mogelijke grootte van de fiscale boetes. In zulke dading spelen de verschillende partijen, namelijk de fiscus en de fiscale zondaars een erg fragiel, gevoelig spel. Het ontbreken van regels maakt deze relatie bijzonder sensibel voor kritiek, argwaan en achterdocht. Niets ligt zo kwetsbaar dicht bij fraude als de fraudebestrijding.

Hoeveel keer ging de fiscus een dading aan in de laatste 10 jaar, dit jaar per jaar? Over welke bedragen ging het daarbij per dossier en per jaar? Hoe evolueerden deze bedragen, en wat valt er uit die ontwikkeling te leren?

Met welke criteria wordt rekening gehouden bij het aangaan van een dading? Hoe kan een dading worden beoordeeld en wie controleert de correctheid en de billijkheid ervan? Welke regels gelden in de fiscale diensten om mogelijke fraude tussen de fiscus en de fiscale zondaar te voorkomen? Welke externe organisatie controleert deze operaties? Hoe kan de wetgevende macht controle uitoefenen op het beleid van de minister aangaande het aangaan van dadingen? Heeft de minister hieromtrent een eigen beleid ontwikkeld? Waar vindt de minister een morele, ethische, maar ook legale basis om een dading te verantwoorden met personen die de gemeenschap en de overheid mogelijk jarenlang en voor bijzonder hoge bedragen pogen op te lichten?

Hoe kan de fiscus enerzijds beweren dat er sprake is van fraude en anderzijds met deze potentiële fraudeurs toch een overeenkomst sluiten waardoor de fraudeur ook een strafrechtelijke vervolging ontloopt? Staat die benadering niet haaks op de scheiding van de machten, waarbij de rechterlijke macht zich moet kunnen uitspreken over de strafrechtelijke aspecten en de uitvoerende macht gehouden is om alle nodige informatie te verstrekken om de rechterlijke macht zijn werk te laten doen? Is het hele systeem van ruling en dading geen ethisch verwerpelijke praktijk waar beter een einde aan zou worden gesteld? Voeden deze praktijken niet de perceptie bij de gewone man en vrouw dat grote fraudeurs gemakkelijker wegraken met fraude dan kleine zelfstandigen of loontrekkenden?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je dois avant tout préciser que les cas de fraude évoqués par M. Anciaux relèvent essentiellement de la compétence de l’ISI.

Sous réserve du principe de légalité repris dans les articles 170 et 172 de la Constitution, l’article 6 du Code civil n’autorise pas que l’on porte préjudice aux lois qui touchent à l’ordre public, comme les lois fiscales.

Les principes de bonne gestion doivent naturellement aussi être pris en considération.

Par conséquent, l’ISI ne conclut jamais de « transaction » dans le sens strict de l’article 2044 du Code civil. Une telle forme d’accord implique en effet que les parties sont compétentes pour disposer de l’objet de la transaction (article 2045 du Code civil) ce qui n’est pas le cas pour l’administration fiscale.

L’ISI conclut des « accords fiscaux » qui, pour l’essentiel, contiennent les éléments suivants :

  • des éléments de fait comme le rapport entre usage privé et professionnel, le délai d’amortissement à prendre en compte ;

  • les exigences en matière de preuve, par exemple que la dépense a effectivement eu lieu et la preuve du montant de cette dépense ;

  • le montant de la sanction.

Ces accords servent à régler tant le passé – éviter des litiges superflus ou une issue incertaine – que l’avenir. Ils procurent au contribuable une sécurité juridique en prévoyant un traitement égal tant pour l’opération déjà réalisée que pour les opérations de même nature qui pourraient encore avoir lieu à l’avenir.

Les accords fiscaux ne comprennent donc jamais l’une ou l’autre exonération ou réduction d’impôt. Les accords en matière de TVA sont réglés par l’article 84 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée.

En ce qui concerne les sanctions administratives, l’arrêté du Régent du 9 mars 1831 ainsi que les arrêtés qui fixent les échelles des amendes et les majorations confèrent au ministre des Finances la compétence d’évaluer les objections ayant pour objet la remise d’amendes autres que celles prononcées par le juge.

En matière de TVA, cette compétence est déléguée aux directeurs régionaux.

La récente jurisprudence uniforme accorde aussi au juge une compétence de pleine juridiction en matière de sanctions administratives dans le domaine fiscal.

L’exonération totale ou partielle des intérêts de retard relèvent de la compétence exclusive et discrétionnaire du directeur régional, sur la base de l’article 417 du Code des impôts sur les revenus 1992 et de l’article 84bis du code de la TVA.

Les poursuites pénales pour fraude fiscale relèvent encore de la compétence exclusive du ministère public.

Même lorsque le fisc a communiqué les faits à la justice, avec le visa du directeur régional conformément à l’article 29, alinéa 2, du Code d’instruction criminelle, seul le ministère public décide de l’opportunité d’engager des poursuites.

Toutefois, il faut faire très attention à l’évolution de la jurisprudence en matière d’application du principe juridique non bis in idem, qui, dans le cadre des dossiers législatifs en cours, doit être apprécié en fonction du principe una via.

En ce moment, la charte du contribuable, qui interdit aux fonctionnaires fiscaux d’intervenir autrement qu’en tant que témoin dans les procédures, continue à s’appliquer intégralement.

L’ISI a arrêté des instructions précises concernant les accords fiscaux. L’intervention obligatoire de plusieurs fonctionnaires de différents niveaux hiérarchiques constitue une garantie contre d’éventuelles irrégularités.

Dans les affaires qui comportent plusieurs ou un grand nombre de dossiers semblables, la stratégie à suivre est élaborée, en concertation avec les unités opérationnelles concernées, à l’administration centrale, de sorte que les contribuables concernés sont traités de manière égale, indépendamment de l’endroit où ils se trouvent. Le contenu et la portée de ces décisions stratégiques sont systématiquement communiqués au ministre.

Outre les mesures en matière de contrôle interne, la Cour des comptes a procédé en 2009, en tant qu’organe collatéral du parlement, à un audit sur le fonctionnement et la pratique des services de l’ISI. Le rapport y afférent figure sur le site internet de la Cour des comptes.

Enfin, l’ISI ne tient pas de statistiques sur le nombre ou l’objet des accords fiscaux conclus avec les contribuables. Il existe bien des données sur le nombre de dossiers conclus avec ou sans l’accord du contribuable. Mais ces statistiques ne disent rien sur le nombre d’ « accords » conclus.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik moet allereerst opmerken dat de fraudegevallen waarvan sprake in de vraag van de heer Anciaux voornamelijk onder de bevoegdheid van de BBI vallen.

Behoudens het fiscale legaliteitsbeginsel, opgenomen in de artikelen 170 en 172 van de Grondwet, staat artikel 6 van het Burgerlijk Wetboek niet toe dat afbreuk wordt gedaan aan de wetten die de openbare orde raken, hetgeen duidelijk het geval is voor de belastingwetten.

De beginselen van behoorlijk bestuur moeten uiteraard ook in overweging worden genomen.

Bijgevolg gaat de BBI nooit een ‘dading’ aan in de strikte zin van artikel 2044 BW. Zulk een vorm van overeenkomst impliceert immers dat de partijen de bevoegdheid hebben om over het voorwerp van de dading te beschikken (art. 2045 BW), wat niet het geval is voor de belastingadministratie.

De BBI sluit ‘fiscale akkoorden’ die in hoofdzaak de volgende elementen bevatten:

  • feitelijke elementen zoals de verhouding beroepsmatig en privégebruik, de in aanmerking te nemen afschrijvingstermijn;

  • de vereisten inzake bewijs, bijvoorbeeld het bewijs dat de uitgave werkelijk plaatsvond en van het bedrag ervan;

  • de hoogte van de sanctie.

Deze akkoorden strekken ertoe zowel het verleden – overbodige geschillen of een onzekere afloop vermijden – als de toekomst te regelen. Zij verschaffen de belastingplichtige rechtszekerheid door te voorzien in een gelijke behandeling voor zowel de reeds verrichte handeling als de handelingen van dezelfde aard die in de toekomst nog kunnen plaatsvinden.

Fiscale akkoorden houden dus nooit één of andere vrijstelling of vermindering van belasting in.

De akkoorden inzake de btw worden geregeld door artikel 84 WBTW.

Wat de administratieve sancties betreft, geven het Regentbesluit van 9 maart 1831 evenals de besluiten die de boeteschalen en verhogingen bepalen, aan de minister van Financiën de bevoegdheid om te oordelen over de bezwaren met als voorwerp de kwijtschelding van boetes, andere dan deze uitgesproken door de rechter.

