5-35COM

5-35COM

Sénat de Belgique

Belgische Senaat

Session ordinaire 2010-2011

Gewone Zitting 2010-2011

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Mercredi 9 février 2011

Woensdag 9 februari 2011

Séance de l’après-midi

Namiddagvergadering

 

 

Annales

Handelingen

 

 

Sommaire

Inhoudsopgave

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État à la Mobilité sur «l’entreprise de sécurité opérant à l’aéroport de Zaventem et dans d’autres endroits stratégiques de notre pays» (nº 5-372)

Demande d’explications de M. François Bellot au secrétaire d’État à la Mobilité sur «les feux de circulation routière inutiles» (nº 5-387)

Demande d’explications de Mme Liesbeth Homans au ministre du Climat et de l’Énergie sur «les surtaxes levées sur la consommation électrique et destinées à la prime chauffage» (nº 5-284)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au ministre du Climat et de l’Énergie et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «les prix records de l’énergie et de l’alimentation» (nº 5-315)

Demande d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre du Climat et de l’Énergie sur «l’évolution du marché des quotas de carbone» (nº 5-458)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Mobiliteit over «de beveiligingsfirma op de luchthaven van Zaventem en andere strategische plaatsen in ons land» (nr. 5-372)

Vraag om uitleg van de heer François Bellot aan de staatssecretaris voor Mobiliteit over «nutteloze verkeerslichten» (nr. 5-387)

Vraag om uitleg van mevrouw Liesbeth Homans aan de minister van Klimaat en Energie over «de toeslag op het elektriciteitsverbruik voor de verwarmingspremie » (nr. 5-284)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de minister van Klimaat en Energie en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «de recordprijzen voor energie en voeding» (nr. 5-315)

Vraag om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister van Klimaat en Energie over «de ontwikkeling van de markt van CO2-emissierechten» (nr. 5-458)

Présidence de M. Frank Vandenbroucke

(La séance est ouverte à 14 h 15.)

Voorzitter: de heer Frank Vandenbroucke

(De vergadering wordt geopend om 14.15 uur.)

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État à la Mobilité sur «l’entreprise de sécurité opérant à l’aéroport de Zaventem et dans d’autres endroits stratégiques de notre pays» (nº 5-372)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Mobiliteit over «de beveiligingsfirma op de luchthaven van Zaventem en andere strategische plaatsen in ons land» (nr. 5-372)

M. Bert Anciaux (sp.a). – Depuis le 1er février 2001, une nouvelle société veille à la sécurité de l’aéroport de Bruxelles. Elle prend en charge entre autres le contrôle des passagers et des bagages, et la sécurité du site de l’aéroport. Ce groupe de sécurité est une grosse société importante dans le domaine de la sécurité ; il emploie 625 000 personnes dans plus de 120 pays. Cette entreprise est enregistrée au Danemark, son quartier général se trouve en Grande-Bretagne. Ce groupe d’entreprises s’occupe entre autres de la sécurité des aéroports de Schiphol, Heathrow, Athènes, Abou Dhabi et Bangkok.

Cette firme est également très active en Belgique sous un autre nom. Lors de grands événements, elle procure du personnel de restauration, de surveillance de parking, d’accueil, d’accueil d’enfants, de vestiaire ainsi du personnel de sécurité, d’accompagnement et de transport de personnalités (VIP). Ses clients sont Brussels Expo, Flanders Expo, Antwerp Expo, Namur Expo et l’Atomium. Le personnel de sécurité et les hôtesses de cette firme se retrouvent à Batibouw, au Salon des vacances à Bruxelles et à de nombreux autres endroits. Depuis juillet 2009, cette société s’occupe aussi au Port de Bruxelles de la surveillance par caméras et d’un dispatching permanent. Un concurrent a conclu ce mois avec le Port de Bruxelles un contrat pour la surveillance mobile.

La société de sécurité a depuis décembre 2009 établi un nouveau bureau principal à Vilvorde ; trois cents personnes y travaillent ; toutefois la société occupe 5 200 personnes dans l’ensemble du pays. En 2009 son chiffre d’affaires s’éleva à 263 millions d’euros. Elle contrôle également l’accès à l’Otan.

Selon son rapport annuel pour 2009, publié le 28 mai 2010, cette société de surveillance et de sécurité possède 91 pour cent de la plus grosse société de surveillance en Israël. Cette société israélienne, créée en 1937, est principalement impliquée dans l’occupation israélienne de la Palestine. Elle s’occupe des scanners des personnes et des bagages aux points de contrôles de la rive occidentale du Jourdain, de la surveillance électronique des prisonniers et de la sécurité dans les prisons et maisons de détention israéliennes. Elle fournit entre autres des appareils de surveillance et de sécurité, des caméras, des alarmes, des appareils d’enregistrements numériques et gère des contrôles d’accès. Elle participe donc à l’oppression et à l’humiliation du peuple palestinien soumis à l’occupation israélienne.

La firme israélienne a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 200 millions de dollars. C’est un acteur important de la privatisation de la « question de sécurité » israélienne. Les techniques et les appareils de contrôle et de surveillance sont testés sur les civils palestiniens. C’est ainsi que la ville palestinienne de Jénine est complètement enclose par le mur de l’apartheid et les Palestiniens de l’extérieur de la ville ne peuvent y entrer que s’ils ont la chance de recevoir une « carte de magasin ». Des avions sans pilote photographient et mitraillent des civils palestiniens. Des bateaux de guerre télécommandés font feu sur les pêcheurs palestiniens et des bulldozers télécommandés abattent des maisons palestiniennes.

Cette société de sécurité gagne de l’argent en procurant des équipements de sécurité pour les checkpoints et en fournissant des surveillants armés pour les colonies juives. La privatisation de l’occupation et de la guerre sur la rive occidentale du Jourdain est identique aux méthodes qui sont appliquées actuellement Irak et en Afghanistan.

De surcroît l’entreprise israélienne ne respecte pas les droits de son personnel, ce qui a produit à diverses reprises des frictions avec l’État israélien. Ainsi, en 2006, cette société a-t-elle été condamnée par le tribunal du travail de Nazareth et a été obligée de payer les cotisations pour la retraite des travailleurs et à abandonner sa pratique consistant à licencier ses travailleurs dans l’année.

La Cour de justice internationale a confirmé en 2004 que tant le mur de l’apartheid que les points de contrôles sont des violations du droit international et empêchent l’exercice du droit des Palestiniens au travail, à la santé, à l’enseignement et à un niveau de vie adéquat.

Le secrétaire d’État est-il au courant que la sécurité de l’aéroport de Zaventem est confiée à une société d’un groupe qui exécute la politique de sécurité israélienne, ignominieuse et formellement condamnée ?

Le secrétaire d’État estime-t-il qu’il soit moralement et politiquement acceptable et justifiable que notre aéroport à Zaventem, le Salon des vacances à Bruxelles, plusieurs Foires dans notre pays, le Parlement européen et l’Otan soient gardés par des agents de sécurité dont l’employeur appartient à une société danoise qui possède 91 pour cent d’une entreprise de gardiennage israélienne souvent déjà mise en cause ?

