Présidence
de M. Danny Pieters
(La
séance est ouverte à 15 h 10.)
|
Voorzitter:
de heer Danny Pieters
(De
vergadering wordt geopend om 15.10 uur.)
|
Questions
orales
|
Mondelinge
vragen
|
Question
orale de Mme Sabine de Bethune au ministre de la
Coopération au développement, chargé des Affaires européennes
sur «le programme d’experts associés» (nº 5-45)
|
Mondelinge
vraag van mevrouw Sabine de Bethune aan de minister van
Ontwikkelingssamenwerking, belast met Europese Zaken over «het
programma van de assistent-deskundigen» (nr. 5-45)
|
Mme Sabine
de Bethune (CD&V). – Chaque année, la Direction
générale de la coopération au développement, la DGD, met de
jeunes spécialistes à la disposition de plusieurs organisations
des Nations unies qui en font la demande. Cette initiative est
financée par l’État belge. Selon la DGD, le budget actuel
permet d’engager environ cinquante experts associés. Cela
signifie qu’une quinzaine de jeunes spécialistes peuvent être
recrutés chaque année.
Les
postes vacants sont ouverts aux candidats de l’Union
européenne ; un certain nombre de postes sont réservés
aux candidats originaires du Sud.
La
convention de travail est conclue entre l’expert associé et
l’organisation internationale pour une période d’un an. Elle
peut être prolongée à deux reprises moyennant une appréciation
favorable. La durée maximale du financement est de trois ans.
Le
site web de la DGD indique qu’aucune décision n’a encore été
prise pour 2011 quant à la procédure de sélection. Celle-ci
n’aurait pas eu lieu non plus en 2010. Cela signifie donc qu’au
cours des deux dernières années, aucun jeune spécialiste
n’aurait été affecté à des organisations des Nations unies.
Le
ministre peut-il confirmer qu’aucune procédure de sélection
n’a eu lieu en 2010 et que la décision n’a pas encore été
prise pour 2011 ?
Pour
quelle raison la DGD n’a-t-elle plus lancé d’appel ?
Combien
d’experts associés sont-ils actuellement financés par l’État
belge ? Combien d’experts associés le budget permet-il
d’engager ?
Combien
d’experts associés originaires du Sud sont-il actuellement en
service ?
|
Mevrouw Sabine
de Bethune (CD&V). – Elk jaar stelt de
Directie-Generaal Ontwikkelingssamenwerking, DGD, jonge
specialisten ter beschikking van diverse instellingen van de
Verenigde Naties die daarom vragen. Dat wordt door de Belgische
overheid gefinancierd. Volgens de DGD kunnen met het huidige
budget ongeveer vijftig assistent-deskundigen in dienst worden
genomen. Dat betekent dat jaarlijks een vijftiental jonge
specialisten kan worden aangeworven.
De vacante
posities worden open verklaard voor kandidaten uit de Europese
Unie; een aantal is gereserveerd voor kandidaten uit het Zuiden.
De
arbeidsovereenkomst wordt gesloten tussen de assistent-deskundige
en de internationale organisatie voor een periode van één jaar.
Bij een gunstige evaluatie kan de overeenkomst tweemaal worden
verlengd. De maximale financieringsduur bedraagt drie jaar.
Op de
website van de DGD staat dat voor 2011 nog geen beslissing werd
genomen over de selectieprocedure. Ook in 2010 zou geen
selectieprocedure hebben plaatsgevonden. Dat betekent dus dat er
de voorbije twee jaar geen instroom zou zijn geweest van nieuwe
jonge specialisten bij diverse VN-instellingen.
Kan de
minister bevestigen dat in 2010 geen selectieprocedure heeft
plaatsgevonden en dat voor 2011 een beslissing op zich laat
wachten?
Om welke
reden heeft de DGD geen oproep meer gelanceerd?
Hoeveel
assistent-deskundigen worden momenteel door de Belgische overheid
gefinancierd? Voor hoeveel nieuwe assistent-deskundigen is er
budgettaire ruimte?
Hoeveel
assistent-deskundigen uit het Zuiden zijn op het ogenblik in
dienst genomen?
|
M. Olivier
Chastel, ministre de la Coopération au développement,
chargé des aux Affaires européennes. – Aucune procédure de
sélection n’a effectivement été organisée en 2010. La
préparation de la procédure 2011 a toutefois commencé, si bien
que celle-ci pourra être lancée prochainement.
En
2009, on a adapté la sélection des postes de JPO pour optimiser
les possibilités du programme, dans l’intérêt des JPO belges
eux-mêmes et de la coopération belge au développement. De ce
fait, la procédure de sélection a duré plus longtemps que
prévu et les personnes recrutées en 2009 n’ont pu partir
qu’en 2010.
Mon
prédécesseur, M. Michel, a aussi envisagé d’adapter la
procédure de sélection pour la rendre plus conforme aux
exigences de qualité des organisations des Nations unies. Il n’a
pas pu terminer cette tâche, mais j’ai l’intention
d’examiner bientôt les possibilités d’optimisation.
Actuellement,
la Belgique compte 37 JPO actifs sur le terrain. D’ici fin
2011, le contrat de 12 JPO prendra fin. Si le quota de 50 est
maintenu, il faudra engager 25 nouveaux JPO en 2011. Selon les
calculs les plus récents, le budget le permet.
En
2008, trois candidats originaires du Sud ont été recrutés ;
deux d’entre eux resteront actifs jusqu’à fin 2011.
L’administration
a proposé de réserver maximum 10% des postes aux candidats
provenant de nos pays partenaires. Pour le programme 2011, il
pourrait dès lors s’agir de cinq postes. Je prendrai
prochainement une décision concernant cette proposition ainsi
que d’autres modalités et critères de recrutement.
|
De heer Olivier
Chastel, minister van Ontwikkelingssamenwerking, belast met
Europese Zaken. – In 2010 werd inderdaad geen selectieprocedure
georganiseerd. De voorbereiding voor de selectieprocedure 2011 is
echter aangevat zodat die in de nabije toekomst kan opstarten.
In 2009 werd
de selectie van JPO-posten bijgestuurd om het potentieel van het
programma voor de Belgische JPO’s zelf en voor de Belgische
ontwikkelingssamenwerking te optimaliseren. Hierdoor sleepte de
selectieprocedure langer aan dan gepland, waardoor het vertrek
van de lichting 2009 pas in 2010 plaats kon hebben.
Mijn
voorganger, minister Michel, overwoog ook om de selectieprocedure
aan te passen zodat die beter aansluit bij de kwaliteitsvereisten
van de VN-instellingen. Hij heeft dat proces niet kunnen
afronden, maar ik neem mij voor de mogelijkheden voor een
optimalisatie op korte termijn te bekijken.
Op het
ogenblik heeft België 37 actieve JPO’s op het terrein. Tegen
eind 2011 zal het contract van twaalf JPO’s aflopen. Indien het
quotum van 50 behouden blijft, dienen er 25 nieuwe JPO’s te
worden aangeworven in 2011. Hiervoor is volgens de jongste
berekeningen voldoende budgettaire ruimte.
In 2008
werden drie kandidaten uit het Zuiden aangeworven, waarvan er op
het ogenblik nog twee actief zijn tot eind 2011.
De
administratie heeft voorgesteld om maximaal 10% van de posten
voor te behouden voor kandidaten uit onze partnerlanden. Voor het
programma 2011 zou het bijgevolg kunnen gaan om vijf posten. Ik
zal over dat voorstel en andere rekruteringsmodaliteiten en
-criteria binnenkort een beslissing nemen.
|
Mme Sabine
de Bethune (CD&V). – Je suis heureuse d’apprendre que
nous continuerons à envoyer des experts dans les organisations
des Nations unies. Dommage que 2010 ait été une année perdue.
Il
est souhaitable d’attirer suffisamment de jeunes experts
originaires du Sud. C’est un bel investissement pour l’avenir.
|
Mevrouw Sabine
de Bethune (CD&V). – Gelukkig zullen we nog experts
naar de VN-instellingen sturen. Jammer dat 2010 een verloren jaar
is geweest.
Ik pleit
ervoor ook voldoende jonge experts uit het Zuiden aan te trekken.
Dat is een mooie investering in de toekomst.
|
Question
orale de Mme Elke Sleurs à la vice-première ministre et
ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «la
demande de données identifiantes ou non identifiantes formulée
par l’enfant né au terme de traitements contre l’infertilité»
(nº 5-47)
|
Mondelinge
vraag van mevrouw Elke Sleurs aan de vice-eersteminister en
minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «het opvragen
van (niet-)identificerende gegevens door het wenskind na
fertiliteitsbehandelingen» (nr. 5-47)
|
Mme Elke
Sleurs (N-VA). – La Belgique joue un rôle pionnier
international dans le domaine du traitement de la fertilité. La
technique de l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes
(ICSI) a été développée à l’UZ Brussel. Des mesures ont
été adoptées, par exemple la technique du single embryo
transfer, pour éviter autant que possible les grossesses
multiples, et les traitements de fertilité sont, depuis l’année
dernière, accessibles à tous. Le progrès médical place
toutefois la société devant des défis sociologiques plus
grands. Pensons aux récentes discussions dans les médias sur
l’anonymat du don.
Dans
la pratique, un anonymat garanti est nécessaire, non seulement
pour qu’un nombre suffisant de donneurs soient disponibles mais
aussi parce que le donneur a lui aussi droit à une vie privée.
En
revanche, les enfants issus d’un don anonyme ont droit à des
informations non identifiantes sur le donneur, notamment dans le
cadre des maladies génétiques. Comme l’a en effet indiqué le
Comité consultatif de bioéthique de Belgique, ces informations
non identifiantes n’ont guère ou pas de répercussions sur la
vie privée du donneur puisque le lien entre ce dernier et la
receveuse a été brisé par le maintien de l’anonymat.
Il
existe en outre des précédents à l’étranger, comme
l’affaire Odièvre dans laquelle la Cour européenne a obligé
la France à élaborer un système qui rend cette quête
possible.
Dans
cette optique, j’aimerais obtenir une réponse aux questions
suivantes.
Est-il
exact que seul le nombre de cycles de traitement peut être
retrouvé dans les statistiques actuelles et qu’il est donc
impossible de connaître, dans les centres de fertilité A et B,
le nombre de donneurs d’ovules, de spermatozoïdes ou
d’embryons, le nombre d’enfants conçus par don d’ovules,
de spermatozoïdes ou d’embryons et le nombre de receveuses
d’ovules, de spermatozoïdes et d’embryons ? Dans
l’affirmative, pourquoi n’a-t-on pas progressé dans ce
domaine malgré le renouvellement complet de la méthode
d’enregistrement par le BELRAP (Belgian Register for Assisted
Procreation) ?
À
quelles conditions est-il possible pour un enfant conçu au moyen
d’un don anonyme de recevoir des informations non identifiantes
sur son donneur ? A-t-on déjà instauré un système
facilitant la quête de ces personnes ?
Les
centres de fertilité ont-ils déjà été confrontés à des
enfants qui posaient des questions sur leur origine ?
S’agissait-il uniquement de demandes d’informations non
identifiantes ou demandaient-ils également l’identité de leur
donneur ? Cela s’est-il souvent produit au cours de ces
dernières années ?
|
Mevrouw Elke
Sleurs (N-VA). – België vervult een internationale
voortrekkersrol inzake fertiliteitbehandelingen. De ICSI-techniek
werd in het UZ Brussel ontwikkeld. Er werden maatregelen
opgesteld, bijvoorbeeld de techniek van de single embryo
transfer, om meerlingzwangerschappen zoveel mogelijk te voorkomen
en fertiliteitbehandelingen zijn sinds vorig jaar toegankelijk
voor iedereen. De medische vooruitgang stelt de maatschappij
echter ook voor grotere sociologische uitdagingen. Kijken we maar
naar de recente discussies in de media over het al dan niet
anoniem donorschap.
In de
praktijk is een gewaarborgde anonimiteit nodig, niet alleen opdat
voldoende donoren beschikbaar zouden zijn, maar ook omdat de
donor ook recht heeft op een privéleven.
Daartegenover
staat dat kinderen uit anonieme donatie recht hebben op
niet-identificerende informatie over de donor, onder meer in het
kader van genetische aandoeningen. Zoals het Belgisch Raadgevend
Comité voor Bio-ethiek immers vermeldt ‘heeft deze
niet-identificerende informatie geen of praktisch geen weerslag
op het privéleven van de donor, aangezien de band tussen de
donor en de ontvanger verbroken is door het behoud van de
anonimiteit.’
Bovendien
zijn er precedenten in het buitenland, zoals de zaak-Odièvre,
waarbij het Europees hof Frankrijk verplichtte een systeem uit te
werken dat deze zoektocht mogelijk maakt.
In deze
optiek had ik graag een antwoord op volgende vragen.
Klopt het
dat in de huidige statistieken enkel het aantal behandelingscycli
terug te vinden is en dat het dus onmogelijk is om het aantal
eicel-, zaadcel- of embryodonoren, het aantal kinderen geboren na
eicel-, zaadcel- of embryodonatie en het aantal eicel-, zaadcel-
en embryoacceptoren in de A- en B-fertiliteitscentra in kaart te
brengen? Zo ja, waarom is daarin, met de totale vernieuwing van
de registratiemethode door BELRAP, geen vooruitgang geboekt?
Onder welke
voorwaarden is het voor een kind, verwekt via een anonieme
donatie, mogelijk om niet-identificerende informatie over zijn
donor te verkrijgen? Is er al een systeem ingesteld dat de
zoektocht voor deze partijen vergemakkelijkt?