Op het vlak van de btw is die bevoegdheid aan de gewestelijke directeurs gedelegeerd.

Ook kent de recente eenvormige rechtspraak aan de rechter de bevoegdheid met volle rechtsmacht toe om te oordelen over de administratieve sancties op fiscaal vlak.

De totale of gedeeltelijke vrijstelling van de nalatigheidintresten behoort tot de exclusieve en discretionaire bevoegdheid van de gewestelijke directeur, op basis van artikel 417 van het Wetboek Inkomstenbelasting 1992 en artikel 84bis van het BTW-Wetboek.

De strafrechtelijke vervolging van de fiscale fraude behoort nog steeds tot de exclusieve bevoegdheid van het openbaar ministerie.

Zelfs wanneer, met het visum van de gewestelijke directeur, overeenkomstig artikel 29, tweede lid van het Wetboek van Strafvordering, de feiten door de fiscus aan het gerecht werden gemeld, beslist enkel het openbaar ministerie over de opportuniteit van de vervolgingen.

Nochtans moet de aandacht worden gevestigd op de evolutie in de rechtspraak inzake de toepassing van het rechtsbeginsel non bis in idem, dat in het kader van lopende wetgevende werkzaamheden in samenhang met het principe una via moet worden beoordeeld.

Op dit moment blijft het charter van de belastingplichtige, dat aan de fiscale ambtenaren een verbod oplegt om op te treden op een andere manier dan als getuige in de procedures, uiteraard volledig van toepassing.

De BBI heeft duidelijke instructies uitgevaardigd om het sluiten van fiscale akkoorden af te lijnen. De verplichte tussenkomst van meerdere ambtenaren van verschillende hiërarchische niveaus vormt een garantie tegen eventuele mistoestanden.

In zaken die meerdere of een groot aantal gelijkaardige dossiers bevatten, wordt, in overleg met de betrokken operationele eenheden, de te volgen strategie op de centrale administratie uitgetekend zodat alle betrokken belastingplichtigen op gelijke manier worden behandeld, en dit ongeacht hun locatie. De inhoud en de draagwijdte van die strategische beslissingen worden consequent aan de minister medegedeeld.

Naast de maatregelen inzake interne controle, is het Rekenhof, als collateraal orgaan van het Parlement, in 2009 overgegaan tot een audit van de werking en de praktijk van de diensten van de BBI. Het desbetreffende verslag staat op de website van het Rekenhof.

Tot slot houdt de BBI geen statistieken bij over het aantal of het onderwerp van de fiscale akkoorden die met de belastingplichtigen werden gesloten. Er zijn wel gegevens over het aantal behandelde dossiers, die met of zonder akkoord van de belastingplichtige worden gesloten. Die statistiek zegt evenwel niets over het aantal gesloten ‘akkoorden’.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Le secrétaire d’État a donné de nombreuses informations, mais je crains qu’il ne joue un peu sur les mots.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De staatssecretaris heeft veel informatie gegeven, maar ik vrees dat hier een beetje met woorden wordt gespeeld.

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je renvoie à la législation.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik verwijs naar de wetgeving.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Ce n’est pas un reproche.

Je tente de voir la réalité derrière les mots. Le secrétaire d’État indique que les parties dans cette affaire ne sont pas compétentes pour décider et que, par conséquent, elles ne peuvent pas conclure de transaction sur la base de l’article 2045 du Code civil. C’est important. Selon lui, il est toutefois possible de conclure des accords fiscaux mais ils ne peuvent jamais porter sur l’exonération ou la réduction d’impôt.

Cela ressemble à un jeu de mots. L’objet dont on décide dans cette affaire est précisément la fixation du montant de l’impôt qui doit être payé. Lorsqu’il est convenu qu’un montant déterminé doit être payé, on n’appelle pas cela une réduction mais une fixation précise du montant.

Mais, dans la pratique, cela signifie souvent bel et bien une réduction.

Afin d’éviter une bataille juridique de plusieurs années, on parviendra à un consensus incluant un désistement d’instance et l’acceptation d’un accord fiscal. On ne peut négocier sur autre chose que sur le montant de l’accord. En effet, un accord fiscal ne porte pas sur l’exonération ni la réduction des intérêts de retard et d’amendes, mais sur l’importance du montant à payer. Un accord est uniquement conclu lorsque les deux parties en retirent quelque chose. C’est là que réside le problème éthique et politique dans ce dossier que je continuerai à suivre.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Ik bedoel het ook niet als een verwijt.

Ik probeer wel de realiteit achter de woorden te zien. De staatssecretaris stelt dat de partijen in dezen niet bekwaam zijn te beschikken en bijgevolg geen dading kunnen aangaan op basis van artikel 2045 van het Burgerlijk Wetboek. Dat is belangrijk. Wel is het volgens hem mogelijk fiscale akkoorden te sluiten, maar kunnen die nooit betrekking hebben op de vrijstelling of de vermindering van belastingen.

Dat lijkt me een woordenspel. Het voorwerp waarover in dezen wordt beschikt, is nu net de bepaling van het belastingbedrag dat moet worden betaald. Als wordt overeengekomen dat een bepaald bedrag moet worden betaald, wordt dat geen vermindering genoemd, maar een exacte bepaling van het bedrag.

In de praktijk betekent dat echter vaak wel degelijk een vermindering.

Om een jarenlange juridische strijd te voorkomen zal men een consensus bereiken, waarbij men afstand van geding doet en een fiscaal akkoord aanvaardt. Hierbij kan het niet anders dan dat over het bedrag van dat akkoord wordt onderhandeld. Een fiscaal akkoord bestaat immers niet uit het kwijtschelden of verminderen van nalatigheidsintresten en boetes, maar over de omvang van het te betalen bedrag. Een akkoord wordt alleen gesloten als het beide partijen iets oplevert. Daar ligt het ethische en politieke probleem in dit dossier, dat ik zal blijven volgen.

Demande d’explications de Mme Helga Stevens au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la demande en dommages et intérêts adressée par la Régie des bâtiments à la ville de Gand concernant le dossier du palais de justice de Gand» (nº 5-482)

Vraag om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de schadeclaim van de Regie der Gebouwen ten aanzien van de Stad Gent in het dossier van het Gentse gerechtsgebouw» (nr. 5-482)

M. le président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale, répondra.

De voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.

Mme Helga Stevens (N-VA). – Le rapport de la Cour des comptes de juin 2010 sur les coûts de construction et d’investissement des nouveaux palais de justice d’Anvers et de Gand mentionne que le dossier gantois présente un surcoût de 5 416 834,39 euros en raison de la pollution de la nappe phréatique provenant de deux parcelles adjacentes, dont l’une est la propriété de la Ville de Gand.

En outre, la Cour des comptes signale que la direction de Flandre orientale de la Régie des bâtiments a indiqué en mai 2009 que des demandes de dommages et intérêts concernant le dossier de la pollution de la nappe phréatique avait été transmise à la Ville de Gand. Fin 2009, la Régie n’avait encore reçu aucun montant dans ce contexte. La Cour des comptes signale également que l’on ne sait pas exactement si la Régie des bâtiments a effectué d’autres démarches pour renforcer ses demandes et si la demande adressée à la Ville de Gand a été inscrite dans la comptabilité.

La réponse du bourgmestre Termont à la question que j’ai posée sur ce dossier au Conseil communal de Gand a montré que la Régie a déposé, par lettres des 16 et 13 avril 2003, une demande en dommages et intérêts auprès de la Ville de Gand et auprès du propriétaire privé concernant la pollution de la nappe phréatique. La Ville de Gand a demandé à la Régie, par lettre du 28 avril 2003, de préciser et d’étayer la demande en dommages et intérêts. L’administration communale n’aurait cependant reçu aucune réponse à cette demande de précisions et d’argumentation. Ce dossier est complètement à l’arrêt depuis 2003, soit un peu plus de sept ans.

La Régie des bâtiments n’a-t-elle effectivement jamais donné suite à la demande de l’administration communale gantoise de fournir plus de précisions sur la demande en dommages et intérêts ? Dans l’affirmative, comment se fait-il qu’aucune suite n’ait été réservée à cette demande ?

Quelles démarches, juridiques ou non, la Régie des bâtiments compte-t-elle encore accomplir dans ce dossier à l’égard de la Ville de Gand ? Un calendrier peut-il être fourni à cet égard ?

La demande en dommages et intérêts à l’égard de la Ville de Gand a-t-elle été inscrite dans la comptabilité de la Régie des bâtiments ? Pour quel montant ?