Le secrétaire d’État est-il disposé à intervenir à ce sujet ? Est-il prêt, entre autres choses, à imposer le respect des droits de l’homme comme critère suspensif lors des adjudications de marchés publics et en particulier s’il s’agit de marché de sécurité ?

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Sinds 1 februari 2011 verzorgt een nieuw bedrijf de luchthavenbeveiliging op Brussels Airport. Het staat onder meer in voor het screenen van passagiers en bagage en voor het beveiligen van het luchthaventerrein. Deze beveiligingsgroep is een belangrijke en grote speler op het terrein van beveiliging; ze heeft 625 000 werknemers in meer dan 120 landen. Het bedrijf registreerde zich in Denemarken; het hoofdkwartier bevindt zich in Groot-Brittannië. Deze cluster van bedrijven staat onder meer in voor de veiligheid van de luchthavens Schiphol, Heathrow, Athene, Abu Dhabi en Bangkok.

Deze firma is ook in België erg actief, onder een iets andere naam. Op grootschalige evenementen levert ze personeel voor horeca, parking, hostessen, kinderopvang, vestiaire, beveiliging en begeleiding en transport van VIP’s. Deze diensten worden uitgevoerd voor Brussels Expo, Flanders Expo, Antwerp Expo, Namur Expo en het Atomium. Veiligheidsmensen en hostesses van deze beveiligingsfirma vindt men voorts op Batibouw, het Vakantiesalon in Brussel en op vele andere plaatsen. Sinds juli 2009 zorgt het bedrijf in de Haven van Brussel voor camerabewaking en een permanente-dispatching. Een concurrerende firma kreeg er die maand een contract voor de mobiele bewaking.

De bewakingsfirma heeft sinds december 2009 een nieuw hoofdkantoor in Vilvoorde, waar driehonderd personeelsleden werken, maar stelt in heel het land 5 200 mensen te werk. In 2009 bedroeg de omzet van de Belgische groep 263 miljoen euro. Ze bewaakt ook de toegang tot de NAVO.

Volgens het jaarrapport 2009, vrijgegeven op 28 mei 2010, bezit deze bewakings- en beveiligingsfirma 91% van de grootste beveiligingsfirma in Israël. Die Israëlische firma, opgericht in 1937, is voornamelijk betrokken bij de Israëlische bezetting van Palestina. Ze staat in voor de lichaam- en bagagescanners aan de checkpoints op de Westelijke Jordaanoever, het elektronisch toezicht van gevangenen en de veiligheid in Israëlische gevangenissen en detentiehuizen. Ze levert er onder meer bewakers en veiligheidsapparatuur, camera’s, alarmapparatuur, digitale opnametoestellen en doet er toegangscontroles. Ze staat dus in voor het dagelijks onderdrukken en vernederen van het bezette Palestijnse volk.

De Israëlische firma had in 2005 een omzet van 200 miljoen dollar. Het is een belangrijke factor in de privatisering van het Israëlische ‘veiligheidsvraagstuk’. Beveiligings- en controletechnieken en apparatuur worden uitgetest op Palestijnse burgers. Zo wordt de Palestijnse stad Jenin volledig ingesloten door een apartheidsmuur en kunnen Palestijnen van buiten de stad, als ze geluk hebben, ‘winkelpasjes’ krijgen waarmee ze de stad binnen mogen. Onbemande drones fotograferen en beschieten Palestijnse burgers. Onbemande oorlogsboten vuren op Palestijnse vissers en onbemande Caterpillarbulldozers vernielen Palestijnse huizen.

Deze veiligheidsfirma verdient geld aan het verschaffen van veiligheidsuitrusting voor checkpoints en het leveren van gewapende bewakers voor joodse nederzettingen. De privatisering van bezetting en oorlog op de Westelijke Jordaanoever is identiek aan de methoden die momenteel in Irak en Afghanistan worden toegepast.

Daarenboven respecteert het Israëlische bedrijf de rechten van zijn personeel niet. Het kwam hiervoor al diverse keren in aanvaring met de Israëlische staat. Zo werd het in 2006 door de Arbeidsrechtbank in Nazareth veroordeeld, werd het verplicht om, zoals overeengekomen, pensioenbijdragen voor werknemers te betalen en moest het de praktijk om werknemers telkens binnen het jaar te ontslaan, stopzetten.

Het Internationaal Gerechtshof bevestigde in 2004 dat zowel de apartheidsmuur als de checkpoints een schending zijn van de internationale wetgeving en Palestijnen het recht op werk, gezondheid, onderwijs en een adequate levensstandaard ontzeggen.

Is de staatssecretaris ervan op de hoogte dat de beveiliging van de luchthaven van Zaventem wordt verzorgd door een firma die deel uitmaakt van een groep die ook het schandelijke en formeel veroordeelde veiligheidsbeleid van Israël uitvoert?

Vindt de staatssecretaris het moreel, ethisch en politiek aanvaardbaar en te verantwoorden dat onze nationale luchthaven in Zaventem, het Vakantiesalon in Brussel, diverse beurzen in ons land, het Europees Parlement en de NAVO worden bewaakt door veiligheidsagenten wier Deens moederbedrijf 91% bezit van het Israëlische bewakingsbedrijf dat al zo vaak in opspraak kwam?

Is de staatssecretaris bereid om hieromtrent maatregelen te nemen? Is hij onder andere bereid om bij aanbestedingen, en zeker bij beveiligingsaanbestedingen, het respecteren van de mensenrechten als opschortend criterium op te nemen?

M. Etienne Schouppe, secrétaire d’État à la Mobilité, adjoint au premier ministre. – The Brussels Airport Company, TBAC, a en octobre 2010 confié le marché d’organisation, de réalisation et de direction des services de contrôle de l’accès et de la sécurité de l’Aéroport de Bruxelles-National à la société G4S Aviation Security SA, dont le siège social est à Bruxelles. Ce marché a été attribué conformément aux dispositions sur les modes de passation des marchés prévus dans la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fourniture et de services, appelée aussi loi sur les marchés publics.

Les critères d’attribution concernent aussi bien le prix que la qualité de l’offre qui comprend des critères sur la gestion du contrat et des éléments liés à l’entreprise comme l’assise financière, la capacité, la politique du personnel, des références pertinentes et de l’expérience, l’organisation de l’entreprise tout comme la nécessité de disposer des autorisations nécessaires.

G4S Aviation Security SA dispose de l’agrément nécessaire conformément à la loi du 10 avril sur les entreprises de gardiennage, sur les entreprises de sécurité et sur les services internes de gardiennage. En conséquence, le ministère de l’Intérieur, direction générale de la Police générale du royaume, après avis de la Sûreté de l’État et du procureur du Roi de Bruxelles, où est établi le siège de l’entreprise, a agréé G4S Aviation Security SA, comme entreprise de gardiennage.

TBAC lors de l’octroi du marché n’a donc reçu conformément à la loi sur les marchés publics que de l’information sur la structure de l’entreprise en Belgique et sur le lien entre la société belge et sa société mère.

Il est crucial que la sécurité de l’aéroport de Bruxelles-National soit assurée et que quelqu’un garantisse à toutes les personnes concernées que l’aéroport est sûr : aux équipages, aux passagers, au personnel de l’aéroport, à tous les usagers de l’aéroport, etc.