Werden de
fertiliteitscentra al geconfronteerd met kinderen die vragen
hadden naar hun afkomst? Waren er enkel vragen naar
niet-identificerende informatie of vroegen ze ook naar de
identiteit van hun donor? Gebeurt dit de jongste jaren vaker?
|
Mme Laurette
Onkelinx, vice-première ministre et ministre des Affaires
sociales et de la Santé publique, chargée de l’Intégration
sociale. – La banque de données du Collège de médecins pour
les programmes de soins de médecine de la reproduction A et B
enregistre effectivement les activités par cycle de traitement
FIV/ICSI. Depuis 2010, ce système permet d’identifier les
cycles de traitement d’une même patiente. II est donc possible
d’obtenir un inventaire du nombre de donneuses d’ovocytes ou
d’embryons, du nombre d’enfants conçus par don d’ovocyte,
de sperme ou d’embryon ainsi que le nombre de patientes dont
l’enfant a été conçu en ayant recours à un don d’embryon
ou de gamètes. La finalité de la banque de données du Collège
est double : on veut d’une part évaluer la qualité des
soins dans les programmes A et B et, d’autre part, informer le
SPF Santé publique du nombre de cycles de laboratoire FIV/ICSI
remplissant les critères de remboursement. Les informations
identifiantes concernant les donneurs d’embryons ou de gamètes
sont uniquement disponibles dans les centres de fertilité et les
banques de sperme. Le Collège ne dispose d’aucune information
de ce type, conformément à la loi sur la protection de la vie
privée. L’établissement d’une cartographie des donneurs de
sperme ne fait pas partie des missions du Collège.
En
ce qui concerne votre deuxième question, je vous renvoie à la
loi du 6 juillet 2007 relative à la procréation
médicalement assistée et à la destination des embryons
surnuméraires et des gamètes, en particulier les articles 27,
28, 35 et 36 en ce qui concerne les embryons, et les articles 56,
57, 64 et 65 en ce qui concerne les gamètes. Ces articles
garantissent l’anonymat des donneurs. Ils déterminent aussi
les données qui peuvent être communiquées à la femme ou au
couple qui reçoit l’embryon. Il s’agit exclusivement
d’informations médicales qui concernent les deux parents
génétiques des embryons surnuméraires et qui peuvent être
importantes pour le développement sain de l’enfant à naître.
Pour
autant que la santé de la personne qui a été conçue par
l’implantation d’embryons surnuméraires le requière, ces
mêmes informations médicales peuvent être communiquées à son
médecin traitant ou à celui de la receveuse ou du couple
receveur de l’embryon.
Ces
mêmes principes valent pour le don de gamètes.
Le
don non-anonyme de gamètes reposant sur l’autorisation du
donneur et du ou des receveuses est autorisé.
Les
techniques de procréation médicalement assistée ne se sont
développées que récemment. La première banque de sperme a été
fondée en 1954. Les premières tentatives de FIV remontent à 30
ans à peine. Dans ce contexte et selon les informations dont je
dispose, les demandes relatives aux origines sont rares, moins de
dix à ce jour. Elles concernent davantage le contexte global
dans lequel le traitement a été appliqué et non la recherche
de données identifiantes. Les personnes qui avaient des demandes
ont été reçues dans les centres de fertilité et prises en
charge par les équipes médicales et psychologiques.
C’est
précisément en raison du caractère très récent de ces
techniques qu’on ne peut exclure que le débat sur leurs
conditions d’application, notamment en ce qui concerne le
secret et l’anonymat, évoluera encore dans les années à
venir, comme on l’a récemment vu en France.
|
Mevrouw Laurette
Onkelinx, vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Maatschappelijke Integratie. –
De gegevensbank van het College van geneesheren voor de
zorgprogramma’s reproductieve geneeskunde A en B registreert
effectief de activiteiten per IVF/ICSI-behandelingscyclus. Met
dat systeem kan men sinds 2010 de behandelingscycli van één en
dezelfde patiënte in kaart brengen. Het is dus mogelijk een
inventaris te krijgen van het aantal donoren van eicellen of
embryo’s, het aantal kinderen verwekt uit donatie van eicellen,
zaadcellen of embryo’s en het aantal patiënten van wie het
kind verwekt werd uit embryo- of gametendonatie. De gegevensbank
van het College heeft twee doelstellingen. Enerzijds wil men de
zorgkwaliteit in de programma’s A en B evalueren en anderzijds
wil men de FOD Volksgezondheid informeren over het aantal
IVF/ICSI-laboratoriumcycli die voldoen aan de criteria voor
terugbetaling. De identificerende informatie over donoren van
embryo’s of gameten is uitsluitend beschikbaar in de
fertiliteitscentra en spermabanken. Het College bezit dergelijke
informatie niet, zoals dat is vastgelegd in de wet ter
bescherming van de persoonlijke levenssfeer. De opstelling van
een genenkaart van de zaadceldonoren behoort niet tot het
takenpakket van het College.
Voor de
tweede vraag verwijs ik naar de wet van 6 juli 2007
betreffende de medisch begeleide voortplanting en de bestemming
van de overtallige embryo’s en gameten, in het bijzonder de
artikelen 27, 28, 35 en 36 voor wat de embryo’s betreft,
en de artikelen 56, 57, 64 en 65 voor wat de gameten
betreft. Deze artikelen waarborgen de anonimiteit van de donoren.
Ze bepalen ook welke gegevens aan de vrouw of het paar dat het
embryo ontvangt, mogen worden meegedeeld. Het gaat uitsluitend om
medische informatie die betrekking heeft op de twee genetische
ouders van de overtallige embryo’s en die belangrijk kan zijn
voor de gezonde ontwikkeling van het ongeboren kind.
Voor zover
de gezondheid van de persoon die verwekt is door implantatie van
overtallige embryo’s dit vereist, mag dezelfde medische
informatie meegedeeld worden aan diens huisarts of aan die van de
ontvangster van het embryo of het paar dat het embryo ontvangt.
Dezelfde
principes gelden voor gametendonatie.
De
niet-anonieme donatie van gameten berustend op de toestemming van
de donor en de ontvanger(s) is wel toegestaan.
De
technieken inzake medisch begeleide voortplanting zijn slechts
recentelijk ontwikkeld. De eerste spermabank werd opgericht in
1954. De eerste IVF-pogingen begonnen amper 30 jaar geleden. In
deze context en volgens de informatie waarover ik beschik, komen
vragen naar afkomst zelden voor, tot op heden minder dan 10. Ze
hebben veeleer betrekking op de globale context waarin de
behandeling werd toegepast en niet op het zoeken naar
identificerende gegevens. De mensen die vragen hadden, werden in
de fertiliteitcentra ontvangen en door de medische en
psychologische teams opgevangen.
Maar precies
omdat deze technieken nog zeer recent zijn, kan men niet
uitsluiten dat het debat over hun toepassingsvoorwaarden, met
name wat de geheimhouding en de anonimiteit betreft, de komende
jaren nog zal evolueren, zoals we onlangs in Frankrijk hebben
gezien.
|
Mme Elke
Sleurs (N-VA). – Les techniques sont assez récentes mais
nous en parlons déjà depuis dix ans. Nous devons réfléchir à
un système visant à résoudre ce problème. Le BELRAP contient
beaucoup d’informations scientifiques mais on a besoin de
davantage de transparence, surtout sur le plan social et sur la
base du coût social des traitements de fertilité.
|
Mevrouw Elke
Sleurs (N-VA). – De technieken zijn vrij recent, maar we
spreken toch al over tien jaar. We moeten nadenken over een
systeem om dit probleem op te lossen. De BELRAP omvat veel
wetenschappelijke informatie, maar er is nood aan meer
transparantie, zeker op maatschappelijk vlak en gelet op de
maatschappelijke kostprijs van de fertiliteitbehandelingen.
|
Question
orale de M. Guido De Padt au ministre de la Justice sur
«les délits de fuite» (nº 5-49)
|
Mondelinge
vraag van de heer Guido De Padt aan de minister
van Justitie over «vluchtmisdrijven» (nr. 5-49)
|
M. Guido
De Padt (Open Vld). – Ces derniers mois, les médias font
fréquemment état de cas de délits de fuite. Le summum a été
atteint avec la jeune fille de 16 ans renversée par une voiture
à Hoevenen. Elle a été grièvement blessée et est décédée
de ses blessures quelques jours plus tard à l’hôpital. Après
dix jours de recherche, les enquêteurs ont pu dépister
l’auteur, grâce à l’importante solidarité de la population
et le grand nombre d’indices ayant mené au chauffard.
Le
grand tournant de l’enquête eut lieu après qu’un garagiste
se fut posé des questions sur la « nervosité frappante »
de la personne et les « dégâts étranges au véhicule ».
Il
est choquant, dans cette affaire, qu’après l’accident le
chauffeur ait tout simplement poursuivi sa route, peut-être bien
dans une réaction de panique. Ce qui est encore beaucoup plus
grave et confine à l’incompréhensible et l’inexcusable est
le fait qu’il se soit tu pendant plusieurs jours, qu’il ait
nié avec acharnement et essayé de faire disparaître les
preuves. L’auteur a tout d’abord caché son implication dans
l’accident et a ensuite nié pendant plusieurs heures être
impliqué dans l’affaire.
Le
délit de fuite s’apparente à la non-assistance à personne en
danger et doit être sévèrement puni. Parfois, l’auteur
poursuit sa route à la suite d’une réaction de panique lors
de l’accident, mais il arrive aussi qu’il s’enfuie pour
dissimuler son abus d’alcool ou sa conduite trop rapide. Ces
trois dernières années, le montant de la peine pour délit de
fuite a été augmenté et, surtout, la récidive est plus
sévèrement sanctionnée. Le renforcement de 2009 prévoit entre
autres que celui qui a commis un délit de fuite lors d’un
accident impliquant des morts ou des blessés et a été déchu
du droit de conduire doit repasser l’examen du permis théorique
et pratique.
En
outre, cette personne doit réussir un test psychologique pour
retrouver son droit de conduire.
Combien
d’accidents de roulage avec délit de fuite ont-ils été
traités par la justice en 2008, 2009 et 2010 ? Quelles
peines ont-elles été prononcées ?
Combien
d’auteurs étaient-ils sous l’influence de l’alcool ou de
drogues ou roulaient-ils trop vite ? Combien de personnes
ont-elles été déchues du droit de conduire et ont dû repasser
les examens ?
Le
ministre estime-t-il qu’actuellement, malgré le récent
renforcement, on intervient de manière suffisamment sévère
contre les délits de fuite ? Peut-il motiver sa réponse ?
On
ne peut bien sûr totalement éviter les délits de fuite. Le
ministre estime-t-il que l’augmentation de la peine est un
signal suffisamment fort pour conscientiser les chauffeurs à la
gravité d’un délit de fuite ? Estime-t-il que d’autres
mesures sont nécessaires pour limiter autant que possible le
nombre de délits de fuite ?
Les
formes de délit de fuite doivent toujours être appréciées
individuellement par la justice. Le cas des personnes qui
volontairement se taisent, nient les faits et éliminent des
preuves est beaucoup plus grave que celui où elles en reviennent
à de meilleurs sentiments et se livrent à la police et la
justice. Le ministre admet-il qu’une distinction doit être
faite et qu’une peine nettement plus élevée est nécessaire
dans la première situation, pour donner un signal clair à la
société ?
|
De heer Guido
De Padt (Open Vld). – De jongste maanden komen frequent
gevallen van vluchtmisdrijf in de media, met als triest
dieptepunt de aanrijding van een 16-jarig meisje in Hoevenen. De
jonge tiener raakte zwaargewond en overleed enkele dagen later in
het ziekenhuis aan haar verwondingen. Na een tiendaagse zoektocht
wisten de speurders de dader alsnog op te sporen, dankzij de
grote solidariteit onder de bevolking en het groot aantal tips
dat naar de doodrijder leidde.
De grote
doorbraak in het onderzoek kwam er nadat een garagehouder zich
vragen stelde bij de ‘opvallende zenuwachtigheid’ van de
persoon en de ‘vreemde schade aan de wagen’.
Wat in deze
zaak tegen de borst stuit is dat de chauffeur na de aanrijding
zomaar doorrijdt, misschien wel in een soort paniekreactie. Maar
wat nog veel erger is en grenst aan het onbegrijpelijke en
onvergeeflijke is het dagenlange verzwijgen, het krampachtige
ontkennen en het trachten uitwissen van bewijzen. De dader hield
zijn betrokkenheid bij het ongeval in eerste instantie verborgen
en bleef daarna urenlang ontkennen iets met de zaak te maken
hebben.
Vluchtmisdrijf
plegen staat gelijk aan iemand in nood niet helpen en moet streng
bestraft worden. Soms rijdt de dader door als gevolg van een
paniekreactie op het voorval, maar het gebeurt ook dat de dader
vlucht omdat hij alcoholverbruik of te snel rijden wil
verdoezelen. De jongste drie jaren is de strafmaat voor
vluchtmisdrijven verhoogd en wordt vooral recidive bij
vluchtmisdrijf strenger bestraft. De aanscherping van 2009 houdt
onder meer in dat wie een vluchtmisdrijf pleegde bij een ongeval
met doden of gewonden en hiervoor vervallen werd verklaard van
het recht op sturen, het theoretische en praktische rijexamen
opnieuw moet afleggen.
Bovendien
moet deze persoon met succes een psychologische test afleggen om
hersteld te worden in het recht op sturen.
Hoeveel
verkeersongevallen met vluchtmisdrijf werden er in de jaren 2008,
2009 en 2010 behandeld door het gerecht? Welke straffen werden
uitgesproken?
Hoeveel
daders waren onder invloed van alcohol of drugs of reden te snel?
Hoeveel personen verloren het recht op sturen en moesten de
examens opnieuw afleggen?
Is de
minister van oordeel dat er momenteel – ondanks de recente
aanscherping – streng genoeg wordt opgetreden tegen
vluchtmisdrijven? Kan hij zijn antwoord motiveren?
Vluchtmisdrijven
zijn natuurlijk nooit helemaal te voorkomen. Is de minister van
oordeel dat de verhoging van de strafmaat als signaal sterk
genoeg is om de zwaarwichtigheid van een vluchtmisdrijf duidelijk
te maken aan chauffeurs? Acht hij andere maatregelen noodzakelijk
om het aantal vluchtmisdrijven zoveel mogelijk te beperken?