Mevrouw Helga Stevens (N-VA). – Het rapport van het Rekenhof van juni 2010 over de bouw- en investeringskosten van de nieuwe gerechtsgebouwen van Antwerpen en Gent vermeldt dat er in het dossier van het Gentse gerechtsgebouw een meerkost van 5 416 834,39 euro was wegens grondwatervervuiling afkomstig van twee aanpalende terreinen, waarvan er één eigendom was van de stad Gent.

Het Rekenhof vermeldt verder dat de directie Oost-Vlaanderen van de Regie der Gebouwen in mei 2009 heeft meegedeeld dat een schadeclaim in verband met het grondwatervervuilingsdossier werd overgemaakt aan de stad Gent. Eind 2009 bleek de Regie in dit verband echter nog geen enkel bedrag te hebben ontvangen. Het Rekenhof vermeldt ook dat niet duidelijk is of de Regie der Gebouwen bijkomende stappen heeft gedaan om haar eisen kracht bij te zetten en of de claim ten aanzien van de stad Gent in de boekhouding werd opgenomen.

Uit het antwoord van burgemeester Termont op mijn vraag over dit dossier in de Gentse gemeenteraad bleek dat de Regie bij brieven van respectievelijk 16 april en 13 april 2003 een schadeclaim heeft ingediend bij de stad Gent en bij de privégrondeigenaar in de kwestie van de grondwatervervuiling. De stad Gent heeft de Regie bij brief van 28 april 2003 verzocht de schadeclaim nader toe te lichten en te onderbouwen. Op deze vraag om toelichting en argumentatie zou het stadsbestuur echter geen antwoord meer ontvangen hebben. Blijkbaar ligt dit dossier sinds 2003, al ruim zeven jaar lang dus, compleet stil.

Heeft de Regie der Gebouwen effectief nooit antwoord gegeven op het verzoek van het Gentse stadsbestuur om nadere toelichting over de schadeclaim? Indien ja, hoe kan het dat aan die vraag geen opvolging werd gegeven?

Welke al dan niet juridische stappen is de Regie der Gebouwen in dit dossier nog van plan te ondernemen ten aanzien van de stad Gent? Kan hieromtrent een timing worden gegeven?

Werd de schadeclaim ten aanzien van de stad Gent opgenomen in de boekhouding van de Regie der Gebouwen? Voor welk bedrag?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous lis la réponse du ministre.

Un échange de lettres sur la demande de dommages et intérêts est en cours depuis 2003 avec la Ville de Gand et le propriétaire privé du terrain adjacent, et des réunions ont eu lieu entre autres avec la Ville de Gand. Le 9 mai 2003, cette dernière a notamment déclaré pouvoir accepter tout mode d’exécution ne compromettant pas les droits de la Ville de Gand, c’est-à-dire que l’assainissement de la parcelle de la ville (et éventuellement des parcelles environnantes contaminées) ne soit pas entravé et qu’aucun coût supplémentaire ne soit mis à sa charge. Elle ne veut nullement se soustraire à sa responsabilité et si la Régie des bâtiments estime que la Ville de Gand est civilement responsable de certains dommages, elle peut communiquer en temps opportun sa demande de dommages et intérêts motivée.

Lorsque la construction du palais de justice était en voie d’achèvement et que le montant de la facture pouvait approximativement être établi, on a demandé à la Ville de Gand de déterminer sa part dans le dommage estimé à plus de 5 millions d’euros. Cela a été fait le 13 avril 2006, soit près de trois ans après la demande initiale de dommages et intérêts. La lettre était accompagnée des pièces nécessaires pour étayer les montants réclamés.

Le 28 avril 2006, la ville a indiqué en résumé :

  • que le fondement juridique sur lequel la demande de dommages et intérêts est basée n’est pas mentionné et que la ville ne peut donc endosser aucune responsabilité ;

  • que la ville n’a jamais donné d’accord de principe sur les mesures retenues par la Régie des bâtiments pour le traitement de la pollution du sol ;

  • que l’on a omis, durant les travaux, de tenir la Ville de Gand au courant du déroulement et du coût de ceux-ci ;

  • qu’il n’est pas possible d’établir si le retard des travaux allégué est entièrement ou partiellement dû à la pollution de la nappe phréatique.

La Régie des bâtiments a estimé pouvoir objecter :

  • que la ville a reconnu en 2003 déjà sa responsabilité de principe ;

  • que la plainte est clairement fondée sur les articles 544 et 1382 du Code civil – d’une part, le droit de ne pas subir des nuisances anormales de voisinage et, d’autre part, la responsabilité aquilienne – et plus généralement sur le principe du pollueur payeur ;

  • que les modalités d’exécution choisies ont fait l’objet d’intenses discussions entre la Régie des bâtiments, le promoteur et les services (de l’environnement) intéressés de la Ville de Gand, de sorte que cette dernière était, au moins de manière indirecte, impliquée dans les travaux ;

  • que les modalités d’exécution peuvent faire l’objet d’une expertise judiciaire afin de constater les conséquences matérielles et financières précises de la pollution de la nappe phréatique sur l’exécution des travaux par le promoteur et de déterminer si l’on a opté pour des modalités d’exécution acceptables.

Dans l’attente de la fixation des coûts de construction définitifs – entre autres sur la base d’une longue transaction avec le promoteur –, de la réception des travaux et du loyer récemment fixé du palais de justice entre-temps vendu, cette vision par ailleurs évidente n’a pas été communiquée à la Ville de Gand. En effet, la Régie des bâtiments a estimé indiqué de faire le nécessaire en prenant connaissance d’un maximum d’éléments du dossier.

Dans les prochains mois, la Régie des bâtiments mettra à nouveau en demeure la ville et le propriétaire privé du sol avec une estimation détaillée du montant du dommage qui doit maintenant être fixé de manière définitive et, le cas échéant, entamera peu après une procédure judiciaire pour exiger l’indemnisation de son dommage. La désignation d’un expert judiciaire sera normalement nécessaire.

Un montant de 5 416 834,39 euros a été inscrit dans la comptabilité de la Régie des bâtiments pour la demande de dommages et intérêts.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van de minister.

Over de schadeclaim werd sinds 2003 een briefwisseling gevoerd met de stad Gent en de aanpalende privé-eigenaar en vonden er vergaderingen plaats met onder meer de stad Gent. Op 9 mei 2003 verklaarde de stad Gent onder meer ‘akkoord te kunnen gaan met elke uitvoeringswijze die de rechten van de stad Gent niet in het gedrang brengt, dit wil zeggen dat de sanering van het stadsperceel (en eventueel van de omliggende gecontamineerde percelen) niet wordt bemoeilijkt en dat er geen bijkomende kosten ontstaan voor de stad Gent’ en ‘haar verantwoordelijkheid niet te willen ontlopen en indien de Regie der Gebouwen meent dat de stad Gent aansprakelijk is voor bepaalde schade, dat zij haar gemotiveerde schadeclaim te gepasten tijde mee kan delen’.

Toen het gerechtsgebouw zijn voltooiing naderde en de afrekening van de bouwkost bij benadering kon worden gemaakt, werd aan de stad Gent gevraagd haar aandeel te bepalen in de schade die op meer dan 5 miljoen euro werd geraamd. Dit gebeurde op 13 april 2006, bijna drie jaar na het initiële verzoek tot schadevergoeding. Het schrijven was vergezeld van de nodige stukken ter staving van de geclaimde bedragen.

Op 28 april 2006 meldde de stad samengevat:

  • dat de rechtsgrond waarop de schadeclaim is gebaseerd, niet wordt aangegeven en dat de stad dus geen aansprakelijkheid op zich kan nemen;

  • dat de stad nooit principieel akkoord is gegaan met de door de Regie der Gebouwen gekozen maatregelen voor de behandeling van de bodemverontreiniging;

  • dat nagelaten werd de stad Gent tijdens de werkzaamheden op de hoogte te houden van het verloop en de kosten ervan;

  • dat niet uit te maken is of de beweerde vertraging in de werkzaamheden geheel of gedeeltelijk te wijten is aan de grondwaterverontreiniging.

Daartegen meende de Regie der Gebouwen in te kunnen brengen:

  • dat de stad reeds in 2003 zijn principiële gehoudenheid heeft erkend;

  • dat de claim duidelijk gesteund is op de artikelen 544 en 1382 van het Burgerlijk Wetboek – het niet moeten dulden van abnormale burenhinder enerzijds en de aquiliaanse aansprakelijkheid anderzijds – en, meer algemeen, op het principe dat de vervuiler betaalt;

  • dat over de gekozen uitvoeringswijze intens werd onderhandeld tussen de Regie der Gebouwen, de projectontwikkelaar en de direct betrokken (milieu)diensten van de stad Gent, zodat de stad minstens zijdelings betrokken was bij de verrichtingen;

  • dat de uitvoeringswijze het voorwerp kan uitmaken van een gerechtelijke expertise om de precieze materiële en financiële gevolgen vast te stellen van de grondwatervervuiling op het verloop van de uitvoering van de werkzaamheden door de projectontwikkelaar en om uit te maken of er voor een aanvaardbare uitvoeringswijze werd geopteerd.