En octroyant le marché à la société belge G4S Security SA, qui est, il est vrai, une filiale d’un groupe international de sécurité actif dans le monde entier, mais remplit toutes les conditions belges d’attribution du marché, la TBAC garantit la continuité de la sécurité de l’aéroport.

Une attribution de marché dans le cadre des marchés publics de services de sécurité qui contiendrait une clause suspensive, comme le propose M. Anciaux, signifierait que la décision d’attribution serait conditionnelle, alors que selon notre législation l’attribution doit être définitive. Cela aurait en outre comme conséquence que de pareils marchés ne seraient de facto pas exécutables durant une certaine période, avec tous les risques que cela comporte pour la sécurité. C’est pourquoi nous avons agréé l’attribution du contrat à G4S.

De heer Etienne Schouppe, staatssecretaris voor Mobiliteit, toegevoegd aan de eerste minister. – The Brussels Airport Company, TBAC, heeft in oktober 2010 de opdracht inzake het organiseren en realiseren van en de leiding over de diensten met betrekking tot de toegangs- en veiligheidscontrole op de luchthaven Brussel-Nationaal toegewezen aan G4S Aviation Security nv met maatschappelijke zetel te Brussel. Deze opdracht werd toegewezen conform de gunningsbepalingen van de wet van 24 december 1993 betreffende de overheidsopdrachten en sommige opdrachten voor aanneming van werken, leveringen en diensten, de zogenaamde overheidsopdrachtenwet.

De gunningscriteria betroffen zowel de prijs als de kwaliteit van de offertes, waarin begrepen criteria omtrent het contractmanagement en bedrijfsgebonden elementen, zoals het financieel draagvlak, de capaciteit, het personeelsbeleid, de relevante referenties en ervaring, de bedrijfsorganisatie alsook het beschikken over de vereiste vergunning.

G4S Aviation Security nv beschikt over de vereiste vergunning conform de wet van 10 april 1990 tot regeling van de private en bijzondere veiligheid. Bijgevolg heeft de minister van Binnenlandse Zaken, algemene directie van de Algemene Rijkspolitie, na advies van de Veiligheid van de Staat en van de procureur des Konings van Brussel, waar de onderneming gevestigd is, G4S Aviation Security nv erkend als bewakingsonderneming,.

TBAC heeft bij het gunnen van de opdracht conform de overheidsopdrachtenwet alleen informatie ontvangen over de bedrijfsstructuur in België en de band tussen de Belgische vennootschap en het moederbedrijf.

Cruciaal voor mij is dat de beveiliging van de luchthaven Brussel-Nationaal verzekerd is en garant staat voor een veilige luchtvaart voor alle betrokkenen: de crew, de passagiers, het luchthavenpersoneel, de luchthavengebruikers …

Door het toekennen van de opdracht aan het Belgische G4S Security nv, dat weliswaar onderdeel is van een internationale beveiligingsgroep die wereldwijd actief is, maar dat voldoet aan de Belgische gunningscriteria, heeft TBAC de continuïteit van de beveiliging van de luchthaven gegarandeerd.

Een gunning van de opdracht in het kader van veiligheidsaanbestedingen waarbij één van de criteria opschortend is, zoals de heer Anciaux voorstelt, zou betekenen dat de gunningsbeslissing voorwaardelijk is, terwijl die volgens onze wetgeving definitief dient te zijn. Het zou bovendien tot gevolg hebben dat dergelijke opdrachten de facto niet uitvoerbaar zijn gedurende een bepaalde periode, met alle beveiligingsrisico’s van dien. Daarom hebben wij de toewijzing van de overeenkomst aan G4S aanvaard.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Je ne puis m’opposer à votre exposé. Juridiquement, vous êtes couvert. Vous avez respecté les règles. J’ai cependant des problèmes avec le fait que la ministre de l’Intérieur a apparemment délivré un avis favorable sur la base d’un avis de la Sûreté de l’État et du parquet. Si vous, ou la TBAC, êtes confronté à un avis favorable, vous devez peut-être en tenir compte. Notre législation veut que tout ce que je dénonce en tant que parlementaire fasse l’objet d’une enquête. Je me demande s’il y a eu une enquête pour préparer cette réponse. J’interrogerai le ministre compétent pour le savoir.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Ik kan niets inbrengen tegen uw uiteenzetting. Juridisch bent u ingedekt. U hebt de regels gevolgd. Ik heb wel problemen met het feit dat de minister van Binnenlandse zaken blijkbaar een gunstig advies heeft afgeleverd, op basis van een advies van de Staatsveiligheid en van het parket. Als u, of de TBAC met een gunstig advies wordt geconfronteerd, moet u er wellicht rekening mee houden. Onze wetgeving bepaalt dat alles wat ik als parlementslid aanklaag, wordt onderzocht. Ik vraag me toch af of dit hier is gebeurd. Ik zal de bevoegde minister daarover ondervragen.

Demande d’explications de M. François Bellot au secrétaire d’État à la Mobilité sur «les feux de circulation routière inutiles» (nº 5-387)

Vraag om uitleg van de heer François Bellot aan de staatssecretaris voor Mobiliteit over «nutteloze verkeerslichten» (nr. 5-387)

M. François Bellot (MR). – Je ne vous apprends rien, des feux de circulation efficaces permettent d’éviter les accidents et de fluidifier la circulation des usagers de la route. Plus de 620 feux de ce type ont été placés en Wallonie, 400 à Bruxelles et 1600 en Flandre !

Il apparaît néanmoins que de nombreux feux ne sont pas aussi efficaces que prévu. Au contraire, beaucoup sont inutiles et provoquent même des embouteillages qui, à leur tour, augmentent énormément la pollution.

Ces feux inutiles ou « de luxe » n’ont donc aucun impact sur la sécurité routière et causent même davantage de problèmes qu’ils n’en résolvent.

Avez-vous déjà été sensibilisé à cette problématique par certains organismes tels que Touring Secours ou par des associations de parents de victimes d’accidents de la route ?

Ne serait-il pas opportun de dresser un inventaire des feux de circulation du pays et d’évaluer la fonctionnalité, l’utilité et l’efficacité de chacun d’entre eux en termes d’impact sur la sécurité routière et la fluidité du trafic ?

Avez-vous déjà envisagé de demander aux autorités policières ou à l’IBSR d’effectuer un relevé et une analyse des feux de circulation ? Ne serait-il pas souhaitable d’y associer les Régions, d’autant qu’une septième fonctionnalité a été ajoutée dans les zones de police, c’est-à-dire qu’il y a maintenant du personnel qualifié dans chacune des zones pour réaliser ce travail ?

Avez-vous envisagé de prendre d’autres initiatives pour remédier au problème des feux dits inutiles ou de luxe ?

De heer François Bellot (MR). – Efficiënte verkeerslichten kunnen ongevallen voorkomen en zorgen voor een vlottere doorstroming van het verkeer. Er staan meer dan 620 verkeerslichten in Wallonië, 400 in Brussel en 1600 in Vlaanderen!

Heel wat verkeerslichten blijken echter niet zo efficiënt te zijn als verwacht. Integendeel, vele zijn nutteloos en veroorzaken zelfs files waardoor de vervuiling enorm toeneemt.