Vormen van
vluchtmisdrijf dienen steeds individueel beoordeeld te worden
door het gerecht. Toch is het doelbewust verzwijgen, ontkennen en
het wegwerken van bewijzen veel zwaarwichtiger dan gevallen
waarbij personen tot inkeer komen en zich aangeven bij politie en
gerecht. Is de minister het eens dat hier een duidelijk
onderscheid en een significant hogere strafmaat voor
eerstgenoemde situatie nodig is, als duidelijk signaal naar de
samenleving?
|
M. Stefaan
De Clerck, ministre de la Justice. – Je n’ai pas pu
trouver tous les chiffres que vous demandez, mais je puis vous
communiquer les plus importants. Je suis moi-même effaré que
les chiffres soient aussi élevés. Dans la catégorie des
accidents mortels, on a dénombré 18 délits de fuite en 2005,
20 en 2006, 21 en 2007, 15 en 2008 et 3 en 2009. Une amélioration
est donc possible. La tendance positive de 2009 se constate
également pour les accidents impliquant des blessés : on a
dénombré 887 délits de fuite en 2005, 926 en 2006, 960 en
2007, 822 en 2008 et 273 en 2009. Pour cette dernière année, la
diminution est à nouveau notable. J’espère que ces chiffres
se confirmeront lors d’études ultérieures, car je les donne
maintenant avec une certaine réserve.
J’estime
que les peines, qui ont encore été alourdies depuis la loi du
4 juin 2007, sont suffisantes pour sanctionner
efficacement ce type de comportement incivique. On peut même se
poser la question de savoir si la sévérité de la peine
elle-même n’est pas une raison de fuir.
En
outre, je souligne que les poursuites pour délits de fuite sont
toujours une priorité du ministère public.
Vous
dites très justement que le juge du fond doit évaluer la
gravité de l’infraction en fonction de tous les éléments du
dossier et que, sur cette base, il doit prononcer une peine
appropriée.
La
loi fait d’ores et déjà une distinction en fonction de
« l’intention » du conducteur.
Si
le conducteur avait vraiment l’intention de se soustraire aux
constatations utiles, il est punissable selon l’article 33
de la loi sur la circulation routière. En outre, cet article
contient différentes peines tenant compte de la gravité des
blessures ainsi que de la personne du conducteur. Dans le cas
contraire, c’est l’article 52 du règlement sur la
police de la circulation routière qui s’applique et le fait
est punissable sur la base de l’article 29 §2 de la loi
sur la circulation routière, qui prévoit uniquement des
amendes. Nous disposons donc de nombreux instruments.
J’estime
que la loi pénale est déjà suffisamment affinée pour pouvoir
réagir de manière appropriée au phénomène du délit de
fuite. Nous devons montrer par d’autres moyens que le délit de
fuite est révélateur d’un manque de sens civique. Nous devons
travailler de manière plus préventive et essayer de persuader
les gens que le délit de fuite est une attitude inacceptable,
qui occasionne particulièrement beaucoup de souffrances
supplémentaires. C’est ce qu’a montré une fois de plus le
dossier de la jeune fille de 16 ans.
Selon
les chiffres les plus récents, la tendance est positive.
J’espère que les chiffres de 2010, qui ne sont pas encore
disponibles, la confirmeront. Je pourrai vous les communiquer en
temps utile.
|
De heer Stefaan
De Clerck, minister van Justitie. – Ik heb niet alle
cijfers kunnen vinden die u vraagt, maar de belangrijkste kan ik
u wel geven. Ik ben zelf ook verrast dat de aantallen zo hoog
liggen. In 2005 waren er in de categorie van de dodelijke
ongevallen 18 vluchtmisdrijven, in 2006 20, in 2007 21, in 2008
15 en in 2009 3. Verbetering is dus mogelijk. De positieve
tendens van 2009 zien we ook bij de ongevallen met gewonden: in
2005 waren er hiervoor 887 vluchtmisdrijven, in 2006 926, in 2007
960, in 2008 822 en in 2009 273. Voor dit laatste jaar is dat
opnieuw een merkwaardige vermindering. Ik hoop dat deze cijfers
door verder onderzoek bevestigd worden, want ik geef ze nu nog
met een zeker voorbehoud.
Ik ben van
oordeel dat de straffen, die sedert de wet van 4 juni 2007
nog eens verzwaard werden, volstaan om dergelijk inciviek gedrag
op een afdoende manier te bestraffen. Men kan zich zelfs de vraag
stellen of de zwaarte van de straffen zelf niet een reden is om
te vluchten. Het is moeilijk om door te dringen in de
psychologische toestand van de dader op het ogenblik van het
ongeval.
Verder
onderstreep ik dat de vervolging van vluchtmisdrijven voor het
openbaar ministerie altijd een prioriteit is.
U zegt
terecht dat de rechter ten gronde op basis van alle elementen uit
het dossier een inschatting moet maken van de zwaarte van de
inbreuk en dat hij op basis daarvan een gepaste straf moet
uitspreken.
De wet maakt
nu al een onderscheid naargelang van de ‘intentie’ van de
bestuurder.
Wanneer de
bestuurder werkelijk de intentie had om zich te onttrekken aan
dienstige vaststellingen, dan is hij strafbaar volgens artikel 33
van de verkeerswet. Dit artikel bevat bovendien verschillende
strafmaten rekening houdend met de ernst van de verwondingen
alsook met de persoon van de bestuurder. In het andere geval is
artikel 52 van de verkeersreglementering van toepassing, dat
strafbaar is gesteld op basis van art. 29 §2 van de
verkeerswet, waarin enkel in geldboetes is voorzien. Er zijn dus
veel instrumenten ter beschikking.
Ik ben van
oordeel dat de strafwet reeds voldoende verfijnd is om gepast te
kunnen reageren op het fenomeen vluchtmisdrijf. We moeten op
andere manieren duidelijk maken dat vluchtmisdrijf op een gebrek
aan burgerzin wijst. We moeten meer preventief werken en mensen
trachten te overtuigen dat vluchtmisdrijf een onaanvaardbare
houding is, die bijzonder veel bijkomend leed veroorzaakt. Dat
bleek eens te meer uit het dossier van het zestienjarige meisje.
Volgens de
recentste cijfers is er wel een positieve tendens. Ik hoop dat
die bevestigd wordt door de cijfers van 2010. Die cijfers zijn
nog niet beschikbaar. Ik kan ze u ten gepaste tijde bezorgen.
|
Question
orale de Mme Olga Zrihen au ministre de la Justice sur
«l’usage d’internet par les sectes et leurs tentatives de
recrutement auprès des internautes» (nº 5-60)
|
Mondelinge
vraag van mevrouw Olga Zrihen aan de minister van Justitie
over «hoe sekten gebruikmaken van internet en internetgebruikers
trachten te werven» (nr. 5-60)
|
Mme Olga
Zrihen (PS). – L’usage d’internet n’est pas exempt de
tout risque. Je souligne d’ailleurs que la semaine de
l’internet et de la communication par les nouvelles
technologies va être lancée.
Il est un
fait que ce moyen de communication et d’information peut
également être utilisé à des fins moins innocentes qu’il
n’y paraît. Force est de constater en effet qu’internet est
devenu un lieu de recrutement pour les sectes. Ces dernières y
avancent « masquées », sans révéler leur vraie
nature de prime abord. Au contraire, leur technique de
recrutement consiste à utiliser les centres d’intérêt du
consommateur. Elle se décline généralement en quatre étapes.
D’abord,
la secte attire l’attention de l’internaute grâce à un
sujet qui le passionne ou propose une offre commerciale
alléchante.
Ensuite,
l’internaute est invité à participer à un débat dont
l’objectif caché est de permettre aux membres d’une
quelconque secte de mieux le cerner.
Après,
l’internaute reçoit une offre alléchante ou se voir proposer
de signer, par exemple, une pétition en ligne au nom de la
liberté d’expression. Ainsi, l’internaute est invité à
préciser ses coordonnées personnelles.
Enfin, la
secte appelle l’internaute pour le convaincre de participer à
une manifestation ou un stage.
Monsieur le
ministre, s’il appartient à chacun d’entre nous de
développer autant que possible une capacité d’analyse
critique, il n’en demeure pas moins que le public cible des
sectes est essentiellement composé de personnes en difficultés,
qu’elles soient psychologiques, de santé ou encore
économiques, et surtout de jeunes.
Une campagne
d’information est-elle actuellement en œuvre pour permettre à
tout utilisateur de la « toile » de se protéger
contre de tels abus ?
Quels sont
les outils actuels permettant aux internautes de se protéger
face à de telles dérives ?
Existe-t-il
actuellement des moyens techniques et juridiques permettant de
lutter contre les campagnes de recrutement des sectes via
internet ?
Existe-t-il
des moyens de contrôle permettant de canaliser l’usage
d’internet par tout groupe sectaire ?
Une
législation plus spécifique à l’encadrement de l’outil
internet est-elle envisagée à cette fin ?
|
Mevrouw Olga
Zrihen (PS). – Het gebruik van het internet is niet
risicoloos. Binnenkort wordt overigens de week van het internet
en van de communicatie via nieuwe technologieën gelanceerd.
Het
communicatie- en informatiemiddel internet kan ook voor minder
onschuldige doeleinden worden gebruikt. Het internet is duidelijk
een rekruteringsplaats voor sekten geworden. Deze breiden hun
actieterrein uit zonder hun werkelijke aard kenbaar te maken. Hun
rekruteringstechniek bestaat erin de belangstelling van de
gebruiker te wekken. Dit gebeurt meestal in vier fasen.
Eerst
vestigt de sekte de aandacht van de internetgebruiker op een
onderwerp dat hem boeit of doet ze hem een aanlokkelijk
commercieel voorstel.
Vervolgens
wordt de surfer uitgenodigd deel te nemen aan een debat, met als
doel hem beter te leren kennen.
Nadien
ontvangt de internetgebruiker een interessante aanbieding of
wordt hem voorgesteld bijvoorbeeld online een petitie te tekenen
in naam van de vrijheid van meningsuiting. Op die manier wordt de
surfer gevraagd zijn persoonlijke gegevens door te geven.
Ten
slotte probeert de sekte de surfer te overtuigen deel te nemen
aan een manifestatie of een stage.
Mijnheer
de minister, we moeten zo kritisch mogelijk zijn, maar het
doelpubliek van de sekten bestaat voornamelijk uit mensen in
moeilijkheden, met psychologische, gezondheids- of economische
problemen, vooral jongeren.
Wordt
momenteel aan een informatiecampagne gewerkt om elke
internetgebruiker tegen dergelijke misbruiken te beschermen?
Hoe
kunnen internetgebruikers zich op dit ogenblik tegen zulke
praktijken beschermen?
Bestaan
er momenteel technische en juridische middelen om de rekrutering
door sekten via het internet te bestrijden?
Bestaan
er controlemiddelen om het gebruik van het internet door sekten
in toom te houden?
Is
er een specifieke wetgeving voor de omkadering van het internet
in het verschiet?
|
M. Stefaan
De Clerck, ministre de la Justice. – Cette question est à
replacer dans le cadre plus large de la position qu’occupe
l’expression religieuse ou philosophique, y compris
minoritaire, dans l’espace public et le rôle qu’y occupent
les nouveaux médias, l’internet, particulièrement les réseaux
sociaux.
L’utilisation
que font, au même titre que d’autres, les groupes à vocation
religieuse et/ou philosophique de l’internet est un phénomène
qui revêt un intérêt croissant pour le centre créé à cet
effet, le Centre d’information et d’avis sur les
organisations sectaires nuisibles – CIAOSN – ainsi que pour
les autres acteurs ayant un sujet d’étude analogue au sien.
Le CIAOSN
remplit sa mission d’information à cet égard. Citons
quelques-unes des formes qu’a prises cette mission
d’information :
– La
participation, dans le cadre du projet Educaunet, à la journée
d’étude « Quelle éducation aux risques de
l’Internet ? », à l’initiative du ministre de
l’Enfance, Jean-Marc Nollet, dans le cadre de la campagne
« Cliquer futé », en 2003.
– La
participation au projet Saferinternet et au site
saferinternet.be, en collaboration avec Child Focus et le Centre
de recherche et d’information des organisations de
consommateurs ayant pour objectif « la promotion de la
sécurité des mineurs sur Internet et les nouvelles technologies
de communication en ligne ». Ce site propose des
informations et des outils aux éducateurs qui cherchent à
guider les enfants et les jeunes vers une utilisation responsable
de ces technologies.
– L’animation
de diverses séances d’information sur le sujet « sectes
et internet », à destination de publics variés –
associations de la société civile, les écoles, etc.
Outre cette
information préventive, le centre répond aux demandes du public
concernant l’utilisation d’internet particulière par des
groupes nommément cités.
En ce qui
concerne ce centre, l’outil est l’information du public,
comme prévu dans ses missions par la loi du 2 juin 1998.
Nous recommandons au public de s’adresser au Centre
d’information et d’avis sur les organisations sectaires
nuisibles (CIAOSN) en cas de doute vis-à-vis de ce qu’il
considère comme une dérive.
Il n’existe
pas de définition juridique du terme « secte » ni
d’ailleurs de définition sociologique ou autre qui serait
universellement admise. Il n’y a pas davantage de régime
juridique spécifique à ces organisations ni de délit sectaire.
Dès lors les conditions d’utilisation de l’internet par les
sectes sont identiques à celles de tout autre utilisateur de ce
média. Le centre ne recommande dès lors pas une législation
d’exception pour ces groupes.
Cela dit,
nous sommes tous très conscients de la nécessité absolue de
contrôler l’internet et pas d’une manière classique car il
s’agit d’un phénomène nouveau. Je l’ai constaté
notamment chez Child Focus, qui accomplit un travail remarquable
en ce qui concerne l’activité des enfants sur l’internet.
Demain, un Conseil européen se penchera sur un projet de
nouvelle directive sur toutes les activités liées à la
cybersécurité et à la cybercriminalité. Cela nous offre des
moyens supplémentaires d’aller de l’avant. J’espère
également qu’un contrôle social spontané de l’internet
sera mis en place et que le gouvernement et les instances
spécialisées ne seront pas les seuls à se charger du contrôle.
Votre intervention soulève en tout cas un problème très
important.
|
De heer Stefaan
De Clerck, minister van Justitie. – Dit probleem moet in
het ruimere kader worden gezien van de uiting van filosofische of
religieuze overtuigingen in de openbare ruimte en van de rol die
de nieuwe media, vooral het internet en de sociale netwerksites,
daarbij spelen.
Niet
alleen het IACSSO, het Informatie- en Adviescentrum inzake de
schadelijke sektarische organisaties, heeft steeds meer
belangstelling voor het
gebruik van het
internet door religieuze en/of filosofische groepen, maar ook
andere actoren die met het onderwerp bezig zijn.
