5-41COM
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5-41COM
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Sénat de Belgique
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Belgische Senaat
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Session ordinaire 2010-2011
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Gewone Zitting 2010-2011
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Commission
des Finances et des Affaires économiques
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Commissie
voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden
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Mercredi 23 février 2011
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Woensdag 23 februari 2011
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Séance du matin
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Ochtendvergadering
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Annales
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Handelingen
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Sommaire
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Inhoudsopgave
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Demande
d’explications de Mme Lieve Maes au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «les risques liés à la
vente d’or par l’intermédiaire de sociétés postales
spécialisées dans l’achat d’or» (nº 5-421)
Demande
d’explications de Mme Helga Stevens au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «le système de contrôle
de trajet installé le long de la E17 à Gentbrugge» (nº 5-417)
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au premier ministre,
chargé de la Coordination de la Politique de migration et
d’asile et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification
sur «le Forum économique mondial de Davos» (nº 5-402)
Demande
d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un
monopole dans le cadre d’applications électroniques»
(nº 5-499)
Demande
d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un
monopole en ce qui concerne la diffusion électronique de
journaux et magazines» (nº 5-500)
Demande
d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification et à la ministre de
l’Intérieur sur «les risques de quasi monopole engendrés par
la disparition de Brink’s» (nº 5-506)
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«les mandats d’administrateur obtenus par le gouvernement
belge dans Fortis/BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC et Royal Park
Investments» (nº 5-471)
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles et au
secrétaire d’État à la Coordination de la lutte contre la
fraude sur «les différentes transactions conclues par le fisc à
la suite de la non-déclaration, sur la feuille d’impôts, de
comptes étrangers» (nº 5-472)
Demande
d’explications de Mme Helga Stevens au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «la demande en dommages et intérêts
adressée par la Régie des bâtiments à la ville de Gand
concernant le dossier du palais de justice de Gand» (nº 5-482)
Demande
d’explications de M. Karl Vanlouwe au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «la rénovation du Résidence Palace en
vue d’en faire le siège du Conseil européen» (nº 5-486)
Demande
d’explications de Mme Cécile Thibaut au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «les réserves financières de l’asbl
BEBAT» (nº 5-497)
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«la part détenue par les banques belges dans les obligations
d’État européennes» (nº 5-519)
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«la part détenue par les banques belges dans les obligations
d’État belges» (nº 5-520)
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Vraag
om uitleg van mevrouw Lieve Maes aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen over «de risico’s verbonden aan
het verkopen van goud via postgoudbedrijven» (nr. 5-421)
Vraag
om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen over «het trajectcontrolesysteem op
de E17 te Gentbrugge» (nr. 5-417)
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de eerste
minister, belast met de Coördinatie van het Migratie- en
asielbeleid en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen
over «het Wereld Economisch Forum in Davos» (nr. 5-402)
Vraag
om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister
voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een
monopolie in het kader van e-applicaties» (nr. 5-499)
Vraag
om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister
voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een
monopolie voor het lezen van kranten en dagbladen in
elektronische vorm» (nr. 5-500)
Vraag
om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen en aan de minister van Binnenlandse
Zaken over «de risico’s dat het verdwijnen van Brink’s leidt
tot een bijna-monopolie» (nr. 5-506)
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de bestuursmandaten van de Belgische overheid
in Fortis-BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC en Royal Park
Investments» (nr. 5-471)
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen en aan de staatssecretaris voor de Coördinatie van
de fraudebestrijding over «de verschillende dadingen van de
fiscus aangaande het niet vermelden van buitenlandse rekeningen
op de aangiftes» (nr. 5-472)
Vraag
om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de schadeclaim van de Regie der Gebouwen ten
aanzien van de Stad Gent in het dossier van het Gentse
gerechtsgebouw» (nr. 5-482)
Vraag
om uitleg van de heer Karl Vanlouwe aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de verbouwing van het Résidence Palace om de
zetel van de Europese Raad herbergen» (nr. 5-486)
Vraag
om uitleg van mevrouw Cécile Thibaut aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de financiële reserves van de vzw BEBAT»
(nr. 5-497)
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «het aandeel van Belgische banken in de
Europese Staatsobligaties» (nr. 5-519)
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «het aandeel van binnenlandse banken in de
Belgische staatsobligaties» (nr. 5-520)
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Présidence
de M. Frank Boogaerts
(La
séance est ouverte à 10 h 20.)
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Voorzitter:
de heer Frank Boogaerts
(De
vergadering wordt geopend om 10.20 uur.)
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Demande
d’explications de Mme Lieve Maes au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «les risques liés à la
vente d’or par l’intermédiaire de sociétés postales
spécialisées dans l’achat d’or» (nº 5-421)
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Vraag
om uitleg van mevrouw Lieve Maes aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen over «de risico’s verbonden aan
het verkopen van goud via postgoudbedrijven» (nr. 5-421)
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Mme Lieve
Maes (N-VA). – Depuis quelques semaines, certaines chaînes
de télévisions diffusent de la publicité pour une entreprise
postale spécialisée dans l’achat d’or. Celle-ci attire le
consommateur avec l’exhortation « Transformez votre or en
argent ! ». Le film comme le site web
www.postalgold.be invitent le consommateur à envoyer son
« vieil » or et promettent de lui envoyer très
rapidement un montant en euros en échange de l’or que la
société fondra. Nulle part il n’est toutefois fait mention du
prix qu’obtiendra le consommateur pour l’or qu’il aura
envoyé. On se contente de dire que le prix dépend de la teneur
en or pur.
Il
s’agit apparemment d’une société dont le siège social se
trouve sur l’île de Man. Le colis mis gratuitement à
disposition pour l’envoi provient de France. L’or doit aussi
être expédié en France.
Des
organisations étrangères de défense des consommateurs
signalent par ailleurs de nombreuses plaintes sur ce type
d’entreprises.
On
peut en outre se demander s’il est sûr d’expédier des
matières de valeur, comme de l’or et des bijoux. Il ne faut
pas non plus négliger le risque que l’or expédié
n’appartienne pas pleinement à la personne qui l’envoie.
1.
Le contenu de la publicité est-il contrôlé au préalable par
les services de l’Économie et de la Protection du consommateur
ou bien faut-il d’abord que des plaintes aient été
formulées ?
2.
Les sociétés postales spécialisées dans l’achat d’or
sont-elles soumises à la loi sur les pratiques du commerce et la
protection du consommateur qui régit la vente à distance, ou à
d’autres lois encore ? Qu’en est-il de la fixation des
prix et du délai de réflexion ?
3.
Comment les entreprises sont-elles contrôlées quant au respect
de la législation en vigueur et par qui ?
4.
Le ministre a-t-il connaissance de plaintes des consommateurs sur
les pratiques de ces sociétés ? Dans l’affirmative,
combien de plaintes les consommateurs ont-ils formulées et
quelles sont les principales récriminations ?
5.
Qui protège le propriétaire de l’or contre des pratiques
malhonnêtes ? Peut-on garantir que celui qui envoie l’or
en est le véritable propriétaire et n’est pas un voleur
ordinaire ou un membre de la famille dans le besoin ?
6.
Qui est responsable si l’or obtenu par des moyens malhonnêtes
est envoyé puis vendu et fondu ? Les sociétés postales
sont-elles intouchables dans ces circonstances parce qu’elles
mentionnent dans leurs conditions générales de vente qu’elles
ne sont pas responsables en pareil cas ?
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Mevrouw Lieve
Maes (N-VA). – Sinds enkele weken wordt op bepaalde
televisiezenders, onder andere op VijfTV, reclame uitgezonden
voor een postgoudbedrijf. Dit bedrijf lokt de consument met de
slogan ‘Verander uw ongewenst goud in geld’. Zowel in het
filmpje als op de website www.postalgold.be nodigen ze de
consument uit ‘oud’ goud op te sturen, waarna ze de consument
razendsnel een som euro’s storten voor het goud dat ze
omsmelten. Nergens wordt echter op voorhand vermeld welke prijs
de consument zal krijgen voor het opgestuurde goud. Alleen wordt
gezegd dat de prijs beïnvloed wordt door het goudgehalte.
Blijkbaar
gaat het om een maatschappij met maatschappelijke zetel op het
eiland Man. Bij aanvraag van een gratis verzendpakket, blijkt dat
dit uit Frankrijk komt. Ook het om te zetten goud moet naar
Frankrijk worden verstuurd.
Buitenlandse
consumentenorganisaties melden ook aardig wat klachten over dit
en soortgelijke bedrijven.
Bovendien
rijst de vraag of het wel veilig is waardevolle materialen als
goud en juwelen op te sturen. Ook het risico dat goud opgestuurd
wordt dat niet de volle eigendom is van de persoon die het
opstuurt, is niet te verwaarlozen.
1. Wordt de
inhoud van reclame vooraf gecontroleerd door de diensten van
Economie en Consumentenzaken, of moeten er eerst binnenlandse
klachten zijn?
2. Zijn de
postgoudbedrijven gebonden door de wet betreffende
marktpraktijken en consumentenbescherming die de verkoop op
afstand regelt, of door een andere wet? Wat met de prijsbepaling
en de bedenktijd?
3. Hoe
worden deze bedrijven gecontroleerd op het naleven van de
geldende wetgeving en door wie?
4. Is de
minister op de hoogte van klachten van consumenten over de
praktijken van deze postgoudbedrijven? Zo ja, hoeveel klachten
zijn hierover al geformuleerd? Wat zijn de voornaamste klachten?
5. Wie
beschermt de eigenaar van goud tegen malafide praktijken? Wat met
de garantie dat diegene die het goud opstuurt ook echt de
eigenaar is en geen ordinaire dief of een behoeftig familielid?
6. Wie is
aansprakelijk als er goud wordt opgestuurd dat verkregen is door
malafide praktijken, waarna dit goud wordt verkocht en
omgesmolten? Blijven de postgoudbedrijven in die situatie buiten
schot omdat zij in hun algemene verkoopsvoorwaarden vermelden dat
ze in dergelijke gevallen niet aansprakelijk zijn?
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M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Le contenu de la publicité n’est pas
contrôlé au préalable par l’Inspection économique. Celle-ci
peut toutefois contrôler ce contenu à la suite d’une plainte
ou de sa propre initiative et votre question me pousse à lui
demander de le faire.
La
loi sur les pratiques du commerce et la protection du
consommateur et les règles qu’elle contient concernant la
vente à distance ne s’appliquent pas aux ventes effectuées
par le consommateur. Cette législation ne s’applique qu’aux
ventes « B2C », Business-to-Consumer.
Quant
à la sécurité des envois, ce sont les règles normales du
droit civil qui s’appliquent. Un vol éventuel relève de la
compétence des services postaux ordinaires. J’inviterai mon
collègue de la Justice à vérifier que toutes les règles de
droit civil et pénal sont respectées.
L’Inspection
économique n’a encore reçu aucune plainte concernant de
telles entreprises dans notre pays.
Les
questions 5 et 6 ne relèvent pas des compétences du
SPF Économie mais de la police et de la Justice. Je
prendrai donc contact avec elles.
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De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– De inhoud van reclame wordt door de Economische Inspectie
niet vooraf gecontroleerd. Naar aanleiding van een klacht of op
eigen initiatief kan zij wel de inhoud van reclame controleren,
wat ik naar aanleiding van deze vraag dan ook zal vragen.
De wet
betreffende marktpraktijken en consumentenbescherming en de
daarin vervatte regels betreffende de verkoop op afstand, is niet
van toepassing op verkopen door de consument. Die wetgeving is
alleen van toepassing op verkopen B2C, Business-to-Consumer.
Wat de
veiligheid van de verzending betreft, gelden de normale regels
van het burgerlijk recht. Eventuele diefstal is uiteraard de
bevoegdheid van de reguliere politiediensten. Ik zal mijn collega
van Justitie vragen na te gaan of alle burgerrechtelijke en
strafrechtelijke regels worden nageleefd.
De
Economische Inspectie heeft nog geen klachten ontvangen over
dergelijke bedrijven in ons land.
De vragen 5
en 6 vallen niet onder de bevoegdheid van de FOD Economie. Zowel
politie als Justitie zijn ter zake bevoegd. Ik zal contact met
hen opnemen.
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Mme Lieve
Maes (N-VA). – Je remercie le ministre pour les actions
qu’il promet.
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Mevrouw Lieve
Maes (N-VA). – Ik dank de minister voor de beloofde acties.
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Demande
d’explications de Mme Helga Stevens au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «le système de contrôle
de trajet installé le long de la E17 à Gentbrugge» (nº 5-417)
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Vraag
om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen over «het trajectcontrolesysteem op
de E17 te Gentbrugge» (nr. 5-417)
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Mme Helga
Stevens (N-VA). – Dernièrement, le Parlement flamand a
débattu du système de contrôle de trajet qui a été installé
fin 2009 le long de la E17 à Gentbrugge et qui n’est toujours
pas opérationnel. L’approbation de modèle du système
nécessitait un arrêté royal qui n’a toutefois été publié
que fin octobre 2010. Cet arrêté fixe les conditions d’une
telle approbation de modèle et comporte une liste d’au moins
cent attestations. Les 16 et 24 novembre 2010, deux
réunions ont eu lieu avec des représentants du fabricant du
système de contrôle de trajet et du SPF Économie.
Ensuite,
le fabricant a introduit un dossier que le service de Métrologie
a jugé incomplet. Manifestement le fabricant pensait qu’il
suffisait d’introduire les attestions qu’il avait obtenues
antérieurement lors de l’approbation de modèle du système au
Pays-Bas. Le service de Métrologie n’était pas d’accord et
a estimé que tous les tests et essais pour l’obtention des
attestations en question devaient à nouveau être effectués.
Monsieur
le ministre, étant donné la difficile progression de ce
dossier, une réunion de concertation a été organisée le
29 novembre 2010 entre votre cabinet, le SPF Économie
et le cabinet de la ministre Crevits qui suit le dossier au
niveau flamand. Le 24 janvier 2011, la ministre Crevits
vous a téléphoné personnellement, mais sans résultat à ce
jour. Quels sujets ont-ils abordés lors de ces entretiens ?
Quel est le résultat des concertations ?
Pour
quelle raison le service de Métrologie a-t-il estimé que les
essais et tests devaient à nouveau être effectués ?
Ceux-ci seront réalisés par le laboratoire néerlandais qui
avait déjà délivré les attestations pour le même système
dans le cadre d’un dossier néerlandais, aucun laboratoire
belge ne disposant des accréditation requises. Dans ces
conditions, ces nouveaux tests ont-ils un sens ? Il me
semble que le niveau fédéral aurait dû se montrer plus
raisonnable et plus souple et que le retard supplémentaire
aurait pu être évité. C’est pourquoi je demande que la
méthode de travail du service de Métrologie soit adaptée.
Quand
pouvons-nous espérer l’approbation de modèle du système de
contrôle de trajet par le service de Métrologie ?
Quel
est le rôle de l’Europe dans ce dossier ? Je présume que
lorsqu’un État membre délivre une attestation, les autres
États membres peuvent la reprendre.
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Mevrouw Helga
Stevens (N-VA). – Onlangs werd in het Vlaams Parlement
gedebatteerd over het trajectcontrolesysteem dat eind 2009 op de
E17 te Gentbrugge werd geïnstalleerd en dat nog steeds niet
operationeel is. Met het oog op de modelgoedkeuring van het
systeem was het wachten op een koninklijk besluit, dat echter pas
eind oktober 2010 werd gepubliceerd. Dit besluit bepaalt de
voorwaarden voor een dergelijke modelgoedkeuring; het omvat een
lijst van wel honderd attesten. Op 16 en 24 november 2010
vonden twee vergaderingen plaats met vertegenwoordigers van de
fabrikant van het trajectcontrolesysteem en van de FOD Economie.
Vervolgens
diende de fabrikant een dossier in dat door de dienst Metrologie
echter als onvolledig werd beoordeeld. De fabrikant was er
blijkbaar vanuit gegaan dat het volstond om de attesten in te
dienen die hij eerder al had verkregen naar aanleiding van de
modelgoedkeuring van het systeem in Nederland. De dienst
Metrologie ging hier echter niet mee akkoord en stelde dat alle
tests en proeven voor de verkrijging van de bewuste attesten
opnieuw dienden te worden gedaan.
Mijnheer de
minister, naar aanleiding van de stroeve vooruitgang van het
dossier was er op 29 november een overleg tussen uw kabinet,
de FOD Economie, en het kabinet van minister Crevits, die het
dossier op het Vlaamse niveau opvolgt. Op 24 januari heeft
minister Crevits u ook nog eens persoonlijk opgebeld in verband
met dit dossier, tot op heden voor zover ik weet zonder
resultaat.
Wat hebben
u, uw kabinet en minister Crevits en haar kabinet besproken? Wat
was het resultaat van het overleg op respectievelijk
29 november 2010 en 24 januari 2011?
Waarom
stelde de dienst Metrologie dat de proeven en tests moesten
worden overgedaan? Die zouden immers worden uitgevoerd door
hetzelfde Nederlandse lab dat de attesten voor hetzelfde systeem
al eens heeft uitgereikt in het kader van een Nederlands dossier.
Er is immers geen enkel Belgisch laboratorium geaccrediteerd om
dergelijke proeven en tests uit te voeren. Wat is dan eigenlijk
de zin van nieuwe tests? Mij dunkt dat het federale niveau zich
in deze een stuk redelijker en soepeler had kunnen opstellen en
dat de extra vertraging had kunnen worden vermeden. Ik vraag dan
ook dat de werkwijze van de dienst Metrologie zou worden
bijgestuurd.
Tegen
wanneer mag de modelgoedkeuring van het trajectcontrolesysteem
door de dienst Metrologie worden verwacht?
Wat is de
rol van Europa in dit dossier? Ik neem aan dat als één lidstaat
een attest uitreikt, de andere lidstaten dat kunnen overnemen.
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M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Le SPF Économie est seulement compétent
pour l’approbation de modèles et pour l’étalonnage des
systèmes de contrôle de trajet. Les accords avec le fabricant,
l’entrepreneur ou l’installateur de tels systèmes relèvent
de la responsabilité de la région concernée.
La
demande d’explications se réfère à l’arrêté royal qui
comporte une liste d’au moins cent attestations. Cet arrêté
fut adopté après que toutes les démarches formelles aient été
accomplies. Les différentes autorités fédérales et régionales
ont été consultées. Elles étaient donc au courant du contenu
du texte sur lequel elles ont marqué leur accord. Ce texte n’a
donc pas été imposé aux régions. L’avis des gouvernements
régionaux a été formellement demandé, conformément au
Protocole du 24 avril 2001 réglant l’association des
gouvernements des régions. Une notification a également été
adressée à la Commission européenne dans le cadre de la
procédure d’information obligatoire. L’arrêté a également
été soumis à l’avis du Conseil d’État.
Le
texte a été finalisé en septembre 2010. L’arrêté
royal a été publié le 25 octobre 2010.
À
l’initiative de mon cabinet, une rencontre a été organisée
le 29 novembre 2010 entre toutes les parties
intéressées, plus particulièrement le cabinet de la ministre
Crevits, l’entrepreneur, le fabricant, les experts de
l’Autorité flamande et du service de Métrologie du SPF
Économie, ainsi que mon cabinet. Au cours de cette réunion, la
procédure de demande d’approbation de modèle a une fois
encore été expliquée. Il a été confirmé que le fabricant
est responsable de l’introduction de la demande auprès du SPF
Économie et que ce dernier ne peut effectuer l’évaluation
finale que sur la base d’un dossier complet.
À
ce moment, le dossier était incomplet. Il manquait, entre
autres, les rapports des tests attestant la conformité aux
exigences de l’arrêté royal. Pour ces rapports de test, le
fabricant doit s’adresser à un laboratoire accrédité. Dans
ce dossier, le fabricant fait appel à un laboratoire
néerlandais, NMi.
Il
fut convenu qu’en attendant que le dossier soit complet, sur
une base informelle et en concertation avec le fabricant, le SPF
Économie examinerait les pièces du dossier déjà disponibles
et qu’il fournirait toutes les informations utiles et
l’assistance afin de permettre au fabricant d’introduire un
dossier complet.
Les
6 et 24 janvier, des contacts au sujet du dossier ont eu
lieu entre le service de Métrologie et le fabricant. Selon les
informations les plus récentes datant du 20 février 2011,
le fabricant vient seulement de commander les tests nécessaires
à NMi de manière à compléter sa demande d’approbation de
modèle auprès du SPF Économie. Le fabricant a également fait
part de son accord de concrétiser d’ici peu sa demande en
complétant un formulaire de demande.
Les
exigences fixées par l’arrêté royal du 12 octobre 2010
doivent faire en sorte que les systèmes de contrôle
fonctionnent correctement et continuent à le faire dans toutes
les conditions raisonnablement prévisibles de manière à
garantir que personne ne sera verbalisé injustement. Il ne peut
exister aucun doute au sujet des résultats. Ainsi que le montre
la chronologie de l’arrêté royal, cette réglementation n’est
pas apparue soudainement. Tous les services publics compétents
ont été consultés préalablement.
Les
résultats des essais effectués dans le passé sur un système
de contrôle de trajet identique ou ses éléments peuvent
effectivement être utilisés pour prouver la conformité aux
prescriptions de l’arrêté royal. Si toutefois le fabricant ne
peut présenter ces résultats, les essais doivent bien entendu
être effectués.