In afwachting van de vaststelling van de definitieve bouwkost, mede op grond van een lang aanslepende dadingovereenkomst met de projectontwikkelaar, de oplevering van het werk en de pas onlangs vastgestelde huurprijs van het inmiddels verkochte gerechtsgebouw, werd deze overigens evidente visie niet medegedeeld aan de stad Gent. De Regie der Gebouwen achtte het immers raadzaam het nodige te doen met kennis van zo veel mogelijk elementen van het dossier.

De Regie der Gebouwen zal de komende maanden de stad en de privégrondeigenaar opnieuw in gebreke stellen met een omstandige begroting van het nu definitief vast te stellen schadebedrag en eventueel kort daarna een gerechtelijke procedure starten om de vergoeding voor haar schade af te dwingen. Normaal zal de aanstelling van een gerechtelijk deskundige daarbij noodzakelijk zijn.

Voor de schadeclaim werd een bedrag van 5 416 834,39 euro in de boekhouding van de Regie der Gebouwen ingeschreven.

Mme Helga Stevens (N-VA). – Il y a peu à ajouter à cette réponse. Je plaide cependant pour que ce dossier se termine le plus vite possible. Il traîne depuis sept ans et la Ville de Gand court le risque de devoir payer des intérêts supplémentaires, ce qui pèserait très lourd. Puis-je demander à la Régie des bâtiments de traiter d’urgence ce dossier ?

Mevrouw Helga Stevens (N-VA). – Ik dank de staatssecretaris voor het duidelijke antwoord. Daar valt weinig aan toe te voegen. Wel wil ik ervoor pleiten het dossier zo snel mogelijk af te ronden. Het sleept al zeven jaar aan en de stad Gent loopt het risico heel wat extra intresten te moeten betalen en dat zou zwaar wegen. Mag ik dan ook vragen de Regie der Gebouwen aan te sporen het dossier met spoed te behandelen?

Demande d’explications de M. Karl Vanlouwe au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la rénovation du Résidence Palace en vue d’en faire le siège du Conseil européen» (nº 5-486)

Vraag om uitleg van de heer Karl Vanlouwe aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de verbouwing van het Résidence Palace om de zetel van de Europese Raad herbergen» (nr. 5-486)

M. le président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale répondra.

De voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.

M. Karl Vanlouwe (N-VA). – Le Consortium Interbuild-Cegelec-ITB travaille actuellement à la rénovation du Résidence Palace, place Schuman, qui doit abriter le siège du Conseil européen. La Régie des bâtiments est le maître de l’ouvrage de ce bâtiment dont la livraison devrait intervenir fin 2013.

Le coût des travaux est estimé à 180 millions d’euros. Si l’on inclut les travaux d’étude, l’enlèvement de l’amiante et les autres travaux préparatoires, on arrive à un total de 315 millions d’euros. Ce prix englobe la rénovation totale de la station de métro et de la gare ferroviaire, un toit équipé de panneaux solaires et des installations de recyclage de l’eau de pluie. On sait que des travaux et études supplémentaires ainsi que des travaux imprévus peuvent faire grimper considérablement le coût de tels projets.

Quel est l’état d’avancement de ces travaux ? S’effectuent-ils toujours conformément au calendrier ? L’estimation de 315 millions d’euros est-elle encore réaliste ?

De heer Karl Vanlouwe (N-VA). – Momenteel wordt aan het Schumanplein volop gewerkt aan het nieuwe Résidence Palace, dat de zetel van de Europese Raad moet huisvesten. Het wordt gebouwd door het consortium Interbuild-Cegelec-ITB. De Regie der Gebouwen, die bouwheer is, verwacht dat het gebouw tegen eind 2013 zal worden opgeleverd.

Naar schatting zal het gebouw zo’n 180 miljoen euro kosten. Indien men de prijs voor de studiewerken, asbestverwijdering, en andere voorbereidingswerken erbij neemt, komt het totaal op 315 miljoen euro. Voor deze prijs wordt het ondergrondse metro- en treinstation volledig vernieuwd en wordt het gebouw uitgerust met een dak van zonnepanelen en regenrecyclinginstallaties. Het is algemeen bekend dat de kosten van dergelijke bouwprojecten soms fors kunnen oplopen door meerwerken, extra studies of onvoorziene werkzaamheden.

Wat is de stand van zaken van de werkzaamheden in dit project? Zitten deze nog op schema? Is de kostprijs van 315 miljoen euro nog steeds een realistische schatting?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous lis la réponse du ministre.

Jusqu’ici, les travaux s’effectuent toujours conformément au calendrier. Leur fin est, pour l’instant, programmée pour le 9 décembre 2013. On a déjà procédé à l’enlèvement de l’amiante et à la démolition de la partie non historique datant des années 60. La démolition supplémentaire et les travaux de consolidation devraient être achevés à la mi-2011, après quoi on entamera les travaux proprement dits. L’étude d’exécution de cette dernière phase est actuellement en cours. La date finale d’achèvement des travaux, qui sera fixée en concertation avec l’utilisateur futur, dépendra de l’exécution des phases préalables et des souhaits du Conseil européen.

Le budget du projet global est estimé à 240 000 000 d’euros, calculés en euros du 1er janvier 2004, hors TVA et révisions, et pour l’instant, il n’a pas été dépassé. Ce budget englobe l’ensemble des travaux, honoraires et coûts annexes. Il ne comprend toutefois pas les travaux pour la station de métro et la gare ferroviaire qui seront exécutés pour le compte du SPF Mobilité et Transport.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van de minister.

In de huidige stand van zaken zijn de werkzaamheden nog altijd op schema. De einddatum is voorlopig vastgesteld op 9 december 2013. De asbestverwijdering en de afbraak van de niet-historische toevoeging uit de jaren ’60 zijn al uitgevoerd. Het einde van de bijkomende afbraak- en consolidatiewerken wordt verwacht tegen midden 2011, waarna de eigenlijke werkzaamheden aan het nieuwe gebouw zullen aangevat worden. Momenteel is de uitvoeringsstudie van deze laatste fase aan de gang. De uiteindelijke einddatum zal worden vastgelegd in overleg met de latere gebruiker en is afhankelijk van de uitvoering van de voorgaande fasen en van de wensen van de Europese Raad.

Het budget voor het totale project is begroot op 240 000 000 euro, gerekend in euro van 1 januari 2004, exclusief btw en herzieningen, en wordt in de huidige stand van zaken niet overschreden. In dit budget zijn alle werkzaamheden, erelonen en aanverwante kosten inbegrepen. De werkzaamheden voor het ondergrondse metro- en treinstation zijn evenwel niet in dit budget begrepen en worden uitgevoerd voor rekening van de FOD Mobiliteit en Vervoer.

M. Karl Vanlouwe (N-VA). – Je continuerai à suivre l’exécution du calendrier. Je me réjouis d’entendre que le bâtiment sera livré fin décembre 2013. S’agira-t-il d’une réception provisoire ?

De heer Karl Vanlouwe (N-VA). – Ik blijf de uitvoering van de planning opvolgen. Ik ben blij dat u bevestigt dat het gebouw tegen december 2013 zal worden opgeleverd. Gaat het dan om een voorlopige oplevering?

(Signe d’assentiment du secrétaire d’État Clerfayt)

(Staatssecretaris Clerfayt knikt bevestigend)

Je présume que la réception définitive suivra quelques mois plus tard.

Vous chiffrez le projet à 240 millions d’euros. Ce montant a-t-il été calculé au 1er janvier 2014 ?

Ik neem aan dat de definitieve oplevering dan een paar maanden later volgt.

U vermeldt voor de begroting van het project een bedrag van 240 miljoen euro. Is dat gerekend op 1 januari 2014?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Le budget a été calculé en euros du 1er janvier 2004 et doit encore être adapté à l’inflation.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – De begroting is opgemaakt in euro van 1 januari 2004 en moet in feite nog aan de inflatie worden aangepast.

M. Karl Vanlouwe (N-VA). – Puisque vous dites que le budget n’est pas dépassé « pour l’instant », je présume qu’il n’inclut pas encore de travaux supplémentaires mais que ceux-ci peuvent toujours apparaître. Je continuerai en tout cas à suivre l’affaire de près.