Het
IACSSO verspreidt informatie. Ik geef enkele voorbeelden:
Deelname,
in het kader van het Educaunetproject, aan de studiedag Quelle
éducation aux risques de l’Internet ?, op initiatief
van de minister van Kinderwelzijn Jean-Marc Nollet, in het kader
van de campagne ‘Cliquer futé’ in 2003.
De
deelname aan het Saferinternetproject en aan de site
saferinternet.be in samenwerking met Child Focus, met als doel
‘het bevorderen van de veiligheid van minderjarigen op het
internet en de nieuwe online communicatietechnologieën’.
Deze site biedt opvoeders informatie-instrumenten om kinderen en
jongeren op een verantwoorde manier met deze technologie te leren
omgaan.
Allerlei
informatiesessies over het onderwerp ‘sekten en Internet’
voor een divers publiek, verenigingen en scholen.
Naast
deze preventieve informatie antwoordt het centrum op de vragen
van het publiek over het gebruik van het internet door voormelde
groepen.
Dit
centrum moet het publiek informeren zoals het wordt bepaald in
zijn opdrachten in de wet van 2 juni 1998.
We
raden de mensen aan contact op te nemen met het IACSSO, het
Informatie- en Adviescentrum inzake schadelijke sektarische
organisaties, als ze twijfels hebben over een site.
Er
is geen algemeen aanvaarde juridische noch sociologische
definitie voor de term ‘sekte’. Er is evenmin een specifieke
juridische regeling voor deze organisaties. De
gebruiksvoorwaarden voor het internet door sekten zijn dezelfde
als voor elke andere gebruiker van het medium. Het centrum
beveelt derhalve geen uitzonderlijke wetgeving aan voor deze
groepen.
We
zijn er ons zeer wel van bewust dat het internet moet worden
gecontroleerd, en niet op een klassieke manier, want het gaat om
een nieuw fenomeen. Child Focus doet uitstekend werk inzake de
activiteiten van kinderen op het internet. Morgen behandelt een
Europese raad een nieuwe richtlijnontwerp voor alle activiteiten
verbonden met virtuele veiligheid en internetcriminaliteit. Met
deze bijkomende middelen kunnen we vooruitgaan. Ik hoop ook dat
een spontane sociale controle op het internet zal ontstaan en dat
de regering en de gespecialiseerde instanties niet de enigen
zullen zijn om deze controle uit te voeren. Deze vraag om uitleg
vestigt in elk geval de aandacht op een belangrijk probleem.
|
Mme Olga
Zrihen (PS). – Je suis surtout sensible au fait que
vous-même compreniez l’importance de ce qui est en train de se
passer. Pour les cigarettes, il a été proposé d’indiquer sur
les paquets que « fumer peut nuire à la santé ».
Malheureusement, certains sites internet sont nuisibles pour la
santé mentale et peuvent avoir un impact considérable dont on
ne mesure pas toujours les effets à très court terme.
Certes
l’internet est un moyen de communication nouveau mais peut-être
ne sommes-nous pas assez proactifs. Nous devrions ne pas nous
contenter d’une législation traditionnelle. Cela mérite
d’être analysé étant donné la proximité de ce média, sa
facilité d’accès et surtout les moyens gigantesques qu’il
met à disposition.
|
Mevrouw Olga
Zrihen (PS). – Ik ben vooral blij dat de minister het
belang inziet van wat er aan het gebeuren is. Voor sigaretten
moet op de verpakking ‘schaadt de gezondheid’ staan. Sommige
internetsites zijn schadelijk voor de geestelijke gezondheid en
kunnen een belangrijke impact hebben. De effecten zijn niet
altijd op korte termijn te meten.
Internet
is natuurlijk een nieuw communicatiemiddel, maar we zijn
misschien niet pro-actief genoeg. We mogen ons niet
tevredenstellen met een traditionele wet. Dit probleem moet
worden geanalyseerd, rekening houdend met de toegankelijkheid van
dit medium en vooral met de enorme mogelijkheden die het biedt.
|
Question
orale de M. Jacques Brotchi à la ministre des PME, des
Indépendants, de l’Agriculture et de la Politique scientifique
sur «le nombre d’établissements horeca qui ne répondent pas
aux normes de l’AFSCA» (nº 5-59)
|
Mondelinge
vraag van de heer Jacques Brotchi aan de minister van
KMO’s, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over «het
aantal horecazaken dat niet aan de normen van het FAVV voldoet»
(nr. 5-59)
|
M. Jacques
Brotchi (MR). – Le week-end dernier, les médias
reparlaient du récent décès d’un adolescent avignonnais
survenu après avoir pris un repas dans un établissement de
restauration rapide de la chaîne Quick. Il est maintenant
confirmé officiellement qu’il s’agissait bien d’une
toxi-infection alimentaire.
Ce
dramatique fait divers m’interpelle, et ce d’autant plus que
la presse s’est depuis lors fait l’écho d’un constat
préoccupant : dans notre pays, 47% des restaurants
contrôlés par l’AFSCA ne répondraient pas aux normes
d’hygiène ! C’est un pourcentage énorme ! Un
établissement contrôlé sur deux ne répondrait pas aux normes
d’hygiène ! Cela ne veut bien sûr pas dire que tous ces
établissements violent délibérément des obligations de
sécurité et de prudence, mais cela implique que les autorités
doivent absolument réagir, sous peine d’être confrontées à
d’autres drames du genre de celui d’Avignon.
Je sais
qu’outre les contrôles habituellement menés par l’AFSCA,
l’agence a créé un label de qualité sous forme d’un
« smiley », attestant que le restaurateur a mis en
place un « système crédible de contrôle de l’hygiène ».
Je constate cependant que l’on ne dénombre actuellement que
212 établissements ainsi labellisés. Or, sachant que notre pays
compte de 50 000 à 60 000 établissements horeca, on
ne peut que s’inquiéter de la proportion minime
d’établissements qui disposent de ce label et s’interroger
sur l’efficacité du système retenu et sur son caractère
facultatif.
Madame la
ministre, pouvez-vous nous expliquer pourquoi si peu
d’établissements se sont laissé séduire par le label
« smiley » ? Ce système est-il trop
contraignant et/ou trop onéreux ? Sait-on combien
d’établissements ont échoué dans leur tentative d’obtenir
ce label ? L’AFSCA en tire-t-elle des conclusions ?
Sachant que les consommateurs se posent des questions et sont
dans l’attente d’un signe de confiance, ce système de label
est-il appelé à évoluer et, dans l’affirmative, dans quel
sens ?
Pouvez-vous
également me dire si, à la suite du tragique décès de ce
jeune homme à Avignon, l’AFSCA compte renforcer ses contrôles
auprès des snacks et des chaînes de restauration rapide ?
|
De heer Jacques
Brotchi (MR). – Verleden weekend berichtten de media
opnieuw over het recente overlijden van een adolescent uit
Avignon na een maaltijd in een Quickrestaurant. Er is nu
officieel bevestigd dat het om een voedselvergiftiging ging.
Dat
drama raakt me, te meer daar de pers sindsdien heeft gewezen op
een blijvende bezorgdheid: in ons land voldoet 47% van de door
het FAVV gecontroleerde restaurants niet aan de normen inzake
hygiëne. Dat is een enorm percentage. Eén op twee
gecontroleerde eetgelegenheden voldoet niet aan de normen inzake
hygiëne! Dat betekent uiteraard niet dat al deze ondernemingen
opzettelijk de verplichtingen inzake veiligheid en
voorzichtigheid overtreden, maar wel dat de overheid moet
reageren om niet te worden geconfronteerd met drama’s zoals dat
in Avignon.
Ik
weet dat het FAVV naast de gewone controles een kwaliteitslabel
heeft gecreëerd in de vorm van een ‘smiley’, dat aantoont
dat de restaurateur een ‘geloofwaardig systeem van controle op
de hygiëne’ heeft opgezet. Ik stel echter vast dat er
momenteel slechts 212 eetgelegenheden zijn met een dergelijk
label. Wetende dat ons land 50 000 à 60 000
horecazaken telt, kunnen we ons alleen maar zorgen maken over het
minieme aantal bedrijven met een dergelijk label en ons vragen
stellen over de doeltreffendheid van het systeem en zijn
facultatieve karakter.
Mevrouw,
de minister, kunt u ons uitleggen waarom zo weinig zaken zich
hebben laten verleiden door het ‘smiley’-label? Is het
systeem te dwingend of te duur? Is bekend hoeveel horecazaken
mislukt zijn in hun poging om het label te halen? Trekt het FAVV
hieruit conclusies? Gaat dat label evolueren, wetende dat de
consumenten zich vragen stellen en wachten op een teken dat
vertrouwen geeft, en zo ja, in welke zin?
Kunt
u me zeggen of, na het tragisch overlijden van de jongeman in
Avignon, het FAVV zijn controles bij de snacks en de
fastfoodketens gaat versterken?
|
Mme Sabine
Laruelle, ministre des PME, des Indépendants, de
l’Agriculture et de la Politique scientifique. –
L’attribution d’un « smiley » à un restaurant
est conditionnée par le résultat favorable d’un audit portant
sur le système d’autocontrôle mis en place par ce restaurant.
Cet audit est effectué par un organisme certificateur
indépendant et agréé par l’AFSCA. Sur les 236 demandes
d’attribution de « smiley », 212 ont reçu une
réponse positive, tandis que 24 audits se sont révélés
négatifs.
Ces audits
ne sont évidemment pas gratuits. Selon l’importance de
l’établissement, ils coûtent de 250 à 350 euros.
Un incitant
financier est toutefois octroyé aux restaurateurs certifiés.
Comme ils sont plus fiables, ils sont moins souvent inspectés et
bénéficient d’un bonus de 50% sur la contribution annuelle à
verser à l’AFSCA. Les établissements non certifiés doivent
par contre s’acquitter d’une double contribution. Celle-ci
est modulée selon le nombre d’employés. Il appartient donc
aux exploitants de peser le pour et le contre afin d’effectuer
éventuellement les démarches aboutissant à l’octroi du
« smiley ».
L’Agence
travaille étroitement avec les fédérations horeca pour
promouvoir la validation des autocontrôles par un audit et son
corollaire, le « smiley ». L’AFSCA dispose du
budget suffisant pour effectuer une communication à ce sujet
axée sur le grand public mais vu le nombre encore limité de
labels « smiley » attribués, cela s’avère
prématuré. Elle a par contre diffusé via les magazines
professionnels de l’horeca des informations utiles à cet égard
et le mailing qui sera adressé au secteur au cours des
prochaines semaines concernant la contribution annuelle de
l’agence, comportera aussi un volet relatif au « smiley ».
Les
principales non-conformités dans l’horeca portent précisément
sur les problèmes d’autocontrôle et de bonnes pratiques
d’hygiène et beaucoup moins sur la traçabilité des matières
premières ou le respect de l’interdiction de fumer. En 2009,
l’AFSCA avait inspecté 12 810 établissements du secteur
horeca ainsi que 1 160 cuisines de collectivités. Le nombre
de contrôles est donc important.
Pour
rencontrer les lacunes, des améliorations sont possibles,
notamment en matière de formation et de discipline de la part du
personnel. Dans ce but, en concertation avec le secteur et les
associations de consommateurs, l’agence a pris une nouvelle
mesure depuis le 1er janvier 2011 :
sachant que les procès-verbaux établis par l’AFSCA entraînent
généralement le paiement d’une amende administrative de
plusieurs centaines d’euros, les restaurateurs verbalisés pour
mauvaises pratiques d’hygiène ont l’occasion de ne pas s’en
acquitter s’ils suivent, avec l’ensemble de leur personnel,
une formation dispensée gratuitement par la cellule de
vulgarisation de l’agence. Ils peuvent aussi suivre une
formation équivalente via leur fédération.
De plus,
l’AFSCA a pris contact avec les Communautés pour que, dès la
formation de base dans les écoles hôtelières, on inculque aux
jeunes qui seront plus tard responsables ou membres du personnel
horeca les règles élémentaires d’hygiène et de sécurité
alimentaire.
J’espère
que ces mesures porteront progressivement leurs fruits.
|
Mevrouw Sabine
Laruelle, minister van KMO’s, Zelfstandigen, Landbouw en
Wetenschapsbeleid. – Het toekennen van een ‘smiley’ aan een
restaurant hangt af van het gunstige resultaat van een audit over
het autocontrolesysteem van dat restaurant. Die audit wordt
uitgevoerd door een onafhankelijk en door het FAVV erkend
certificeringsorgaan. Op 236 vragen om toekenning van een
‘smiley’ hebben er 212 een positief en 24 een negatief
antwoord gekregen.
Die
audits zijn natuurlijk niet gratis. Naargelang van de grootte van
de zaak kosten ze 250 tot 350 euro.
Aan
de restaurateurs met een certificaat wordt nochtans een
financiële aansporing gegeven. Omdat ze betrouwbaarder zijn,
worden ze minder geïnspecteerd en krijgen ze een bonus van 50%
op de jaarlijkse bijdrage aan het FAVV. De zaken zonder
certificaat moeten daarentegen een dubbele bijdrage betalen. Die
varieert volgens het aantal werknemers. De uitbaters moeten dus
het voor en het tegen afwegen om de nodige stappen te zetten tot
het bekomen van een ‘smiley’
Het
Agentschap werkt nauw samen met de horecafederaties om de
validatie van de autocontroles door een audit en de bijgaande
‘smiley’ te promoten. Het FAVV beschikt over een voldoende
budget om daarover met het brede publiek te communiceren, maar
wegens het nog beperkte aantal ‘smiley’-labels is dat
voorbarig. Daarentegen heeft het via de professionele
horecatijdschriften daarover nuttige informatie verspreid. De
mailing aan de sector tijdens de komende weken over de jaarlijkse
bijdrage aan het Agentschap zal ook een deel over de ‘smiley’
bevatten.
De
voornaamste tekorten in de horeca gaan precies over de problemen
met de autocontrole en de goede praktijken inzake hygiëne en
veel minder over de traceerbaarheid van de grondstoffen of het
naleven van het rookverbod. In 2009 inspecteerde het FAVV 12 810
horecazaken en 1 160 grootkeukens. Het aantal controles is
dus groot.