Dans
ce dossier, le SPF a fait preuve d’esprit constructif et de
souplesse. Mon cabinet a pris lui-même des initiatives fin
novembre, parce que le système n’était pas encore
opérationnel, comme annoncé à la télévision par la ministre
Crevits.
Dès
que le dossier sera complet, il sera approuvé.
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De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– De FOD Economie is enkel bevoegd voor de modelgoedkeuring en
de ijking van de systemen voor trajectcontrole. De afspraken met
de fabrikant, de aannemer of de installateur van dergelijke
systemen behoren tot de verantwoordelijkheid van het betrokken
gewest.
In de vraag
wordt verwezen naar het koninklijk besluit dat een lijst met wel
honderd attesten bevat. Dat besluit is goedgekeurd nadat alle
nodige formele stappen zijn doorlopen. Hierbij werden de
verschillende federale en regionale overheden geconsulteerd. Ze
waren dus op de hoogte van de inhoud van de tekst en ze hebben
ermee ingestemd. De tekst is de gewesten met andere woorden niet
opgedrongen. Zo werd formeel advies gevraagd aan de
gewestregeringen, in overeenstemming met het Protocol van
24 april 2001 tot regeling van de betrokkenheid van de
gewestregeringen. Ook was er een notificatie aan de Europese
Commissie in het kader van de verplichte informatieprocedure.
Tevens werd het besluit voor advies aan de Raad van State
voorgelegd.
In
september 2010 is de definitieve tekst tot stand gekomen.
Het koninklijk besluit is op 25 oktober 2010
gepubliceerd.
Op
initiatief van mijn kabinet werd een ontmoeting geregeld op
29 november 2010 met alle betrokken partijen, meer in
het bijzonder het kabinet van minister Crevits, de aannemer, de
fabrikant, experts van de Vlaamse overheid en van de dienst
Metrologie van de FOD Economie, evenals van mijn kabinet. Tijdens
deze vergadering werd de procedure voor het aanvragen van een
modelgoedkeuring nogmaals toegelicht. Er werd bevestigd dat de
fabrikant verantwoordelijk is om de aanvraag in te dienen bij de
FOD Economie en dat de FOD enkel op basis van een volledig
dossier een eindevaluatie kan maken.
Op dat
moment was het dossier niet volledig. Zo ontbraken onder meer de
testrapporten die de conformiteit met de eisen van het koninklijk
besluit aantonen. Voor deze testrapporten moet de fabrikant een
geaccrediteerd laboratorium inschakelen. In dit dossier doet de
fabrikant een beroep op NMi, een Nederlands laboratorium.
Er werd
afgesproken dat de FOD Economie, in afwachting van het volledige
dossier, op informele basis en in overleg met de fabrikant de
beschikbare dossierstukken zou onderzoeken. Bovendien zou de FOD
alle nodige informatie en ondersteuning verlenen die het de
fabrikant moeten mogelijk maken om een volledig dossier in te
dienen.
Op 6 januari
en 24 januari 2011 zijn er contacten geweest tussen de
dienst Metrologie en de fabrikant om het dossier te bespreken.
Volgens de jongste informatie van 20 februari 2011
heeft de fabrikant nu pas bij het NMi de nodige tests besteld om
zijn aanvraag voor modelgoedkeuring bij de FOD Economie te kunnen
vervolledigen. De fabrikant heeft ook toegezegd om binnenkort
zijn aanvraag verder te concretiseren aan de hand van een
ingevuld aanvraagformulier.
De eisen
bepaald door het koninklijk besluit van 12 oktober 2010
moeten ervoor zorgen dat de controlesystemen onder alle redelijk
voorzienbare omstandigheden goed werken en goed blijven werken.
Op deze manier wordt gegarandeerd dat niemand onterecht wordt
geverbaliseerd. Er mag dus geen enkele twijfel bestaan over de
resultaten. Zoals blijkt uit de chronologie van het koninklijk
besluit, kwam deze reglementering niet onverwacht tot stand. Alle
bevoegde overheidsdiensten werden vooraf geraadpleegd.
De
resultaten van proeven die in het verleden op een identiek
trajectcontrolesysteem of onderdelen ervan werden uitgevoerd,
kunnen wel degelijk worden gebruikt om de conformiteit met de
voorschriften van het koninklijk besluit aan te tonen. Indien de
fabrikant deze resultaten echter niet kan voorleggen, dienen de
proeven uiteraard nog te worden uitgevoerd.
De FOD
Economie stelt zich in dezen constructief en soepel op. Mijn
kabinet heeft eind november zelfs initiatieven genomen, omdat het
systeem nog niet up and running was op het einde van vorig
jaar, zoals door minister Crevits op televisie werd aangekondigd.
Zodra het
dossier volledig is, zal het worden goedgekeurd.
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Mme Helga
Stevens (N-VA). – D’après la réponse très claire du
ministre, le fabricant est en tort.
La
simplification relève des compétences du ministre. J’aimerais
savoir pourquoi ces procédures sont aussi complexes. Est-il
vraiment nécessaire d’avoir une centaine d’attestations ?
Je comprends que le système doit être absolument fiable mais
cent attestions différentes, cela me semble excessif.
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Mevrouw Helga
Stevens (N-VA). – Uit het zeer duidelijke antwoord maak ik
op dat de schuld bij de fabrikant ligt.
Vereenvoudigingen
behoren tot de bevoegdheid van de minister. Ik vraag me af of die
procedures zo complex moeten zijn. Zijn honderd attesten echt
nodig? Ik begrijp dat het systeem absoluut betrouwbaar moet zijn,
maar honderd diverse attesten lijken me van het goede te veel te
zijn.
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Je ne suis pas technicien et je fais
entièrement confiance à mes fonctionnaires, particulièrement
en ce qui concerne le service de Métrologie qui a une excellente
réputation. Qui suis-je pour mettre en doute le travail
d’excellents ingénieurs ?
Je
suis disposé à soumettre une fois encore la question mais nous
devons tout mettre en œuvre pour éviter que les tribunaux ne
nous rappellent à l’ordre, ce qui s’est déjà produit dans
d’autres dossiers. Dans ce cas, on me demanderait
vraisemblablement pour quelle raison nous utilisons un système
qui n’est pas totalement inattaquable.
|
De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– Ik ben geen technicus en heb een groot vertrouwen in mijn
ambtenaren, vooral bij de dienst Metrologie, die een goede
reputatie heeft opgebouwd. Wie ben ik om te twijfelen aan het
werk van uitstekende ingenieurs?
Ik ben
bereid de vraag nogmaals voor te leggen, maar we moeten alles in
het werk stellen om niet door de rechtbank te worden
teruggefloten, wat in andere dossiers wel is gebeurd. In dat
geval zou wellicht de vraag volgen waarom we een systeem
gebruiken dat niet volledig waterdicht is.
|
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au premier ministre,
chargé de la Coordination de la Politique de migration et
d’asile et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification
sur «le Forum économique mondial de Davos» (nº 5-402)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de eerste
minister, belast met de Coördinatie van het Migratie- en
asielbeleid en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen
over «het Wereld Economisch Forum in Davos» (nr. 5-402)
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Comme chaque année, des dirigeants du
monde économique, financier et politique se sont rassemblés au
Forum économique mondial de Davos qui s’est tenu du 26 au
30 janvier. Le ministre-président flamand, Kris Peeters, le
premier ministre et le ministre pour l’Entreprise et la
simplification étaient également présents ainsi, peut-être,
que d’autres membres du gouvernement. De nombreuses questions
se posent quant à l’utilité de leur présence et, même, de
ce forum. De plus, il plane toujours, sur ce forum, un certain
mystère et un climat de controverse. Je souhaiterais dès lors
obtenir quelques explications de la part du ministre.
Quelle
était la mission du ministre Van Quickenborne, ou quel
était son objectif en se rendant à Davos ? Le ministre et
le premier ministre y représentaient-ils le gouvernement
fédéral ? D’autres forums sont prévus au Brésil et en
Afrique du Sud, respectivement en avril et en mai de cette année.
Le gouvernement y assistera-t-il également ? Le
gouvernement avait-il déjà assisté à un Forum économique
mondial depuis 2007 ? Quel est le coût global des voyages
par forum ?
Combien
coûte la participation à un forum ? Qui est l’organisateur
officiel du forum et décide du programme officiel ?
Qui
faisait partie de la délégation de notre pays à Davos ?
Quelle était la composition de la délégation ? Combien de
membres du gouvernement ou des gouvernements de notre pays
étaient-ils présents ? Combien de membres des cellules
stratégiques, du secrétariat des ministres et de
l’administration étaient-ils présents ? Y avait-il
d’autres personnes venant de notre pays et, dans l’affirmative,
leurs frais ont-ils été pris en charge par le gouvernement ?
Quel a été le coût global du voyage à Davos ? Combien
ont coûté le voyage, le séjour, les restaurants, les loisirs
et les frais de représentation du ministre et de sa suite ?
À quels postes du budget ces frais ont-ils été inscrits ?
Des journalistes faisaient-ils partie de la délégation
officielle ? Les frais de séjour et de participation des
journalistes ont-ils été supportés par le gouvernement ?
Et
surtout, les résultats enregistrés justifiaient-ils la
participation au Forum économique mondial ? Quels contacts
le ministre a-t-il noués, avec qui et quelles en sont les
retombées pour notre pays ? Des accords concrets ont-ils
été pris ou des contrats ont-ils été signés ? Y a-t-on
discuté d’emplois supplémentaires ?
Des
représentants de la société civile ont-ils également
participé au forum ? Y a-t-on réfléchi aux limites de
l’économie ? Y a-t-on parlé d’une plus grande
démocratisation du commerce mondial ? À quels résultats
ce travail de réflexion et d’autres ont-ils abouti ? Les
pays les plus pauvres étaient-ils représentés au Forum ?
Y a-t-on réfléchi à une meilleure répartition du bien-être ?
Y a-t-on réfléchi à un commerce mondial plus équitable ou à
des moyens permettant d’améliorer la lutte contre la pauvreté
dans le monde et d’y accorder une plus grande priorité ?
Pourquoi les responsables, notamment de la lutte contre la
pauvreté ou des affaires sociales, n’y ont-ils pas été
envoyés ? La lutte contre la pauvreté et les affaires
sociales ne sont-ils pas des sujets plus urgents au niveau
mondial ?
Le
ministre des Affaires étrangères était-il également présent ?
Dans l’affirmative, qu’a-t-il fait là-bas ? Dans la
négative, pourquoi pas ? Davos a-t-il été préparé en
collaboration avec les régions ? Ne s’agissait-il pas
principalement de compétences régionales ? Dans
l’affirmative, que faisait le gouvernement fédéral à Davos ?
La participation a-t-elle été préparée par les services
diplomatiques des Affaires étrangères ? Les résultats du
Forum ont-ils été ou sont-ils discutés au sein du gouvernement
et du Comité de concertation ? Le ministre estime-t-il que
les coûts de participation sont justifiés et proportionnés par
rapport à l’intérêt de ce Forum ?
Le
ministre aura compris que je suis plutôt sceptique à propos de
Davos et de ce type de forums.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Naar jaarlijkse gewoonte verzamelden
topmensen uit de economische, financiële en politieke wereld op
het Wereld Economisch Forum dat plaatsvond van 26 tot 30 januari
in Davos. Naast de Vlaamse minister-president Kris Peeters, waren
ook de premier en de federale minister van Ondernemen aanwezig en
misschien nog andere regeringsleden. Bij het nut van hun
aanwezigheid en het Forum zelf kunnen vele vragen worden gesteld.
Bovendien hangt er rond het Forum steeds een waas van
geheimzinnigheid en controverse. Graag kreeg ik van de minister
dan ook enige verduidelijking.
Welke
opdracht of doelstelling bracht minister Van Quickenborne naar
Davos? Vertegenwoordigde de minister en de premier daar de
federale regering? Er zijn nog zulke fora gepland in Brazilië en
in Zuid-Afrika, respectievelijk in april en mei van dit jaar. Zal
de regering ook daar aanwezig zijn? Was sinds 2007 de regering al
aanwezig op een Wereld Economisch Forum? Wat was per forum de
globale kostprijs van de reizen?
Hoeveel kost
deelname aan het forum? Wie is de officiële organisator van het
forum en wie bepaalt het officiële programma?
Wie maakte
deel uit van de delegatie van ons land in Davos? Op welke wijze
werd de delegatie samengesteld? Hoeveel leden van de regering of
regeringen van ons land waren er aanwezig? Hoeveel leden van de
beleidscellen, het secretariaat van de ministers en van de
administratie waren aanwezig? Waren er externen uit ons land
aanwezig en zo ja, werden hun kosten door de overheid gedragen?
Wat was de globale kostprijs van de reis naar Davos? Wat waren de
kosten voor reis, verblijf, restaurant, ontspanning en
representatie voor de minister en zijn gevolg? Op welke
begrotingsposten worden de kosten ingeschreven? Maakten er
journalisten deel uit van de officiële delegatie? Werden de
kosten voor verblijf en deelname voor de journalisten door de
overheid gedragen?
En vooral,
welke resultaten verantwoordden de deelname aan het Wereld
Economisch Forum? Welke contacten legde de minister, met wie en
met welke resultaten voor ons land? Zijn er concrete afspraken
gemaakt of contracten getekend? Werd er gesproken over extra
tewerkstelling?
Namen er ook
vertegenwoordigers van het maatschappelijk middenveld deel aan
het forum? Werd er nagedacht over de grenzen van de economie?
Werd er gepraat over een grotere democratisering van de
wereldhandel? Tot welke resultaten leidden deze en andere
denkoefeningen? Waren de armste landen op het forum
vertegenwoordigd? Werd er nagedacht over een grotere spreiding
van de welvaart? Werd er nagedacht over een eerlijkere
wereldhandel of over middelen om de armoede in de wereld beter en
met meer prioriteit te bestrijden? Waarom werden de
verantwoordelijken voor bijvoorbeeld armoedebestrijding of
sociale zaken niet afgevaardigd? Zijn armoedebestrijding en
sociale zaken geen urgentere thema’s op wereldvlak?
Was ook de
minister van Buitenlandse Zaken aanwezig? Zo ja, wat heeft hij
daar gedaan? Zo nee, waarom niet? Werd Davos voorbereid in
samenwerking met de gewesten? Ging het er niet hoofdzakelijk over
gewestelijke bevoegdheden? Zo ja, wat deed de federale overheid
dan in Davos? Werd de deelname voorbereid door de diplomatieke
diensten van Buitenlandse Zaken? Werden of worden de resultaten
van het forum besproken in de regering en het Overlegcomité? Hoe
wordt dat concreet opgevolgd? Vindt de minister dat de kosten
voor deelname in een billijke en verantwoorde verhouding staan
tot het belang ervan?
Het zal de
minister al duidelijk zijn dat ik nogal sceptisch sta tegenover
Davos en soortgelijke fora.
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Le Forum économique mondial est une
association, créée par le professeur Klaus Schwab, en vue
d’analyser les problèmes économiques et sociaux dans le monde
et de formuler des propositions de solutions. Bien que le forum
soit surtout connu pour sa « réunion annuelle » à
Davos, celle-ci ne représente qu’une infime partie de ses
activités. Ainsi, à l’époque de la crise de l’euro en
Grèce, le forum a tenu à Bruxelles, en mai 2010, une
conférence régionale au cours de laquelle le président du
Conseil de l’Europe, le président de la Commission et notre
premier ministre ont pu expliquer les éléments du plan de
sauvetage. En collaboration avec la présidence belge de l’Union
européenne, le forum a également examiné la compétitivité de
l’Europe vis-à-vis de certains pays asiatiques et des
États-Unis. Les résultats de cette étude ont été soumis, fin
septembre 2010, aux ministres de l’Économie des États
membres de l’Union européenne lors d’un Sommet informel sur
la compétitivité. Le forum collabore également avec les
institutions européennes dans différents domaines relevant de
l’analyse et de la recherche. Nul ne met en doute la qualité
des travaux de recherche du forum. Le rapport annuel sur la
compétitivité est d’ailleurs devenu un baromètre
international.
La
qualité du travail du forum fait que la réunion annuelle de
Davos est toujours l’occasion de rencontrer une sélection
impressionnante de représentants des entreprises, des
politiques, des médias et des organisations non gouvernementales
du monde entier. Les débats qui y sont menés ne concernent pas
uniquement l’économie. Ainsi, le forum est actif depuis très
longtemps dans le domaine de la sensibilisation à la pénurie
d’eau qui se rencontre surtout dans les pays en voie de
développement. Il sponsorise notamment le projet Water
Initiative qui recherche notamment des méthodes de
production permettant de consommer moins d’eau. Sous
l’impulsion du forum, des projets de partenariat ont démarré
en Inde, en Afrique du Sud et en Jordanie en vue d’aborder la
crise de l’eau. Le forum a d’ailleurs créé une fondation
qui soutient des projets d’économie sociale, la Schwab
Foundation for Social Entrepreneurship, où siège notamment
la Princesse Mathilde au Conseil d’administration.
Pour
répondre à vos questions : j’étais présent à Davos
sur invitation du forum. Je n’assisterai pas aux forums qui
auront lieu au Brésil et en Afrique du Sud. Je ne n’ai pas
fait usage de mon droit d’emmener un collaborateur politique au
forum. Ma cellule stratégique n’a pas non plus supporté les
frais des extérieurs et des journalistes. Le coût de ma
participation pendant une semaine a ainsi pu être réduit et ce,
bien que le prix des hôtels soit revu à la hausse durant cette
semaine à Davos. Le coût total de la participation, du
déplacement en avion en classe économique, de l’hôtel et des
frais de restaurant s’élevait, pour cette semaine, à 3 734,10
euros. Les coûts ont été imputés aux frais de fonctionnement
de la cellule stratégique.
Parallèlement
aux sessions et débats organisés par le forum, Davos est
également une bonne occasion de nouer, en quelques jours,
d’intéressants contacts bilatéraux avec des décideurs du
monde entier.
J’ai
préparé mes contacts bilatéraux avec les services de nos
ambassades qui, à leur tour, ont eu des contacts avec les
représentants locaux d’organisations régionales telles que le
FIT et l’AWEX et ce, dans l’esprit du fédéralisme
constructif que je poursuis.
J’ai
choisi mes contacts bilatéraux sur la base, d’une part, d’un
dossier fédéral en cours dont je m’occupe, à savoir la vente
aux enchères d’une quatrième licence mobile et, d’autre
part, des priorités avancées par les ambassades. J’ai ainsi
discuté en détail des conditions relatives à la quatrième
licence mobile avec Wang Jianzhou, le PDG de China Mobile. À
l’issue de cet entretien, China Mobile a déclaré à la
presse présente qu’ils étaient intéressés par cette vente
aux enchères. J’ai également eu des contacts avec plusieurs
autres entreprises importantes pour la Belgique, entre autres
Microsoft, British Telecom, Braskem, NYSE/Euronext.
Un
des grand thèmes abordé cette année au forum était le
« capitalisme d’État », notamment à l’occasion
d’une table ronde, dont je faisais partie, dirigée par John
Micklethwait, éditeur en chef du journal The Economist et
Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie. La question était
de savoir quel comportement nous devons adopter vis-à-vis de la
puissance et des investissements croissants des régimes non
démocratiques. Le consensus qui s’est dégagé du panel est
que le « capitalisme d’État » ne peut être qu’un
phénomène temporaire devant évoluer vers un marché libre et
réservant suffisamment de places aux initiatives d’entrepreneurs
privés et de PME sans lien avec les autorités publiques. C’est
la seule manière d’aboutir à une répartition efficace des
moyens de production.
Ces
discussions ont eu lieu avec, en arrière-plan, les événements
en Tunisie. En attendant, les événements qui ont suivi au Moyen
Orient montrent que le capitalisme d’État n’est pas un
modèle économique et social durable.
|
De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
Het Wereld Economisch Forum is een vereniging die werd opgericht
door professor doctor Klaus Schwab om economische en sociale
vraagstukken in de wereld te onderzoeken en voorstellen van
oplossing te formuleren. Hoewel het forum vooral bekend is van
zijn ‘jaarlijkse vergadering’ in Davos, is die vergadering
slechts een klein onderdeel van de activiteiten. Zo heeft het
forum in mei 2010, ten tijde van de eurocrisis rond
Griekenland, in Brussel een regionale conferentie gehouden waar
de voorzitter van de Europese Raad, de voorzitter van de
Commissie en onze eerste minister de elementen van het
reddingsplan hebben kunnen toelichten. In samenwerking met het
Belgische EU-voorzitterschap heeft het forum ook onderzoek
verricht naar de concurrentiekracht van Europa ten aanzien van
sommige Aziatische landen en van de Verenigde Staten. De
resultaten van dat onderzoek werden voorgesteld aan de ministers
van Economie van de EU-lidstaten op een Informele Top over
Concurrentievermogen eind september 2010. Op diverse andere
domeinen werkt het forum samen met de Europese instellingen
aangaande analyse en onderzoek. De kwaliteiten van het
onderzoekswerk van het forum worden door niemand betwist en het
jaarlijkse Rapport over het Concurrentievermogen is een
internationaal ijkpunt geworden.