De heer Karl Vanlouwe (N-VA). – Aangezien u zegt dat de begroting ‘voorlopig’ niet wordt overschreden, neem ik aan dat er momenteel geen meerwerken zijn ingecalculeerd maar dat die nog altijd kunnen opduiken. Ik zal dat alleszins blijven opvolgen.

Demande d’explications de Mme Cécile Thibaut au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «les réserves financières de l’asbl BEBAT» (nº 5-497)

Vraag om uitleg van mevrouw Cécile Thibaut aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «de financiële reserves van de vzw BEBAT» (nr. 5-497)

M. le président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale, répondra.

De voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.

Mme Cécile Thibaut (Ecolo). – La loi ordinaire du 16 juillet 1993 visant à achever la structure fédérale de l’État, telle que modifiée par les lois du 7 mars 1996 et du 22 décembre 2003, prévoit en ses articles 377 et 378 que « Toutes les piles mises à la consommation sont soumises à une écotaxe de 0,50 euro par pile » et, ensuite, que les piles consignées ou participant à un système de collecte et de recyclage répondant aux conditions fixées sont exonérées de cette écotaxe.

Toutes les piles mises sur le marché en Belgique échappent en réalité à l’écotaxe car les entreprises qui les mettent à la consommation contribuent au financement du système de collecte et de recyclage créé par l’asbl BEBAT. Ce système doit permettre d’atteindre les pourcentages de recyclage mentionnés dans la loi. Il doit être financé au moyen d’une cotisation de collecte et de recyclage dont le montant a été précisé par l’arrêté royal du 22 novembre 2002 modifiant l’arrêté royal du 16 avril 1996 fixant le montant de la cotisation de collecte et de recyclage des piles dans le cadre des écotaxes, soit 0,1239 euro par pile plus TVA.

L’asbl BEBAT, le fonds pour la collecte des piles, a été créée par le secteur en août 1995 en vue d’obtenir, et d’organiser ensuite, l’exonération du système de collecte et de recyclage des piles ; la loi a été modifiée dans ce sens en mars 1996. Grâce aux cotisations perçues, l’asbl finance la collecte de tous les types de piles et accumulateurs usagés en vue de leur revalorisation ainsi que, depuis 2005, des lampes de poche. In fine, ce sont les consommateurs qui payent cette cotisation. L’asbl BEBAT est censée opérer sous le contrôle de l’État fédéral et des trois Régions.

Toutefois, il me revient que l’asbl BEBAT aurait accumulé au fil des années d’énormes réserves financières, de l’ordre de 60 millions d’euros. Cela indique que cette asbl réalise des bénéfices importants.

Pouvez-vous confirmer le montant des réserves de l’asbl BEBAT ?

Le montant de la cotisation de collecte et de recyclage n’étant manifestement pas défini en fonction du coût réel, avez-vous l’intention de modifier l’arrêté royal qui fixe ce montant ? Ne conviendrait-il pas d’être plus cohérent et de retirer de la législation la fixation du montant de cette cotisation à une asbl privée ?

Quels contrôles sont-ils exercés sur cette asbl, compte tenu notamment du montant cité ? Comment comptez-vous assurer plus de transparence et un meilleur contrôle de cet organisme ?

La cotisation finance un système qui doit permettre d’atteindre les objectifs de recyclage, soit 60%. Le contrôle de ceux-ci relève de la compétence des Régions. Quelle collaboration structurée entre l’Administration des Accises et les administrations régionales permet-elle de garantir que les taux de recyclage sont réellement atteints ? Actuellement, ils sont à peine atteints en Flandre, mais ne le sont pas dans les autres Régions.

Vu les réserves constituées par l’asbl BEBAT, n’y aurait-il pas lieu de revoir les objectifs de recyclage à la hausse ? Connaissez-vous la position des Régions sur cette question ?

Mevrouw Cécile Thibaut (Ecolo). – De gewone wet van 16 juli 1993 tot vervollediging van de federale staatsstructuur, zoals gewijzigd door de wetten van 7 maart 1996 en 22 december 2003, bepaalt in haar artikelen 377 en 378 dat ‘alle in het verbruik gebrachte batterijen onderworpen zijn aan een milieutaks van 0,50 euro per batterij’ en dat de batterijen die aan statiegeld worden onderworpen of waarvoor een collectief ophaal- en recyclingsysteem wordt opgezet dat aan de opgelegde voorwaarden beantwoordt van die milieutaks worden vrijgesteld.

Alle batterijen die op de Belgische markt worden gebracht, ontsnappen aan de milieutaks omdat de ondernemingen die ze in het verbruik brengen bijdragen tot de financiering van het ophaal- en recyclingsysteem dat door de vzw BEBAT werd opgericht. Dat systeem moet het mogelijk maken de in de wet vermelde recyclingpercentages te halen. Het moet worden gefinancierd door een inzamel- en recyclingbijdrage waarvan het bedrag werd vastgesteld bij koninklijk besluit van 22 november 2002 tot wijziging van het koninklijk besluit van 16 april 1996 tot vaststelling van de inzamel- en recyclingbijdrage van de batterijen in het kader van de milieutaksen, hetzij 0,1239 euro per batterij plus btw.

De vzw BEBAT, het fonds voor de inzameling van de batterijen, werd door de sector in augustus 1995 opgericht om de vrijstelling van het ophaal- en recyclingsysteem van batterijen te verkrijgen en nadien te organiseren. De wet werd in die zin in maart 1996 gewijzigd. Dankzij de ontvangen bijdragen financiert de vzw de inzameling van alle soorten gebruikte batterijen en accu’s om die te verwerken alsook, sinds 2005, van zaklampen. Uiteindelijk zijn het de verbruikers die de bijdrage betalen. De vzw BEBAT wordt geacht te opereren onder controle van de federale Staat en van de drie gewesten.

Ik vernam dat de vzw BEBAT in de loop der jaren enorme financiële reserves zou hebben verzameld, in de orde van 60 miljoen euro. Dat toont aan dat deze vzw belangrijke winsten maakt.

Kan u het bedrag van de reserves van de vzw BEBAT bevestigen?

Het bedrag van de inzamel- en recyclingbijdrage is duidelijk niet vastgesteld op basis van de reële kostprijs. Overweegt u het koninklijk besluit dat dit bedrag vaststelt, te wijzigen? Past het niet om coherenter op te treden en de vaststelling van het bijdragebedrag door een privé-vzw uit de wet te halen? Welke controle wordt er op die vzw uitgeoefend, rekening houdend met het geciteerde bedrag? Hoe denkt u meer transparantie en een betere controle op BEBAT te garanderen?

De bijdrage financiert een systeem dat het mogelijk moet maken de doelstellingen inzake recycling, hetzij 60%, te halen. De controle daarop is een bevoegdheid van de gewesten. Bestaat er een gestructureerde samenwerking tussen de administratie van de accijnzen en de gewestelijke administraties die garandeert dat de recyclingnormen werkelijk worden gehaald? Momenteel worden ze in Vlaanderen nauwelijks, en in de andere gewesten helemaal niet gehaald.

Moeten, gelet op de door de vzw BEBAT opgebouwde reserves, de doelstellingen inzake recycling niet worden verhoogd? Kent u het standpunt van de gewesten?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous lis la réponse du ministre.

La cotisation de collecte et de recyclage des piles à laquelle Mme Thibault fait allusion trouve son fondement juridique dans l’article 378 de la loi ordinaire du 16 juillet 1993 visant achever la structure fédérale de l’État. Cet article dispose que l’exonération de l’écotaxe est basée sur un système de collecte et de recyclage des piles qui doit être financé au moyen d’une cotisation de collecte et de recyclage dont le montant est fixé par le Roi. Le Roi peut modifier le montant de cette cotisation par arrêté délibéré en conseil des ministres.

Sur avis émis le 30 juin 1995 par la commission de suivi, instaurée par la loi précitée, le Roi a fixé, par arrêté du 16 avril 1996, le montant de ladite cotisation à 4 francs belges.

À la suite des négociations entre BEBAT et la commission de suivi, une augmentation de la cotisation est entrée en vigueur le 1er janvier 1999. Un montant de 5 francs, soit 0,1239 euro, est perçu à ce jour par BEBAT au titre de contribution.

Les principales justifications de l’augmentation de la cotisation sont, d’une part, l’exercice 1998 déficitaire de BEBAT et, d’autre part, l’amélioration des techniques disponibles en matière de recyclage, ce qui permet d’en augmenter fortement le taux.