Om
aan de tekorten tegemoet te komen zijn verbeteringen mogelijk,
met name op het vlak van opleiding en discipline van het
personeel. Daarom heeft het Agentschap, in overleg met de sector
en de consumentenverenigingen, sinds 1 januari 2011 een
nieuwe maatregel genomen. De processen-verbaal van het FAVV
leiden over het algemeen tot een administratieve boete van enkele
honderden euro. De restauranthouders die werden geverbaliseerd
wegens slechte hygiënepraktijken, krijgen nu de kans die boete
niet te moeten betalen indien ze, samen met hun personeel, een
gratis opleiding volgen van de cel vulgarisatie van het
Agentschap. Ze kunnen ook een gelijkwaardige opleiding volgen via
hun federatie.
Bovendien
heeft het FAVV contact genomen met de gemeenschappen om, vanaf de
basisopleiding in de hotelscholen, bij de jongeren die later
verantwoordelijke of personeelslid van de horeca zullen zijn, de
elementaire regels inzake hygiëne en voedselveiligheid in te
prenten.
Ik
hoop dat die maatregelen geleidelijk hun vruchten zullen
afwerpen.
|
M. Jacques
Brotchi (MR). – Je remercie Mme la ministre de toutes
ces précisions. L’éducation est effectivement un point
important.
Je tiens à
établir un parallèle avec les hôpitaux. Comme vous le savez,
madame la ministre, ces derniers sont confrontés au problème
important des infections nosocomiales. De grandes opérations de
lavage des mains du personnel, des familles, des visiteurs, ont
dès lors été lancées.
Il est
important d’agir de même avec le personnel du secteur horeca.
Je suis heureux des réponses que vous m’avez apportées.
Toutefois,
vous dites que 12 810 établissements sur quelque 60 000
ont été contrôlés. Cela signifie-t-il qu’il reste cinq ans
pour que l’AFSCA accomplisse le tour complet de l’ensemble
des établissements horeca de Belgique ?
|
De heer Jacques
Brotchi (MR). – Ik dank de minister voor die
verduidelijkingen. De opleiding is inderdaad een belangrijk punt.
Ik
wil wijzen op een parallelle situatie in de ziekenhuizen. Zoals u
weet, mevrouw de minister, worden die geconfronteerd met een
groot probleem van ziekenhuisinfecties. Er werden grote operaties
voor het wassen van de handen opgezet voor personeel, familie,
bezoekers.
Er
moet op dezelfde wijze te werk worden gegaan met het
horecapersoneel. Ik ben blij met de antwoorden die u mij hebt
gegeven.
U
zei echter dat 12 810 zaken op 60 000 werden
gecontroleerd. Betekent dit dat het FAVV nog vijf jaar nodig
heeft om alle horecazaken van België te controleren?
|
Mme Sabine
Laruelle, ministre des PME, des Indépendants, de
l’Agriculture et de la Politique scientifique. – Il faut
ajouter au chiffre que vous citez les 1 160 cuisines de
collectivités qui ont été inspectées.
|
Mevrouw Sabine
Laruelle, minister van KMO’s, Zelfstandigen, Landbouw en
Wetenschapsbeleid. – Aan dat door u geciteerde cijfer moeten de
1 160 grootkeukens worden toegevoegd.
|
Question
orale de M. Dirk Claes au ministre des Pensions et des
Grandes villes et à la ministre de la Fonction publique et des
Entreprises publiques sur «les mauvaises conditions de travail à
la police des chemins de fer» (nº 5-50)
|
Mondelinge
vraag van de heer Dirk Claes aan de minister van
Pensioenen en Grote Steden en aan de minister van Ambtenarenzaken
en Overheidsbedrijven over «de slechte werkomstandigheden bij de
spoorwegpolitie» (nr. 5-50)
|
M. le
président. – M. Bernard Clerfayt, secrétaire d’État
à la Modernisation du Service public fédéral Finances, à la
Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude
fiscale, répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Bernard Clerfayt,
staatssecretaris voor de Modernisering van de Federale
Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude, antwoordt.
|
M. Dirk
Claes (CD&V). – Je déplore l’absence du ministre,
mais j’attends une réponse correcte de la part du secrétaire
d’État.
La
grève de la STIB en raison de l’insécurité dans les stations
de métro a une nouvelle fois révélé la problématique de la
police des chemins de fer, en particulier dans le métro
bruxellois. À vrai dire, il s’agit de trois problèmes.
Premier
problème, le manque de personnel. La ministre de l’Intérieur
avait jadis promis 110 agents supplémentaires, mais seuls 35 ont
été engagés. Dans le cas particulier de Bruxelles, on observe
un manque criant de 30 agents. La situation ne s’améliorera
sans doute pas l’année prochaine : par mesure d’économie,
le personnel qui part à la retraite ou migre vers la police
locale ne sera pas remplacé avant fin 2011 au plus tôt. Par
conséquent, trop peu de policiers sont présents dans les
stations de métro. Dans l’attente d’un élargissement du
cadre policier et de la mise en service des agents engagés, l’on
pourrait faire appel à la réserve fédérale, ce qui
représenterait une solution à court terme. Toutefois, la
rotation parmi les nouveaux agents ne peut pas être trop
importante.
Deuxième
problème, le manque d’infrastructure. La police des chemins de
fer aurait dû recevoir un bâtiment situé place Horta à
Bruxelles, près de la gare du Midi, mais les négociations ont à
nouveau échoué. La semaine passée, aucune suite n’a pu être
donnée à l’opération, et ce pour la troisième fois. De
nouvelles infrastructures sont pourtant absolument nécessaires.
Les agents se trouvent dans une situation particulièrement
difficile et ne cessent d’être la cible de violences. La
police des chemins de fer a récemment dû maintenir dans une
même cellule plusieurs personnes qui avaient commis des délits
totalement différents. C’était toutefois la seule
possibilité.
Il
y a également un besoin urgent de nouveaux véhicules.
L’inspecteur des Finances refuse cependant toute nouvelle
demande sous prétexte que la police fédérale dispose de
suffisamment de véhicules, mais ces véhicules ne peuvent
apparemment pas être remis au service qui en a le plus besoin.
Le
programme informatique constitue un autre problème. La police
des chemins de fer utilise FEEDIS, où tous les documents doivent
être introduits manuellement. Si elle disposait d’ISLP, à
l’instar de la police locale, tout serait automatisé.
Troisième
problème, la collaboration entre les différentes zones de
police de Bruxelles. La collaboration est d’autant plus
difficile qu’il n’existe pas une zone de police unique à
Bruxelles.
Quelle
ne fut pas ma stupeur lorsque j’ai appris la proposition –
soutenue même par des membres du cabinet restreint – de faire
appel à des militaires pour garantir la sécurité dans les
stations de métro. Il a effectivement été décidé, lors du
contrôle budgétaire de mars 2010, de transférer cent
militaires à la police fédérale. On ne fera évidemment pas
appel à ces militaires pour assurer la sécurité dans le métro,
car ils sont chargés, en tant qu’agents de la police fédérale,
de la surveillance des ambassades. Les policiers ainsi libérés
pourraient être mis à la disposition de la police des chemins
de fer. Cette mesure n’a toutefois pas encore été exécutée.
Envisage-t-on
de remédier au déficit de personnel à la police des chemins de
fer ? Pourvoira-t-on au remplacement du personnel parti à
la retraite ou pour cause de mobilité ? Quels moyens
budgétaires prévoit-on et quelle somme y a-t-on consacrée en
2010 ?
Pourquoi
le projet de la place Horta s’est-il soldé par un échec ?
Mettra-t-on un nouveau bâtiment comparable à disposition ?
Existe-t-il des projets concrets pour mettre à jour
l’informatique ? Quand se réaliseront-ils ? Des
mesures sont-elles prévues à court terme pour augmenter la
sécurité dans les stations de métro ? Des agents
supplémentaires seront-ils engagés ou le ministre prévoit-il
d’autres mesures ?
|
De heer Dirk
Claes (CD&V). – Ik betreur dat de minister niet zelf
aanwezig is, maar ik verwacht een correct antwoord van de
staatssecretaris.
De staking
bij de MIVB, die met de onveiligheid in de metrostations te maken
had, heeft opnieuw het probleem van de spoorwegpolitie aan het
licht gebracht, zeker in de Brusselse metro. Het gaat eigenlijk
om drie problemen.
Om te
beginnen is er het personeelstekort. De minister van Binnenlandse
Zaken beloofde indertijd 110 extra personeelsleden voor de
spoorwegpolitie. Er werden er echter amper 35 aangeworven. Voor
Brussel in het bijzonder is er een acuut tekort van 30 agenten.
De situatie zal er ook volgend jaar wellicht niet op verbeteren.
Wegens besparingen zullen personeelsleden die met pensioen gaan
of die naar de lokale politie gaan, zullen minstens tot eind 2011
niet worden vervangen. Het gevolg is dat er te weinig
politieagenten in de metrostations aanwezig zijn. In afwachting
dat het kader wordt uitgebreid en de aangeworven agenten aan de
diensten worden toegewezen, kan een beroep worden gedaan op de
federale reserve. Dat biedt een oplossing op korte termijn. Het
verloop bij de nieuwe agenten mag dan wel niet te groot zijn.
Een tweede
probleem is de gebrekkige infrastructuur. Er was de
spoorwegpolitie een gebouw beloofd aan het Hortaplein aan het
Brusselse Zuidstation. De onderhandelingen hierover zijn nog maar
eens afgesprongen. Vorige week bleek de hele operatie niet te
kunnen doorgaan. Dat is al de derde keer. Er is nochtans dringend
nood aan een nieuwe infrastructuur. De agenten zitten in een zeer
moeilijke positie. Ze worden ook steeds meer het slachtoffer van
geweld. Onlangs moest de spoorwegpolitie verscheidene personen in
een cel vasthouden, voor misdrijven die niets met elkaar te maken
hadden. Het was echter de enige mogelijkheid.
Er is ook
dringend nood aan nieuwe voertuigen. De Inspecteur van Financiën
wijst echter elke nieuwe aanvraag af omdat de federale politie
over voldoende wagens zou beschikken. Die kunnen echter blijkbaar
niet worden overgedragen aan de dienst die ze het meest nodig
heeft.
En er is een
probleem met het informaticaprogramma. De spoorwegpolitie werkt
met het programma FEEDIS, waardoor ze elk document opnieuw
handmatig moeten invoeren. Mochten ze met ISLP werken, zoals bij
de lokale politie, dan kan het automatisch.
Een derde
probleem is de samenwerking met de verschillende lokale
politiezones in Brussel. Het probleem dat er geen eengemaakte
politiezone is in Brussel, bemoeilijkt wel eens de samenwerking.
Groot was
mijn verbijstering toen ik vernam dat – zelfs door leden van
het kernkabinet – geopperd werd militairen in te zetten om de
veiligheid in de metrostations te helpen waarborgen. Op de
begrotingscontrole in maart 2010 werd inderdaad beslist om
honderd militairen over te hevelen naar de federale politie. Het
zijn natuurlijk niet die militairen die in de metro zullen
werken. Zij moeten als federale politieagent de bewaking van de
ambassades op zich nemen. De vrijgekomen federale politieagenten
kunnen dan eventueel bij de spoorwegpolitie worden ingezet. Die
maatregel is echter nog altijd niet uitgevoerd.
Komt er een
inhaalbeweging om het personeelstekort bij de spoorwegpolitie weg
te werken? Zullen de personeelsleden die wegens pensioen of
mobiliteit vertrekken, vervangen worden? Welke budgettaire
middelen zijn hiervoor in het vooruitzicht gesteld? Hoeveel is
daarvoor in 2010 besteed?
Waarom is
het project met het gebouw aan het Hortaplein finaal
afgesprongen? Zal er een gelijkwaardig, nieuw gebouw ter
beschikking worden gesteld? Zijn er concrete plannen om de
informatica aan te passen? Wanneer zal dat gebeuren? Komen er op
korte termijn maatregelen om de veiligheid in de metrostations te
verhogen? Zullen er extra agenten worden ingezet of heeft de
minister andere maatregelen op het oog?
|
M. Bernard
Clerfayt, secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité
environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale. – Je
vous lis d’abord la réponse de la ministre Turtelboom.
En
tenant compte des restrictions budgétaires, tous les moyens
possibles sont mis en œuvre pour augmenter le personnel de la
police des chemins de fer (SPC). Grâce aux 35 nouveaux engagés,
le personnel de la SPC passe désormais à 229 unités. En raison
du détachement de certains agents auprès de la SPC, les
effectifs se montent actuellement à 248 unités, soit 19 de plus
que le cadre fixé. On pourvoira au remplacement du personnel
partant à la retraite ou pour cause de mobilité.
La
SPC Bruxelles collabore efficacement avec le service de sécurité
de la STIB et les zones de police de Bruxelles. Depuis le début
de cette collaboration, une vingtaine d’actions communes ont
été organisées et une quarantaine d’autres sont prévues
d’ici fin mars. Il s’agit tant d’actions préventives que
répressives.
Les
équipes d’intervention ordinaires de la SPC Bruxelles sont
réparties en trois secteurs dans le réseau du métro. Pendant
les heures d’ouverture du métro, une équipe de deux agents
par secteur patrouille à pied, et deux équipes de deux agents
parcourent tout le réseau avec un véhicule. En outre, la SPC
dispose de maîtres-chiens, dont un chien pisteur pour la
détection d’explosifs, et envoie trois équipes dans le métro
pour une intervention immédiate en cas d’urgence.
Par
ailleurs, des équipes spéciales de la SPC sont mobilisées pour
lutter contre certains phénomènes, comme le vol à la tire.
La
DirCo de Bruxelles prévoit de surcroît un renforcement presque
journalier du corps d’intervention de la police fédérale, en
mobilisant deux à neufs agents supplémentaires.
On
prévoit surtout des patrouilles supplémentaires le soir après
20 h 00 et pendant les week-ends. Elles se composent de
neuf agents issus de la réserve fédérale d’intervention
centralisée.
De
plus, cent militaires ont été transférés à la police
fédérale de Bruxelles, notamment en vue d’améliorer la
sécurité dans les transports en commun. Maintenant que la base
légale est réglée par la loi du 30 décembre 2010,
il suffit d’exécuter la mesure en collaboration avec les
partenaires concernés. Toutes les dispositions ont déjà été
prises à cet égard.