De
inhoudelijke kwaliteit van het werk van het forum maakt dat de
jaarvergadering in Davos steeds een indrukwekkende selectie is
van vertegenwoordigers van het bedrijfsleven, de politiek, de
media en de niet- gouvernementele organisaties van over de hele
wereld. De debatten die worden gevoerd gaan niet enkel over
economie. Zo is het forum sinds jaar en dag actief in
bewustmaking rond waterschaarste, die zich vooral in
ontwikkelingslanden voordoet, en sponsort het zogenaamde Water
Initiative onder meer om productiemethoden te vinden die
minder waterintensief zijn. Onder impuls van het forum zijn
partnerschapprojecten opgestart in India, Zuid-Afrika en Jordanië
om de watercrisis aan te pakken. Het forum heeft bovendien een
stichting opgericht die projecten van sociale economie
ondersteunt, de Schwab Foundation for Social Entrepreneurship,
waar onder meer onze prinses Mathilde zitting heeft in de raad
van bestuur.
Wat uw
vragen betreft: ik was aanwezig in Davos op uitnodiging van het
forum. Ik zal niet aanwezig zijn op de vergaderingen van het
forum in Brazilië en Zuid-Afrika. Ik heb geen gebruik gemaakt
van het recht om een beleidsmedewerker mee te nemen naar het
forum. Mijn beleidscel heeft ook geen kosten gedragen voor
externen en journalisten. Op die manier konden de kosten van mijn
deelname gedurende een week worden beperkt, hoewel de
hotelprijzen in het relatief kleine Davos in die week door de wet
van vraag en aanbod hoog lagen. De totale kosten voor de
deelname, de verplaatsing per vliegtuig in economyclass, het
hotel en de restaurantkosten bedroegen voor die week 3 734,10
euro. De kosten werden aangerekend op de werkingsmiddelen van de
beleidscel.
Naast de
door het forum georganiseerde sessies en debatgroepen is Davos
ook een uitstekende gelegenheid om in een paar dagen interessante
bilaterale contacten te leggen met internationale
beslissingnemers van over de hele wereld.
Ik heb mijn
bilaterale contacten voorbereid met de diensten van onze
ambassades, die op hun beurt contact hebben genomen met de lokale
vertegenwoordigers van de gewestelijke organisaties zoals FIT en
AWEX, helemaal in de geest van het constructieve federalisme dat
ik nastreef.
Ik heb mijn
bilaterale contacten gekozen op basis van enerzijds een lopend
federaal dossier waar ik verantwoordelijk voor ben, met name de
veiling van een vierde mobiele licentie, en anderzijds de
prioriteiten die door de ambassades naar voren werden geschoven.
Zo heb ik in detail de voorwaarden voor de vierde mobiele
licentie besproken met Wang Jianzhou, de topman van China Mobile.
Na dit onderhoud heeft China Mobile aan de daar aanwezige pers
verklaard dat er concrete interesse is om mee te bieden. Ik heb
tevens contacten gehad met diverse andere bedrijven die voor
België van belang zijn, zoals Microsoft, British Telecom,
Braskem, NYSE/Euronext.
Een van de
grote thema’s op het forum dit jaar was ‘staatskapitalisme’,
onder meer in een panel waar ik aan deelnam onder leiding van
John Micklethwait, editor-in-chief van The Economist en
Nobelprijswinnaar economie Joseph Stiglitz. De vraag was hoe we
moeten omgaan met de toenemende macht en investeringen van
niet-democratische regimes. De consensus die uit het panel naar
voren kwam, en die ik heb verdedigd, is dat het
‘staatskapitalisme’ slechts een tijdelijk fenomeen kan zijn
dat moet evolueren naar een vrije markt, waar voldoende plaats is
voor initiatieven van niet staatsgestuurde individuele
ondernemers en kmo’s. Dat is namelijk de enige manier om tot
een efficiënte allocatie te komen van productiegoederen.
Die
discussies vonden plaats tegen de achtergrond van de onlusten in
Tunesië. Intussen geven de daaropvolgende gebeurtenissen in het
Midden-Oosten aan dat het staatskapitalisme geen duurzaam
economisch en sociaal model is.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Cette réponse détaillée suscite de
nouvelles questions. Qui est ou qu’est-ce que le Forum
économique mondial ? Qui en a le contrôle ? Qui le
représente ? S’agit-il d’une société anonyme, d’une
organisation avec des comptes annuels ? J’ai l’impression
qu’il s’agit d’un organe parallèle au sein duquel des
membres du gouvernement prennent des décisions sans aucun
contrôle démocratique. En tant que démocrate, cela ne me dit
rien qui vaille.
Ces
questions sont aussi dues au fait que le forum collabore avec la
présidence belge, avec les institutions européennes, avec
d’autres pays.
Je
me réjouis naturellement que le forum ait également développé
des projets sociaux, notamment en ce qui concerne la pénurie
d’eau et l’économie sociale.
J’apprends
que le ministre a noué des contacts au forum avec un éventuel
candidat à la vente aux enchères de la quatrième licence GSM,
une procédure dans laquelle il est lui-même intéressé.
Était-ce bien judicieux ? Je vois peut-être des
fantômes partout, mais nous devons quand même éviter de créer
une présomption de partialité.
Enfin,
encore une réflexion sur le capitalisme d’État. Dans un
véritable État démocratique, il n’est peut-être pas mauvais
que l’on confère davantage de pouvoir à l’État. On peut
avancer autant de bons arguments que se poser des questions sur
le capitalisme tel qu’il existe dans de nombreux pays. À ce
sujet, mon point de vue est fort différent de celui du ministre,
mais cela fera l’objet d’une autre discussion.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Het uitgebreide antwoord roept nog meer
vragen op. Wie of wat is het Wereld Economisch Forum? Wie oefent
daar controle op uit, wie heeft er vat op? Wie vertegenwoordigt
het? Is het een nv, een organisatie met jaarrekeningen? Mij lijkt
het een parallel orgaan waar regeringsleden besluiten nemen,
zonder dat daar enige democratische controle op bestaat. Als
democraat heb ik daar geen goed gevoel bij.
Bijkomende
reden voor dat soort vragen is het feit dat het forum samenwerkt
met het Belgisch Voorzitterschap, met Europese instellingen, met
andere landen.
Uiteraard
ben ik blij dat op het forum ook sociale projecten worden
uitgewerkt, bijvoorbeeld rond waterschaarste en sociale economie.
Ik verneem
dat de minister op het forum contacten heeft gelegd met een
mogelijke kandidaat voor de te veilen vierde gsm-licentie, een
procedure waar hij zelf bij betrokken is. Was dat wel verstandig?
Misschien zie ik spoken, maar we moeten toch voorkomen dat er een
vermoeden van partijdigheid ontstaat.
Tot slot nog
een bedenking over staatskapitalisme. In een echte democratische
staat is het misschien niet zo slecht dat er meer macht aan de
staat wordt gegeven. Daarvoor kunnen evenveel goede argumenten
worden gegeven als er vragen kunnen worden gesteld bij het
kapitalisme zoals dat in vele landen bestaat. Over die kwestie
verschil ik sterk van mening met de minister, maar dat is stof
voor een andere discussie.
|
Demande
d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un
monopole dans le cadre d’applications électroniques»
(nº 5-499)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister
voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een
monopolie in het kader van e-applicaties» (nr. 5-499)
|
Demande
d’explications de M. Bart Tommelein au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification sur «l’abus d’un
monopole en ce qui concerne la diffusion électronique de
journaux et magazines» (nº 5-500)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bart Tommelein aan de minister
voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «het misbruik van een
monopolie voor het lezen van kranten en dagbladen in
elektronische vorm» (nr. 5-500)
|
M. le
président. – Je vous propose de joindre ces demandes
d’explications. (Assentiment)
|
De
voorzitter. – Ik stel voor deze vragen om uitleg samen te
voegen. (Instemming)
|
M. Bart
Tommelein (Open Vld). – Lorsque des personnes parcourent un
livre électronique sur un iPad ou un iPhone, il est fort
probable qu’elles aient acheté ce livre auprès d’Amazon et
non d’Apple. Apple veut mettre un terme à cette situation. Les
concepteurs d’applications qui vendent des livres électroniques
en dehors de leurs propres applications, par exemple par le biais
d’un site web, seront bientôt obligés de vendre les livres
par le biais de leur application. Qui dit « achat par le
biais d’applications » dit « achat par le biais
d’Apple » et cette société demande une commission de
30%.
On
a récemment appris qu’Apple avait rejeté les applications
Sony. Selon Sony, Apple exige que les livres pouvant être lus
sur l’iPad aient été achetés via l’App Store. Apple
n’applique provisoirement cette règle qu’aux livres
numériques. Mais d’autres applications utilisent des détours
pour vendre certains produits. On peut en effet acquérir sur
internet des films, des magazines, de la musique ou des objets
virtuels à l’intérieur de jeux vidéo. Apple ne veut pas
répondre à la question relative à sa décision concernant
d’autres types d’applications.
Comment
le ministre réagit-il au rejet, par le détenteur du monopole,
en l’occurrence Apple, d’applications permettant de lire, sur
l’iPad, des livres électroniques qui n’ont pas été achetés
via Apple ? S’agit-il d’un abus de position dominante et
le Conseil de la concurrence mène-t-il une enquête à ce
sujet ?
Le
ministre pense-t-il comme moi que, puisque les magazines et les
livres électroniques doivent être achetés via Apple pour
pouvoir être lus sur l’iPad, les films, la musique et les
objets virtuels à l’intérieur de jeux vidéo suivront ?
Dispose-t-il déjà d’indications concrètes à ce sujet ?
Le
ministre est-il prêt à aborder ce problème dans le cadre du
Benelux, étant donné que les Pays-Bas s’en inquiètent
également, ainsi qu’au niveau de l’UE ?
Quand
disposera-t-il des résultats de l’enquête informelle du
Conseil de la concurrence et peut-il indiquer ce qu’il
adviendra si l’abus de monopole est avéré ? Quelles
autres initiatives juge-t-il indiquées ?
J’en
viens à ma seconde demande d’explications.
L’Association
européenne des éditeurs de journaux, l’ENPA, demande la libre
circulation des informations sur les tablettes numériques, sans
que des tiers imposent des conditions limitatives. Elle fait
ainsi directement référence à l’intention de la firme Apple
d’être plus sévère dans l’application des règles
existantes à l’iPad. Cela signifie notamment que les éditeurs
seront obligés de proposer leurs abonnements via le futur
service d’abonnements d’Apple.
Apple
réclame une commission de 30% pour ce service. Cette nouvelle
mécontente fortement les éditeurs. Selon l’ENPA, les journaux
perdent ainsi « un lien vital » avec leurs lecteurs
et le modèle des revenus est enterré. Les éditeurs de journaux
doivent être libres de choisir eux-mêmes leur système de
paiement et de déterminer leur propre stratégie de fixation des
prix. Cette façon d’agir confine à un abus de monopole. Vous
avez immédiatement demandé aux autorités belges de concurrence
de vérifier si Apple se rendait coupable d’un abus de pouvoir.
La ministre flamande des Médias a annoncé un peu plus tard son
intention d’écrire à ce sujet à la Commission.
Comment
réagissez-vous à l’appel de l’ENPA et partagez-vous ce
point de vue ?
Comment
jugez-vous la lettre de la ministre flamande des Médias ?
La ministre n’outrepasse-t-elle pas ses compétences ? Une
concertation a-t-elle eu lieu avec votre cellule stratégique ou
avec vous-même, puisque la concurrence fait partie de vos
attributions ?
Quand
disposerez-vous des résultats de l’enquête informelle du
Conseil de la concurrence ?
Quelles
autres pistes jugez-vous indiquées pour réagir à cet abus de
monopole ?
|
De heer Bart
Tommelein (Open Vld). – Wanneer je mensen door e-boeken
ziet bladeren op een iPad of een iPhone, is de kans groot dat ze
dat boek bij Amazon hebben gekocht en niet bij Apple. Dat wil
Apple nu veranderen. Applicatiemakers die e-boeken verkopen
buiten hun apps, bijvoorbeeld via een website, worden binnenkort
verplicht om de boeken ook in hun applicatie te verkopen.
Aankopen via applicaties gaan via Apple en het bedrijf vraagt
toevallig dertig procent commissie.
Zo raakte
onlangs bekend dat de Sony apps door Apple worden geweerd.
Volgens Sony eist Apple, dat op de iPad alleen boeken kunnen
worden gelezen die zijn aangekocht via Apple’s eigen App Store.
Voorlopig past Apple de regel uitsluitend toe op digitale boeken.
Maar andere applicaties verkopen ook zaken via een omweg. Films,
tijdschriften, muziek of virtuele goederen in spelletjes zijn
allemaal te koop via het internet. Apple wil niet reageren op de
vraag of het de regel ook op andere applicatietypes zal
toepassen.
Hoe reageert
de minister op het weren door de dominante marktspeler, in casu
Apple, van applicaties die het mogelijk maken e-boeken te lezen
op de iPad die niet via Apple werden gekocht? Is er hier sprake
van misbruik van dominantie en is ook hieromtrent, net als bij de
krantenuitgevers, een onderzoek lopende bij de Raad voor
Mededinging?
Is de
minister het met me eens dat, nu zowel e-magazines als e-books
verplicht via Apple moeten worden gekocht om ze te kunnen lezen
op de iPad, ook de films, de muziek en virtuele goederen in
spelletjes zullen volgen wat Apple betreft? Beschikt hij hierover
reeds over concrete indicaties?
Is de
minister bereid dit aan te kaarten in Benelux- verband, nu ook
Nederland zich hieromtrent zorgen maakt, alsook binnen de EU?
Wanneer
beschikt hij over de resultaten van het informeel onderzoek van
de Raad voor Mededinging en kan hij aangeven hoe het onderzoek
verder verloopt indien er daadwerkelijk indicaties van
machtsmisbruik zijn?
Welke andere
stappen acht hij wenselijk om dit misbruik van een monopolie aan
te pakken?
Zo kom ik
bij mijn tweede vraag om uitleg.
De European
Newspaper Publishers’ Association heeft opgeroepen tot een vrij
verkeer van nieuws op tabletcomputers, zonder beperkende
voorwaarden van derden. Het is een directe verwijzing naar
plannen van Apple om bestaande regels op de iPad strenger toe te
passen. Het betekent onder meer dat het afhandelen van
abonnementen straks verplicht binnen Apple’s te lanceren
abonnementendienst dient te gebeuren.
Apple roomt
voor die dienstverlening dertig procent van de inkomsten af. De
uitgevers werden overvallen door die aankondiging en zijn boos.
Volgens de ENPA verliezen kranten zo ‘een vitale band’ met
hun lezers en wordt het inkomstenmodel ondergraven. ‘Uitgevers
van kranten moeten de vrijheid hebben zelf hun betaalsysteem te
kiezen en de mogelijkheid houden zelf hun prijsstrategie te
bepalen voor digitale uitgavenveiligheidstandaard’. Deze
handelswijze heeft veel weg van een misbruik van monopolie. U
heeft onmiddellijk aan de Belgische mededingingsautoriteiten
gevraagd om te onderzoeken of Apple zich schuldig maakt aan
machtsmisbruik. De Vlaamse minister van Media kondigde enige tijd
later aan dit te zullen aankaarten bij de Commissie door middel
van een brief van harentwege.
Hoe reageert
u op de oproep van de European Newspaper Publishers’
Association (ENPA), en deelt u dit standpunt?
Hoe schat u
de brief van de Vlaamse minister van Media in? Is er hier geen
sprake van bevoegdheidsoverschrijding? Was er overleg met uzelf
of uw beleidscel aangezien mededinging tot uw exclusieve
bevoegdheid behoort?
Wanneer
beschikt u over de resultaten van het informeel onderzoek van de
Raad voor Mededinging?
Welke andere
stappen acht u raadzaam om dit misbruik van een monopolie aan te
pakken?
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Le gouvernement fédéral a rapidement pris
l’initiative de demander une enquête informelle. Celle-ci doit
être effectuée par la Direction générale de la concurrence et
a déjà bien progressé. En effet, des contacts approfondis ont
déjà été pris avec les éditeurs de journaux, dont
l’inquiétude était justifiée. Dans les jours à venir, des
contacts à haut niveau auront lieu avec Apple pour vérifier,
non seulement si le système proposé répond aux souhaits des
éditeurs, mais aussi s’il est conforme aux législations belge
et européenne.
L’envoi
de lettres ou de courriels par d’autres collègues les regarde.
La concurrence est une compétence exclusive de l’État
fédéral. Même dans le cas d’une réforme profonde de l’État,
il ne serait pas raisonnable de scinder cette compétence, car il
s’agit d’un instrument de l’union économique et monétaire
de notre pays.
L’enquête
informelle a suscité un vif intérêt à l’étranger,
notamment de la part des Néerlandais et des Espagnols. Notre
service travaille en étroite collaboration avec, entre autres,
la NMa, l’autorité néerlandaise de la concurrence, mais des
contacts ont également eu lieu avec la Commission européenne et
avec la France. Nous attendons les résultats de l’enquête. Il
est possible que celle-ci soit poursuivie ou à l’échelon
européen ou à l’échelon national.
Concernant
les livres, l’App Store d’Apple ne propose pour
l’instant aucun livre soumis à des droits. Cette information
concerne donc une éventuelle future politique de leur part.
Enfin,
la Direction générale de la concurrence m’a informé qu’elle
terminerait l’enquête fin de ce mois ou début mars, puis
qu’elle ferait savoir si une enquête formelle serait menée.
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De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– De federale regering heeft vrij snel het initiatief genomen
om een informeel onderzoek aan te vragen. Dat onderzoek moet
worden uitgevoerd door de Algemene Directie Mededinging. Dat
onderzoek is vrij goed opgeschoten. Er hebben immers al
uitvoerige contacten plaatsgevonden met de krantenuitgevers, die
terecht bezorgd waren. De komende dagen zullen er ook contacten
op hoog niveau plaatsvinden met Apple om na te gaan of het
systeem dat ze hebben voorgesteld niet alleen voldoet aan de
wensen van de uitgevers – want dat is natuurlijk een
opportuniteitsbeoordeling – maar ook of het conform de
Belgische en Europese wetgeving is.
Dat andere
collega’s brieven sturen of mails verzenden is hun zaak.
Mededinging is een exclusieve bevoegdheid van de federale
overheid. Zelfs met een verregaande staatshervorming zou het niet
verstandig zijn die bevoegdheid te splitsen, aangezien het een
instrument van de Economische en Monetaire Unie van ons land
betreft.
Het
informele onderzoek dat werd opgestart heeft in het buitenland
veel interesse opgewekt. Ik heb er onder meer met Nederlandse
collega’s van gedachten over gewisseld en er kwamen ook vragen
vanuit Spanje. Onze dienst werkt nauw samen met onder meer de
Nederlandse Mededingingsautoriteit NMa, maar er zijn ook
contacten geweest met de Europese Commissie en met Frankrijk. We
zullen de komende dagen afwachten wat het onderzoek oplevert. Het
is mogelijk dat dit onderzoek op Europees dan wel op nationaal
vlak wordt voortgezet.
In verband
met uw vraag over de e-boeken kan ik antwoorden dat op dit
ogenblik nog geen boeken die aan rechten zijn onderworpen in
Apple’s App Store worden aangeboden. Dit betreft dus
eventueel toekomstig beleid.
Tot slot
heeft de Algemene Directie Mededinging me gezegd dat ze nog eind
deze maand of begin volgende maand het onderzoek zal afsluiten en
bekend zal maken of ze verder gaat met een formeel onderzoek.
|
Demande
d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification et à la ministre de
l’Intérieur sur «les risques de quasi monopole engendrés par
la disparition de Brink’s» (nº 5-506)
|
Vraag
om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister voor
Ondernemen en Vereenvoudigen en aan de minister van Binnenlandse
Zaken over «de risico’s dat het verdwijnen van Brink’s leidt
tot een bijna-monopolie» (nr. 5-506)
|
Mme Fabienne
Winckel (PS). – La branche « transports de fonds »
de la société Brink’s a malheureusement été déclarée
officiellement en faillite ce mercredi 2 février. Selon les
administrateurs délégués de la Brink’s, il resterait dans
les caisses 660 000 euros desquels il faudra retirer deux
jours de salaire pour les 398 travailleurs. Un curateur a été
désigné afin de gérer la liquidation des actifs de la société
et d’accueillir d’éventuelles propositions de reprise.
Les banques
semblent craindre les conséquences d’un marché du transport
de fonds tenu par un seul acteur important, le G4S, qui se
trouverait en situation de quasi monopole sur le marché belge.
Ce dernier aurait d’ailleurs déjà repris le portefeuille de
clients de la société de transport de fonds en faillite,
Brink’s Belgium, en tout cas les plus grands clients, comme les
banques et les chaînes de magasin.
Les
économistes considèrent que les situations de monopole sont
nuisibles aux consommateurs car, dans une telle situation,
l’offreur est capable d’imposer seul le prix de vente du
produit ou du service concerné, sans être attentif à sa
qualité, tandis qu’une entreprise faisant face à la
concurrence subit une situation qui la pousse à innover pour
défendre sa position.