Die nutteloze lichten of ‘luxelichten’ hebben dus geen enkele invloed op de verkeersveiligheid en veroorzaken zelfs meer problemen dan ze oplossen.

Werd uw aandacht reeds gevestigd op deze problematiek door organisaties als Touring Wegenhulp of door verenigingen van ouders van verkeersslachtoffers?

Is het niet raadzaam een inventaris op te stellen van de verkeerslichten in ons land en het nut en de efficiëntie van elk verkeerslicht op het vlak van verkeersveiligheid en doorstroming van het verkeer te beoordelen?

Hebt u reeds overwogen de politie of het BIVV te vragen een lijst op te stellen en een analyse te maken van de situatie? Zou het niet wenselijk zijn er de gewesten bij te betrekken, nu er in elke politiezone gekwalificeerd personeel is bijgekomen? Zij zouden die taak op zich kunnen nemen.

Denkt u nog aan andere initiatieven om het probleem van nutteloze of luxeverkeerslichten te verhelpen?

M. Etienne Schouppe, secrétaire d’État à la Mobilité, adjoint au premier ministre. – J’ai pris connaissance de l’enquête réalisée par Touring Secours sur les feux de circulation qui seraient trop nombreux et qui, dans certains cas, engendreraient des problèmes de pollution et de fluidité de la circulation.

La question de savoir si un feu de signalisation est bien placé ou non relève de l’appréciation des Régions pour ce qui concerne les voiries régionales et des communes pour ce qui concerne les voiries communales, lesquelles sont soumises à la tutelle des Régions.

L’emplacement adéquat d’un feu de signalisation en termes de fluidité et de sécurité routière est déterminé en fonction de circonstances locales particulières. Compte tenu des règles actuellement en vigueur en matière de compétences, il ne m’appartient pas de me prononcer sur l’emplacement des feux de signalisation. Je vous invite par conséquent à vous adresser aux ministres régionaux compétents en matière d’infrastructures pour connaître leur avis sur le sujet.

De heer Etienne Schouppe, staatssecretaris voor Mobiliteit, toegevoegd aan de eerste minister. – Ik heb kennis genomen van het onderzoek van Touring Wegenhulp waarin wordt gesteld dat er te veel verkeerslichten zijn en dat ze in sommige gevallen problemen veroorzaken op het vlak van luchtvervuiling en vlotte doorstroming.

De vraag of een verkeerslicht al dan niet goed geplaatst is wordt beoordeeld door de gewesten, wat de gewestwegen betreft en door de gemeenten, die onder de voogdij van de gewesten staan, wat de gemeentewegen betreft.

De adequate plaatsing van een verkeerslicht op het vlak van de doorstroming en de verkeersveiligheid wordt bepaald naargelang van de specifieke lokale omstandigheden.

Gelet op de huidige bevoegdheidsverdeling, kan ik mij niet uitspreken over de plaatsing van verkeerslichten. Ik verzoek u daarom uw vraag te richten tot de gewestministers die bevoegd zijn voor infrastructuur.

M. François Bellot (MR). – Je vous remercie pour votre réponse et m’adresserai donc aux ministres régionaux compétents.

De heer François Bellot (MR). – Ik dank u voor uw antwoord. Ik zal me tot de bevoegde gewestministers richten.

(La séance, suspendue à 14 h 35, est reprise à 15 h 10.)

(De vergadering wordt geschorst om 14.35 uur. Ze wordt hervat om 15.10 uur.)

Demande d’explications de Mme Liesbeth Homans au ministre du Climat et de l’Énergie sur «les surtaxes levées sur la consommation électrique et destinées à la prime chauffage» (nº 5-284)

Vraag om uitleg van mevrouw Liesbeth Homans aan de minister van Klimaat en Energie over «de toeslag op het elektriciteitsverbruik voor de verwarmingspremie » (nr. 5-284)

Mme Liesbeth Homans (N-VA). – Auparavant, on octroyait une prime de chauffage aux ménages et personnes ayant un certain revenu parce que les prix pétroliers étaient très élevés. Le gouvernement vient de décider de supprimer cette prime, ce qui est défendable à mes yeux puisqu’il existe d’autres moyens de mener une politique énergétique sociale.

En décembre 2010, la CREG a publié la nouvelle cotisation fédérale pour l’électricité et le gaz naturel. Celle-ci se compose de plusieurs éléments, dont la cotisation pour la « prime de chauffage ». C’est curieux puisque cette prime a été supprimée et n’est plus versée aux ménages et aux particuliers mais est encore prélevée auprès des entreprises par la biais de la cotisation fédérale.

Le ministre procède-t-il ou procédera-t-il toujours au prélèvement de cette prime ? Elle fait en effet toujours partie de la cotisation fédérale.

Si la prime n’est plus perçue, que fera-t-il de cet élément de la cotisation fédérale et du montant correspondant ?

Que fera le ministre de l’argent correspondant à la part de la prime de chauffage dans la cotisation fédérale perçue auprès des entreprises pour alimenter divers fonds comme le Fonds Kyoto ?

Ne faut-il pas rectifier la situation pour les entreprises qui ont payé pour une prime qui n’est plus versée ?

Mevrouw Liesbeth Homans (N-VA). – In het verleden werd aan gezinnen en mensen met een bepaald inkomen een verwarmingspremie toegekend omdat de olieprijzen zeer hoog waren. De regering heeft onlangs beslist die premie niet meer uit te keren. Ik vind dat heel verdedigbaar omdat er nog andere middelen bestaan om een sociaal energiebeleid te voeren. In dat licht moeten we ook alle sociale dienstverplichtingen nader bekijken, maar dat is een heel andere discussie.

In december 2010 heeft de CREG de nieuwe federale bijdrage voor elektriciteit en aardgas gepubliceerd. Die bestaat uit verschillende componenten, waaronder de bijdrage voor de ‘premie verwarming’. Ik vind dat nogal bizar, want die premie is afgeschaft en wordt dus niet meer uitbetaald aan de gezinnen en de particulieren, maar wordt via de federale bijdrage nog wel geïnd bij de bedrijven.

Ik zou dan ook graag enige verduidelijking willen krijgen. Int de minister die premie nog altijd of zal hij ze nog innen? Ze is immers nog opgenomen als component in de federale bijdrage.

Zal de minister ze niet meer innen, zoals hij heeft aangekondigd, wat ik een verdedigbare beslissing vind. Zo neen, wat zal hij doen met die component in de federale bijdrage en het bijbehorende bedrag?

Wat zal de minister doen met het geld uit de federale bijdrage die voor deze afgeschafte premie bij de bedrijven geheven wordt voor een aantal fondsen, zoals het Kyotofonds en dergelijke.

Moet deze situatie niet worden rechtgezet voor de bedrijven? Ze hebben immers bijdragen betaald voor een premie die niet meer wordt uitbetaald.

M. Paul Magnette, ministre du Climat et de l’Énergie. – La réduction forfaitaire pour le chauffage a effectivement été supprimée fin 2009 et ne sera pas poursuivie en 2011.