Malgré
les économies imposées, une proposition visant à engager deux
cents personnes supplémentaires à la police fédérale a été
approuvée lors du contrôle budgétaire de 2010. La police
fédérale se charge actuellement de ces recrutements.
Je
vous lis maintenant la réponse du ministre Reynders.
Le
projet de la place Horta n’a pas échoué. Le 17 février,
une réunion s’est tenue entre les parties concernées, la
Régie des bâtiments, le SPF Emploi, Travail et Concertation
sociale, et la police des chemins de fer. Il a été décidé de
travailler en deux phases. La première phase consiste à trouver
le moyen de libérer 400 à 600 mètres carrés occupés
actuellement par le SPF ETCS. Cet espace devrait abriter des
cellules pour les personnes arrêtées, des salles d’audition,
des locaux pour la fouille et pour les objets saisis, ainsi qu’un
local pour les gardiens des personnes arrêtées. La deuxième
phase consiste à trouver un moyen de libérer davantage d’espace
dans le bâtiment.
Cette
approche présente différents avantages lors de la première
phase. Ainsi, il est possible de réaliser des économies
d’échelle grâce à l’utilisation commune de locaux du SPF
ETCS, comme la salle de sport. L’espace peut être utilisé
sans trop de modifications et il n’y a aucuns frais de
déménagement pour le SPF ETCS ni pour la police des chemins de
fer. Ce système constitue également un gain de temps
opérationnel pour la SPC car elle ne doit plus emmener les
contrevenants à la caserne Géruzet, déplacements qui
s’avéraient délicats.
Une
plateforme commune, Pol Office, est actuellement développée
afin de remplacer le système FEEDIS de la police fédérale et
ISLP de la police locale. La coexistence temporaire de ces deux
systèmes n’engendre toutefois aucun problème puisque les
règles de gestion et d’encodage de l’information sont
identiques. Quoi qu’il en soit, la direction générale de la
police administrative, dont la SPC fait partie, a déjà, en
attendant Pol Office, opté pour ISLP en vue d’une
harmonisation accrue à court terme avec la police locale.
|
De heer Bernard
Clerfayt, staatssecretaris voor de Modernisering van de
Federale Overheidsdienst Financiën, de Milieufiscaliteit en de
Bestrijding van de fiscale fraude. – Ik lees eerst het antwoord
van minister Turtelboom.
Binnen de
huidige budgettaire beperkingen wordt al het mogelijke gedaan om
het aantal personeelsleden bij de spoorwegpolitie, SPC, op te
drijven. De organisatietabel van de SPC werd met 35 verhoogd,
zodat de formatie van de SPC uit 229 personeelsleden bestaat.
Door detachering van personeelsleden bij de SPC bedraagt de reële
personeelssterkte momenteel 248 personen, dus 19 meer dan de
vastgestelde formatie. De personeelsleden die vertrekken door
pensioen of mobiliteit, zullen worden vervangen.
De SPC
Brussel werkt efficiënt samen met de veiligheidsdienst van de
MIVB en de Brusselse politiezones. Sedert het begin van die
samenwerking werden een twintigtal gezamenlijke acties
georganiseerd en tegen eind maart zijn er een veertigtal gepland.
Het gaat zowel om preventieve als om meer repressieve acties.
De gewone
interventieploegen van de SPC Brussel opereren in drie
patrouillesectoren op het metronet. Tijdens de openingsuren van
de metro is in elke sector een ploeg van twee personen te voet
aanwezig en worden voor het hele net twee ploegen van twee
personen met voertuig ingezet. De SPC beschikt tevens over
hondengeleiders, onder meer een speurhond voor de detectie van
explosieven, en oriënteert een drietal ploegen naar het metronet
om in dringende gevallen onmiddellijk versterking te kunnen
bieden.
Daarnaast
worden specifieke ploegen van de SPC ingeschakeld in de strijd
tegen bepaalde fenomenen, zoals gauwdiefstallen.
De DirCo
Brussel zorgt daarnaast voor een nagenoeg dagelijkse versterking
van het interventiekorps van de federale politie met twee tot
negen mensen.
Vooral
’s avonds, na 20.00 uur, en tijdens de weekends worden
daarenboven extra patrouilles, negen mensen, van de
gecentraliseerde federale interventiereserve ingeschakeld.
Tevens
werden honderd militairen naar de federale politie te Brussel
overgeplaatst, onder meer met het oog op een betere beveiliging
van het openbaar vervoer. Nu de wettelijke basis hiervoor
geregeld is door de wet van 30 december 2010, moet de
maatregel alleen nog in samenwerking met de betrokken partners
worden uitgevoerd. Daarvoor zijn al alle nodige schikkingen
getroffen.
Bij de
begrotingscontrole van 2010 werd, ondanks de opgelegde
besparingen, een voorstel goedgekeurd om tweehonderd extra mensen
in dienst te nemen bij de federale politie. De federale politie
houdt zich thans bezig met die indienstnemingen.
Ik lees
vervolgens het antwoord van minister Reynders.
Het project
voor het gebouw aan het Hortaplein is niet afgesprongen. Op
17 februari werd een vergadering gehouden met alle betrokken
partijen, de Regie de gebouwen, de FOD Werkgelegenheid, Arbeid en
Sociaal Overleg en de spoorwegpolitie. De conclusie van die
vergadering was dat in twee fasen zou worden gewerkt. In fase 1
wordt onderzocht hoe ongeveer 400 tot 600 vierkante meter, die
tot op heden wordt ingenomen door de FOD WASO, kan worden
vrijgemaakt. In deze ruimte zouden cellen voor de mensen die zijn
aangehouden, verhoorlokalen, lokalen voor fouillering van mensen
en voor opslag van in beslag genomen voorwerpen en een
wachtlokaal voor het bewakingspersoneel van aangehouden mensen
worden ondergebracht. In fase 2 wordt dan nagegaan hoe extra
oppervlakte in het gebouw kan worden vrijgemaakt.
Deze
benadering biedt in fase 1 verschillende voordelen. Zo zijn door
gemeenschappelijk gebruik van lokalen van FOD WASO, zoals de
sportzaal, schaalvoordelen mogelijk. De ruimte kan zonder te veel
wijzigingen aan de bestaande situatie snel in gebruik genomen
worden. Er zijn geen grote verhuiskosten voor de FOD WASO, noch
voor de spoorwegpolitie. Er is operationele tijdwinst voor de SPC
omdat ze niet langer moeilijke verplaatsingen met aangehouden
individuen moeten uitvoeren naar de lokalen van de
Géruzetkazerne.
Ter
vervanging van FEEDIS van de federale politie en ISLP van de
lokale politie wordt een gemeenschappelijk platform, Pol Office,
uitgewerkt. Het voorlopig naast elkaar bestaan van die twee
systemen schept echter geen problemen, daar de regels voor het
beheer en voor de codering van informatie dezelfde zijn.
Desalniettemin heeft de algemene directie Bestuurlijke Politie,
met onder meer de SPC, in afwachting van Pol Office al geopteerd
voor het gebruik van ISLP, zodat er op korte termijn een nog
betere afstemming met de lokale politie komt.
|
M. Dirk
Claes (CD&V). – J’entends que certaines actions sont
entreprises. Le personnel partant à la retraite sera en outre
remplacé. La mobilité importante reste en effet un problème
majeur ; de nombreuses personnes quittent la police des
chemins de fer. Je propose que le ministre prenne des mesures
afin que les agents qui optent pour la police du métro y restent
le plus longtemps possible. J’apprends également que la
bâtiment de la place Horta pourra malgré tout être utilisé,
mais cela doit alors se faire au plus vite.
|
De heer Dirk
Claes (CD&V). – Ik hoor dat er toch op een aantal zaken
wordt ingegaan. Ook personeelsleden die met pensioen gaan, zullen
vervangen worden. De grote mobiliteit is inderdaad een groot
probleem. Vele personeelsleden verlaten de spoorwegpolitie. Ik
stel voor dat de minister maatregelen neemt om ervoor te zorgen
dat mensen die kiezen voor de metropolitie, daar ook zo lang
mogelijk blijven. Ik hoor nu dat het Hortagebouw toch in gebruik
kan worden genomen, maar dat moet dan wel snel gebeuren.
|
Question
orale de Mme Cécile Thibaut à la vice-première ministre
et ministre de l’Emploi et de l’Égalité des chances,
chargée de la Politique de migration et d’asile sur «les
conséquences de la loi limitant le temps de travail des
médecins» (nº 5-46)
|
Mondelinge
vraag van mevrouw Cécile Thibaut aan de vice-eersteminister
en minister van Werk en Gelijke Kansen, belast met het Migratie-
en asielbeleid over «de gevolgen van de wet die de arbeidsduur
voor artsen beperkt» (nr. 5-46)
|
Mme Cécile
Thibaut (Ecolo). – La loi sur le travail du 16 mars 1971
excluait de son champ d’application les médecins, dentistes,
vétérinaires, médecins spécialistes en formation et étudiants
stagiaires se préparant à l’exercice de ces professions.
Depuis, la directive européenne du 4 novembre 2003 a
été transposée dans la loi du 12 décembre 2010 et
publiée le 22 décembre au Moniteur Belge.
Cette
nouvelle législation, en vigueur depuis le 1er février,
limite le temps de travail hebdomadaire à quarante-huit heures
en moyenne par semaine, gardes comprises, sur une période de
référence de treize semaines, avec un pic maximum de soixante
heures par semaine.
Afin
d’assurer les services de garde dans les hôpitaux, un temps de
travail additionnel de maximum douze heures par semaine peut être
presté moyennant l’accord du travailleur. Ceci doit faire
l’objet d’un document distinct du contrat de base sur lequel
est précisée la rémunération complémentaire.
Je ne peux
que me réjouir de ces mesures qui vont soulager de nombreux
médecins en formation dont la charge de travail pouvait
jusqu’ici avoisiner voire dépasser les cent heures semaine et
qui a conduit à plusieurs drames que nous ne souhaitons plus
connaître.
Je souhaite
cependant attirer votre attention sur certains aspects de cette
législation. Tout d’abord, certains hôpitaux, étant donné
le délai très court entre la publication et l’entrée en
vigueur de cette loi, ont du mal à intégrer cette dernière
dans leur organisation générale, surtout du fait que la loi
s’organise en trimestres et entre en vigueur un 1er février,
soit en plein milieu d’un trimestre.
Par
ailleurs, l’association professionnelle belge de la médecine
d’urgence s’est récemment inquiétée des conséquences pour
les patients qui risquent d’être confrontés à des files
d’attente. Face aux risques pour la population, le président
de cette association a annoncé qu’il envisageait d’aller en
appel devant la Cour institutionnelle.
Enfin, les
hôpitaux s’interrogent sur la discrimination existant entre
les médecins urgentistes et les médecins militaires dans la
mesure où des exceptions sont prévues pour ces derniers.
Madame la
ministre, pouvez-vous nous éclairer sur la discrimination
dénoncée par les médecins urgentistes dans le cadre de la
transposition de la directive européenne ? Quels échos
avez-vous eus du terrain quant à l’application de cette loi ?
Comment entendez-vous réagir face aux risques de dérives
dénoncés par les médecins urgentistes ? Une concertation
avec la ministre de la Santé vous paraît-elle indiquée afin
d’envisager, le cas échéant, des mesures compensatoires
permettant d’assurer la continuité des services médicaux aux
citoyens et plus particulièrement de la médecine d’urgence ?
|
Mevrouw Cécile
Thibaut (Ecolo). – De arbeidswet van 16 maart 1971
is niet van toepassing op artsen, tandartsen, veeartsen,
geneesheren-specialisten in opleiding en studenten stagiaires.
Inmiddels werd de Europese richtlijn van 4 november 2003
omgezet in de wet van 12 december 2010 en op
22 december in het Belgisch Staatsblad gepubliceerd.
Deze
nieuwe wetgeving, van kracht sinds 1 februari, beperkt de
arbeidsduur tot gemiddeld achtenveertig uur per week, wachten
inbegrepen, over een referentieperiode van dertien weken, met een
maximum van zestig uren per week.
Om
de wachtdiensten in de ziekenhuizen te verzekeren, kan, mits de
werknemer daarmee instemt, maximaal twaalf uur per week extra
worden gepresteerd. Die regeling moet opgenomen worden in een
afzonderlijk document bij de basisovereenkomst, waarbij ook de
aanvullende vergoeding moet worden vermeld.
Ik
kan me alleen maar verheugen over deze maatregelen, die het werk
van de vele artsen in opleiding zal verlichten. Tot nu toe
werkten ze soms meer dan honderd uren per week. Dit leidde tot
dramatische toestanden, die we niet meer willen meemaken.
Ik
wens evenwel de aandacht van de minister te vestigen op bepaalde
aspecten van deze wetgeving. De termijn tussen de publicatie en
de inwerkingtreding van de wet is bijzonder kort. Hierdoor hebben
sommige ziekenhuizen het moeilijk de wet toe te passen, vooral
omdat het om een organisatie per trimester gaat en de wet in
werking treedt op 1 februari, namelijk midden in een
trimester.
De
beroepsvereniging voor spoedartsen is bovendien bekommerd om de
gevolgen voor de patiënten, die met lange wachttijden dreigen te
worden geconfronteerd. Wegens de risico’s voor de bevolking
heeft de voorzitter van de vereniging aangekondigd in beroep te
gaan bij het Grondwettelijk Hof.
De
ziekenhuizen hebben ook vragen bij de discriminatie tussen de
spoedartsen en de militaire artsen. Voor die laatsten is immers
in een uitzondering voorzien.