En droit
communautaire, l’article 82 du Traité instituant la
Communauté européenne fonde la sanction de l’abus de position
dominante. L’abus peut se faire notamment dans la fixation de
prix excessifs ou prédateurs, dans le but d’éliminer les
concurrents. En droit communautaire, la Commission adresse des
injonctions à cesser l’abus et inflige des amendes.
Des petites
sociétés de transport de fonds sont-elles capables d’assurer
le même service que Brink’s pour des clients importants tels
que des banques BNP Fortis et ING ? Ne doit-on pas craindre
le monopole du Groupe 4 S ? Un acteur public ne pourrait-il
pas être mis en place car le marché semble avoir failli et
montré ses faiblesses quant au maintien d’une concurrence
suffisante ?
|
Mevrouw Fabienne
Winckel (PS). – De tak ‘geldtransport’ van de
maatschappij Brink’s werd woensdag 2 februari laatstleden
helaas officieel failliet verklaard. Volgens de afgevaardigd
bestuurders van Brink’s zou er nog 660 000 euro in de
kassa overblijven waarvan twee dagen salaris voor de 398
werknemers moet worden afgetrokken. Er werd een curator
aangesteld om de vereffening van de activa van de maatschappij te
leiden en om eventuele overnamevoorstellen in ontvangst te nemen.
De
banken lijken te vrezen voor de gevolgen van een
geldtransportmarkt die door een enkele belangrijke speler, G4S,
wordt beheerst. Die onderneming zou een quasimonopolie bezitten
op de Belgische markt. Dat bedrijf zou trouwens de
klantenportefeuille van de failliete geldtransportmaatschappij
Brink’s Belgium – in ieder geval van de grootste klanten,
zoals de banken en de winkelketens – hebben overgenomen.
Economen
beschouwen monopolieposities als schadelijk voor de consumenten
aangezien in een dergelijke situatie de aanbieder in staat is
alleen de verkoopprijs van het product of de dienst in kwestie op
te leggen, zonder aandacht voor de kwaliteit, terwijl een
onderneming die moet concurreren met andere bedrijven, verplicht
is te innoveren om haar positie te vrijwaren.
In
het communautaire recht stelt artikel 82 van het Verdrag tot
oprichting van de Europese Gemeenschap de sanctie van misbruik
van een machtspositie in. Het misbruik kan eruit bestaan
buitensporige of extra lage prijzen te bepalen, met als doel
concurrenten uit te schakelen. Volgens het communautaire recht
gebiedt de Commissie het misbruik te stoppen en legt ze boetes
op.
Zijn
kleine geldtransportmaatschappijen in staat om voor belangrijke
klanten zoals de banken BNP Fortis en ING dezelfde dienst te
verlenen als Brink’s? Moeten we niet vrezen voor een monopolie
van G4S? Kan er geen publieke speler worden geïntroduceerd? Het
blijkt immers dat de markt heeft gefaald en dat ze zwakheden
vertoont op het vlak van het behoud van voldoende concurrentie.
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – L’autorité de la concurrence et moi-même
avons suivi l’évolution et l’actualité de ce dossier de
près, et je continuerai à le faire dans les jours et semaines à
venir.
Tout
d’abord, il faut souligner que Brink’s avait une part de
marché limitée : environ 25%. De plus, ING, BNP Paribas
Fortis et bpost avaient des contrats avec Brink’s et G4S.
Les nouveaux
entrants sur le marché des transports de fonds, même de petite
taille, peuvent donc reprendre une part de marché comparable. En
outre, dans le passé, ING et BNP Paribas Fortis ont souvent fait
appel à de petites sociétés de transport de fonds comme Baron
Security.
Nous le
voyons aussi dans les pays voisins où un plus grand nombre de
sociétés sont actives sur le marché du transport de fonds,
certes de taille limitée. On en dénombre quatre aux Pays-Bas,
plus de six en France et plus de quatre au Royaume-Uni. En
Allemagne, près de cinquante entreprises, dont beaucoup de
petites, sont actives dans ce secteur. En outre – et c’est
une information très récente –, Cobelguard a décidé
d’acheter le dépôt de Gand, tout le matériel et une licence.
En ce qui
concerne votre deuxième question, l’article 102 du Traité
et l’article 3 de la loi belge sur la protection de la
concurrence économique interdisent les abus de position
dominante sur les marchés européens et belges.
Il faut
souligner que la loi n’interdit pas en soi l’existence d’un
monopole. C’est l’abus d’une position dominante qui est
prohibé, comme la mise en place de barrières à l’entrée
pour évincer de nouveaux concurrents et la hausse des prix qui
en résulte pour les consommateurs.
La Direction
générale de la Concurrence et l’Auditorat auprès du Conseil
de la Concurrence surveillent le marché du transport de fonds
avec une attention particulière. Si la Direction générale
constate des tensions sur le marché, les autorités pourront
ouvrir une enquête d’office.
Nous sommes
aussi en contact direct avec la direction de G4S et nous lui
avons signalé notre intention de suivre le marché de très
près.
Notons qu’il
n’est pas certain que nous soyons confrontés à une situation
de monopole, notamment grâce à l’arrivée sur le marché de
Cobelguard. De plus, la Commission européenne a créé un cadre
pour le transport de fonds transfrontalier. Cela permettra aux
concurrents de G4S, en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne, de
servir des clients en Belgique.
Enfin, pour
répondre à votre troisième question, nous ne nous sommes pas
en situation de monopole. Il y a des opportunités à saisir pour
de futurs concurrents belges ou étrangers. Le SPF Économie
veillera à ce que G4S n’abuse pas de sa position dominante ni
dans les prix ni dans la durée des contrats.
Je ne vois
évidemment pas l’opportunité de mettre en place un acteur
public. Cela pourrait même avoir une incidence importante sur
l’attractivité du marché belge des transports de fonds et
créer des barrières d’entrée supplémentaires.
|
De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– De mededingingsautoriteit en ikzelf hebben de evolutie en de
actualiteit van het dossier van nabij gevolgd en ik zal dat de
komende dagen en weken blijven doen.
Brink’s
had een beperkt marktaandeel, namelijk ongeveer 25%. Bovendien
hadden ING, BNP Paribas Fortis en bpost contracten met Brink’s
en met G4S.
Nieuwe
spelers op de markt van het geldtransport, zelfs kleine, kunnen
dus een vergelijkbaar deel van de markt innemen. Bovendien hebben
ING en BNP Paribas Fortis in het verleden vaak een beroep gedaan
op kleine geldtransportmaatschappijen zoals Baron Security.
Iets
gelijkaardig doet zich voor in de buurlanden, waar een groter
aantal, maar wel kleinere maatschappijen op de markt van het
geldtransport, actief zijn. Er zijn er vier in Nederland, meer
dan zes in Frankrijk en meer dan vier in het Verenigd Koninkrijk.
In Duitsland zijn meer dan vijftig ondernemingen, waaronder
kleine, actief in die sector. Bovendien – dat is zeer recente
informatie – heeft Cobelguard beslist de opslagplaats van Gent,
al het materiaal en een vergunning te kopen.
Artikel 102
van het Verdrag en artikel 3 van de Belgische wet tot
bescherming van de economische mededinging verbiedt het misbruik
van een machtspositie op de Europese en Belgische markten.
De
wet verbiedt het bestaan van een monopolie als dusdanig niet. Wel
verboden is het misbruik van een machtspositie, zoals het
opwerpen van barrières op de markt zodat nieuwe concurrenten
worden geweerd en de prijsstijging voor de consumenten als gevolg
daarvan.
De
Algemene Directie voor de Mededinging en het Auditoraat van de
Raad voor de Mededinging houden de geldtransportmarkt bijzonder
nauwlettend in het oog. Als de Algemene Directie spanningen op de
markt vaststelt, kunnen de autoriteiten ambtshalve een onderzoek
instellen.
We
staan ook in rechtstreeks contact met de directie van G4S en
hebben haar laten weten dat wij de markt van nabij zullen volgen.
Het
is niet zeker dat er een monopoliepositie zal ontstaan, dankzij
de nieuwkomer op de markt Cobelguard. Bovendien heeft de Europese
Commissie een kader geschapen voor het grensoverschrijdend
geldtransport. Daardoor kunnen concurrenten van G4S, gevestigd in
Frankrijk, Nederland of Duitsland, Belgische klanten bedienen.
We
bevinden ons niet in een monopoliepositie. Er zijn kansen voor
toekomstige Belgische of buitenlandse concurrenten. De FOD
Economie zal erop toezien dat G4S geen misbruik maakt van zijn
machtspositie op het vlak van de prijzen of op het vlak van de
duur van de contracten.
Ik
acht het uiteraard niet opportuun een overheidsspeler te
introduceren. Dat zou zelfs een belangrijk weerslag hebben op de
aantrekkelijkheid van de Belgische geldtransportmarkt en
bijkomende drempels opwerpen.
|
Mme Fabienne
Winckel (PS). – Je vous remercie pour la précision de vos
réponses. Je ne disposais pas des toutes dernières
informations. On m’avait indiqué que tout avait déjà été
vendu et qu’il n’y avait donc plus de matériel à reprendre
ni de travailleurs.
Quant à la
directive européenne sur le cross border à laquelle vous
faites référence, je ne pense pas qu’elle ait déjà été
adoptée. On peut d’ailleurs douter de son intérêt pour un
petit pays tel que le nôtre car la Belgique pourrait alors être
exclusivement desservie par des entreprises basées aux Pays-Bas
ou en France. Je crois en effet me souvenir que l’impératif
était de pouvoir effectuer le trajet sur une seule journée, ce
qui suffit amplement pour traverser la Belgique.
Le dossier
Brink’s, que je suis depuis le début, touche l’emploi tant
en Flandre qu’en Wallonie. Cette société a aujourd’hui
réorienté ses activités vers le transport de diamants,
notamment. En attendant, 398 travailleurs ont perdu leur emploi.
Je continuerai donc à suivre attentivement ce dossier et tout ce
qui concerne la directive européenne du cross border. Je
reviendrai très probablement sur ce sujet.
|
Mevrouw Fabienne
Winckel (PS). – Ik dank u voor uw gedetailleerde antwoord.
Ik beschikte niet over de recentste informatie. Er werd me
verteld dat alles al verkocht was en dat er dus noch materiaal,
noch werknemers waren over te nemen.
Ik
denk niet dat de Europese richtlijn over de cross border
al is goedgekeurd. We kunnen ons trouwens afvragen wat het belang
ervan is voor een klein land als het onze, aangezien België dan
uitsluitend zou kunnen worden bediend door ondernemingen
gevestigd in Nederland of Frankrijk. Ik meen me immers te
herinneren dat de voorwaarde erin bestond het traject in één
dag te kunnen afleggen, wat ruimschoots volstaat om België te
doorkruisen.
Het
dossier Brink’s, dat ik van bij de aanvang volg, heeft
betrekking op de werkgelegenheid, zowel in Vlaanderen als in
Wallonië. Deze maatschappij heeft vandaag haar activiteiten
geheroriënteerd naar het transport van diamanten. In afwachting
hebben 398 werknemers hun baan verloren. Ik zal dit dossier en de
Europese richtlijn betreffende cross border dus
nauwlettend blijven opvolgen. Ik kom waarschijnlijk nog terug op
dit onderwerp.
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – Cette situation me préoccupe également.
J’ai d’ailleurs demandé au point de contact national auprès
de l’OCDE à Bruxelles d’étudier ce dossier. J’ai ainsi
reçu des résultats et des remarques concernant cette
entreprise.
J’estime
que nos services font un travail important en termes de
compétitivité lorsqu’ils examinent la situation au regard des
prix et de la durée des contrats.
Dans les
jours à venir, nous devrons tenter de sauver un maximum
d’emplois et d’ouvrir davantage le marché. En effet, la
situation actuelle de monopole ne me satisfait pas.
Quant à
votre question à propos de la directive, j’estime qu’ouvrir
les frontières et permettre à des entreprises françaises,
allemandes et des Pays-Bas de venir travailler en Belgique, et
inversement, est une opportunité.
La Belgique
est un petit pays qui dépend énormément des importations et
des exportations. Nous avons largement profité de l’ouverture
des marchés en Europe. Il faut bien entendu toujours veiller à
ce que les conditions sociales et humaines soient respectées,
mais je n’irai pas jusqu’à dire que nous devons craindre
cette ouverture alors qu’elle peut aussi être une opportunité
pour notre pays et nos entreprises.
|
De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– Die situatie baart me eveneens zorgen. Ik heb trouwens aan
het nationaal contactpunt bij de OESO in Brussel gevraagd dit
dossier te bestuderen. Op die manier heb ik de resultaten en
opmerkingen in verband met dat bedrijf ontvangen.
Onze
diensten verrichten belangrijk werk op het vlak van
competitiviteit door de situatie te onderzoeken op het vlak van
de prijzen en de duur van de contracten.
In
de komende dagen moeten we proberen zoveel mogelijk banen te
redden en de markt meer open te maken. De huidige
monopoliesituatie zint me niet.
Wat
uw vraag over de richtlijn betreft, denk ik dat het openstellen
van de grenzen en het toestaan aan Franse, Duitse en Nederlandse
ondernemingen om in België te komen werken, en vice versa,
kansen biedt.
België
is een klein land dat in grote mate afhangt van import en export.
We hebben ruimschoots geprofiteerd van het openstellen van de
markten in Europa. Er moet uiteraard altijd aandacht worden
besteed aan de sociale en menselijke aspecten, maar we hoeven die
openstelling niet te vrezen aangezien ze ook een kans kan bieden
voor ons land en onze ondernemingen.
|
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«les mandats d’administrateur obtenus par le gouvernement
belge dans Fortis/BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC et Royal Park
Investments» (nº 5-471)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de bestuursmandaten van de Belgische overheid
in Fortis-BNP Paribas, Dexia, Ethias, KBC en Royal Park
Investments» (nr. 5-471)
|
M. le
président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État
à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la
Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude
fiscale, répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt,
staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – En 2008, l’État belge a sauvé les
grandes banques au moyen de milliards d’euros. Il s’agissait
des deniers des citoyens. Concrètement, c’est la population
qui a financé le sauvetage des grandes banques avec ses
économies généralement modestes. Cela semblait être la seule
manière de prévenir la crise économique, causée par une
défaillance extrême d’un système qui s’enrichit depuis des
siècles en réalisant des bénéfices sur les capitaux que lui
prête la population.
Une
aide de l’État de vingt milliards d’euros a ainsi été
accordée à trois banques systémiques – Fortis, KBC et Dexia
– et à l’assureur Ethias : 15 milliards pour Fortis,
3,5 milliards pour la KBC, un milliard pour Dexia et 500 millions
pour Ethias. En échange de ces injections massives de capitaux,
l’État fédéral a obtenu chaque fois deux mandats
d’administrateurs dans les institutions financières sauvées.
J’ai
déjà posé une question écrite à ce sujet mais le ministre a
omis de répondre à certains points, notamment en ce qui
concerne les mandats d’administrateur obtenus par l’État en
contrepartie de la générosité impressionnante du contribuable.
La réponse du ministre s’est limitée à une simple
énumération des noms des personnes concernées. Je poserai dès
lors quelques questions supplémentaires.
Pourquoi
le ministre répond-il de façon évasive à mes questions
portant sur les directives ou sur la nature des mandats
d’administrateur ? Estime-t-il comme moi que l’État
doit utiliser pleinement les participations en capital et les
mandats d’administrateur pour inciter le monde financier à une
responsabilité sociale accrue et à des investissements
durables ? Le ministre peut-il enfin me confirmer si les
administrateurs ont reçu des directives ? Dans
l’affirmative, lesquelles ? Dans la négative, pourquoi et
le ministre élaborera-t-il encore des directives ? Qui
dirige les administrateurs publics et de quelle manière ?
Sont-ils régulièrement évalués et jugés sur leurs
résultats ? Le ministre pense-t-il comme moi que les
efforts considérables consentis par le contribuable justifient
une grande transparence et une responsabilité démocratique ?
Je n’ai pas eu cette impression jusqu’à présent.
Par
le biais de quels procédure et critères les administrateurs
publics ont-ils été désignés ? Le ministre
considère-t-il comme moi que ces administrateurs doivent avoir
une intégralité morale absolue par respect pour le
contribuable ? Dans l’affirmative, comment est-il possible
que le gouvernement désigne quelqu’un comme M. Tilmant
pour le représenter chez BNP Paribas ? Cette personne a
augmenté de manière éhontée sa rémunération de président
du conseil d’administration d’ING et a même menacé de
transférer le quartier général d’ING lorsque le ministre
néerlandais des Finances a osé suggérer de plafonner les bonus
et les salaires les plus élevés. Lorsque la crise a éclaté en
2008 et que Tilmant, notamment, sans doute, à cause de sa
mauvaise gestion, a dû aller humblement frapper à la porte du
même ministre, il fut licencié. Il est évidemment d’abord
passé à la caisse. Le ministre estime-t-il que cet homme, qui
symbolise la culture du profit personnel dans le secteur
financier, est bien placé pour représenter le contribuable par
le biais d’un mandat officiel de l’autorité ?
Le
ministre peut-il également m’indiquer quels montants les
administrateurs publics perçoivent pour mener leur tâche à
bien ? Ne reçoivent-ils qu’une rémunération des
institutions financières dans lesquelles ils siègent ou
reçoivent-ils un montant supplémentaire de l’État ?
Peuvent-ils conserver l’intégralité de la rémunération
qu’ils perçoivent de l’institution financière ou
doivent-ils en rétrocéder une partie à l’État ?
Pourquoi
la représentation est-elle exclusivement composée d’hommes ?
L’État ne doit-il pas respecter une égalité de genres ?
Des études montrent en effet que des entreprises ayant un
meilleur équilibre en matière de genres au niveau des fonctions
dirigeantes étaient moins tentées de prendre des risques
excessifs et se tournaient plutôt vers des objectifs à long
terme. Le ministre estime-t-il comme moi que ce sont précisément
des qualités qui font défaut au secteur financier ?
Comment
le ministre explique-t-il que l’État dispose de deux sièges
dans les différents conseils d’administration mais qu’il ne
siège qu’un seul représentant de l’État chez Dexia et la
KBC ?
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – In 2008 redde de Belgische overheid de
grootbanken met miljarden euro’s afkomstig van alle burgers. De
bevolking met haar gemiddeld kleine portemonnee betaalde zo de
redding. Overheidssteun leek toen het enige middel om een
economische crisis af te wenden, hoewel deze werd veroorzaakt
door het extreem falen van een systeem waarin de banken zich al
eeuwen verrijken door winst te maken op het geld dat de bevolking
hen toevertrouwen.
De drie
systeembanken, Fortis, KBC en Dexia, en de verzekeraar Ethias
ontvingen ongeveer 20 miljard euro staatshulp: 15 miljard voor
Fortis, 3,5 miljard voor KBC, 1 miljard voor Dexia en 500 miljoen
voor Ethias. Als tegenprestatie voor de enorme kapitaalinjecties
verwierf de federale overheid telkens twee bestuursmandaten bij
de geredde financiële instellingen.
Ik stelde de
minister hierover al een schriftelijke vraag, maar hij verzuimde
enkele zaken te beantwoorden. De minister bleef mij onder meer
het antwoord schuldig op de vraag naar de bestuursmandaten die de
overheid verwierf in ruil voor de indrukwekkende generositeit van
de belastingbetaler. Zijn antwoord beperkte zich tot een simpele
opsomming van de namen van de betrokkenen. Ik stel dus een aantal
bijkomende vragen.
Waarom
antwoordt de minister ontwijkend wanneer ik hem vraag naar de
richtlijnen of naar de aard van het mandaat van de
overheidsbestuurders? Is de minister het met mij eens dat de
overheid de kapitaalsparticipaties en bestuursmandaten ten volle
moet aanwenden om de financiële wereld tot meer maatschappelijke
verantwoordelijkheid en duurzame investeringen te bewegen? Kan de
minister mij nu eindelijk bevestigen of de bestuurders
richtlijnen hebben ontvangen? Zo ja, welke? Zo neen, waarom niet
of nog niet en zal de minister nog richtlijnen uitvaardigen? Wie
stuurt de overheidsbestuurders aan en op welke manier? Worden ze
regelmatig geëvalueerd en beoordeeld op hun resultaten? Gaat de
minister met mij akkoord dat de enorme inspanningen van de
belastingbetaler een grote transparantie en democratische
verantwoording rechtvaardigen? Hiervan heb ik tot nog toe niets
gemerkt.
Via welke
procedures en criteria werden de overheidsbestuurders aangesteld?
Beaamt de minister mijn beoordeling dat deze bestuurders uit
respect voor de belastingbetaler over een absolute morele
integriteit moeten beschikken. Zo ja, hoe is het dan mogelijk dat
de regering iemand als de heer Tilmant aanstelt als
haar vertegenwoordiger bij BNP Paribas? Deze persoon dreef zijn
vergoeding als bestuursvoorzitter van ING onbeschaamd de hoogte
in en dreigde er zelfs mee om het ING-hoofdkwartier te verhuizen,
toen de Nederlandse minister van Financiën durfde te suggereren
om de bonussen en toplonen te plafonneren. Toen in 2008 de crisis
toesloeg en Tilmant, wellicht mede door zijn wanbeleid, nederig
bij diezelfde minister moest aankloppen, werd hij de laan
uitgestuurd. Uiteraard passeerde hij eerst langs de kassa. Is de
minister van mening dat deze man, die symbool staat voor de
graaicultuur in de financiële sector, goed geplaatst is om de
belastingbetaler te vertegenwoordigen via een officieel mandaat
van de overheid?