Le coût de traitement augmente inévitablement, mais dans des proportions acceptables sur le plan économique.

Sans vouloir remettre en cause les montants que vous venez de citer, j’attire votre attention sur le fait que, pour chaque pile mise sur le marché belge – cela ne vise ni les lampes de poche ni les accumulateurs auxquels vous faites allusion –, la cotisation de collecte et de recyclage est versée à BEBAT par celui qui met le produit sur le marché.

Cet organisme a pour mission principale de collecter, en Belgique, les piles usagées et d’en assurer le tri et le recyclage. Une autre obligation de BEBAT est de sensibiliser les consommateurs par des campagnes d’information ayant pour unique but d’atteindre les résultats de collecte définis par la loi.

Nonobstant les efforts déployés par BEBAT, la collecte des piles n’est pas intégrale en ce sens que le consommateur n’est pas contraint de déposer ses piles usagées dans les réceptacles mis à sa disposition par BEBAT. Il a d’ailleurs été constaté que le consommateur a la propension de conserver ses piles compte tenu du faible volume qu’elles représentent, que les piles acquises en Belgique ne sont pas nécessairement consommées dans le pays, que des piles peuvent être achetées par des consommateurs belges à l’étranger et que le marché des piles s’oriente vers les piles rechargeables dont la durée de vie est aléatoire et inconnue, certains spécialistes parlant même d’une durée de vie allant de 10 à 20 ans.

Les sommes détenues actuellement par BEBAT constituent dès lors une réserve financière qui servira, dans le futur, au financement du recyclage des piles actuellement mises sur le marché, le coût dudit financement ne pouvant que connaître une inflation.

J’attire également votre attention sur le fait que BEBAT est constitué sous forme d’asbl qui, de ce fait, ne génère aucun bénéfice mais des soldes positifs ou négatifs selon le cas. Les soldes positifs sont mis en réserve par l’asbl elle-même et elle ne peut les utiliser que pour remplir ses objectifs.

En ce qui concerne les contrôles exercés sur les asbl, cette mission n’est pas dévolue à l’Administration des douanes et accises, mais bien à l’administration en charge de la fiscalité.

Parmi les contrôles exercés par ses soins, on peut notamment identifier : la demande de renseignements consistant en un document officiel de l’administration par lequel cette dernière demande des explications supplémentaires sur les flux monétaires de l’asbl ; le contrôle fiscal proprement dit au cours duquel l’administration vérifie la comptabilité de l’asbl et peut, pour ce faire, demander toutes les preuves nécessaires à la vérification. Les dépenses qui ne sont pas justifiées par un document valable – factures, tickets de caisse, fiches fiscales, etc. – sont taxées a 309%.

Il n’est dès lors pas à l’ordre du jour de revoir à la baisse le montant de la cotisation.

En réponse à vos deux dernières questions, j’attire votre attention sur l’article 378, § 1er, 2, c) de la loi précitée qui dispose que « toutes les piles collectées doivent subir un traitement adapté ou être recyclées au moyen des meilleures techniques disponibles, réalisables sur le plan économique, conformément aux législations régionales en matière de traitement de déchets ».

S’agissant d’une matière relevant de la compétence exclusive des Régions, il ne m’appartient pas de me prononcer sur les objectifs de recyclage ou de traitement adapté imposés par les autorités régionales.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van de minister.

De inzamel- en recyclingbijdrage voor batterijen waarnaar mevrouw Thibaut verwijst, vindt zijn juridische grondslag in artikel 378 van de gewone wet van 16 juli 1993 tot vervollediging van de federale staatsstructuur. Dat artikel bepaalt dat de vrijstelling van de milieutaks is gebaseerd op een ophaal- en recyclingsysteem voor batterijen dat moet worden gefinancierd door middel van een inzamel- en recyclingbijdrage waarvan het bedrag door de Koning wordt vastgesteld. De Koning kan het bedrag van die bijdrage wijzigen bij in Ministerraad overlegd koninklijk besluit.

Op advies van 30 juni 1995 van de opvolgingscommissie, die door vermelde wet werd opgericht, heeft de Koning bij koninklijk besluit van 16 april 1996 de bijdrage van de vermelde bijdrage vastgesteld op 4 Belgische frank.

Ingevolge onderhandelingen tussen BEBAT en de opvolgingscommissie is op 1 januari 1999 een bijdrageverhoging in werking getreden. Vanaf dan ontvangt BEBAT als bijdrage een bedrag van 5 frank, hetzij 0,1239 euro.

De voornaamste redenen voor die verhoging waren enerzijds de negatieve rekening voor 1998 van BEBAT en anderzijds, de verbetering van de beschikbare technieken inzake recycling, wat het mogelijk maakt het percentage ervan sterk te verhogen.

De kostprijs van de verwerking stijgt onvermijdelijk, maar op economisch aanvaardbare wijze.

Ik wil de door u geciteerde bedragen niet betwisten, maar vestig uw aandacht op het feit dat voor elke batterij die op de Belgische markt wordt gebracht – dat betreft niet de zaklampen, noch de accu’s waarover u het had – de inzamel- en recyclingbijdrage aan BEBAT wordt betaald door degene die het product op de markt brengt.

BEBAT heeft als voornaamste taak om in België de gebruikte batterijen te verzamelen, te sorteren en te recyclen. Een andere verplichting van BEBAT is de bewustmaking van de verbruikers door informatiecampagnes met als enige doel de door de wet vastgelegde inzamelresultaten te behalen.

Ondanks de inspanningen van BEBAT is de inzameling van batterijen niet integraal in die zin dat de verbruiker niet verplicht is zijn gebruikte batterijen in de door BEBAT ter beschikking gestelde inzamelbakken achter te laten. Er wordt trouwens vastgesteld dat de verbruiker de neiging heeft zijn gebruikte batterijen bij te houden omdat ze toch niet veel plaats innemen, dat in België gekochte batterijen niet noodzakelijk hier worden verbruikt, dat batterijen door Belgische verbruikers in het buitenland kunnen worden gekocht en dat de markt van de batterijen zich heroriënteert naar herlaadbare batterijen waarvan de levensduur onzeker en onbekend is; sommige specialisten spreken zelfs over een levensduur van tien tot twintig jaar.

De sommen die BEBAT nu beheert, vormen dus een financiële reserve die in de toekomst moet dienen voor de financiering van het recyclen van batterijen die nu op de markt worden gebracht; de kostprijs van die financiering kan alleen maar stijgen.

Ik vestig ook uw aandacht op het feit dat BEBAT een vzw is en dus geen winst mag maken maar enkel positieve of negatieve saldi heeft. De positieve saldi worden door de vzw zelf als reserve aangehouden en kunnen slechts worden gebruikt om haar doelstellingen te verwezenlijken.

De controle op de vzw’s gebeurt niet door de Administratie der Douane en Accijnzen, maar door de fiscale administratie.

Bij de uitgevoerde controle kan men het volgende terugvinden: de vraag om inlichtingen die bestaat uit een officieel document van de administratie waarbij deze aanvullende uitleg over de geldstromen van de vzw vraagt; de eigenlijke fiscale controle waarbij de administratie de boekhouding van de vzw nakijkt en daarvoor alle noodzakelijke bewijzen kan opvragen. De uitgaven die niet door een geldig document worden gestaafd – facturen, kassabonnen, belastingfiches, enz. – worden tegen 309% belast.

De verlaging van het bijdragebedrag is dan ook niet aan de orde.

In antwoord op uw laatste twee vragen vestig ik uw aandacht op artikel 378 §1, 2, c van de vermelde wet dat bepaalt dat ‘alle opgehaalde batterijen een aangepaste verwerking moeten krijgen of worden gerecycleerd met de best beschikbare technische mogelijkheden die economisch haalbaar zijn overeenkomstig de regionale wetgevingen inzake de behandeling van afvalstoffen’.

Aangezien deze materie tot de uitsluitende bevoegdheid van de gewesten behoort, komt het mij niet toe me uit te spreken over de recyclingdoelstellingen of de door de gewestelijke overheden opgelegde aangepaste verwerking.

Mme Cécile Thibaut (Ecolo). – Je remercie le secrétaire d’État de sa réponse. Je reste néanmoins sur ma faim parce que j’ai l’impression d’avoir reçu une réponse d’une autre époque et que le temps s’est arrêté en 1999 au ministère des Finances.

Les choses ont évolué. La cotisation de collecte et de recyclage est nettement supérieure au coût vérité. Il aurait donc été judicieux de modifier l’arrêté royal qui fixe cette cotisation – ce qui relève donc bien de la compétence du ministre – et de fixer un montant qui soit plus proche du coût vérité, ce qui serait tout bénéfice pour le citoyen.