Mevrouw de
minister, kunt u ons een verklaring geven voor deze discriminatie
van de spoedartsen in het kader van de omzetting van de Europese
richtlijn? Hoe wordt op het terrein gereageerd? Hoe zult u
reageren op de eventuele ontsporing van het systeem, waarop de
spoedartsen hebben gewezen? Lijkt een overleg met de minister van
Volksgezondheid wenselijk om in voorkomend geval
compensatiemaatregelen te nemen voor de continuïteit van de
medische zorgverlening aan de burgers, in het bijzonder door de
spoeddiensten?
|
Mme Joëlle
Milquet, vice-première ministre et ministre de l’Emploi et
de l’Égalité des chances, chargée de la Politique de
migration et d’asile. – Comme vous l’avez rappelé, la loi
du 12 décembre 2010 qui a été adoptée à
l’unanimité par la Chambre, transpose la directive du
4 novembre 2001. Il s’agit d’un sujet très délicat
qui a fait l’objet d’énormément de négociations. Celles-ci
ont débouché sur un accord unanime entre les différents
partenaires. J’ai moi-même participé à nombre de ces
négociations et je n’ai entendu aucune demande ou question
relative aux urgentistes. Le président de l’association dont
vous faites mention ne s’est jamais manifesté, même lorsque
la loi a été adoptée.
Certes,
cette dernière limite le temps de travail mais de manière
raisonnable afin de satisfaire les demandes du secteur des soins
de santé. Les médecins peuvent en effet travailler jusqu’à
soixante heures par semaine. De plus, des accords individuels
peuvent être conclus pour que douze heures complémentaires
soient prestées pour les gardes de nuit. Le maximum hebdomadaire
est dès lors assez important.
En tant que
juriste et légaliste, je ne peux faire, quand j’applique une
directive, que ce que celle-ci m’autorise à faire. Nous avons
rencontré le président de l’association des urgentistes avant
de publier le communiqué, voici quelques jours. Nous lui avons
bien expliqué que la seule exception possible prévue par la
directive concerne les secteurs policier et militaire. Dans le
monde hospitalier, toutes les catégories de médecins entrent
dans le champ d’application de la directive. Je ne peux dès
lors exclure légalement les urgentistes. En effet, la directive
ne le permet pas.
Par
ailleurs, dans l’arrêt SIMAP du 3 octobre 2000, qui
concernait le cas des médecins des équipes de premiers secours
du secteur public, la Cour a souligné que « l’exclusion
prévue par la directive de base se réfère à certaines
activités spécifiques à la fonction publique, destinées à
assurer l’ordre et la sécurité publique indispensables au bon
déroulement de la vie en société, mais l’activité du
personnel des équipes de premier secours ne peut être assimilée
à de tels activités. » Non seulement le texte légal est
clair mais la jurisprudence de la Cour de justice l’est
également.
Nous ferons
une évaluation de cette loi ; c’est une nouvelle loi dont
la mise en application a été rapide pour nous mettre en
conformité avec la directive. Cela demande une réorganisation
dans le secteur hospitalier qui est de la responsabilité des
hôpitaux. Ils disposent de marges de manœuvre assez larges dans
l’établissement des horaires grâce aux dérogations doubles
qui leur ont été octroyées. Il s’agit d’un problème
d’organisation interne des hôpitaux et des partenariats à
conclure avec des médecins généralistes.
Nous ferons
néanmoins une évaluation pour voir si, au bout de quelques
mois, d’aventure ne se pose pas un vrai problème qui ne serait
pas la conséquence d’un manque d’anticipation ou de
réorganisation des services.
Je suis
toute prête à faire cette évaluation avec ma collègue
Mme Onkelinx. Mais à ce stade je n’ai pas la capacité
légale d’y changer quoi que ce soit.
|
Mevrouw Joëlle
Milquet, vice-eersteminister en minister van Werk en Gelijke
Kansen, belast met het Migratie- en asielbeleid. – Zoals u hebt
gezegd, werd de wet van 12 december 2010, die de
richtlijn van 4 november 2001 omzet, unaniem aangenomen
door de Kamer. Over dit bijzonder delicaat onderwerp werd
intensief onderhandeld. Die onderhandeling mondden uit in een
unaniem akkoord tussen de verschillende partners. Ikzelf heb
deelgenomen aan een aantal onderhandelingen en ik heb geen enkele
vraag of probleem opgevangen over de spoedartsen. De voorzitter
van de vereniging waarnaar u verwees heeft op geen enkel moment
van zich laten horen, zelfs niet wanneer de wet werd aangenomen.
Deze
wet beperkt uiteraard de werktijd, maar op een redelijke wijze,
zodat aan de vraag van de gezondheidszorg kan worden voldaan. De
artsen kunnen tot zestig uur per week werken. Daarenboven kunnen
individuele overeenkomsten worden gesloten om twaalf uur extra te
presteren voor nachtdiensten, wat het maximum per week
aanzienlijk doet stijgen.
Als
jurist en wetgever kan ik alleen maar de richtlijn toepassen. We
hebben de voorzitter van de vereniging van spoedartsen enkele
dagen geleden ontmoet, vóór de publicatie van het communiqué.
We hebben hem duidelijk gemaakt dat alleen een mogelijke
uitzondering kan worden gemaakt voor de politie en de militairen.
Alle ziekenhuisartsen vallen onder het toepassingsveld van de
richtlijn.
Ik
kan geen uitzondering maken voor de spoedartsen.
In
het SIMAP-arrest van 3 oktober 2000, dat betrekking
heeft op de artsen van de eerstehulpteams van de overheidssector,
heeft het Hof benadrukt dat de uitzondering van de basisrichtlijn
betrekking heeft op bepaalde specifieke activiteiten van het
openbaar ambt, om de openbare orde en veiligheid te verzekeren
die noodzakelijk zijn voor de goede werking van het
maatschappelijke leven. De werkzaamheden van het personeel van de
eerstehulpteams vallen daar echter niet onder. Deze wettekst is
duidelijk, maar de rechtspraak van het Hof van Justitie is dat
eveneens.
We
zullen de wet evalueren. Het is een nieuwe wet die snel in
werking is getreden om ons aan te passen aan de Europese
richtlijn. Dat vereist een reorganisatie in de ziekenhuissector,
wat de verantwoordelijkheid is van de ziekenhuizen. Ze hebben
ruime manoeuvreerruimte bij het uitwerken van de dienstroosters,
dankzij de dubbele afwijkingen die hun zijn toegestaan. Het is
een probleem van interne organisatie in de ziekenhuizen en de
associaties met de huisartsen.
We
zullen evalueren of er zich na enkele maanden geen echte
problemen voordoen die te wijten zijn aan een gebrek aan
vooruitziendheid of aan de reorganisatie van de diensten.
Ik
ben bereid deze evaluatie samen te doen met mijn collega
mevrouw Onkelinx. Maar in dit stadium kan ik wettelijk niets
veranderen.
|
Mme Cécile
Thibaut (Ecolo). – Je remercie la ministre dont la réponse
me satisfait.
Je voudrais
néanmoins attirer son attention sur un point. Il s’agit certes
d’une question de réorganisation interne des différents
hôpitaux mais il faudra pourtant faire attention, lors de
l’évaluation, à l’articulation de ses compétences et de
celles de Mme Onkelinx. Lorsque la question du numerus
clausus des études en médecine sera réglée, il y aura moins
de médecins et cela risque de rendre le problème encore plus
sensible, surtout dans les zones rurales.
|
Mevrouw Cécile
Thibaut (Ecolo). – Ik dank de minister voor het
bevredigende antwoord.
Ik
wens toch haar aandacht te vestigen op het volgende. Het is
natuurlijk een kwestie van interne reorganisatie in verschillende
ziekenhuizen, maar bij de evaluatie moeten de bevoegdheden van de
minister en deze van mevrouw Onkelinx op elkaar worden
afgestemd. Als de kwestie van de numerus clausus voor geneeskunde
geregeld zal zijn, zullen er minder artsen zijn. Hierdoor zal het
probleem groter worden, vooral in landelijke gebieden.
|
Question
orale de M. Alain Courtois à la ministre de l’Intérieur
sur «les agressions dans les transports en commun» (nº 5-35)
|
Mondelinge
vraag van de heer Alain Courtois aan de minister van
Binnenlandse Zaken over «agressie in het openbaar vervoer»
(nr. 5-35)
|
M. le
président. – M. Vincent Van Quickenborne,
ministre pour l’Entreprise et la Simplification, répondra.
|
De
voorzitter. – De heer Vincent Van Quickenborne,
minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen, antwoordt.
|
M. Alain
Courtois (MR). – La semaine dernière, je n’ai pas eu
l’occasion d’interroger Mme la ministre de l’Intérieur.
Si j’avais posé ma question à ce moment-là elle aurait été
davantage dans l’actualité puisqu’il y avait eu des
incidents sur le réseau de la STIB. Mais le problème se pose à
d’autres services publics.
Il règne un
climat malsain dans les transports en commun, tout comme au sein
de nombreux services publics du pays. À la STIB, par exemple,
156 agressions de tout type sur le personnel ont été
comptabilisées depuis septembre 2010, alors qu’on n’en
recensait que 120 sur les douze mois de 2009.
Selon une
enquête sur la sécurité dans les services publics, 465
policiers fédéraux et locaux ont été victimes de coups et
blessures au premier semestre 2010, contre 891 pour l’ensemble
de l’année 2009 et 858 pour l’année 2008.
Dans les
hôpitaux, d’après le rapport national de la police fédérale
pour le premier semestre 2010, 304 infractions contre l’intégrité
physique ont été recensées, contre 631 pour toute l’année
2009. On dénombre aussi 1 638 vols et extorsions dans les
hôpitaux.
Le président
de la Fédération royale des sapeurs-pompiers affirme pour sa
part que ceux-ci sont de plus en plus souvent confrontés à la
violence, principalement dans les grandes villes.
Devant cette
masse de chiffres, je me permets de poser quelques questions.
Le fédéral
compte-t-il mettre des moyens supplémentaires pour stopper cette
escalade de violence à l’encontre d’agents de divers
services publics ?
Le fédéral
compte-t-il mettre des moyens supplémentaires à certains
endroits stratégiques, et particulièrement à Bruxelles, la
capitale, la ville qui compte le plus de navetteurs et dont la
population est en augmentation constante.
Le fédéral
compte-t-il prendre des mesures à côté des régions en matière
de prévention et de présence policière ?
Enfin, la
ministre de l’Intérieur se concertera-t-elle avec son collègue
de la Justice afin de mener, dans le cadre de la lutte contre la
criminalité, des initiatives communes ?
Les
incidents précédents à la STIB étaient l’occasion de cette
question. Je ne rentre pas ici dans le débat sur la présence de
militaires ou de personnes démilitarisées ; je pose
simplement des questions sur un certain nombre d’agressions
dans les services publics et d’incivilités permanentes.
|
De heer Alain
Courtois (MR). – Ik heb vorige week de kans niet gekregen
om vragen te stellen aan de minister van Binnenlandse zaken. Als
ik mijn vraag toen had kunnen stellen, was ze actueler geweest,
omdat er incidenten waren op het MIVB-net. Het probleem doet zich
evenwel ook voor bij andere overheidsdiensten.
Er
heerst een ongezonde sfeer bij het openbaar vervoer en bij vele
overheidsdiensten in het land. Bij de MIVB werden sedert
september 2010, 56 gevallen van agressie genoteerd, terwijl
er in het hele jaar 2009 maar 120 gevallen waren.
Volgens
een enquête over veiligheid in de overheidsdiensten, waren
tijdens het eerst semester van 2010 al 465 federale en lokale
politieagenten slachtoffer van slagen en verwondingen, tegen 891
in heel 2009 en 858 in 2008.
In
de ziekenhuizen werden volgens het nationaal rapport van de
federale politie voor het eerste semester van 2010, 304
aantastingen van de fysieke integriteit vastgesteld, tegen 631
voor heel 2009. In de ziekenhuizen zijn ook 1638 diefstallen en
afpersingen geteld.
De
voorzitter van de Franstalige koninklijke federatie van
brandweerkorpsen verklaart dat brandweerlieden steeds vaker met
geweld te maken krijgen, vooral in de grote steden.
Die
cijfers roepen bij mij een aantal vragen op.
Is
de federale overheid van plan bijkomende middelen aan te wenden
om de escalatie van geweld tegenover personeelsleden van
overheidsdiensten een halt toe te roepen?
Is
de federale overheid van plan bijkomende middelen aan te wenden
op strategische plaatsen, in het bijzonder in Brussel hoofdstad
waar veel pendelaars zijn en de bevolking sterk toeneemt.
Is
de federale overheid van plan, parallel met de gewesten,
maatregelen te nemen met het oog op preventie en meer
politietoezicht?
Zal
de minister van Binnenlandse zaken overleg plegen met haar
collega van Justitie om, in het kader van de misdaadbestrijding,
gemeenschappelijke initiatieven te nemen?
Incidenten
bij de MIVB gaven aanleiding tot deze vraag. Ik ga hier nu niet
in op het debat over het inzetten van militairen of van anderen.
Ik stel alleen enkele vragen bij het toenemend geweld tegen en de
onheuse bejegening van mensen in overheidsdienst.
|
M. Vincent
Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et la
Simplification. – La ministre de l’Intérieur, au nom de
laquelle je réponds, a appris qu’un accord était intervenu la
semaine passée entre la direction de la STIB et les syndicats
notamment pour embaucher temporairement des vigiles privés, dans
l’attente d’un renforcement structurel du personnel de
sécurité de la STIB.
En ce qui
concerne votre première question, la loi du 20 décembre 2006
a introduit un article 410bis dans le Code pénal,
alourdissant les peines prévues pour violences à l’encontre
de personnes au service du public dans l’exercice de leurs
fonctions.
On demande
aussi aux autorités compétentes de se constituer partie civile
en cas de violence contre des personnes au service du public.
Rappelons
aussi les campagnes de prévention. Par exemple, pour les
hôpitaux, le SPF Intérieur a mis sur pied avec le SPF Santé
publique une collaboration structurelle relative à la politique
de prévention des vols et des agressions dans les hôpitaux.
Conjointement, les administrations ont réalisé des campagnes de
sensibilisation : « Ne donnez aucune chance aux
voleurs » et « Gardez la tête froide ». Un
autre exemple est la campagne de prévention spécifique pour les
médecins généralistes. Des recommandations ont été faites
sur le comportement à adopter en cas d’agression et comment
éviter l’escalade. De telles actions sont menées pour chaque
groupe à risque, comme les pharmaciens.
En ce qui
concerne la deuxième question, il est évident que la police
fédérale contribue à enrayer la violence, mais des mesures
complémentaires s’imposent également du côté des
entreprises et de la police locale. On se réjouit dès lors des
initiatives prises par la STIB.