Kan de
minister mij ook meedelen welke bedragen de overheidsbestuurders
ontvangen voor het uitvoeren van hun taak? Krijgen ze alleen een
vergoeding van de financiële instellingen waarin ze zitting
hebben of krijgen ze ook een bijkomend bedrag van de staat? Mogen
deze heren de vergoeding die ze van de financiële instelling
ontvangen, geheel voor zichzelf houden of staan ze een deel af
aan de staat?
Waarom
bestaat de vertegenwoordiging enkel uit mannen? Moet de overheid
geen gendergelijkheid respecteren? Studies wijzen immers uit dat
bedrijven met een groter genderevenwicht aan de top minder
geneigd zijn extreme risico’s te nemen en zich meer richten op
langetermijndoelstellingen. Beaamt de minister mijn analyse dat
dit net eigenschappen zijn die de financiële sector ontbeert en
ontbeerde?
Hoe
verklaart de minister dat de overheid beschikt over twee zitjes
in de verschillende raden van bestuur, maar er bij Dexia en KBC
maar één vertegenwoordiger van de overheid zitting heeft?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis la réponse du ministre des Finances.
Au
début de sa question, M. Anciaux a dit que le sauvetage des
grandes banques serait payé par la population « avec ses
économies généralement modestes ». L’État a prêté
aux banques de l’argent et il n’en coûtera à l’État, et
donc, au contribuable, que si les banques ne remboursent pas les
fonds prêtés, par le biais de dividendes ou d’intérêts
payés à l’État. Il est même possible que les intérêts
payés soient plus élevés que le coût du prêt des montants.
Cette opération a été réalisée parce que, en pleine crise,
l’État a pu prêter des fonds sur le marché à un taux plus
avantageux que les banques elles-mêmes.
Pour
le reste, je confirme les grandes lignes de ma réponse à la
question écrite 5-459 du 30 novembre 2010.
Les
représentants de l’État s’efforcent de veiller, dans le
cadre légal conventionnel et réglementaire en application, à
l’implémentation correcte des interventions nécessaires qui
doivent mener à l’assainissement structurel des institutions
concernées. En outre, ils veillent à ce que ces interventions
soient effectuées tout en préservant l’emploi, dans la mesure
du possible, et ils veillent à ce que les institutions
continuent à remplir leur rôle prioritaire de donneurs de
crédits au profit de l’économie, tout en tenant toujours
compte de l’intérêt de la société, ce qui est leur devoir
comme administrateur. Les administrateurs qui représentent
l’État sont tous au courant de ces directives principales.
Les
administrateurs font régulièrement rapport à la Société
fédérale de participations et d’investissement (SFPI), qui
est l’actionnaire juridique des institutions concernées, mais
pour le compte du gouvernement.
De
plus, les administrateurs publics sont traités exactement de la
même manière que les autres administrateurs de l’institution
concernée. Ils reçoivent dès lors la même rémunération pour
leur travail. L’État proprement dit n’intervient pas en la
matière.
Chez
BNP Paribas, ils reçoivent un montant annuel fixe de 14 864
euros et un montant de 2 123 euros par participation à une
réunion. Chez BNP Paribas-Fortis, cela représente
respectivement 25 000 et 2 000 euros, chez Dexia,
10 000 et 2 000 euros, chez Ethias, 7 500 et 500
euros, à la KBC, rien et chez Royal Park Investments 5 000
et 1 000 euros.
Si
Dexia ne compte qu’un seul représentant, c’est parce que
l’État fédéral ne détient que 5,7% des actions, et à la
KBC, il n’y a même pas de représentant.
Contrairement
à ce que M. Anciaux indique, les administrateurs désignés
par l’État ne sont pas tous de sexe masculin. Chris Verhaegen,
chez Ethias, est en effet une femme.
Je
prends acte de son opinion en ce qui concerne M. Tilmant.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van
de minister van Financiën.
Bij het
begin van zijn vraag zegt de heer Anciaux dat de
redding van de grote banken betaald zou zijn door de bevolking
‘met haar gemiddeld kleine portemonnee’. De overheid heeft de
banken geld geleend en dat zal de overheid, en dus de
belastingbetaler, pas iets kosten indien de banken de geleende
bedragen niet terugbetalen via de dividenden of de interesten die
ze aan de overheid betalen. Het is zelfs mogelijk dat de betaalde
interesten hoger liggen dan de kostprijs voor het lenen van de
bedragen. Die operatie werd uitgevoerd omdat, in volle crisis, de
staat op de markt goedkoper kon lenen dan de banken zelf.
Voor de rest
van de vraag bevestig ik de grote lijnen van mijn antwoord op
schriftelijke vraag nr. 5-459 van 30 november 2010.
De
overheidsvertegenwoordigers trachten, binnen het geijkte
wettelijke en reglementaire kader dat van toepassing is, te waken
over de correcte implementatie van de noodzakelijke ingrepen die
moeten leiden tot de structurele gezondmaking van de betrokken
instellingen. Daarnaast waken ze er ook over dat die ingrepen
gepaard gaan met zoveel mogelijk behoud van de werkgelegenheid en
dat de instellingen hun prioritaire rol van kredietverlener ten
bate van de economie blijven vervullen. Ze houden hierbij steeds
rekening met het belang van de vennootschap, wat hun verplichting
is als bestuurder. Alle bestuurders die de overheid
vertegenwoordigen, zijn op de hoogte van deze grote richtlijnen.
De
bestuurders brengen regelmatig verslag uit bij de Federale
Participatie- en Investeringsmaatschappij (FPIM), die de
juridische aandeelhouder is van de betrokken instellingen, zij
het in opdracht van de regering.
Verder
worden de overheidsbestuurders op identiek dezelfde wijze
behandeld als de andere bestuurders van de betrokken instelling.
Ze krijgen voor hun werkzaamheden dus dezelfde vergoeding van de
betrokken instellingen. De overheid zelf komt daarin niet in
tussen.
Bij BNP
Paribas krijgen ze een vast jaarbedrag van 14 864 euro en
per deelname aan een vergadering een bedrag van 2123 euro. Bij
BNP Paribas-Fortis is dat respectievelijk 25 000 en 2000
euro, bij Dexia 10 000 en 2000 euro, bij Ethias 7500 en 500
euro, bij KBC, nihil en bij Royal Park Investments 5000 en 1000
euro.
Dat er bij
Dexia maar één vertegenwoordiger is, heeft te maken met het
feit dat de federale overheid maar 5,7% van de aandelen bezit; en
bij KBC is er zelfs geen vertegenwoordiger.
In
tegenstelling tot wat de heer Anciaux beweert, zijn de
door de overheid aangestelde bestuurders niet allemaal van het
mannelijke geslacht; Chris Verhaegen, bij Ethias, is immers een
vrouw.
Van zijn
mening over de heer Tilmant neem ik akte.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – La réponse est plus claire que celle
fournie à la question écrite en ce qui concerne la description
des tâches et les rémunérations. Je ne comprends pas vraiment
qui siège où, car j’ai reçu une liste générale reprenant
des noms. Je peux peut-être également obtenir cette
information.
Le
ministre prend acte de mon opinion sur la personne de M. Tilmant.
Cela va au-delà : c’est une question de responsabilité
morale et politique.
L’argument
selon lequel il s’agit d’argent prêté, et non directement
de l’argent du contribuable, ne tient pas la route. Tout ce que
l’État fait, il le fait avec l’argent du contribuable. C’est
pourquoi l’État devrait toujours être conscient du fait qu’il
doit agir au nom de l’ensemble de la population.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – De taakomschrijving werd nu duidelijker
gesteld dan in het eerdere schriftelijke antwoord. De
vergoedingen zijn ook iets duidelijker geworden. Het is me alleen
niet erg duidelijk wie waar zit, want ik heb een algemene lijst
met namen gekregen. Misschien kan ik die informatie ook nog
krijgen.
De minister
neemt akte van mijn standpunt over de persoon van
de heer Tilmant. Het gaat natuurlijk om meer dan dat.
Ik vind dat dit een kwestie is van morele en politieke
verantwoordelijkheid.
De bedenking
dat het om geleend geld gaat en niet rechtstreeks om geld van de
belastingbetaler, snijdt geen hout. Alles wat de overheid doet,
doet ze met geld van de bevolking. Daarom is het goed dat de
overheid altijd beseft dat ze in naam van heel de bevolking moet
handelen.
|
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles et au
secrétaire d’État à la Coordination de la lutte contre la
fraude sur «les différentes transactions conclues par le fisc à
la suite de la non-déclaration, sur la feuille d’impôts, de
comptes étrangers» (nº 5-472)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen en aan de staatssecretaris voor de Coördinatie van
de fraudebestrijding over «de verschillende dadingen van de
fiscus aangaande het niet vermelden van buitenlandse rekeningen
op de aangiftes» (nr. 5-472)
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Depuis quelques années, tous les
contribuables de notre pays sont obligés de déclarer leurs
comptes bancaires étrangers au fisc. Cela aide à avoir un
aperçu des transferts d’argent et d’éventuelles opérations
de blanchiment ou de détournement au niveau international. Les
autorités françaises ont récemment fourni des centaines de
noms de contribuables belges à l’Inspection spéciale des
impôts. Ces noms sont apparus dans des documents dont une
filiale suisse de la banque britannique HSBC avait autorisé la
publication. Ces informations révèlent que des centaines de
contribuables ont caché l’existence de comptes étrangers au
fisc belge pendant de nombreuses années. Il s’agit donc
manifestement d’une fraude fiscale considérable,
principalement située dans le secteur diamantaire anversois.
Cette
enquête doit évidemment être menée en toute indépendance, et
le ministre ne peut ni ne veut intervenir dans des enquêtes en
cours.
Mais
le pouvoir législatif doit évidemment aussi pouvoir contrôler
le pouvoir exécutif sur la conclusion ou la non-conclusion de
transactions avec d’éventuels fraudeurs. Les règles en la
matière manquent de précision. Il n’est pas du tout évident
dans quelles circonstances, à quels moments et sur la base de
quels critères des transactions sont conclues. Cela vaut
également pour le rapport entre l’ampleur des transactions et
le montant éventuel des amendes fiscales. Dans de telles
transactions, les différentes parties, à savoir le fisc et les
fraudeurs, jouent un jeu très délicat. Le manque de règles
rend cette relation particulièrement sensible à la critique, à
la suspicion et à la méfiance. Rien n’est aussi proche de la
fraude que la lutte contre la fraude.
Combien
de fois le fisc a-t-il conclu une transaction ces dix dernières
années, et ce par année ? De quels montants s’agissait-il,
par dossier et par année ? Comment ces montants ont-ils
évolué ? Quel enseignement peut-on tirer de ce
développement ?
De
quels critères tient-on compte lorsqu’une transaction est
conclue ? Comment apprécie-t-on une transaction, et qui en
contrôle la correction et le bien-fondé ? Quelles règles
valent-elles dans les services fiscaux pour prévenir une fraude
éventuelle entre le fisc et le fraudeur ? Quelle
organisation externe contrôle-t-elle ces opérations ?
Comment le pouvoir législatif peut-il exercer un contrôle sur
la politique du ministre concernant la conclusion de
transactions ? Le ministre a-t-il développé une politique
propre à ce sujet ? Sur quelle base morale, éthique mais
aussi légale le ministre s’appuie-t-il pour justifier une
transaction avec des personnes qui tentent d’escroquer la
société et l’autorité depuis des années peut-être et pour
des montants particulièrement élevés ?
Comment
le fisc peut-il d’une part supposer qu’il est question de
fraude et d’autre part conclure quand même avec ces fraudeurs
potentiels un accord qui permettra à ces derniers d’échapper
à des poursuites pénales ? Une telle approche n’est-elle
pas contraire à la séparation des pouvoirs qui implique que le
pouvoir judiciaire doit pouvoir se prononcer sur les aspects
pénaux et que le pouvoir exécutif est tenu de fournir toutes
les informations nécessaires afin que le pouvoir judiciaire
fasse son travail ? L’ensemble du système de ruling et de
transaction n’est-il pas, d’un point de vue éthique, une
pratique condamnable à laquelle il conviendrait de mettre un
terme ? Ces pratiques n’alimentent-elles pas la perception
chez Monsieur Tout-le-monde que les gros fraudeurs s’en tirent
plus facilement que des petits indépendants ou des salariés ?
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De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Sinds enkele jaren is elke
belastingplichtige in ons land verplicht de fiscus ter kennis te
stellen van al zijn of haar buitenlandse bankrekeningen. Deze
kennis betekent een enorme hulp om inzicht te krijgen in
internationale geldtransfers en eventuele witwas- en
verduisteringsoperaties. Onlangs verstrekten de Franse
autoriteiten honderden namen van Belgische belastingplichtigen
aan de Bijzondere Belastingsinspectie. Ze doken op in documenten
die een Zwitsers filiaal van de Britse HSBC-bank had vrijgegeven.
Uit die informatie bleek dat honderden belastingplichtigen het
bestaan van hun buitenlandse bankrekeningen al vele jaren
verzwegen voor de Belgische fiscus. Daarmee blijkt duidelijk dat
het hier gaat over een zeer aanzienlijke fiscale fraude,
hoofdzakelijk gesitueerd in de Antwerpse diamantsector.
Vanzelfsprekend
moet dit onderzoek in alle onafhankelijkheid worden gevoerd en
kan noch wil de minister optreden in lopende onderzoeken.
Het is
echter even vanzelfsprekend dat de wetgevende macht de
uitvoerende macht moet kunnen controleren over het al dan niet
aangaan van dadingen met mogelijke fraudeurs. De regels
hieromtrent zijn niet duidelijk. Het lijkt helemaal niet
voorspelbaar of doorzichtig in welke omstandigheden, op welke
momenten en op basis van welke criteria dadingen worden
aangegaan. Dat geldt ook voor de verhouding tussen de omvang van
dadingen en de mogelijke grootte van de fiscale boetes. In zulke
dading spelen de verschillende partijen, namelijk de fiscus en de
fiscale zondaars een erg fragiel, gevoelig spel. Het ontbreken
van regels maakt deze relatie bijzonder sensibel voor kritiek,
argwaan en achterdocht. Niets ligt zo kwetsbaar dicht bij fraude
als de fraudebestrijding.
Hoeveel keer
ging de fiscus een dading aan in de laatste 10 jaar, dit jaar per
jaar? Over welke bedragen ging het daarbij per dossier en per
jaar? Hoe evolueerden deze bedragen, en wat valt er uit die
ontwikkeling te leren?
Met welke
criteria wordt rekening gehouden bij het aangaan van een dading?
Hoe kan een dading worden beoordeeld en wie controleert de
correctheid en de billijkheid ervan? Welke regels gelden in de
fiscale diensten om mogelijke fraude tussen de fiscus en de
fiscale zondaar te voorkomen? Welke externe organisatie
controleert deze operaties? Hoe kan de wetgevende macht controle
uitoefenen op het beleid van de minister aangaande het aangaan
van dadingen? Heeft de minister hieromtrent een eigen beleid
ontwikkeld? Waar vindt de minister een morele, ethische, maar ook
legale basis om een dading te verantwoorden met personen die de
gemeenschap en de overheid mogelijk jarenlang en voor bijzonder
hoge bedragen pogen op te lichten?
Hoe kan de
fiscus enerzijds beweren dat er sprake is van fraude en
anderzijds met deze potentiële fraudeurs toch een overeenkomst
sluiten waardoor de fraudeur ook een strafrechtelijke vervolging
ontloopt? Staat die benadering niet haaks op de scheiding van de
machten, waarbij de rechterlijke macht zich moet kunnen
uitspreken over de strafrechtelijke aspecten en de uitvoerende
macht gehouden is om alle nodige informatie te verstrekken om de
rechterlijke macht zijn werk te laten doen? Is het hele systeem
van ruling en dading geen ethisch verwerpelijke praktijk waar
beter een einde aan zou worden gesteld? Voeden deze praktijken
niet de perceptie bij de gewone man en vrouw dat grote fraudeurs
gemakkelijker wegraken met fraude dan kleine zelfstandigen of
loontrekkenden?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
dois avant tout préciser que les cas de fraude évoqués par
M. Anciaux relèvent essentiellement de la compétence de
l’ISI.
Sous
réserve du principe de légalité repris dans les articles 170
et 172 de la Constitution, l’article 6 du Code civil
n’autorise pas que l’on porte préjudice aux lois qui
touchent à l’ordre public, comme les lois fiscales.
Les
principes de bonne gestion doivent naturellement aussi être pris
en considération.
Par
conséquent, l’ISI ne conclut jamais de « transaction »
dans le sens strict de l’article 2044 du Code civil. Une
telle forme d’accord implique en effet que les parties sont
compétentes pour disposer de l’objet de la transaction
(article 2045 du Code civil) ce qui n’est pas le cas pour
l’administration fiscale.
L’ISI
conclut des « accords fiscaux » qui, pour
l’essentiel, contiennent les éléments suivants :
des
éléments de fait comme le rapport entre usage privé et
professionnel, le délai d’amortissement à prendre en
compte ;
les
exigences en matière de preuve, par exemple que la dépense a
effectivement eu lieu et la preuve du montant de cette dépense ;
le
montant de la sanction.
Ces
accords servent à régler tant le passé – éviter des litiges
superflus ou une issue incertaine – que l’avenir. Ils
procurent au contribuable une sécurité juridique en prévoyant
un traitement égal tant pour l’opération déjà réalisée
que pour les opérations de même nature qui pourraient encore
avoir lieu à l’avenir.
Les
accords fiscaux ne comprennent donc jamais l’une ou l’autre
exonération ou réduction d’impôt. Les accords en matière de
TVA sont réglés par l’article 84 du Code de la taxe sur
la valeur ajoutée.
En
ce qui concerne les sanctions administratives, l’arrêté du
Régent du 9 mars 1831 ainsi que les arrêtés qui
fixent les échelles des amendes et les majorations confèrent au
ministre des Finances la compétence d’évaluer les objections
ayant pour objet la remise d’amendes autres que celles
prononcées par le juge.
En
matière de TVA, cette compétence est déléguée aux directeurs
régionaux.
La
récente jurisprudence uniforme accorde aussi au juge une
compétence de pleine juridiction en matière de sanctions
administratives dans le domaine fiscal.
L’exonération
totale ou partielle des intérêts de retard relèvent de la
compétence exclusive et discrétionnaire du directeur régional,
sur la base de l’article 417 du Code des impôts sur les
revenus 1992 et de l’article 84bis du code de la
TVA.
Les
poursuites pénales pour fraude fiscale relèvent encore de la
compétence exclusive du ministère public.
Même
lorsque le fisc a communiqué les faits à la justice, avec le
visa du directeur régional conformément à l’article 29,
alinéa 2, du Code d’instruction criminelle, seul le ministère
public décide de l’opportunité d’engager des poursuites.
Toutefois,
il faut faire très attention à l’évolution de la
jurisprudence en matière d’application du principe juridique
non bis in idem, qui, dans le cadre des dossiers
législatifs en cours, doit être apprécié en fonction du
principe una via.
En
ce moment, la charte du contribuable, qui interdit aux
fonctionnaires fiscaux d’intervenir autrement qu’en tant que
témoin dans les procédures, continue à s’appliquer
intégralement.
L’ISI
a arrêté des instructions précises concernant les accords
fiscaux. L’intervention obligatoire de plusieurs fonctionnaires
de différents niveaux hiérarchiques constitue une garantie
contre d’éventuelles irrégularités.
Dans
les affaires qui comportent plusieurs ou un grand nombre de
dossiers semblables, la stratégie à suivre est élaborée, en
concertation avec les unités opérationnelles concernées, à
l’administration centrale, de sorte que les contribuables
concernés sont traités de manière égale, indépendamment de
l’endroit où ils se trouvent. Le contenu et la portée de ces
décisions stratégiques sont systématiquement communiqués au
ministre.
Outre
les mesures en matière de contrôle interne, la Cour des comptes
a procédé en 2009, en tant qu’organe collatéral du
parlement, à un audit sur le fonctionnement et la pratique des
services de l’ISI. Le rapport y afférent figure sur le site
internet de la Cour des comptes.
Enfin,
l’ISI ne tient pas de statistiques sur le nombre ou l’objet
des accords fiscaux conclus avec les contribuables. Il existe
bien des données sur le nombre de dossiers conclus avec ou sans
l’accord du contribuable. Mais ces statistiques ne disent rien
sur le nombre d’ « accords » conclus.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik moet allereerst
opmerken dat de fraudegevallen waarvan sprake in de vraag van
de heer Anciaux voornamelijk onder de bevoegdheid van
de BBI vallen.
Behoudens
het fiscale legaliteitsbeginsel, opgenomen in de artikelen 170
en 172 van de Grondwet, staat artikel 6 van het Burgerlijk
Wetboek niet toe dat afbreuk wordt gedaan aan de wetten die de
openbare orde raken, hetgeen duidelijk het geval is voor de
belastingwetten.