Aujourd’hui, ce dernier intervient financièrement pour la collecte et le recyclage des piles et le politique ne se donne pas les moyens d’opérer les vérifications nécessaires.

Vous avez dit que l’asbl concernée affichait un solde positif, et je m’en réjouis. Vous ne prenez pas acte du montant ni du fait qu’une grande quantité de piles se retrouve dans les poubelles et ensuite dans la nature, causant du tort à l’environnement et au portefeuille des citoyens. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas modifier cet arrêté royal.

Votre réponse concernant le contrôle de BEBAT ne me satisfait pas. On se rend compte aujourd’hui que les objectifs ne sont pas atteints en matière de collectes, en particulier en Wallonie et à Bruxelles. La taxe n’étant jamais appliquée, la loi est vraiment vidée de son sens.

Contrairement à vos affirmations, l’asbl a aujourd’hui un potentiel énorme pour organiser la collecte et le recyclage de ces piles, qu’il s’agisse des piles achetées en Belgique ou à l’étranger, les flux étant globalement identiques. Il est de notre devoir d’augmenter les objectifs de collecte ; une meilleure collaboration avec les Régions s’impose.

Il convient d’aller plus loin dans la réforme de BEBAT. Aujourd’hui, c’est au politique à fixer des objectifs environnementaux, de faire en sorte que les piles soient moins nocives et qu’elles soient totalement collectées. Pour donner à BEBAT les moyens d’atteindre cet objectif, il faut aller plus loin et retirer de la législation la fixation du coût de la collecte et du recyclage. Le système de fonctionnement sera alors similaire à celui de FOST Plus.

Diminuer le prix des piles me semblait une question de bonne gouvernance, d’éthique, une bonne nouvelle aussi pour les finances du citoyen. Que l’État respecte ses prérogatives serait également positif pour l’environnement.

Mevrouw Cécile Thibaut (Ecolo). – Ik dank de staatssecretaris voor zijn antwoord, dat ik evenwel ontoereikend acht. Het komt mij voor dat het uit een ander tijdperk stamt en dat de tijd bij de FOD Financiën is blijven stilstaan.

De zaken zijn geëvolueerd. De inzamel- en recyclingbijdrage is veel hoger dan de reële kostprijs. Het is dus raadzaam het koninklijk besluit dat die bijdrage vaststelt – en dat is duidelijk een bevoegdheid van de minister – aan te passen en een bedrag vast te stellen dat dichter bij de reële kostprijs ligt. Dat zou ten goede komen aan de burger.

Nu draait die financieel op voor het inzamelen en het recyclen van de batterijen en het beleid geeft zichzelf niet de middelen om de vereiste controle uit te voeren.

U zei dat de vzw een positief saldo heeft. Dat verheugt me. U vermeldt echter geen bedrag en negeert dat een groot aantal batterijen in de vuilnisbakken belandt en nadien in de natuur. Zo schaden ze het milieu en de portefeuille van de burgers. Ik begrijp niet waarom dat koninklijk besluit niet kan worden gewijzigd.

Uw antwoord over de controle op BEBAT voldoet me niet. Vandaag stellen we vast dat de doelstellingen inzake inzameling niet worden gehaald, in het bijzonder in Wallonië en in Brussel. Omdat de taks nooit werd toegepast, blijft de wet dode letter.

In tegenstelling tot wat u zegt, beschikt de vzw momenteel over een enorm potentieel om het inzamelen en recyclen van batterijen te organiseren, ongeacht of die nu in België of in het buitenland worden gekocht, aangezien de stromen globaal genomen identiek zijn. Het is onze plicht om de doelstellingen inzake inzameling te verhogen. Een betere samenwerking met de gewesten is nodig.

Er moet verder worden gegaan in de hervorming van BEBAT. Het beleid moet nu milieudoelstellingen vastleggen zodat batterijen minder schadelijk zijn en in hun totaliteit worden ingezameld. Om BEBAT de middelen te geven om die doelstelling te halen, moet men verder durven gaan en de vaststelling van de kostprijs van het inzamelen en recyclen uit de wetgeving halen. De werkwijze zal dan dezelfde zijn als die van FOST Plus.

De kostprijs van batterijen verlagen lijkt me een kwestie van goed beleid, van ethiek en goed nieuws voor de financiën van de burger. Dat de Staat zijn prerogatieven respecteert zou ook positief voor het milieu zijn.

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous signale que plusieurs demandes que vous avez formulées relèvent de la compétence des Régions, par exemple tout ce qui concerne le cycle de vie des piles.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik wijs erop dat verschillende van uw vragen tot de bevoegdheid van de gewesten behoren, bijvoorbeeld alles wat de levenscyclus van de batterijen betreft.

Mme Cécile Thibaut (Ecolo). – La loi sur les écotaxes que vous avez mentionnée est une loi fédérale. Les montants sont fixés par le fédéral et c’est à ce dernier qu’il incombe de vérifier que les objectifs de recyclage sont atteints et d’appliquer les écotaxes.

Mevrouw Cécile Thibaut (Ecolo). – De wet op de milieutaksen die u hebt vermeld, is een federale wet. De bedragen worden op federaal vlak vastgesteld en het is daar dat moet worden gecontroleerd of de recyclingdoelstellingen worden bereikt en dat de milieutaksen moeten worden toegepast.

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la part détenue par les banques belges dans les obligations d’État européennes» (nº 5-519)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «het aandeel van Belgische banken in de Europese Staatsobligaties» (nr. 5-519)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur «la part détenue par les banques belges dans les obligations d’État belges» (nº 5-520)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele Hervormingen over «het aandeel van binnenlandse banken in de Belgische staatsobligaties» (nr. 5-520)

M. le président. – Je vous propose de joindre ces demandes d’explications. (Assentiment)

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale, répondra.

De voorzitter. – Ik stel voor deze vragen om uitleg samen te voegen. (Instemming)

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Lors de la publication des bénéfices de la KBC pour 2010, il est apparu que cette banque a continué à mettre progressivement un terme à sa participation dans les obligations d’État de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne et de la Grèce entre autres. Sa participation dans les obligations d’État belges a elle aussi été réduite. Cela peut surprendre car les autorités fédérales et flamandes sont venues en aide à la KBC voici trois ans afin de la sauver d’une catastrophe. De plus, les autorités fédérales ont en même temps décidé de prendre, dans un contexte européen, des responsabilités pour les finances publiques des pays européens. Cela s’est produit grâce au soutien du Fonds d’urgence européen. Les autorités fédérales ont accordé une aide publique à plusieurs autres banques belges. Pour ce faire, elles ont acheté un nombre important d’actions bancaires ou ont octroyé des prêts ou des garanties aux banques.

Je pensais qu’à la suite de cette aide, on pouvait attendre aide et assistance réciproques. Manifestement, comme le montre le comportement de la KBC, cette réciprocité ne fait pas partie de la méthode de travail des banques et celles-ci réduisent leur participation dans les obligations d’État de la Belgique et d’autres pays de l’Union européenne. Le taux d’intérêt de ces obligations peut ainsi plus facilement faire l’objet de spéculations sur le marché financier mondial et notre pays peut également être mis sous pression en raison de ses engagements dans le Fonds d’urgence.

Combien d’obligations d’État des pays de l’Union et de la Belgique sont-elles en possession des banques belges qui ont été soutenues en 2008 par les autorités belges ? Comment cette participation a-t-elle évolué en 2008, 2009 et 2010 ? Comment le ministre évalue-t-il et explique-t-il ce développement ? L’État fédéral a-t-il négocié les investissements de ces banques dans les obligations d’État de la Belgique et des autres pays de l’Union ? Si c’est le cas, quels étaient les accords ? Sinon, comment expliquer cette occasion ratée ?

Existe-t-il des différences entre les mesures dans lesquelles les banques ont acheté et vendu des obligations d’État de la Belgique et des autres pays de l’Union européenne ?

Comment le ministre explique-t-il une vente systématique et/ou massive d’obligations d’État de la Belgique ou d’autres pays de l’Union alors que les banques ont bénéficié d’un énorme soutien financier de la part des pouvoirs publics ? Quel pronostic le ministre fait-il quant à l’évolution de l’achat et de la vente des obligations d’État pour 2011 et les années suivantes ?