L’article 21bis de la loi sur l’électricité fixe les destinations de la cotisation fédérale, entre autres le financement des réductions forfaitaires pour le chauffage à l’électricité. La loi du 22 décembre 2008 a toutefois mis fin à cette réduction forfaitaire au 31 décembre 2009. Cela n’a toutefois pas supprimé la base légale du calcul et de la perception de la cotisation. Tant que la loi et l’arrêté royal ne sont pas modifiés, la CREG devra continuer à percevoir la cotisation pour la réduction forfaitaire. Les dispositions supprimant la taxe destinée à l’intervention forfaitaire sont actuellement discutées dans le cadre des modifications à apporter aux lois sur le gaz et l’électricité.

Les montants perçus pour 2010 et 2011 ne sont pas transférés au SPF Économie pour le paiement des réductions forfaitaires puisque ce transfert n’a pas de base légale. Ils sont mis en réserve.

Des dispositions d’exécution sont prévues pour la récupération des montants perçus et pour la suppression du prélèvement par la CREG. La cotisation fédérale de 2012 sera diminuée des montants correspondant au trop perçu. La charge que représente la cotisation forfaitaire pour les consommateurs sera donc limitée au prorata du solde existant.

De heer Paul Magnette, minister van Klimaat en Energie. – De forfaitaire vermindering voor verwarming liep eind 2009 inderdaad ten einde en zal in 2011 niet worden voortgezet.

Artikel 21bis van de elektriciteitswet bepaalt de bestemmingen van de federale bijdragen, onder andere de financiering van de forfaitaire vermindering voor verwarming met elektriciteit. De wet van 22 december 2008 heeft deze forfaitaire vermindering echter stopgezet op 31 december 2009. De wettelijke basis voor de berekening en de inning van de bijdrage is er echter nog altijd. Zolang de wet en het koninklijk besluit niet gewijzigd worden, moet de CREG de bijdrage voor de forfaitaire vermindering blijven innen. De bepalingen betreffende de afschaffing van de heffing bestemd voor de forfaitaire tussenkomst werden ingevoerd in het raam van de wet houdende diverse bepalingen, maar werden uiteindelijk niet aangenomen door de voltallige regering. Ze worden op dit ogenblik opnieuw besproken in het raam van de wijzigingen van de gaswet en de elektriciteitswet.

De geïnde bedragen van 2010 en 2011 worden niet overgemaakt aan de FOD Economie voor de uitbetaling van de forfaitaire verminderingen aangezien de wettelijke basis voor de doorstorting ontbreekt. De bedragen worden voorlopig ter beschikking gehouden.

Er is voorzien in uitvoeringsbepalingen voor de terugvordering van de geïnde bedragen, alsook in de afschaffing van de heffing door de CREG. De federale bijdrage voor 2012 zal worden verminderd met de bedragen die overeenstemmen met het te veel geïnde. De last van de federale bijdrage voor de verbruikers zal dus worden beperkt naar rato van het bestaande saldo.

Mme Liesbeth Homans (N-VA). – Le ministre dit que les montants ne sont plus transférés au SPF Économie pour le paiement de cette prime. Les entreprises qui ont payé trop dans le cadre de la cotisation fédérale auront-elles bien droit à une espèce de remboursement ?

Mevrouw Liesbeth Homans (N-VA). – De minister heeft gezegd dat de bedragen niet meer worden overgemaakt aan de FOD Economie ter uitbetaling van die premie. Heb ik goed begrepen dat de bedrijven die in het kader van de federale bijdrage te veel hebben betaald in 2012 een soort terugbetaling krijgen?

M. Paul Magnette, ministre du Climat et de l’Énergie. – Effectivement.

De heer Paul Magnette, minister van Klimaat en Energie. – Inderdaad.

Demande d’explications de M. Bert Anciaux au ministre du Climat et de l’Énergie et au ministre pour l’Entreprise et la Simplification sur «les prix records de l’énergie et de l’alimentation» (nº 5-315)

Vraag om uitleg van de heer Bert Anciaux aan de minister van Klimaat en Energie en aan de minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen over «de recordprijzen voor energie en voeding» (nr. 5-315)

M. Bert Anciaux (sp.a). – Depuis quelques semaines déjà, le prix du baril flirte pour la première fois depuis 2008 avec la barre des 100 dollars. La Banque centrale européenne et la Banque mondiale sont de plus en plus préoccupées par l’envolée des cours du pétrole, des matières premières et de l’alimentation, ainsi que par la poussée inflationniste qui en découle. Ce problème suscite également de grandes inquiétudes en Afrique et en Asie.

Le mois dernier, la zone euro aurait enregistré une inflation de plus de 2% et la Belgique d’environ 3,1%, un pic depuis novembre 2008. Il est donc plus que nécessaire de tout mettre en œuvre afin de limiter cette poussée au maximum et d’éviter que les plus vulnérables ne paient encore l’addition. Les petits et moyens revenus doivent consacrer une partie relativement plus importante de leur budget à l’énergie et à l’alimentation, qui représentent tout de même des besoins de base.

J’ai déjà évoqué plusieurs fois aujourd’hui le fossé croissant entre les riches et les pauvres. La hausse des prix de l’énergie augmentent la pauvreté. Différents acteurs demandent de maîtriser ces prix.

Qu’envisage de faire le ministre pour prévenir ces poussées inflationnistes ? Des mesures concrètes ont-elles déjà été prises ? Des accords provisoires ont-ils été conclus avec les secteurs respectifs pour maintenir le prix des produits de base à un bas niveau ? Prévoit-on un fonds d’urgence pour aider provisoirement les ménages à bas revenu et pour limiter ces hausses ? Devons-nous prendre les prévisions pessimistes au sérieux ? Dans l’affirmative, quelles actions peuvent-elles, selon le ministre, être entreprises contre la hausse des prix ? S’est-on concerté à ce sujet au sein du gouvernement et de l’UE ?

Le gouvernement avait préparé un projet de loi sur l’évolution des prix dans le secteur énergétique qui diminue l’action du monde politique au profit de la CREG. Certains partis ne se sont toujours pas d’accord sur ce qui serait le plus favorable. Personnellement, j’estime que la politique doit garder les choses en main. Qu’en pense le ministre ? Et comment peut-on éviter qu’une hausse des prix de l’énergie n’accroisse la pauvreté ?

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Al enkele weken flirt de olieprijs voor het eerst sinds 2008 met de kaap van 100 dollar. De Europese Centrale Bank en de Wereldbank maken zich toenemend zorgen over de forse prijsstijgingen voor olie, grondstoffen en voeding en de daaruit voortvloeiende inflatiepiek. Ook in Afrika en Azië maakt men zich ernstig ongerust over die dreigende recordprijzen.

Vorige maand zouden in de eurozone de prijzen met meer dan 2% zijn gestegen en België zou een inflatie van ongeveer 3,1% halen, een absolute piek sinds november 2008. Het is dus meer dan noodzakelijk om alles in het werk te stellen om de prijzenpiek zo beperkt mogelijk te houden en om te voorkomen dat de meest kwetsbare medeburgers alweer de rekening betalen. Uitgaven voor energie en voeding, toch basisbehoeften, vertegenwoordigen een relatief grotere hap in de kleine en middelgrote inkomens.