De
beginselen van behoorlijk bestuur moeten uiteraard ook in
overweging worden genomen.
Bijgevolg
gaat de BBI nooit een ‘dading’ aan in de strikte zin van
artikel 2044 BW. Zulk een vorm van overeenkomst impliceert
immers dat de partijen de bevoegdheid hebben om over het voorwerp
van de dading te beschikken (art. 2045 BW), wat niet het
geval is voor de belastingadministratie.
De BBI sluit
‘fiscale akkoorden’ die in hoofdzaak de volgende elementen
bevatten:
feitelijke
elementen zoals de verhouding beroepsmatig en privégebruik, de
in aanmerking te nemen afschrijvingstermijn;
de
vereisten inzake bewijs, bijvoorbeeld het bewijs dat de uitgave
werkelijk plaatsvond en van het bedrag ervan;
de
hoogte van de sanctie.
Deze
akkoorden strekken ertoe zowel het verleden – overbodige
geschillen of een onzekere afloop vermijden – als de toekomst
te regelen. Zij verschaffen de belastingplichtige rechtszekerheid
door te voorzien in een gelijke behandeling voor zowel de reeds
verrichte handeling als de handelingen van dezelfde aard die in
de toekomst nog kunnen plaatsvinden.
Fiscale
akkoorden houden dus nooit één of andere vrijstelling of
vermindering van belasting in.
De akkoorden
inzake de btw worden geregeld door artikel 84 WBTW.
Wat de
administratieve sancties betreft, geven het Regentbesluit van
9 maart 1831 evenals de besluiten die de boeteschalen
en verhogingen bepalen, aan de minister van Financiën de
bevoegdheid om te oordelen over de bezwaren met als voorwerp de
kwijtschelding van boetes, andere dan deze uitgesproken door de
rechter.
Op het vlak
van de btw is die bevoegdheid aan de gewestelijke directeurs
gedelegeerd.
Ook kent de
recente eenvormige rechtspraak aan de rechter de bevoegdheid met
volle rechtsmacht toe om te oordelen over de administratieve
sancties op fiscaal vlak.
De totale of
gedeeltelijke vrijstelling van de nalatigheidintresten behoort
tot de exclusieve en discretionaire bevoegdheid van de
gewestelijke directeur, op basis van artikel 417 van het
Wetboek Inkomstenbelasting 1992 en artikel 84bis van
het BTW-Wetboek.
De
strafrechtelijke vervolging van de fiscale fraude behoort nog
steeds tot de exclusieve bevoegdheid van het openbaar ministerie.
Zelfs
wanneer, met het visum van de gewestelijke directeur,
overeenkomstig artikel 29, tweede lid van het Wetboek van
Strafvordering, de feiten door de fiscus aan het gerecht werden
gemeld, beslist enkel het openbaar ministerie over de
opportuniteit van de vervolgingen.
Nochtans
moet de aandacht worden gevestigd op de evolutie in de
rechtspraak inzake de toepassing van het rechtsbeginsel non
bis in idem, dat in het kader van lopende wetgevende
werkzaamheden in samenhang met het principe una via moet
worden beoordeeld.
Op dit
moment blijft het charter van de belastingplichtige, dat aan de
fiscale ambtenaren een verbod oplegt om op te treden op een
andere manier dan als getuige in de procedures, uiteraard
volledig van toepassing.
De BBI heeft
duidelijke instructies uitgevaardigd om het sluiten van fiscale
akkoorden af te lijnen. De verplichte tussenkomst van meerdere
ambtenaren van verschillende hiërarchische niveaus vormt een
garantie tegen eventuele mistoestanden.
In zaken die
meerdere of een groot aantal gelijkaardige dossiers bevatten,
wordt, in overleg met de betrokken operationele eenheden, de te
volgen strategie op de centrale administratie uitgetekend zodat
alle betrokken belastingplichtigen op gelijke manier worden
behandeld, en dit ongeacht hun locatie. De inhoud en de
draagwijdte van die strategische beslissingen worden consequent
aan de minister medegedeeld.
Naast de
maatregelen inzake interne controle, is het Rekenhof, als
collateraal orgaan van het Parlement, in 2009 overgegaan tot een
audit van de werking en de praktijk van de diensten van de BBI.
Het desbetreffende verslag staat op de website van het Rekenhof.
Tot slot
houdt de BBI geen statistieken bij over het aantal of het
onderwerp van de fiscale akkoorden die met de belastingplichtigen
werden gesloten. Er zijn wel gegevens over het aantal behandelde
dossiers, die met of zonder akkoord van de belastingplichtige
worden gesloten. Die statistiek zegt evenwel niets over het
aantal gesloten ‘akkoorden’.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Le secrétaire d’État a donné de
nombreuses informations, mais je crains qu’il ne joue un peu
sur les mots.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – De staatssecretaris heeft veel informatie
gegeven, maar ik vrees dat hier een beetje met woorden wordt
gespeeld.
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
renvoie à la législation.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik verwijs naar de
wetgeving.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Ce n’est pas un reproche.
Je
tente de voir la réalité derrière les mots. Le secrétaire
d’État indique que les parties dans cette affaire ne sont pas
compétentes pour décider et que, par conséquent, elles ne
peuvent pas conclure de transaction sur la base de l’article 2045
du Code civil. C’est important. Selon lui, il est toutefois
possible de conclure des accords fiscaux mais ils ne peuvent
jamais porter sur l’exonération ou la réduction d’impôt.
Cela
ressemble à un jeu de mots. L’objet dont on décide dans cette
affaire est précisément la fixation du montant de l’impôt
qui doit être payé. Lorsqu’il est convenu qu’un montant
déterminé doit être payé, on n’appelle pas cela une
réduction mais une fixation précise du montant.
Mais,
dans la pratique, cela signifie souvent bel et bien une
réduction.
Afin
d’éviter une bataille juridique de plusieurs années, on
parviendra à un consensus incluant un désistement d’instance
et l’acceptation d’un accord fiscal. On ne peut négocier sur
autre chose que sur le montant de l’accord. En effet, un accord
fiscal ne porte pas sur l’exonération ni la réduction des
intérêts de retard et d’amendes, mais sur l’importance du
montant à payer. Un accord est uniquement conclu lorsque les
deux parties en retirent quelque chose. C’est là que réside
le problème éthique et politique dans ce dossier que je
continuerai à suivre.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Ik bedoel het ook niet als een verwijt.
Ik probeer
wel de realiteit achter de woorden te zien. De staatssecretaris
stelt dat de partijen in dezen niet bekwaam zijn te beschikken en
bijgevolg geen dading kunnen aangaan op basis van artikel 2045
van het Burgerlijk Wetboek. Dat is belangrijk. Wel is het volgens
hem mogelijk fiscale akkoorden te sluiten, maar kunnen die nooit
betrekking hebben op de vrijstelling of de vermindering van
belastingen.
Dat lijkt me
een woordenspel. Het voorwerp waarover in dezen wordt beschikt,
is nu net de bepaling van het belastingbedrag dat moet worden
betaald. Als wordt overeengekomen dat een bepaald bedrag moet
worden betaald, wordt dat geen vermindering genoemd, maar een
exacte bepaling van het bedrag.
In de
praktijk betekent dat echter vaak wel degelijk een vermindering.
Om een
jarenlange juridische strijd te voorkomen zal men een consensus
bereiken, waarbij men afstand van geding doet en een fiscaal
akkoord aanvaardt. Hierbij kan het niet anders dan dat over het
bedrag van dat akkoord wordt onderhandeld. Een fiscaal akkoord
bestaat immers niet uit het kwijtschelden of verminderen van
nalatigheidsintresten en boetes, maar over de omvang van het te
betalen bedrag. Een akkoord wordt alleen gesloten als het beide
partijen iets oplevert. Daar ligt het ethische en politieke
probleem in dit dossier, dat ik zal blijven volgen.
|
Demande
d’explications de Mme Helga Stevens au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «la demande en dommages et intérêts
adressée par la Régie des bâtiments à la ville de Gand
concernant le dossier du palais de justice de Gand» (nº 5-482)
|
Vraag
om uitleg van mevrouw Helga Stevens aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de schadeclaim van de Regie der Gebouwen ten
aanzien van de Stad Gent in het dossier van het Gentse
gerechtsgebouw» (nr. 5-482)
|
M. le
président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État
à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la
Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude
fiscale, répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt,
staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
Mme Helga
Stevens (N-VA). – Le rapport de la Cour des comptes de
juin 2010 sur les coûts de construction et d’investissement
des nouveaux palais de justice d’Anvers et de Gand mentionne
que le dossier gantois présente un surcoût de 5 416 834,39
euros en raison de la pollution de la nappe phréatique provenant
de deux parcelles adjacentes, dont l’une est la propriété de
la Ville de Gand.
En
outre, la Cour des comptes signale que la direction de Flandre
orientale de la Régie des bâtiments a indiqué en mai 2009
que des demandes de dommages et intérêts concernant le dossier
de la pollution de la nappe phréatique avait été transmise à
la Ville de Gand. Fin 2009, la Régie n’avait encore reçu
aucun montant dans ce contexte. La Cour des comptes signale
également que l’on ne sait pas exactement si la Régie des
bâtiments a effectué d’autres démarches pour renforcer ses
demandes et si la demande adressée à la Ville de Gand a été
inscrite dans la comptabilité.
La
réponse du bourgmestre Termont à la question que j’ai posée
sur ce dossier au Conseil communal de Gand a montré que la Régie
a déposé, par lettres des 16 et 13 avril 2003, une
demande en dommages et intérêts auprès de la Ville de Gand et
auprès du propriétaire privé concernant la pollution de la
nappe phréatique. La Ville de Gand a demandé à la Régie, par
lettre du 28 avril 2003, de préciser et d’étayer la
demande en dommages et intérêts. L’administration communale
n’aurait cependant reçu aucune réponse à cette demande de
précisions et d’argumentation. Ce dossier est complètement à
l’arrêt depuis 2003, soit un peu plus de sept ans.
La
Régie des bâtiments n’a-t-elle effectivement jamais donné
suite à la demande de l’administration communale gantoise de
fournir plus de précisions sur la demande en dommages et
intérêts ? Dans l’affirmative, comment se fait-il
qu’aucune suite n’ait été réservée à cette demande ?
Quelles
démarches, juridiques ou non, la Régie des bâtiments
compte-t-elle encore accomplir dans ce dossier à l’égard de
la Ville de Gand ? Un calendrier peut-il être fourni à cet
égard ?
La
demande en dommages et intérêts à l’égard de la Ville de
Gand a-t-elle été inscrite dans la comptabilité de la Régie
des bâtiments ? Pour quel montant ?
|
Mevrouw Helga
Stevens (N-VA). – Het rapport van het Rekenhof van
juni 2010 over de bouw- en investeringskosten van de nieuwe
gerechtsgebouwen van Antwerpen en Gent vermeldt dat er in het
dossier van het Gentse gerechtsgebouw een meerkost van
5 416 834,39 euro was wegens grondwatervervuiling
afkomstig van twee aanpalende terreinen, waarvan er één
eigendom was van de stad Gent.
Het Rekenhof
vermeldt verder dat de directie Oost-Vlaanderen van de Regie der
Gebouwen in mei 2009 heeft meegedeeld dat een schadeclaim in
verband met het grondwatervervuilingsdossier werd overgemaakt aan
de stad Gent. Eind 2009 bleek de Regie in dit verband echter nog
geen enkel bedrag te hebben ontvangen. Het Rekenhof vermeldt ook
dat niet duidelijk is of de Regie der Gebouwen bijkomende stappen
heeft gedaan om haar eisen kracht bij te zetten en of de claim
ten aanzien van de stad Gent in de boekhouding werd opgenomen.
Uit het
antwoord van burgemeester Termont op mijn vraag over dit dossier
in de Gentse gemeenteraad bleek dat de Regie bij brieven van
respectievelijk 16 april en 13 april 2003 een
schadeclaim heeft ingediend bij de stad Gent en bij de
privégrondeigenaar in de kwestie van de grondwatervervuiling. De
stad Gent heeft de Regie bij brief van 28 april 2003
verzocht de schadeclaim nader toe te lichten en te onderbouwen.
Op deze vraag om toelichting en argumentatie zou het stadsbestuur
echter geen antwoord meer ontvangen hebben. Blijkbaar ligt dit
dossier sinds 2003, al ruim zeven jaar lang dus, compleet stil.
Heeft de
Regie der Gebouwen effectief nooit antwoord gegeven op het
verzoek van het Gentse stadsbestuur om nadere toelichting over de
schadeclaim? Indien ja, hoe kan het dat aan die vraag geen
opvolging werd gegeven?
Welke al dan
niet juridische stappen is de Regie der Gebouwen in dit dossier
nog van plan te ondernemen ten aanzien van de stad Gent? Kan
hieromtrent een timing worden gegeven?
Werd de
schadeclaim ten aanzien van de stad Gent opgenomen in de
boekhouding van de Regie der Gebouwen? Voor welk bedrag?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis la réponse du ministre.
Un
échange de lettres sur la demande de dommages et intérêts est
en cours depuis 2003 avec la Ville de Gand et le propriétaire
privé du terrain adjacent, et des réunions ont eu lieu entre
autres avec la Ville de Gand. Le 9 mai 2003, cette
dernière a notamment déclaré pouvoir accepter tout mode
d’exécution ne compromettant pas les droits de la Ville de
Gand, c’est-à-dire que l’assainissement de la parcelle de la
ville (et éventuellement des parcelles environnantes
contaminées) ne soit pas entravé et qu’aucun coût
supplémentaire ne soit mis à sa charge. Elle ne veut nullement
se soustraire à sa responsabilité et si la Régie des bâtiments
estime que la Ville de Gand est civilement responsable de
certains dommages, elle peut communiquer en temps opportun sa
demande de dommages et intérêts motivée.
Lorsque
la construction du palais de justice était en voie d’achèvement
et que le montant de la facture pouvait approximativement être
établi, on a demandé à la Ville de Gand de déterminer sa part
dans le dommage estimé à plus de 5 millions d’euros. Cela a
été fait le 13 avril 2006, soit près de trois ans
après la demande initiale de dommages et intérêts. La lettre
était accompagnée des pièces nécessaires pour étayer les
montants réclamés.
Le
28 avril 2006, la ville a indiqué en résumé :
que
le fondement juridique sur lequel la demande de dommages et
intérêts est basée n’est pas mentionné et que la ville ne
peut donc endosser aucune responsabilité ;
que
la ville n’a jamais donné d’accord de principe sur les
mesures retenues par la Régie des bâtiments pour le traitement
de la pollution du sol ;
que
l’on a omis, durant les travaux, de tenir la Ville de Gand au
courant du déroulement et du coût de ceux-ci ;
qu’il
n’est pas possible d’établir si le retard des travaux
allégué est entièrement ou partiellement dû à la pollution
de la nappe phréatique.
La
Régie des bâtiments a estimé pouvoir objecter :
que
la ville a reconnu en 2003 déjà sa responsabilité de
principe ;
que
la plainte est clairement fondée sur les articles 544 et
1382 du Code civil – d’une part, le droit de ne pas subir
des nuisances anormales de voisinage et, d’autre part, la
responsabilité aquilienne – et plus généralement sur le
principe du pollueur payeur ;
que
les modalités d’exécution choisies ont fait l’objet
d’intenses discussions entre la Régie des bâtiments, le
promoteur et les services (de l’environnement) intéressés de
la Ville de Gand, de sorte que cette dernière était, au moins
de manière indirecte, impliquée dans les travaux ;
que
les modalités d’exécution peuvent faire l’objet d’une
expertise judiciaire afin de constater les conséquences
matérielles et financières précises de la pollution de la
nappe phréatique sur l’exécution des travaux par le
promoteur et de déterminer si l’on a opté pour des modalités
d’exécution acceptables.
Dans
l’attente de la fixation des coûts de construction définitifs
– entre autres sur la base d’une longue transaction avec le
promoteur –, de la réception des travaux et du loyer
récemment fixé du palais de justice entre-temps vendu, cette
vision par ailleurs évidente n’a pas été communiquée à la
Ville de Gand. En effet, la Régie des bâtiments a estimé
indiqué de faire le nécessaire en prenant connaissance d’un
maximum d’éléments du dossier.
Dans
les prochains mois, la Régie des bâtiments mettra à nouveau en
demeure la ville et le propriétaire privé du sol avec une
estimation détaillée du montant du dommage qui doit maintenant
être fixé de manière définitive et, le cas échéant,
entamera peu après une procédure judiciaire pour exiger
l’indemnisation de son dommage. La désignation d’un expert
judiciaire sera normalement nécessaire.
Un
montant de 5 416 834,39 euros a été inscrit dans la
comptabilité de la Régie des bâtiments pour la demande de
dommages et intérêts.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van
de minister.
Over de
schadeclaim werd sinds 2003 een briefwisseling gevoerd met de
stad Gent en de aanpalende privé-eigenaar en vonden er
vergaderingen plaats met onder meer de stad Gent. Op 9 mei 2003
verklaarde de stad Gent onder meer ‘akkoord te kunnen gaan met
elke uitvoeringswijze die de rechten van de stad Gent niet in het
gedrang brengt, dit wil zeggen dat de sanering van het
stadsperceel (en eventueel van de omliggende gecontamineerde
percelen) niet wordt bemoeilijkt en dat er geen bijkomende kosten
ontstaan voor de stad Gent’ en ‘haar verantwoordelijkheid
niet te willen ontlopen en indien de Regie der Gebouwen meent dat
de stad Gent aansprakelijk is voor bepaalde schade, dat zij haar
gemotiveerde schadeclaim te gepasten tijde mee kan delen’.
Toen het
gerechtsgebouw zijn voltooiing naderde en de afrekening van de
bouwkost bij benadering kon worden gemaakt, werd aan de stad Gent
gevraagd haar aandeel te bepalen in de schade die op meer dan 5
miljoen euro werd geraamd. Dit gebeurde op 13 april 2006,
bijna drie jaar na het initiële verzoek tot schadevergoeding.
Het schrijven was vergezeld van de nodige stukken ter staving van
de geclaimde bedragen.
Op
28 april 2006 meldde de stad samengevat:
dat
de rechtsgrond waarop de schadeclaim is gebaseerd, niet wordt
aangegeven en dat de stad dus geen aansprakelijkheid op zich kan
nemen;
dat
de stad nooit principieel akkoord is gegaan met de door de Regie
der Gebouwen gekozen maatregelen voor de behandeling van de
bodemverontreiniging;
dat
nagelaten werd de stad Gent tijdens de werkzaamheden op de
hoogte te houden van het verloop en de kosten ervan;
dat
niet uit te maken is of de beweerde vertraging in de
werkzaamheden geheel of gedeeltelijk te wijten is aan de
grondwaterverontreiniging.
Daartegen
meende de Regie der Gebouwen in te kunnen brengen:
dat
de stad reeds in 2003 zijn principiële gehoudenheid heeft
erkend;
dat
de claim duidelijk gesteund is op de artikelen 544 en 1382
van het Burgerlijk Wetboek – het niet moeten dulden van
abnormale burenhinder enerzijds en de aquiliaanse
aansprakelijkheid anderzijds – en, meer algemeen, op het
principe dat de vervuiler betaalt;
dat
over de gekozen uitvoeringswijze intens werd onderhandeld tussen
de Regie der Gebouwen, de projectontwikkelaar en de direct
betrokken (milieu)diensten van de stad Gent, zodat de stad
minstens zijdelings betrokken was bij de verrichtingen;
dat de
uitvoeringswijze het voorwerp kan uitmaken van een gerechtelijke
expertise om de precieze materiële en financiële gevolgen vast
te stellen van de grondwatervervuiling op het verloop van de
uitvoering van de werkzaamheden door de projectontwikkelaar en
om uit te maken of er voor een aanvaardbare uitvoeringswijze
werd geopteerd.
In
afwachting van de vaststelling van de definitieve bouwkost, mede
op grond van een lang aanslepende dadingovereenkomst met de
projectontwikkelaar, de oplevering van het werk en de pas onlangs
vastgestelde huurprijs van het inmiddels verkochte
gerechtsgebouw, werd deze overigens evidente visie niet
medegedeeld aan de stad Gent. De Regie der Gebouwen achtte het
immers raadzaam het nodige te doen met kennis van zo veel
mogelijk elementen van het dossier.
De Regie der
Gebouwen zal de komende maanden de stad en de privégrondeigenaar
opnieuw in gebreke stellen met een omstandige begroting van het
nu definitief vast te stellen schadebedrag en eventueel kort
daarna een gerechtelijke procedure starten om de vergoeding voor
haar schade af te dwingen. Normaal zal de aanstelling van een
gerechtelijk deskundige daarbij noodzakelijk zijn.
Voor de
schadeclaim werd een bedrag van 5 416 834,39 euro in de
boekhouding van de Regie der Gebouwen ingeschreven.
|
Mme Helga
Stevens (N-VA). – Il y a peu à ajouter à cette réponse.