Le gouvernement a-t-il conclu des accords avec les banques en question au sujet d’un achat des milliards d’obligations d’État qui ont été émises cette année par la Belgique et les autres pays de l’Union ? Dans l’affirmative, quels sont ces accords ? Dans la négative, comment le ministre explique-t-il cette incroyable occasion manquée ? Des accords ont-ils été conclus au sujet de l’achat des obligations d’État des pays de l’Union entre les ministres européens des Finances, en général et au sein de l’Eurozone en particulier ? Si oui, quels sont ces accords ? Si non, comment le ministre peut-il l’expliquer ?

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Bij de bekendmaking van de winstcijfers van KBC voor het werkjaar 2010 bleek dat KBC haar aandeel in de staatsobligaties van onder meer Ierland, Portugal, Spanje en Griekenland verder afbouwde. Ook het aandeel Belgische staatsobligaties werd afgebouwd. Dat mag verwondering wekken omdat de federale en Vlaamse overheden drie jaar geleden bijsprongen om KBC van een catastrofe te redden en de federale overheid tevens de verantwoordelijkheid nam om binnen een Europese context verantwoordelijkheden op te nemen voor de staatsfinanciën van de Europese landen. Dat gebeurde door de ondersteuning via het Europese Noodfonds. De federale overheid verleende overheidssteun aan verschillende andere Belgische banken. Daartoe kocht de federale overheid een aanzienlijk pakket bankaandelen of verstrekte ze leningen of waarborgen aan de banken.

Bij die hulpverlening mag enige wederkerige hulp en bijstand worden verwacht, zou ik zo denken. Blijkbaar, getuige daarvan de gedragingen van KBC, behoort die wederkerigheid niet tot de werkwijze en verminderen de banken hun aandelen in staatsobligaties van België en andere EU-landen. Daardoor kan de rente op die staatsobligaties gemakkelijker voorwerp worden van speculaties op de mondiale financiële markt en kan ons land eveneens onder druk komen door de verbintenissen van het Noodfonds.

Hoeveel overheidsobligaties van EU-landen en van België zijn er in het bezit van Belgische banken die in 2008 door de Belgische overheid werden ondersteund? Hoe evolueerde dat aandeel in 2008, 2009 en 2010? Hoe evalueert en duidt de minister de ontwikkeling? Werd door de federale staat onderhandeld over het investeren van die banken in overheidsobligaties van België en andere EU-landen? Zo ja, wat waren de afspraken? Zo niet, hoe valt die gemiste kans te verklaren?

Zijn er verschillen tussen de diverse banken in de mate waarin ze overheidsobligaties van België en andere EU-landen aankochten en verkochten?

Hoe rijmt de minister een systematische en/of omvangrijke verkoop van Belgische staatsobligaties en andere EU-overheidsobligaties met de enorme financiële overheidssteun die de banken ontvingen? Welke prognose maakt de minister met betrekking tot de evolutie van aankoop en verkoop van overheidsobligaties voor 2011 en volgende jaren?

Maakte de regering afspraken met bedoelde banken over een aankoop van de miljarden overheidsobligaties die dit jaar door België en andere EU-landen worden uitgeschreven? Zo ja, welke afspraken? Zo niet, hoe verklaart de minister die onbegrijpelijke gemiste kans? Werden er met betrekking tot de aankoop van overheidsobligaties van EU-landen afspraken gemaakt tussen de EU-ministers van Financiën, in het algemeen en binnen de Eurozone in het bijzonder? Zo ja, welke afspraken? Zo niet, hoe kan de minister dat verklaren?

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je vous lis la réponse du ministre.

Dans le cadre des opérations de sauvetage des diverses institutions financières belges, aucune obligation n’a été imposée à ces dernières pour des investissements dans des obligations belges ou d’autres pays de l’Union Européenne. Il est possible de consulter les décisions de la Commission européenne dans lesquelles sont mentionnés les engagements des institutions et des États.

Une telle obligation ou un tel accord serait très difficile à concilier avec la législation européenne et je n’ai aucune connaissance d’obligations ou accords similaires entre les autres pays membres de l’Union européenne et les institutions qu’ils ont soutenues.

Il ne me semble dès lors pas approprié de faire une analyse des chiffres demandés, d’autant que certaines institutions sont cotées en bourse et qu’elles-mêmes doivent décider des informations qu’elles souhaitent communiquer.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van de minister.

In het kader van de reddingsoperaties van de diverse Belgische financiële instellingen werden voor geen enkele instelling verplichtingen opgelegd met betrekking tot de investeringen in Belgische obligaties of in overheidsobligaties van andere Europese landen. De beslissingen van de Europese Commissie waarin de verbintenissen van de instellingen en de staten vermeld worden, kunnen worden geraadpleegd.

Een dergelijke verplichting of afspraak zou zeer moeilijk te rijmen vallen met de Europese wetgeving, en ik heb geen kennis van gelijkaardige verplichtingen of afspraken tussen de andere EU-landen en de instellingen die ze ondersteund hebben.

Het lijkt mij dan ook niet raadzaam een analyse te maken van de gevraagde cijfers, temeer daar sommige instellingen beursgenoteerd zijn, en ze zelf dienen te beslissen welke informatie ze dienaangaande vrijgeven.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Il s’agit d’une réponse particulièrement courte. Je comprends que le ministre préfère ne pas communiquer les chiffres demandés si aucun accord n’a été conclu à ce sujet et que je n’ai qu’à les rechercher dans les comptes annuels.

Il est toutefois étrange qu’une obligation d’investir dans des obligations d’État soit en contradiction avec la réglementation européenne. Si, selon les termes d’un accord, les autorités publiques peuvent intervenir dans le financement des banques – un tel accord est d’ailleurs légitime –, je ne comprends pas que le contraire, c’est-à-dire une obligation pour les banques d’investir dans des obligations d’État, ne soit pas possible. Je ne le comprends vraiment pas. Je me demande quelle règle européenne l’interdit.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Dat is een bijzonder kort antwoord. Ik begrijp dat de minister de gevraagde cijfers liever niet meedeelt als daaromtrent geen afspraken zijn gemaakt en dat ik de cijfers dan maar moet gaan opzoeken in de jaarrekeningen.

Het is echter wel vreemd dat een verplichting tot investeren in overheidsobligaties in strijd is met de Europese regelgeving. Als er een akkoord is dat de overheid mag ingrijpen in de financiering van de banken – zo een akkoord is trouwens gerechtvaardigd – begrijp ik niet dat het omgekeerde, een verplichting van de banken om in overheidsobligaties te investeren, niet mag. Dat begrijp ik echt niet. Ik vraag me af welke Europese regel dat verbiedt.

M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – L’intervention de plusieurs États pour sauver les banques était contraire à la réglementation européenne. C’est pourquoi les gouvernements ont dû demander à la Commission européenne les conditions auxquelles ils pouvaient accorder leur soutien. L’une de ces conditions était que ce dernier ne pouvait équivaloir à une « intervention industrielle ». Les opérations de sauvetage n’étaient autorisées que pour éviter une crise financière plus importante. Elles ne pouvaient se ramener à une quelconque forme d’intervention publique dans la politique des banques.

De heer Bernard Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de Bestrijding van de fiscale fraude. – De interventie van verschillende landen om banken te redden was strijdig met de Europese regelgeving. Daarom moesten de regeringen aan de Europese Commissie vragen onder welke voorwaarden ze steun mochten verlenen. Een van de voorwaarden was dat de steun niet mocht neerkomen op een ‘industriële interventie’. De reddingsoperaties waren enkel toegestaan om een grotere financiële crisis te voorkomen. Ze mochten niet neerkomen op enige vorm van publieke interventie in het beleid van de banken.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Je constate chaque jour que l’Europe est en train de devenir une fantastique excuse pour donner toutes ses chances au libéralisme et pour jouer avec les intérêts de la population. Il est dans l’intérêt de cette dernière que nous obligions les banques à prendre leurs responsabilités après que les pouvoirs publics aient pris les leurs. Je me rends compte que nous ne pouvons pas mener le débat maintenant, mais je suis particulièrement inquiet quand je vois que l’Europe ignore chaque fois les intérêts éthiques et moraux de la population à cause de la vache sacrée du libre-échange.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Elke dag stel ik vast dat Europa een fantastisch excuus aan het worden is om het liberalisme alle kansen te geven en om met de belangen van de bevolking te spelen. Het is in het belang van de bevolking dat we de banken verplichten hun verantwoordelijkheid op te nemen nadat de overheid verantwoordelijkheid heeft opgenomen. Ik besef dat we dat debat nu niet kunnen voeren, maar ik ben er bijzonder bezorgd om dat Europa keer op keer, ten behoeve van de heilige koe van de vrije handel, de ethische en morele belangen van de bevolking opzij zet.

(La séance est levée à 12 h 25.)

(De vergadering wordt gesloten om 12.25 uur.)