Ik heb vandaag de groter wordende kloof tussen rijk en arm al een paar keer aangekaart. Een stijgende energieprijs doet de armoede toenemen. Van verschillende zijden wordt ervoor gepleit om de energieprijzen aan banden te leggen.

Wat zal de minister doen om al die hoge prijzenpieken te voorkomen? Zijn er al concrete maatregelen genomen? Zijn er tijdelijke afspraken gemaakt met de respectieve sectoren om de prijs van de basisproducten laag te houden? Wordt voorzien in een noodfonds om de gezinnen met een laag inkomen tijdelijk bij te springen, om de prijsstijgingen af te toppen? Moeten we de negatieve voorspellingen ernstig nemen? Zo ja, wat kan er volgens de minister worden ondernomen tegen de prijsstijgingen? Werd daarover overleg gepleegd binnen de regering en de EU?

De regering had een wetsontwerp voorbereid over de prijsontwikkeling in de energiesector die de greep van de politiek vermindert in het voordeel van de CREG. Sommige partijen zijn er nog niet over wat nu het meest gunstige is. Zelf meen ik dat de politiek de zaak in handen moet houden. Wat denkt de minister daarover? En hoe kunnen we voorkomen dat via een stijging van de energieprijs de armoede nog groter wordt?

M. Paul Magnette, ministre du Climat et de l’Énergie. – Depuis quelques mois, le cours du baril a en effet flambé en raison du glissement de l’offre et de la demande de gaz et de pétrole au niveau mondial.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonçait déjà dans son rapport World Energy Outlook 2010 que l’ère du pétrole bon marché était révolue. Par ailleurs, l’OPEP considère un cours de 70 à 80 dollars le baril comme stable, mais a déclaré que le marché pouvait supporter un cours de 100 dollars. L’OPEP a toutefois annoncé une possible augmentation de la production si cela s’avérait nécessaire pour ne pas nuire à la reprise économique.

Les marchés énergétiques européens sont évidemment libéralisés. Autrement dit, aucun accord en matière de prix n’est en principe conclu. Les prix sont toutefois suivis de près par la CREG. Elle veille à ce que les fournisseurs d’énergie ne pratiquent pas des augmentations illicites. En outre, il existe en Belgique des mécanismes qui doivent améliorer la protection des consommateurs contre une volatilité par trop grande sur les marchés de l’énergie. Ainsi, le contrat de programme définit la méthode de calcul du prix maximum des produits pétroliers. Un plafond est fixé sur la base des fluctuations sur le marché international.

Le tarif social existe dans le domaine du gaz et de l’électricité. Il s’agit d’un tarif plus avantageux fixé deux fois par an par la CREG sur la base des prix commerciaux les plus bas pratiqués par les fournisseurs de gaz naturel et d’électricité.

Enfin, j’élabore actuellement des mesures en vue de lisser la volatilité des prix et d’améliorer la transparence et la clarté des factures pour le consommateur afin que celui-ci puisse choisir en connaissance de cause. Monsieur Anciaux, je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’évolution future de ces dossiers.

De heer Paul Magnette, minister van Klimaat en Energie. – De olieprijs is de jongste maanden inderdaad aan een sterke klim bezig. De oorzaak van de prijsstijging moet worden gezocht in de mondiale verschuiving van aanbod naar vraag voor olie en gas.

Het International Energy Agency (IEA) gaf in zijn World Energy Outlook 2010 al aan dat het tijdperk van de goedkope olie voorbij is. Bovendien verklaart de OPEC dat ze 70 tot 80 dollar per vat als een stabiele olieprijs beschouwen, maar dat de markt een olieprijs van 100 dollar per vat aankan. OPEC heeft wel aangegeven dat de productie de komende maanden kan worden opgedreven indien dat nodig zou zijn om het economisch herstel niet in gevaar te brengen.

De energiemarkten in Europa zijn uiteraard geliberaliseerd. Dat wil zeggen dat er in principe geen prijsafspraken worden gemaakt. De prijzen worden wel van dichtbij gemonitord door de CREG. De commissie ziet erop toe dat de energieleveranciers geen ongeoorloofde prijsstijgingen doorvoeren. Bovendien bestaan er in ons land al een aantal mechanismen die de consumenten een betere bescherming moeten bieden tegen een al te grote volatiliteit op de energiemarkt. Zo legt de programmaovereenkomst de methode vast voor de berekening van de maximumprijzen van de petroleumproducten. Hierbij wordt een plafondprijs opgelegd gebaseerd op de prijsschommelingen op de internationale markt.

Voor gas en elektriciteit bestaat het sociaal tarief. Dat is een gunstiger tarief dat tweemaal per jaar wordt vastgelegd door de CREG op basis van de laagste commerciële tarieven van de leveranties van aardgas en elektriciteit.

Ten slotte ben ik bezig maatregelen uit te werken om de prijsvolatiliteit uit te vlakken en de facturen voor de consument overzichtelijker en begrijpelijker te maken zodat de consument een goed geïnformeerde keuze kan maken. Mijnheer Anciaux, ik zal niet nalaten u op de hoogte te houden van de verdere evolutie van de dossiers.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Je remercie le ministre pour ces mesures.

Le ministre considère que la libéralisation du marché énergétique est une évidence. Je ne suis pas de cet avis. Nous devons oser poser la question de savoir si cette libéralisation s’est toujours avérée bénéfique pour la population et si nous devons continuer à nous cacher derrière la tendance à la libéralisation évidente pour l’Europe.

Ces dernières années, les autorités sont bien davantage intervenues dans d’autres domaines, par exemple lors des crises financière et bancaire. Si une crise sociale venait réellement à se manifester, les autorités devront prendre leurs responsabilités et faire en sorte de pouvoir diminuer les prix.

J’espère que le prochain gouvernement aura la possibilité de la faire et que le gouvernement en affaires courantes continuera à mettre sur pied d’autres initiatives.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Ik dank de minister voor die maatregelen.

De minister vindt de liberalisering van de energiemarkt vanzelfsprekend. Ik vind dat niet. We moeten ook de vraag durven stellen of die liberalisering wel altijd zo goed is geweest voor de bevolking en of we ons moeten blijven verstoppen achter de in Europa vanzelfsprekende liberaliseringstendens.

Op andere terreinen heeft de overheid de jongste jaren veel meer ingegrepen, bijvoorbeeld naar aanleiding van de financiële crisis en de bankencrisis. Als zich echt een sociale crisis zou voordoen, moet de overheid haar verantwoordelijkheid nemen en ervoor zorgen dat de prijzen kunnen dalen.

Ik hoop dat de volgende regering daartoe de mogelijkheden zal krijgen en dat de regering van lopende zaken verdere initiatieven blijft ontwikkelen.

Demande d’explications de Mme Fabienne Winckel au ministre du Climat et de l’Énergie sur «l’évolution du marché des quotas de carbone» (nº 5-458)

Vraag om uitleg van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister van Klimaat en Energie over «de ontwikkeling van de markt van CO2-emissierechten» (nr. 5-458)

Mme Fabienne Winckel (PS). – Ma demande d’explications s’inscrit à la suite de celle que ma collègue, Mme Arena, vous a adressée en décembre dernier. Cette question résulte d’un rapport que la Commission européenne a publié le 19 janvier 2011, sur la stratégie thématique pour la prévention et le recyclage des déchets.