Je plaide cependant pour que ce dossier se termine le plus vite
possible. Il traîne depuis sept ans et la Ville de Gand court le
risque de devoir payer des intérêts supplémentaires, ce qui
pèserait très lourd. Puis-je demander à la Régie des
bâtiments de traiter d’urgence ce dossier ?
|
Mevrouw Helga
Stevens (N-VA). – Ik dank de staatssecretaris voor het
duidelijke antwoord. Daar valt weinig aan toe te voegen. Wel wil
ik ervoor pleiten het dossier zo snel mogelijk af te ronden. Het
sleept al zeven jaar aan en de stad Gent loopt het risico heel
wat extra intresten te moeten betalen en dat zou zwaar wegen. Mag
ik dan ook vragen de Regie der Gebouwen aan te sporen het dossier
met spoed te behandelen?
|
Demande
d’explications de M. Karl Vanlouwe au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «la rénovation du Résidence Palace en
vue d’en faire le siège du Conseil européen» (nº 5-486)
|
Vraag
om uitleg van de heer Karl Vanlouwe aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de verbouwing van het Résidence Palace om de
zetel van de Europese Raad herbergen» (nr. 5-486)
|
M. le
président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État
à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la
Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude
fiscale répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt,
staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
M. Karl
Vanlouwe (N-VA). – Le Consortium Interbuild-Cegelec-ITB
travaille actuellement à la rénovation du Résidence Palace,
place Schuman, qui doit abriter le siège du Conseil européen.
La Régie des bâtiments est le maître de l’ouvrage de ce
bâtiment dont la livraison devrait intervenir fin 2013.
Le
coût des travaux est estimé à 180 millions d’euros. Si l’on
inclut les travaux d’étude, l’enlèvement de l’amiante et
les autres travaux préparatoires, on arrive à un total de 315
millions d’euros. Ce prix englobe la rénovation totale de la
station de métro et de la gare ferroviaire, un toit équipé de
panneaux solaires et des installations de recyclage de l’eau de
pluie. On sait que des travaux et études supplémentaires ainsi
que des travaux imprévus peuvent faire grimper considérablement
le coût de tels projets.
Quel
est l’état d’avancement de ces travaux ?
S’effectuent-ils toujours conformément au calendrier ?
L’estimation de 315 millions d’euros est-elle encore
réaliste ?
|
De heer Karl
Vanlouwe (N-VA). – Momenteel wordt aan het Schumanplein
volop gewerkt aan het nieuwe Résidence Palace, dat de zetel van
de Europese Raad moet huisvesten. Het wordt gebouwd door het
consortium Interbuild-Cegelec-ITB. De Regie der Gebouwen, die
bouwheer is, verwacht dat het gebouw tegen eind 2013 zal worden
opgeleverd.
Naar
schatting zal het gebouw zo’n 180 miljoen euro kosten. Indien
men de prijs voor de studiewerken, asbestverwijdering, en andere
voorbereidingswerken erbij neemt, komt het totaal op 315 miljoen
euro. Voor deze prijs wordt het ondergrondse metro- en
treinstation volledig vernieuwd en wordt het gebouw uitgerust met
een dak van zonnepanelen en regenrecyclinginstallaties. Het is
algemeen bekend dat de kosten van dergelijke bouwprojecten soms
fors kunnen oplopen door meerwerken, extra studies of onvoorziene
werkzaamheden.
Wat is de
stand van zaken van de werkzaamheden in dit project? Zitten deze
nog op schema? Is de kostprijs van 315 miljoen euro nog steeds
een realistische schatting?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis la réponse du ministre.
Jusqu’ici,
les travaux s’effectuent toujours conformément au calendrier.
Leur fin est, pour l’instant, programmée pour le
9 décembre 2013. On a déjà procédé à l’enlèvement
de l’amiante et à la démolition de la partie non historique
datant des années 60. La démolition supplémentaire et les
travaux de consolidation devraient être achevés à la mi-2011,
après quoi on entamera les travaux proprement dits. L’étude
d’exécution de cette dernière phase est actuellement en
cours. La date finale d’achèvement des travaux, qui sera fixée
en concertation avec l’utilisateur futur, dépendra de
l’exécution des phases préalables et des souhaits du Conseil
européen.
Le
budget du projet global est estimé à 240 000 000
d’euros, calculés en euros du 1er janvier 2004,
hors TVA et révisions, et pour l’instant, il n’a pas été
dépassé. Ce budget englobe l’ensemble des travaux, honoraires
et coûts annexes. Il ne comprend toutefois pas les travaux pour
la station de métro et la gare ferroviaire qui seront exécutés
pour le compte du SPF Mobilité et Transport.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van
de minister.
In de
huidige stand van zaken zijn de werkzaamheden nog altijd op
schema. De einddatum is voorlopig vastgesteld op 9 december 2013.
De asbestverwijdering en de afbraak van de niet-historische
toevoeging uit de jaren ’60 zijn al uitgevoerd. Het einde van
de bijkomende afbraak- en consolidatiewerken wordt verwacht tegen
midden 2011, waarna de eigenlijke werkzaamheden aan het nieuwe
gebouw zullen aangevat worden. Momenteel is de uitvoeringsstudie
van deze laatste fase aan de gang. De uiteindelijke einddatum zal
worden vastgelegd in overleg met de latere gebruiker en is
afhankelijk van de uitvoering van de voorgaande fasen en van de
wensen van de Europese Raad.
Het budget
voor het totale project is begroot op 240 000 000 euro,
gerekend in euro van 1 januari 2004, exclusief btw en
herzieningen, en wordt in de huidige stand van zaken niet
overschreden. In dit budget zijn alle werkzaamheden, erelonen en
aanverwante kosten inbegrepen. De werkzaamheden voor het
ondergrondse metro- en treinstation zijn evenwel niet in dit
budget begrepen en worden uitgevoerd voor rekening van de FOD
Mobiliteit en Vervoer.
|
M. Karl
Vanlouwe (N-VA). – Je continuerai à suivre l’exécution
du calendrier. Je me réjouis d’entendre que le bâtiment sera
livré fin décembre 2013. S’agira-t-il d’une réception
provisoire ?
|
De heer Karl
Vanlouwe (N-VA). – Ik blijf de uitvoering van de planning
opvolgen. Ik ben blij dat u bevestigt dat het gebouw tegen
december 2013 zal worden opgeleverd. Gaat het dan om een
voorlopige oplevering?
|
(Signe
d’assentiment du secrétaire d’État Clerfayt)
|
(Staatssecretaris
Clerfayt knikt bevestigend)
|
Je
présume que la réception définitive suivra quelques mois plus
tard.
Vous
chiffrez le projet à 240 millions d’euros. Ce montant a-t-il
été calculé au 1er janvier 2014 ?
|
Ik neem aan
dat de definitieve oplevering dan een paar maanden later volgt.
U vermeldt
voor de begroting van het project een bedrag van 240 miljoen
euro. Is dat gerekend op 1 januari 2014?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Le
budget a été calculé en euros du 1er janvier 2004
et doit encore être adapté à l’inflation.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – De begroting is opgemaakt
in euro van 1 januari 2004 en moet in feite nog aan de
inflatie worden aangepast.
|
M. Karl
Vanlouwe (N-VA). – Puisque vous dites que le budget n’est
pas dépassé « pour l’instant », je présume qu’il
n’inclut pas encore de travaux supplémentaires mais que
ceux-ci peuvent toujours apparaître. Je continuerai en tout cas
à suivre l’affaire de près.
|
De heer Karl
Vanlouwe (N-VA). – Aangezien u zegt dat de begroting
‘voorlopig’ niet wordt overschreden, neem ik aan dat er
momenteel geen meerwerken zijn ingecalculeerd maar dat die nog
altijd kunnen opduiken. Ik zal dat alleszins blijven opvolgen.
|
Demande
d’explications de Mme Cécile Thibaut au vice-premier
ministre et ministre des Finances et des Réformes
institutionnelles sur «les réserves financières de l’asbl
BEBAT» (nº 5-497)
|
Vraag
om uitleg van mevrouw Cécile Thibaut aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «de financiële reserves van de vzw BEBAT»
(nr. 5-497)
|
M. le
président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État
à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la
Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude
fiscale, répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt,
staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
Mme Cécile
Thibaut (Ecolo). – La loi ordinaire du 16 juillet 1993
visant à achever la structure fédérale de l’État, telle que
modifiée par les lois du 7 mars 1996 et du
22 décembre 2003, prévoit en ses articles 377 et
378 que « Toutes les piles mises à la consommation sont
soumises à une écotaxe de 0,50 euro par pile » et,
ensuite, que les piles consignées ou participant à un système
de collecte et de recyclage répondant aux conditions fixées
sont exonérées de cette écotaxe.
Toutes les
piles mises sur le marché en Belgique échappent en réalité à
l’écotaxe car les entreprises qui les mettent à la
consommation contribuent au financement du système de collecte
et de recyclage créé par l’asbl BEBAT. Ce système doit
permettre d’atteindre les pourcentages de recyclage mentionnés
dans la loi. Il doit être financé au moyen d’une cotisation
de collecte et de recyclage dont le montant a été précisé par
l’arrêté royal du 22 novembre 2002 modifiant
l’arrêté royal du 16 avril 1996 fixant le montant
de la cotisation de collecte et de recyclage des piles dans le
cadre des écotaxes, soit 0,1239 euro par pile plus TVA.
L’asbl
BEBAT, le fonds pour la collecte des piles, a été créée par
le secteur en août 1995 en vue d’obtenir, et d’organiser
ensuite, l’exonération du système de collecte et de recyclage
des piles ; la loi a été modifiée dans ce sens en
mars 1996. Grâce aux cotisations perçues, l’asbl finance
la collecte de tous les types de piles et accumulateurs usagés
en vue de leur revalorisation ainsi que, depuis 2005, des lampes
de poche. In fine, ce sont les consommateurs qui payent cette
cotisation. L’asbl BEBAT est censée opérer sous le contrôle
de l’État fédéral et des trois Régions.
Toutefois,
il me revient que l’asbl BEBAT aurait accumulé au fil des
années d’énormes réserves financières, de l’ordre de 60
millions d’euros. Cela indique que cette asbl réalise des
bénéfices importants.
Pouvez-vous
confirmer le montant des réserves de l’asbl BEBAT ?
Le montant
de la cotisation de collecte et de recyclage n’étant
manifestement pas défini en fonction du coût réel, avez-vous
l’intention de modifier l’arrêté royal qui fixe ce
montant ? Ne conviendrait-il pas d’être plus cohérent et
de retirer de la législation la fixation du montant de cette
cotisation à une asbl privée ?
Quels
contrôles sont-ils exercés sur cette asbl, compte tenu
notamment du montant cité ? Comment comptez-vous assurer
plus de transparence et un meilleur contrôle de cet organisme ?
La
cotisation finance un système qui doit permettre d’atteindre
les objectifs de recyclage, soit 60%. Le contrôle de ceux-ci
relève de la compétence des Régions. Quelle collaboration
structurée entre l’Administration des Accises et les
administrations régionales permet-elle de garantir que les taux
de recyclage sont réellement atteints ? Actuellement, ils
sont à peine atteints en Flandre, mais ne le sont pas dans les
autres Régions.
Vu les
réserves constituées par l’asbl BEBAT, n’y aurait-il pas
lieu de revoir les objectifs de recyclage à la hausse ?
Connaissez-vous la position des Régions sur cette question ?
|
Mevrouw Cécile
Thibaut (Ecolo). – De gewone wet van 16 juli 1993
tot vervollediging van de federale staatsstructuur, zoals
gewijzigd door de wetten van 7 maart 1996 en
22 december 2003, bepaalt in haar artikelen 377 en
378 dat ‘alle in het verbruik gebrachte batterijen onderworpen
zijn aan een milieutaks van 0,50 euro per batterij’ en dat de
batterijen die aan statiegeld worden onderworpen of waarvoor een
collectief ophaal- en recyclingsysteem wordt opgezet dat aan de
opgelegde voorwaarden beantwoordt van die milieutaks worden
vrijgesteld.
Alle
batterijen die op de Belgische markt worden gebracht, ontsnappen
aan de milieutaks omdat de ondernemingen die ze in het verbruik
brengen bijdragen tot de financiering van het ophaal- en
recyclingsysteem dat door de vzw BEBAT werd opgericht. Dat
systeem moet het mogelijk maken de in de wet vermelde
recyclingpercentages te halen. Het moet worden gefinancierd door
een inzamel- en recyclingbijdrage waarvan het bedrag werd
vastgesteld bij koninklijk besluit van 22 november 2002
tot wijziging van het koninklijk besluit van 16 april 1996
tot vaststelling van de inzamel- en recyclingbijdrage van de
batterijen in het kader van de milieutaksen, hetzij 0,1239 euro
per batterij plus btw.
De
vzw BEBAT, het fonds voor de inzameling van de batterijen, werd
door de sector in augustus 1995 opgericht om de vrijstelling
van het ophaal- en recyclingsysteem van batterijen te verkrijgen
en nadien te organiseren. De wet werd in die zin in maart 1996
gewijzigd. Dankzij de ontvangen bijdragen financiert de vzw de
inzameling van alle soorten gebruikte batterijen en accu’s om
die te verwerken alsook, sinds 2005, van zaklampen. Uiteindelijk
zijn het de verbruikers die de bijdrage betalen. De vzw BEBAT
wordt geacht te opereren onder controle van de federale Staat en
van de drie gewesten.
Ik
vernam dat de vzw BEBAT in de loop der jaren enorme financiële
reserves zou hebben verzameld, in de orde van 60 miljoen euro.
Dat toont aan dat deze vzw belangrijke winsten maakt.
Kan
u het bedrag van de reserves van de vzw BEBAT bevestigen?
Het
bedrag van de inzamel- en recyclingbijdrage is duidelijk niet
vastgesteld op basis van de reële kostprijs. Overweegt u het
koninklijk besluit dat dit bedrag vaststelt, te wijzigen? Past
het niet om coherenter op te treden en de vaststelling van het
bijdragebedrag door een privé-vzw uit de wet te halen? Welke
controle wordt er op die vzw uitgeoefend, rekening houdend met
het geciteerde bedrag? Hoe denkt u meer transparantie en een
betere controle op BEBAT te garanderen?
De
bijdrage financiert een systeem dat het mogelijk moet maken de
doelstellingen inzake recycling, hetzij 60%, te halen. De
controle daarop is een bevoegdheid van de gewesten. Bestaat er
een gestructureerde samenwerking tussen de administratie van de
accijnzen en de gewestelijke administraties die garandeert dat de
recyclingnormen werkelijk worden gehaald? Momenteel worden ze in
Vlaanderen nauwelijks, en in de andere gewesten helemaal niet
gehaald.
Moeten,
gelet op de door de vzw BEBAT opgebouwde reserves, de
doelstellingen inzake recycling niet worden verhoogd? Kent u het
standpunt van de gewesten?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis la réponse du ministre.
La
cotisation de collecte et de recyclage des piles à laquelle
Mme Thibault fait allusion trouve son fondement juridique
dans l’article 378 de la loi ordinaire du 16 juillet 1993
visant achever la structure fédérale de l’État. Cet article
dispose que l’exonération de l’écotaxe est basée sur un
système de collecte et de recyclage des piles qui doit être
financé au moyen d’une cotisation de collecte et de recyclage
dont le montant est fixé par le Roi. Le Roi peut modifier le
montant de cette cotisation par arrêté délibéré en conseil
des ministres.
Sur avis
émis le 30 juin 1995 par la commission de suivi,
instaurée par la loi précitée, le Roi a fixé, par arrêté du
16 avril 1996, le montant de ladite cotisation à 4
francs belges.
À la suite
des négociations entre BEBAT et la commission de suivi, une
augmentation de la cotisation est entrée en vigueur le
1er janvier 1999. Un montant de 5 francs,
soit 0,1239 euro, est perçu à ce jour par BEBAT au titre de
contribution.
Les
principales justifications de l’augmentation de la cotisation
sont, d’une part, l’exercice 1998 déficitaire de BEBAT et,
d’autre part, l’amélioration des techniques disponibles en
matière de recyclage, ce qui permet d’en augmenter fortement
le taux.
Le coût de
traitement augmente inévitablement, mais dans des proportions
acceptables sur le plan économique.
Sans vouloir
remettre en cause les montants que vous venez de citer, j’attire
votre attention sur le fait que, pour chaque pile mise sur le
marché belge – cela ne vise ni les lampes de poche ni les
accumulateurs auxquels vous faites allusion –, la
cotisation de collecte et de recyclage est versée à BEBAT par
celui qui met le produit sur le marché.
Cet
organisme a pour mission principale de collecter, en Belgique,
les piles usagées et d’en assurer le tri et le recyclage. Une
autre obligation de BEBAT est de sensibiliser les consommateurs
par des campagnes d’information ayant pour unique but
d’atteindre les résultats de collecte définis par la loi.
Nonobstant
les efforts déployés par BEBAT, la collecte des piles n’est
pas intégrale en ce sens que le consommateur n’est pas
contraint de déposer ses piles usagées dans les réceptacles
mis à sa disposition par BEBAT. Il a d’ailleurs été constaté
que le consommateur a la propension de conserver ses piles compte
tenu du faible volume qu’elles représentent, que les piles
acquises en Belgique ne sont pas nécessairement consommées dans
le pays, que des piles peuvent être achetées par des
consommateurs belges à l’étranger et que le marché des piles
s’oriente vers les piles rechargeables dont la durée de vie
est aléatoire et inconnue, certains spécialistes parlant même
d’une durée de vie allant de 10 à 20 ans.
Les sommes
détenues actuellement par BEBAT constituent dès lors une
réserve financière qui servira, dans le futur, au financement
du recyclage des piles actuellement mises sur le marché, le coût
dudit financement ne pouvant que connaître une inflation.
J’attire
également votre attention sur le fait que BEBAT est constitué
sous forme d’asbl qui, de ce fait, ne génère aucun bénéfice
mais des soldes positifs ou négatifs selon le cas. Les soldes
positifs sont mis en réserve par l’asbl elle-même et elle ne
peut les utiliser que pour remplir ses objectifs.
En ce qui
concerne les contrôles exercés sur les asbl, cette mission
n’est pas dévolue à l’Administration des douanes et
accises, mais bien à l’administration en charge de la
fiscalité.
Parmi les
contrôles exercés par ses soins, on peut notamment identifier :
la demande de renseignements consistant en un document officiel
de l’administration par lequel cette dernière demande des
explications supplémentaires sur les flux monétaires de
l’asbl ; le contrôle fiscal proprement dit au cours
duquel l’administration vérifie la comptabilité de l’asbl
et peut, pour ce faire, demander toutes les preuves nécessaires
à la vérification. Les dépenses qui ne sont pas justifiées
par un document valable – factures, tickets de caisse, fiches
fiscales, etc. – sont taxées a 309%.
Il n’est
dès lors pas à l’ordre du jour de revoir à la baisse le
montant de la cotisation.
En réponse
à vos deux dernières questions, j’attire votre attention sur
l’article 378, § 1er, 2, c) de la loi
précitée qui dispose que « toutes les piles collectées
doivent subir un traitement adapté ou être recyclées au moyen
des meilleures techniques disponibles, réalisables sur le plan
économique, conformément aux législations régionales en
matière de traitement de déchets ».
S’agissant
d’une matière relevant de la compétence exclusive des
Régions, il ne m’appartient pas de me prononcer sur les
objectifs de recyclage ou de traitement adapté imposés par les
autorités régionales.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van
de minister.
De
inzamel- en recyclingbijdrage voor batterijen waarnaar
mevrouw Thibaut verwijst, vindt zijn juridische grondslag in
artikel 378 van de gewone wet van 16 juli 1993 tot
vervollediging van de federale staatsstructuur. Dat artikel
bepaalt dat de vrijstelling van de milieutaks is gebaseerd op een
ophaal- en recyclingsysteem voor batterijen dat moet worden
gefinancierd door middel van een inzamel- en recyclingbijdrage
waarvan het bedrag door de Koning wordt vastgesteld. De Koning
kan het bedrag van die bijdrage wijzigen bij in Ministerraad
overlegd koninklijk besluit.
Op
advies van 30 juni 1995 van de opvolgingscommissie, die
door vermelde wet werd opgericht, heeft de Koning bij koninklijk
besluit van 16 april 1996 de bijdrage van de vermelde
bijdrage vastgesteld op 4 Belgische frank.
Ingevolge
onderhandelingen tussen BEBAT en de opvolgingscommissie is op
1 januari 1999 een bijdrageverhoging in werking
getreden. Vanaf dan ontvangt BEBAT als bijdrage een bedrag van 5
frank, hetzij 0,1239 euro.
De
voornaamste redenen voor die verhoging waren enerzijds de
negatieve rekening voor 1998 van BEBAT en anderzijds, de
verbetering van de beschikbare technieken inzake recycling, wat
het mogelijk maakt het percentage ervan sterk te verhogen.
De
kostprijs van de verwerking stijgt onvermijdelijk, maar op
economisch aanvaardbare wijze.
Ik
wil de door u geciteerde bedragen niet betwisten, maar vestig uw
aandacht op het feit dat voor elke batterij die op de Belgische
markt wordt gebracht – dat betreft niet de zaklampen, noch de
accu’s waarover u het had – de inzamel- en recyclingbijdrage
aan BEBAT wordt betaald door degene die het product op de markt
brengt.
BEBAT
heeft als voornaamste taak om in België de gebruikte batterijen
te verzamelen, te sorteren en te recyclen. Een andere
verplichting van BEBAT is de bewustmaking van de verbruikers door
informatiecampagnes met als enige doel de door de wet vastgelegde
inzamelresultaten te behalen.