La notion d’abus de marché dans le cadre des droits à polluer, au sens strict de la directive SEQE, concerne les opérations d’initiés et les manipulations du marché.

Des incidents n’entrant pas dans cette catégorie sont survenus en 2009 et 2010 sur le marché européen du carbone. Même si ces incidents ne constituent pas des abus de marché au sens de la directive, ils ont tout de même suscité une réflexion en faveur d’une régulation plus stricte du marché européen du carbone.

Des cas de fraudes à la TVA ont été détectés sur le marché du carbone. La Commission a donc, par la suite, travaillé en étroite collaboration avec les États membres pour lutter contre ce problème et une nouvelle directive concernant l’application du mécanisme d’autoliquidation sur les échanges de quotas d’émission est entrée en vigueur en avril 2010.

Une autre forme de fraude appelée « hameçonnage », pratique qui consiste à essayer d’accéder sans autorisation aux comptes d’intervenants sur le marché, a également poussé la Commission à adopter rapidement des mesures en coopération avec les États membres.

En effet, début 2010, le marché européen des droits à polluer a essuyé une cyberattaque de pirates qui ont volé des droits de polluer pour les revendre immédiatement. Dans ce cas, l’entreprise volée et l’entreprise acheteuse sont toutes deux lésées.

Parmi les pays touchés par cette attaque figurent l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, la Belgique, le Danemark, l’Italie ou encore la Grèce.

À la suite à cette attaque, les registres carbones dans treize États membres ont été suspendus, sans que l’ensemble des échanges aient été stoppés.

Afin de lutter contre un blanchiment de capitaux, un financement du terrorisme ou toute autre activité criminelle, les plates-formes d’enchères ont également l’obligation d’avertir les autorités de surveillance si elles décèlent ou soupçonnent un abus de marché.

Actuellement, la négociation au comptant des quotas d’émission n’est pas régulée au niveau de l’Union européenne. Quelques États membres ont cependant décidé individuellement d’étendre les règles de la négociation d’instruments financiers aux quotas d’émission échangés sur des marchés au comptant relevant de leur juridiction. Par exemple, l’Allemagne applique les règles des marchés réglementés aux échanges de produits de base et de droits d’émission qui ont lieu sur une place boursière. La France a adopté une législation envisageant de soumettre le marché au comptant du carbone aux règles actuelles relatives aux marchés réglementés.

Enfin, les quotas d’émission peuvent aussi être achetés aux enchères dans certains États membres. Cette procédure est encore peu utilisée, mais devrait devenir le principal mode d’allocation des quotas du SEQE dès 2013. La mise aux enchères devrait être introduite progressivement, l’objectif étant qu’elle devienne l’unique mode d’allocation à partir de 2027.

Monsieur le ministre, les fraudes à la TVA et le hameçonnage ne devraient-ils pas être ajoutés à la liste des abus de marché de la directive ?

Quelles dispositions la Belgique a-t-elle prises en coopération avec l’Union européenne à la suite du hameçonnage détecté en 2010 ?

Les autorités de surveillance belges ont-elles été alertées en 2010 par les plates-formes d’enchères, pour cause de suspicion de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme ou de toute autre activité criminelle dans le chef d’un des acteurs du marché ?

La généralisation des enchères ne risque-t-elle pas d’inciter les acteurs du marché à s’entendre et à fausser ainsi les prix ? Certains acteurs, les petits émetteurs et les PME, ne seront-ils pas fragilisés par ce mécanisme ?

Les services de surveillance nationaux se communiquent-ils les informations concernant les acteurs frauduleux détectés ?

Un système d’alerte immédiate et généralisé à tous les acteurs du marché carbone – entreprises, acteurs financiers, service de surveillances des États membres – existe-t-il pour signaler les codes de traçabilité de titres carbone volés ?

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – Mijn vraag om uitleg sluit aan bij de vraag die mijn collega, mevrouw Arena, u in december laatstleden heeft gesteld. Ze vloeit voort uit een verslag dat de Europese Commissie op 19 januari 2011 heeft gepubliceerd over de thematische strategie inzake afvalpreventie en afvalrecycling.

Het begrip marktmisbruik in het kader van emissierechten in de strikte betekenis van de VER-richtlijn betreft de handel met voorkennis en marktmanipulatie.

In 2009 en 2010 hebben zich op de Europese koolstofmarkt incidenten voorgedaan die niet onder die categorie vallen. Hoewel die incidenten geen marktmisbruik in de zin van de richtlijn vormen, hebben ze wel geleid tot de vraag om een strengere regeling van de Europese koolstofmarkt.

Er werden gevallen van btw-fraude op de koolstofmarkt ontdekt. De Commissie heeft nauw samengewerkt met de lidstaten om dat probleem aan te pakken. Een nieuwe richtlijn over de toepassing van de verleggingsregeling op de handel in emissierechten is vervolgens in april 2010 in werking getreden.

Een andere vorm van fraude, het zogenaamde ‘phishing’, dat erin bestaat te trachten zonder toestemming toegang te krijgen tot de rekeningen van personen die op de markt opereren, heeft de Commissie er eveneens toe gebracht snel maatregelen goed te keuren in samenwerking met de lidstaten.

Begin 2010 had de Europese emissierechtenmarkt immers een virtuele aanval van piraten te verduren die emissierechten hadden gestolen en ze onmiddellijk daarna doorverkochten. In dat geval wordt zowel de bestolen onderneming als de kopende onderneming benadeeld.

Onder meer Duitsland, Nederland, Spanje, België, Denemarken, Italië en Griekenland waren het slachtoffer van die aanval.

Als gevolg van die aanval werden de koolstofregistraties in dertien lidstaten geschorst zonder dat de hele handel werd stopgezet.

Om de witwassing van kapitaal, financiering van terrorisme of andere criminele activiteiten tegen te gaan, zijn de veilingplatformen ook verplicht de toezichtsoverheden te waarschuwen als ze marktmisbruik ontdekken of vermoeden.

Op dit ogenblik is de contante verkoop van de emissiequota niet geregeld op het niveau van de Europese Unie. Enkele lidstaten hebben wel individueel beslist de regels betreffende de verhandeling van financiële instrumenten uit te breiden tot de verhandelde emissiequota op de contantmarkten die onder hun juridische bevoegdheid vallen. Duitsland bijvoorbeeld past de regels voor de gereglementeerde markten toe op de handel in basisproducten en emissierechten die op een beurs plaatsvindt. Frankrijk heeft een wet goedgekeurd die erop gericht is de contante koolstofmarkt te onderwerpen aan de huidige regels voor de gereglementeerde markten.

Tot slot kunnen de emissierechten in sommige lidstaten ook op de veiling worden gekocht. Die procedure wordt nog weinig gebruikt, maar ze zou de belangrijkste manier van toewijzing van VER-quota moeten worden vanaf 2013. Het veilen van emissierechten zou geleidelijk moeten worden ingevoerd. Het is de bedoeling dat dit de enige toewijzingsmanier wordt vanaf 2027.