Ondanks
de inspanningen van BEBAT is de inzameling van batterijen niet
integraal in die zin dat de verbruiker niet verplicht is zijn
gebruikte batterijen in de door BEBAT ter beschikking gestelde
inzamelbakken achter te laten. Er wordt trouwens vastgesteld dat
de verbruiker de neiging heeft zijn gebruikte batterijen bij te
houden omdat ze toch niet veel plaats innemen, dat in België
gekochte batterijen niet noodzakelijk hier worden verbruikt, dat
batterijen door Belgische verbruikers in het buitenland kunnen
worden gekocht en dat de markt van de batterijen zich
heroriënteert naar herlaadbare batterijen waarvan de levensduur
onzeker en onbekend is; sommige specialisten spreken zelfs over
een levensduur van tien tot twintig jaar.
De
sommen die BEBAT nu beheert, vormen dus een financiële reserve
die in de toekomst moet dienen voor de financiering van het
recyclen van batterijen die nu op de markt worden gebracht; de
kostprijs van die financiering kan alleen maar stijgen.
Ik
vestig ook uw aandacht op het feit dat BEBAT een vzw is en dus
geen winst mag maken maar enkel positieve of negatieve saldi
heeft. De positieve saldi worden door de vzw zelf als reserve
aangehouden en kunnen slechts worden gebruikt om haar
doelstellingen te verwezenlijken.
De
controle op de vzw’s gebeurt niet door de Administratie der
Douane en Accijnzen, maar door de fiscale administratie.
Bij
de uitgevoerde controle kan men het volgende terugvinden: de
vraag om inlichtingen die bestaat uit een officieel document van
de administratie waarbij deze aanvullende uitleg over de
geldstromen van de vzw vraagt; de eigenlijke fiscale controle
waarbij de administratie de boekhouding van de vzw nakijkt en
daarvoor alle noodzakelijke bewijzen kan opvragen. De uitgaven
die niet door een geldig document worden gestaafd – facturen,
kassabonnen, belastingfiches, enz. – worden tegen 309% belast.
De
verlaging van het bijdragebedrag is dan ook niet aan de orde.
In
antwoord op uw laatste twee vragen vestig ik uw aandacht op
artikel 378 §1, 2, c van de vermelde wet dat bepaalt dat
‘alle opgehaalde batterijen een aangepaste verwerking moeten
krijgen of worden gerecycleerd met de best beschikbare technische
mogelijkheden die economisch haalbaar zijn overeenkomstig de
regionale wetgevingen inzake de behandeling van afvalstoffen’.
Aangezien
deze materie tot de uitsluitende bevoegdheid van de gewesten
behoort, komt het mij niet toe me uit te spreken over de
recyclingdoelstellingen of de door de gewestelijke overheden
opgelegde aangepaste verwerking.
|
Mme Cécile
Thibaut (Ecolo). – Je remercie le secrétaire d’État de
sa réponse. Je reste néanmoins sur ma faim parce que j’ai
l’impression d’avoir reçu une réponse d’une autre époque
et que le temps s’est arrêté en 1999 au ministère des
Finances.
Les choses
ont évolué. La cotisation de collecte et de recyclage est
nettement supérieure au coût vérité. Il aurait donc été
judicieux de modifier l’arrêté royal qui fixe cette
cotisation – ce qui relève donc bien de la compétence du
ministre – et de fixer un montant qui soit plus proche du coût
vérité, ce qui serait tout bénéfice pour le citoyen.
Aujourd’hui,
ce dernier intervient financièrement pour la collecte et le
recyclage des piles et le politique ne se donne pas les moyens
d’opérer les vérifications nécessaires.
Vous avez
dit que l’asbl concernée affichait un solde positif, et je
m’en réjouis. Vous ne prenez pas acte du montant ni du fait
qu’une grande quantité de piles se retrouve dans les poubelles
et ensuite dans la nature, causant du tort à l’environnement
et au portefeuille des citoyens. Je ne comprends pas pourquoi on
ne peut pas modifier cet arrêté royal.
Votre
réponse concernant le contrôle de BEBAT ne me satisfait pas. On
se rend compte aujourd’hui que les objectifs ne sont pas
atteints en matière de collectes, en particulier en Wallonie et
à Bruxelles. La taxe n’étant jamais appliquée, la loi est
vraiment vidée de son sens.
Contrairement
à vos affirmations, l’asbl a aujourd’hui un potentiel énorme
pour organiser la collecte et le recyclage de ces piles, qu’il
s’agisse des piles achetées en Belgique ou à l’étranger,
les flux étant globalement identiques. Il est de notre devoir
d’augmenter les objectifs de collecte ; une meilleure
collaboration avec les Régions s’impose.
Il convient
d’aller plus loin dans la réforme de BEBAT. Aujourd’hui,
c’est au politique à fixer des objectifs environnementaux, de
faire en sorte que les piles soient moins nocives et qu’elles
soient totalement collectées. Pour donner à BEBAT les moyens
d’atteindre cet objectif, il faut aller plus loin et retirer de
la législation la fixation du coût de la collecte et du
recyclage. Le système de fonctionnement sera alors similaire à
celui de FOST Plus.
Diminuer le
prix des piles me semblait une question de bonne gouvernance,
d’éthique, une bonne nouvelle aussi pour les finances du
citoyen. Que l’État respecte ses prérogatives serait
également positif pour l’environnement.
|
Mevrouw Cécile
Thibaut (Ecolo). – Ik dank de staatssecretaris voor zijn
antwoord, dat ik evenwel ontoereikend acht. Het komt mij voor dat
het uit een ander tijdperk stamt en dat de tijd bij de FOD
Financiën is blijven stilstaan.
De
zaken zijn geëvolueerd. De inzamel- en recyclingbijdrage is veel
hoger dan de reële kostprijs. Het is dus raadzaam het koninklijk
besluit dat die bijdrage vaststelt – en dat is duidelijk een
bevoegdheid van de minister – aan te passen en een bedrag vast
te stellen dat dichter bij de reële kostprijs ligt. Dat zou ten
goede komen aan de burger.
Nu
draait die financieel op voor het inzamelen en het recyclen van
de batterijen en het beleid geeft zichzelf niet de middelen om de
vereiste controle uit te voeren.
U
zei dat de vzw een positief saldo heeft. Dat verheugt me. U
vermeldt echter geen bedrag en negeert dat een groot aantal
batterijen in de vuilnisbakken belandt en nadien in de natuur. Zo
schaden ze het milieu en de portefeuille van de burgers. Ik
begrijp niet waarom dat koninklijk besluit niet kan worden
gewijzigd.
Uw
antwoord over de controle op BEBAT voldoet me niet. Vandaag
stellen we vast dat de doelstellingen inzake inzameling niet
worden gehaald, in het bijzonder in Wallonië en in Brussel.
Omdat de taks nooit werd toegepast, blijft de wet dode letter.
In
tegenstelling tot wat u zegt, beschikt de vzw momenteel over een
enorm potentieel om het inzamelen en recyclen van batterijen te
organiseren, ongeacht of die nu in België of in het buitenland
worden gekocht, aangezien de stromen globaal genomen identiek
zijn. Het is onze plicht om de doelstellingen inzake inzameling
te verhogen. Een betere samenwerking met de gewesten is nodig.
Er
moet verder worden gegaan in de hervorming van BEBAT. Het beleid
moet nu milieudoelstellingen vastleggen zodat batterijen minder
schadelijk zijn en in hun totaliteit worden ingezameld. Om BEBAT
de middelen te geven om die doelstelling te halen, moet men
verder durven gaan en de vaststelling van de kostprijs van het
inzamelen en recyclen uit de wetgeving halen. De werkwijze zal
dan dezelfde zijn als die van FOST Plus.
De
kostprijs van batterijen verlagen lijkt me een kwestie van goed
beleid, van ethiek en goed nieuws voor de financiën van de
burger. Dat de Staat zijn prerogatieven respecteert zou ook
positief voor het milieu zijn.
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous signale que plusieurs demandes que vous avez formulées
relèvent de la compétence des Régions, par exemple tout ce qui
concerne le cycle de vie des piles.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik wijs erop dat
verschillende van uw vragen tot de bevoegdheid van de gewesten
behoren, bijvoorbeeld alles wat de levenscyclus van de batterijen
betreft.
|
Mme Cécile
Thibaut (Ecolo). – La loi sur les écotaxes que vous avez
mentionnée est une loi fédérale. Les montants sont fixés par
le fédéral et c’est à ce dernier qu’il incombe de vérifier
que les objectifs de recyclage sont atteints et d’appliquer les
écotaxes.
|
Mevrouw Cécile
Thibaut (Ecolo). – De wet op de milieutaksen die u hebt
vermeld, is een federale wet. De bedragen worden op federaal vlak
vastgesteld en het is daar dat moet worden gecontroleerd of de
recyclingdoelstellingen worden bereikt en dat de milieutaksen
moeten worden toegepast.
|
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«la part détenue par les banques belges dans les obligations
d’État européennes» (nº 5-519)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «het aandeel van Belgische banken in de
Europese Staatsobligaties» (nr. 5-519)
|
Demande
d’explications de M. Bert Anciaux au vice-premier ministre
et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles sur
«la part détenue par les banques belges dans les obligations
d’État belges» (nº 5-520)
|
Vraag
om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de
vice-eersteminister en minister van Financiën en Institutionele
Hervormingen over «het aandeel van binnenlandse banken in de
Belgische staatsobligaties» (nr. 5-520)
|
M. le
président. – Je vous propose de joindre ces demandes
d’explications. (Assentiment)
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du Service
public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à
la Lutte contre la fraude fiscale, répondra.
|
De
voorzitter. – Ik stel voor deze vragen om uitleg samen te
voegen. (Instemming)
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Lors de la publication des bénéfices de
la KBC pour 2010, il est apparu que cette banque a continué à
mettre progressivement un terme à sa participation dans les
obligations d’État de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne
et de la Grèce entre autres. Sa participation dans les
obligations d’État belges a elle aussi été réduite. Cela
peut surprendre car les autorités fédérales et flamandes sont
venues en aide à la KBC voici trois ans afin de la sauver d’une
catastrophe. De plus, les autorités fédérales ont en même
temps décidé de prendre, dans un contexte européen, des
responsabilités pour les finances publiques des pays européens.
Cela s’est produit grâce au soutien du Fonds d’urgence
européen. Les autorités fédérales ont accordé une aide
publique à plusieurs autres banques belges. Pour ce faire, elles
ont acheté un nombre important d’actions bancaires ou ont
octroyé des prêts ou des garanties aux banques.
Je
pensais qu’à la suite de cette aide, on pouvait attendre aide
et assistance réciproques. Manifestement, comme le montre le
comportement de la KBC, cette réciprocité ne fait pas partie de
la méthode de travail des banques et celles-ci réduisent leur
participation dans les obligations d’État de la Belgique et
d’autres pays de l’Union européenne. Le taux d’intérêt
de ces obligations peut ainsi plus facilement faire l’objet de
spéculations sur le marché financier mondial et notre pays peut
également être mis sous pression en raison de ses engagements
dans le Fonds d’urgence.
Combien
d’obligations d’État des pays de l’Union et de la Belgique
sont-elles en possession des banques belges qui ont été
soutenues en 2008 par les autorités belges ? Comment cette
participation a-t-elle évolué en 2008, 2009 et 2010 ?
Comment le ministre évalue-t-il et explique-t-il ce
développement ? L’État fédéral a-t-il négocié les
investissements de ces banques dans les obligations d’État de
la Belgique et des autres pays de l’Union ? Si c’est le
cas, quels étaient les accords ? Sinon, comment expliquer
cette occasion ratée ?
Existe-t-il
des différences entre les mesures dans lesquelles les banques
ont acheté et vendu des obligations d’État de la Belgique et
des autres pays de l’Union européenne ?
Comment
le ministre explique-t-il une vente systématique et/ou massive
d’obligations d’État de la Belgique ou d’autres pays de
l’Union alors que les banques ont bénéficié d’un énorme
soutien financier de la part des pouvoirs publics ? Quel
pronostic le ministre fait-il quant à l’évolution de l’achat
et de la vente des obligations d’État pour 2011 et les années
suivantes ?
Le
gouvernement a-t-il conclu des accords avec les banques en
question au sujet d’un achat des milliards d’obligations
d’État qui ont été émises cette année par la Belgique et
les autres pays de l’Union ? Dans l’affirmative, quels
sont ces accords ? Dans la négative, comment le ministre
explique-t-il cette incroyable occasion manquée ? Des
accords ont-ils été conclus au sujet de l’achat des
obligations d’État des pays de l’Union entre les ministres
européens des Finances, en général et au sein de l’Eurozone
en particulier ? Si oui, quels sont ces accords ? Si
non, comment le ministre peut-il l’expliquer ?
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Bij de bekendmaking van de winstcijfers
van KBC voor het werkjaar 2010 bleek dat KBC haar aandeel in de
staatsobligaties van onder meer Ierland, Portugal, Spanje en
Griekenland verder afbouwde. Ook het aandeel Belgische
staatsobligaties werd afgebouwd. Dat mag verwondering wekken
omdat de federale en Vlaamse overheden drie jaar geleden
bijsprongen om KBC van een catastrofe te redden en de federale
overheid tevens de verantwoordelijkheid nam om binnen een
Europese context verantwoordelijkheden op te nemen voor de
staatsfinanciën van de Europese landen. Dat gebeurde door de
ondersteuning via het Europese Noodfonds. De federale overheid
verleende overheidssteun aan verschillende andere Belgische
banken. Daartoe kocht de federale overheid een aanzienlijk pakket
bankaandelen of verstrekte ze leningen of waarborgen aan de
banken.
Bij die
hulpverlening mag enige wederkerige hulp en bijstand worden
verwacht, zou ik zo denken. Blijkbaar, getuige daarvan de
gedragingen van KBC, behoort die wederkerigheid niet tot de
werkwijze en verminderen de banken hun aandelen in
staatsobligaties van België en andere EU-landen. Daardoor kan de
rente op die staatsobligaties gemakkelijker voorwerp worden van
speculaties op de mondiale financiële markt en kan ons land
eveneens onder druk komen door de verbintenissen van het
Noodfonds.
Hoeveel
overheidsobligaties van EU-landen en van België zijn er in het
bezit van Belgische banken die in 2008 door de Belgische overheid
werden ondersteund? Hoe evolueerde dat aandeel in 2008, 2009 en
2010? Hoe evalueert en duidt de minister de ontwikkeling? Werd
door de federale staat onderhandeld over het investeren van die
banken in overheidsobligaties van België en andere EU-landen? Zo
ja, wat waren de afspraken? Zo niet, hoe valt die gemiste kans te
verklaren?
Zijn er
verschillen tussen de diverse banken in de mate waarin ze
overheidsobligaties van België en andere EU-landen aankochten en
verkochten?
Hoe rijmt de
minister een systematische en/of omvangrijke verkoop van
Belgische staatsobligaties en andere EU-overheidsobligaties met
de enorme financiële overheidssteun die de banken ontvingen?
Welke prognose maakt de minister met betrekking tot de evolutie
van aankoop en verkoop van overheidsobligaties voor 2011 en
volgende jaren?
Maakte de
regering afspraken met bedoelde banken over een aankoop van de
miljarden overheidsobligaties die dit jaar door België en andere
EU-landen worden uitgeschreven? Zo ja, welke afspraken? Zo niet,
hoe verklaart de minister die onbegrijpelijke gemiste kans?
Werden er met betrekking tot de aankoop van overheidsobligaties
van EU-landen afspraken gemaakt tussen de EU-ministers van
Financiën, in het algemeen en binnen de Eurozone in het
bijzonder? Zo ja, welke afspraken? Zo niet, hoe kan de minister
dat verklaren?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis la réponse du ministre.
Dans
le cadre des opérations de sauvetage des diverses institutions
financières belges, aucune obligation n’a été imposée à
ces dernières pour des investissements dans des obligations
belges ou d’autres pays de l’Union Européenne. Il est
possible de consulter les décisions de la Commission européenne
dans lesquelles sont mentionnés les engagements des institutions
et des États.
Une
telle obligation ou un tel accord serait très difficile à
concilier avec la législation européenne et je n’ai aucune
connaissance d’obligations ou accords similaires entre les
autres pays membres de l’Union européenne et les institutions
qu’ils ont soutenues.
Il
ne me semble dès lors pas approprié de faire une analyse des
chiffres demandés, d’autant que certaines institutions sont
cotées en bourse et qu’elles-mêmes doivent décider des
informations qu’elles souhaitent communiquer.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees het antwoord van
de minister.
In het kader
van de reddingsoperaties van de diverse Belgische financiële
instellingen werden voor geen enkele instelling verplichtingen
opgelegd met betrekking tot de investeringen in Belgische
obligaties of in overheidsobligaties van andere Europese landen.
De beslissingen van de Europese Commissie waarin de
verbintenissen van de instellingen en de staten vermeld worden,
kunnen worden geraadpleegd.
Een
dergelijke verplichting of afspraak zou zeer moeilijk te rijmen
vallen met de Europese wetgeving, en ik heb geen kennis van
gelijkaardige verplichtingen of afspraken tussen de andere
EU-landen en de instellingen die ze ondersteund hebben.
Het lijkt
mij dan ook niet raadzaam een analyse te maken van de gevraagde
cijfers, temeer daar sommige instellingen beursgenoteerd zijn, en
ze zelf dienen te beslissen welke informatie ze dienaangaande
vrijgeven.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Il s’agit d’une réponse
particulièrement courte. Je comprends que le ministre préfère
ne pas communiquer les chiffres demandés si aucun accord n’a
été conclu à ce sujet et que je n’ai qu’à les rechercher
dans les comptes annuels.
Il
est toutefois étrange qu’une obligation d’investir dans des
obligations d’État soit en contradiction avec la
réglementation européenne. Si, selon les termes d’un accord,
les autorités publiques peuvent intervenir dans le financement
des banques – un tel accord est d’ailleurs légitime –,
je ne comprends pas que le contraire, c’est-à-dire une
obligation pour les banques d’investir dans des obligations
d’État, ne soit pas possible. Je ne le comprends vraiment pas.
Je me demande quelle règle européenne l’interdit.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Dat is een bijzonder kort antwoord. Ik
begrijp dat de minister de gevraagde cijfers liever niet meedeelt
als daaromtrent geen afspraken zijn gemaakt en dat ik de cijfers
dan maar moet gaan opzoeken in de jaarrekeningen.
Het is
echter wel vreemd dat een verplichting tot investeren in
overheidsobligaties in strijd is met de Europese regelgeving. Als
er een akkoord is dat de overheid mag ingrijpen in de
financiering van de banken – zo een akkoord is trouwens
gerechtvaardigd – begrijp ik niet dat het omgekeerde, een
verplichting van de banken om in overheidsobligaties te
investeren, niet mag. Dat begrijp ik echt niet. Ik vraag me af
welke Europese regel dat verbiedt.
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. –
L’intervention de plusieurs États pour sauver les banques
était contraire à la réglementation européenne. C’est
pourquoi les gouvernements ont dû demander à la Commission
européenne les conditions auxquelles ils pouvaient accorder leur
soutien. L’une de ces conditions était que ce dernier ne
pouvait équivaloir à une « intervention industrielle ».
Les opérations de sauvetage n’étaient autorisées que pour
éviter une crise financière plus importante. Elles ne pouvaient
se ramener à une quelconque forme d’intervention publique dans
la politique des banques.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – De interventie van
verschillende landen om banken te redden was strijdig met de
Europese regelgeving. Daarom moesten de regeringen aan de
Europese Commissie vragen onder welke voorwaarden ze steun
mochten verlenen. Een van de voorwaarden was dat de steun niet
mocht neerkomen op een ‘industriële interventie’. De
reddingsoperaties waren enkel toegestaan om een grotere
financiële crisis te voorkomen. Ze mochten niet neerkomen op
enige vorm van publieke interventie in het beleid van de banken.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Je constate chaque jour que l’Europe
est en train de devenir une fantastique excuse pour donner toutes
ses chances au libéralisme et pour jouer avec les intérêts de
la population. Il est dans l’intérêt de cette dernière que
nous obligions les banques à prendre leurs responsabilités
après que les pouvoirs publics aient pris les leurs. Je me rends
compte que nous ne pouvons pas mener le débat maintenant, mais
je suis particulièrement inquiet quand je vois que l’Europe
ignore chaque fois les intérêts éthiques et moraux de la
population à cause de la vache sacrée du libre-échange.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Elke dag stel ik vast dat Europa een
fantastisch excuus aan het worden is om het liberalisme alle
kansen te geven en om met de belangen van de bevolking te spelen.
Het is in het belang van de bevolking dat we de banken
verplichten hun verantwoordelijkheid op te nemen nadat de
overheid verantwoordelijkheid heeft opgenomen. Ik besef dat we
dat debat nu niet kunnen voeren, maar ik ben er bijzonder bezorgd
om dat Europa keer op keer, ten behoeve van de heilige koe van de
vrije handel, de ethische en morele belangen van de bevolking
opzij zet.
|
(La
séance est levée à 12 h 25.)
|
(De
vergadering wordt gesloten om 12.25 uur.)
|