Moeten btw-fraude en phishing niet worden toegevoegd aan de lijst van vormen van marktmisbruik uit de richtlijn?

Welke maatregelen heeft België in samenwerking met de Europese Unie genomen ten gevolge van de phishing die in 2010 werd ontdekt?

Werden de Belgische toezichtsoverheden in 2010 gewaarschuwd door de veilingplatformen wegens vermoeden van witwassen van kapitaal, financiering van terrorisme of een andere criminele activiteit door een marktspeler?

Bestaat het gevaar niet dat de uitbreiding van de veilingen tot gevolg heeft dat de marktspelers ertoe worden aangezet afspraken te maken en aldus de prijzen te vervalsen? Zullen sommige spelers, zoals die met een lage uitstoot en de kmo’s, niet verzwakt worden door dat mechanisme?

Wisselen de nationale toezichtsdiensten inlichtingen uit over ontdekte frauduleuze activiteiten?

Bestaat er een systeem om onmiddellijk alle spelers op de koolstofmarkt – ondernemingen, financiële spelers, toezichtsdiensten van de lidstaten – te waarschuwen om de traceerbaarheidscodes van gestolen koolstofrechten te melden?

M. Paul Magnette, ministre du Climat et de l’Énergie. – La fraude à la TVA sur les quotas d’émission n’est plus possible en Belgique depuis le 18 janvier 2010, date de la publication d’un arrêté royal en vertu duquel l’obligation de remboursement de la TVA incombe à l’acheteur plutôt qu’au vendeur. Cette mesure devrait être rendue obligatoire au niveau européen pour exclure toute fraude à la TVA sur les quotas d’émission en Europe.

La Belgique a pris toute une série de mesures pour combattre le hameçonnage. L’administrateur du registre a fourni de nouveaux mots de passe à tous les utilisateurs immédiatement après un vol commis en janvier 2010. À la même période, la Belgique a fait adapter le règlement européen sur le registre afin que les données des utilisateurs ne se retrouvent plus sur internet. En 2010 toujours, un consultant indépendant a réalisé un audit sur la sécurité du registre belge. Nous avons aussitôt activé les mesures correctrices préconisées. L’accès au registre est sécurisé au moyen de la carte d’identité électronique belge depuis le mois de novembre 2010. Pour les acheteurs étrangers, une procédure du double contrôle a été définie. Le risque de vol de mots de passe est donc devenu minime en Belgique.

La Commission européenne demande que chaque autorité nationale fasse procéder à de nouveaux tests indépendants. Nous l’avons fait et sommes en train de le faire à nouveau.

D’autres actions contre les activités criminelles ont été entreprises en collaboration avec la cellule antifraude et l’inspection spéciale des impôts du ministère des Finances via la modification de l’arrêté royal relatif à la gestion du registre.

Le règlement européen pour la mise aux enchères des quotas d’émission prévoit suffisamment de mécanismes pour contrer les abus et les manipulations des prix et pour garantir l’accès aux petits acheteurs. Les ventes aux enchères, par exemple, se tiendront dans un marché régulé avec une offre fermée et un mécanisme des prix uniforme, où l’identité de l’enchérisseur ou de son client sera connue. Par ailleurs, une instance européenne de surveillance des enchères contrôlera le système en collaboration avec l’autorité nationale.

Les registres des différents pays, dont la Belgique, échangent des informations de leur propre initiative et collaborent étroitement avec les tribunaux et les services de police. Grâce à leurs registres centraux, les autorités nationales ont en effet une vue sur toutes les transactions internationales et sur les quotas d’émission.

Je suis pleinement confiant dans le fait que le registre belge sera prochainement reconnecté. J’entends au demeurant confirmer que les récentes attaques ne concernaient pas le registre belge, contrairement aux rumeurs qui ont circulé.

De façon plus structurelle, je suis demandeur d’un renforcement de la collaboration entre les autorités nationales et la Commission européenne.

De heer Paul Magnette, minister van Klimaat en Energie. – In België is de btw-fraude op de emissiequota niet meer mogelijk sinds de publicatie, op 18 januari 2010, van een koninklijk besluit krachtens welk de verplichting tot de terugstorting van de btw bij de koper berust in plaats van bij de verkoper. Die maatregel zou verplicht moeten worden gemaakt op Europees niveau om elke btw-fraude op de emissierechten in Europa uit te sluiten.

België heeft een hele reeks maatregelen genomen om phishing tegen te gaan. De registerbeheerder heeft alle gebruikers onmiddellijk na de diefstal van januari 2010 nieuwe wachtwoorden bezorgd. In dezelfde periode heeft België de Europese verordening op het register laten aanpassen zodat de gegevens van de gebruikers zich niet meer op internet bevinden. In 2010 heeft een onafhankelijke consultant ook een audit over de veiligheid van het Belgische register uitgevoerd. We hebben zo snel mogelijk de aanbevolen verbeteringen aangebracht. De toegang tot het register is sinds november 2010 beveiligd door middel van een Belgische elektronische identiteitskaart. Voor de buitenlandse kopers is er een procedure van dubbele controle ingevoerd. Het risico op diefstal van wachtwoorden is in België dus minimaal geworden.

De Europese Commissie vraagt dat elke nationale autoriteit overgaat tot nieuwe onafhankelijke tests. Wij hebben die tests uitgevoerd en voeren er opnieuw uit.

Andere acties tegen criminele activiteiten werden ondernomen in samenwerking met de cel fraudebestrijding en de bijzondere belastinginspectie van de FOD Financiën via de wijziging van het koninklijk besluit betreffende het beheer van het register.

De Europese verordening over het veilen van emissiequota voorziet in voldoende mechanismen om misbruiken en prijsmanipulaties tegen te gaan en om de toegang van kleine kopers te waarborgen. De verkoop op de veiling bijvoorbeeld zal plaatsvinden op een gereguleerde markt met een gesloten aanbod en een uniform prijsmechanisme waar de identiteit van de bieder of zijn cliënt bekend zal zijn. Verder zal een Europese toezichtsinstantie van de veilingen het systeem controleren in samenwerking met de nationale overheid.

De registers van de verschillende landen, waaronder België, wisselen inlichtingen uit op eigen initiatief en werken nauw samen met de rechtbanken en de politiediensten. Dankzij de centrale registers hebben de nationale autoriteiten inderdaad zicht op alle internationale transacties en op de emissiequota.

Ik heb er het volste vertrouwen in dat het Belgische register binnenkort opnieuw aangesloten zal zijn. Ik heb trouwens begrepen dat de aanvallen niet op het Belgische register waren gericht, in tegenstelling tot geruchten die de ronde deden.

Op een meer structurele manier ben ik voorstander van een versterking van de samenwerking tussen de nationale autoriteiten en de Europese Commissie.

Mme Fabienne Winckel (PS). – Je remercie le ministre. Je suis rassurée par ses réponses, d’autant qu’il a pris les mesures qui s’imposaient pour lutter contre la fraude et l’hameçonnage.

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – Ik dank de minister. Zijn antwoord stelt me gerust, vooral omdat hij de nodige maatregelen tegen fraude en phishing heeft genomen.

(La séance est levée à 15 h 30.)

(De vergadering wordt gesloten om 15.30 uur.)