La police
fédérale apporte sa contribution via la police du métro (avec
un effectif réel de 248 personnes), son corps d’intervention
(qui fournit un renfort quasi quotidien de 2 à 9 personnes), la
police judiciaire de Bruxelles et sa réserve fédérale (9
policiers régulièrement mis à disposition) réinstaurée par
la ministre.
À la suite
des signaux du personnel de la STIB, la SPC Bruxelles a pris
l’initiative d’organiser des actions supplémentaires en
étroite collaboration avec le CIK et la STIB. Vingt et une
actions ont été organisées depuis début février 2011,
et quarante similaires sont prévues d’ici fin mars. Il s’agit
aussi bien d’actions préventives que d’actions plus
répressives.
La ministre
souligne aussi tous les efforts qui ont été consentis dans le
domaine du recrutement policier, plus particulièrement pour
Bruxelles. Le police-job-event de samedi dernier au Heysel
a remporté un vif succès. Une dotation supplémentaire de 2,4
millions d’euros a été attribuée aux six zones de police de
Bruxelles pour stimuler le recrutement.
Une mesure
structurelle est en phase d’exécution, à savoir l’accord
politique de transfert de 100 militaires vers le Directeur
coordinateur de Bruxelles. II s’agit d’une bonne mesure
offrant à Bruxelles un renfort policier structurel. La base
légale ayant été complétée par la loi du 30 décembre 2010,
la ministre insiste pour que l’exécution de la mesure soit
accélérée et pour que tout le monde reste fidèle aux accords
pris. L’arrêté royal doit être finalisé et cosigné par
notre collègue de la Défense, et les sessions d’information
doivent être organisées conjointement. De mon côté, j’ai
déjà donné les instructions nécessaires à mes services.
La
circulaire 3/2006 du 26 février 2008 du Collège des
Procureurs généraux répond aussi à cette problématique et
souligne la collaboration entre les départements de l’Intérieur
et de la Justice dans cette matière. De plus, la sécurité dans
les transports en commun est une priorité du plan national de
sécurité approuvé par les ministres de l’Intérieur et de la
Justice.
|
De heer Vincent
Van Quickenborne, minister voor Ondernemen en Vereenvoudigen.
– De minister van Binnenlandse zaken vernam dat er vorige week
een akkoord is gesloten tussen de MIVB en de vakbonden om
tijdelijk privébewakers in dienst te nemen, in afwachting van
een structurele versterking van het veiligheidspersoneel van de
MIVB.
Wat
uw eerste vraag betreft, werd door de wet van 20 december 2006
in het Strafwetboek een artikel 410bis ingevoegd om
de straffen te verzwaren voor geweld gepleegd tegen personen die
ten dienste staan van het publiek in de uitoefening van hun
bediening.
De
bevoegde autoriteiten wordt ook gevraagd om zich burgerlijk
partij te stellen in gevallen van geweld tegen personen die ten
dienste staan van het publiek.
Er
zijn ook preventiecampagnes gevoerd. Zo heeft de FOD Binnenlandse
zaken bijvoorbeeld met de FOD Volksgezondheid een structurele
samenwerking opgezet voor de preventie van diefstal en agressie
in ziekenhuizen. Er werden gezamenlijke bewustmakingscampagnes
gevoerd: ‘geef diefstal geen kans’ en ‘houd het hoofd
koel’. Een ander voorbeeld is de specifieke preventiecampagne
voor huisartsen met aanbevelingen over hoe zich te gedragen in
geval van agressie en hoe een escalatie te voorkomen. Dergelijke
acties worden gevoerd voor alle risicogroepen, onder meer
apothekers.
Wat
de tweede vraag betreft, is het evident dat de federale politie
bijdraagt aan het terugdringen van geweld, maar er zijn ook
bijkomende maatregelen nodig vanwege de bedrijven en de lokale
politie. We zijn dan ook blij met de initiatieven van de MIVB.
De
federale politie doet haar bijdrage via de metropolitie, met 248
effectieve personeelsleden; haar interventiekorps, dat dagelijks
met 2 tot 9 mensen versterking biedt; de gerechtelijke politie
van Brussel en haar federale reserve, met 9 politieagenten die
geregeld ter beschikking worden gesteld, die door de minister
werd heringevoerd.
Ten
gevolge van signalen van het personeel van de MIVB heeft SPC
Brussel het initiatief genomen om bijkomende acties te
ontwikkelen in nauwe samenwerking met het CIK en de MIVB. Sedert
begin februari 2011 werden al 21 acties georganiseerd en er
zijn er nog 40 gepland tegen eind maart. Het gaat zowel om
preventie als om meer repressieve acties.
De
minister wijst ook op alle inspanningen die werden gedaan met
betrekking tot de aanwerving van politiemensen, in het bijzonder
in Brussel. De police job event van vorige zaterdag op de
Heizel was een groot succes. Er werd een bijkomende dotatie van
2,4 miljoen euro toegekend aan de zes Brusselse politiezones om
de rekrutering aan te moedigen.
Een
structurele maatregel wordt momenteel uitgevoerd, namelijk het
politiek akkoord over de overheveling van 100 militairen naar de
coördinerend directeur te Brussel. Het is een goede maatregel
voor de structurele versterking van de politie. Aangezien de
wettelijk basis is aangevuld door de wet van 30 december 2010,
dringt de minister erop aan dat de maatregel versneld wordt
uitgevoerd en dat iedereen zijn beloftes gestand zou doen. Het
koninklijk besluit moet mede ondertekend worden door onze collega
van Defensie en de informatiesessies moeten gezamenlijk
georganiseerd worden. De minister heeft daartoe al de nodige
instructies gegeven aan haar diensten.
Circulaire
3/2006 van 26 februari 2008 van het College van
procureurs-generaal komt ook tegemoet aan deze problematiek en
benadrukt de samenwerking tussen de departementen in deze.
Bovendien is veiligheid in het openbaar vervoer een prioriteit
van het nationaal veiligheidsplan dat goedgekeurd is door de
ministers van Binnenlandse zaken en van Justitie.
|
M. Alain
Courtois (MR). – J’interrogerai éventuellement la
ministre de l’Intérieur en commission pour avoir un complément
d’information.
|
De heer Alain
Courtois (MR). – Ik kan eventueel aan de minister van
Binnenlandse zaken zelf, in de commissie nog bijkomende
informatie vragen.
|
Débat
d’actualité : les reformes politiques et la transition
démocratique dans le monde arabe
|
Actualiteitendebat:
de politieke hervormingen en de overgang naar de democratie in de
Arabische wereld
|
M. le
président. – Au cours de sa réunion de ce midi, le Bureau
a décidé de tenir un débat d’actualité sur « les
reformes politiques et la transition démocratique dans le monde
arabe ».
Outre les
auteurs des question, un sénateur de chaque groupe politique
autre que ceux dont font partie les auteurs peut encore prendre
la parole.
Les auteurs
des questions disposent chacun de trois minutes. Les autres
sénateurs disposent de deux minutes.
Le ministre
donnera une réponse globale, dont le temps n’est pas limité.
Les auteurs
des questions et les autres sénateurs qui ont pris la parole
disposent d’une minute pour répliquer.
|
De
voorzitter. – Tijdens zijn vergadering van deze middag
heeft het Bureau besloten een actualiteitendebat te houden over
‘de politieke hervormingen en de overgang naar de democratie in
de Arabische wereld’.
Naast de
vraagstellers mag per fractie, met uitsluiting van de fracties
waartoe de vraagstellers behoren, nog één senator het woord
nemen.
De
vraagstellers beschikken elk over drie minuten. De andere
senatoren beschikken over twee minuten.
De minister
zal een globaal antwoord geven. De tijd van dat antwoord is niet
beperkt.
De
vraagstellers en de andere senatoren die het woord hebben
genomen, beschikken over één minuut om te repliceren.
|
Question
orale de M. Karl Vanlouwe au vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères et des Réformes
institutionnelles sur «le rôle de la Belgique dans le processus
de démocratisation des pays d’Afrique du Nord et du
Moyen-Orient» (nº 5-52)
|
Mondelinge
vraag van de heer Karl Vanlouwe aan de
vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken en
Institutionele Hervormingen over «de rol van België in het
democratiseringsproces in landen van Noord-Afrika en het
Midden-Oosten» (nr. 5-52)
|
Question
orale de Mme Fatiha Saïdi au vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères et des Réformes
institutionnelles sur «la situation en Libye» (nº 5-54)
|
Mondelinge
vraag van mevrouw Fatiha Saïdi aan de vice-eersteminister
en minister van Buitenlandse Zaken en Institutionele Hervormingen
over «de situatie in Libië» (nr. 5-54)
|
Question
orale de M. Hassan Bousetta au vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères et des Réformes
institutionnelles sur «l’accompagnement des réformes
politiques et la promotion de la transition démocratique dans le
monde arabe» (nº 5-55)
|
Mondelinge
vraag van de heer Hassan Bousetta aan de
vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken en
Institutionele Hervormingen over «de begeleiding van de
politieke hervormingen en het ondersteunen van de overgang naar
democratie in de Arabische wereld» (nr. 5-55)
|
Question
orale de M. Jurgen Ceder au vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères et des Réformes
institutionnelles sur «l’attitude de la Belgique vis-à-vis de
la Libye» (nº 5-57)
|
Mondelinge
vraag van de heer Jurgen Ceder aan de
vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken en
Institutionele Hervormingen over «de Belgische houding ten
aanzien van Libië» (nr. 5-57)
|
Question
orale de M. Richard Miller au vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères et des Réformes
institutionnelles sur «l’avis donné par le département des
Affaires étrangères dans l’examen du contrat d’exportation
d’armes à destination de la Libye» (nº 5-58)
|
Mondelinge
vraag van de heer Richard Miller aan de
vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken en
Institutionele Hervormingen over «het advies van het departement
Buitenlandse Zaken bij het bestuderen van het contract voor de
uitvoer van wapens naar Libië» (nr. 5-58)
|
M. Karl
Vanlouwe (N-VA). – Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique
du Nord connaissent depuis quelques semaines une vague de
protestations de la population contre les régimes en place. Les
insurrections sont provoquées par le manque de démocratie, la
corruption, le fossé entre pauvres et riches, l’enrichissement
personnel des détenteurs du pouvoir, la violence à l’égard
de la population et le chômage énorme. Les révolutions ont
commencé par les manifestations de rue en Tunisie, lesquelles
ont eu un effet domino sur d’autres pays. D’abord, le
Président Ben Ali a démissionné en Tunisie, suivi par le
président Moubarak en Égypte. Entre-temps, des manifestations
de protestation se sont déroulées dans presque tous les pays du
Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Voici les pays concernés,
par ordre chronologique : le Sahara occidental, la Tunisie,
l’Algérie, la Libye, la Jordanie, la Mauritanie, le Soudan,
Oman, le Yémen, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Syrie,
Djibouti, le Maroc, l’Irak, la Somalie, le Bahreïn, l’Iran
et le Koweït.
En
Libye, le régime du colonel Kadhafi se livre actuellement à une
répression particulièrement sanglante des manifestations, avec
l’intervention de mercenaires, de tanks et d’avions de
combat. Aujourd’hui, le journal Le Soir nous apprend que
des armes de la FN ont été utilisées dans les tueries de
l’aéroport d’El Beïda.
Les
pays européens ne sont pas innocents concernant ces mouvements
de démocratisation dans la région. Dans le passé, ils ont
soutenu ces régimes en fermant les yeux et conclu des contrats
commerciaux lucratifs. Aujourd’hui, les pays européens sont
confrontés à la révolte de la population contre ces régimes.
De nombreux pays européens suivent les événements sans jouer
le moindre rôle. La Haute représentante pour les affaires
étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton, reste
sur la touche et ne réagit que par des communiqués de presse
occasionnels.
Le
moment semble venu pour la Belgique d’évaluer ses contacts
bilatéraux avec ces régimes et de promouvoir des changement
démocratiques dans les pays concernés, par exemple en
subordonnant les contrats commerciaux à des conditions qui
devront être réellement respectées, sans oublier la voie des
relations diplomatiques.
Quelles
sont exactement les relations entre notre pays et la Libye ?
Qu’ont rapporté les contacts antérieurs de notre pays avec le
colonel Kadhafi ? Ces derniers jours, nous avons vu de
nombreux anciens chefs de gouvernement qui étaient apparus en
compagnie du colonel Kadhafi.
Allons-nous
rappeler notre ambassadeur si le colonel Kadhafi reste en place
et réprime violemment les protestations ? Il existe encore
d’autres pays où les droits fondamentaux et les droits humains
sont violés mais avec lesquels notre pays entretient depuis
longtemps de bonnes relations. Ne serait-il pas temps d’évaluer
ces relations de manière critique ? De quelle manière la
Belgique et l’Union européenne peuvent-elles jouer un rôle
dans le processus de démocratisation des pays du Moyen-Orient et
d’Afrique du Nord ?
|
De heer Karl
Vanlouwe (N-VA). – De landen van het Midden-Oosten en
Noordelijk Afrika worden sinds enkele weken getroffen door een
golf van volksprotest tegen de heersende regimes. De opstanden
ontstaan door het gebrek aan democratie, corruptie, de kloof
tussen arm en rijk, de zelfverrijking van machthebbers, het
geweld tegen de bevolking en de enorme werkloosheid. De
revoluties zijn begonnen met het straatprotest van de Tunesische
bevolking dat een domino-effect had op andere landen. Eerst kwam
het ontslag van president Ben Ali in Tunesië, gevolgd door het
aftreden van president Mubarak in Egypte. Ondertussen ontstonden
er straatprotesten in bijna alle landen van het Midden-Oosten en
noordelijk Afrika. In chronologische volgorde gaat het over de
Westelijke Sahara, Tunesië, Algerije, Libië, Jordanië,
Mauritanië, Soedan, Oman, Jemen, Saoedi-Arabië, Egypte, Syrië,
Djibouti, Marokko, Irak, Somalië, Bahrein, Iran en Koeweit.
Momenteel is
er in Libië een bijzonder bloedige onderdrukking van het
straatprotest door het regime van kolonel Kadhafi, waarbij zelfs
huurlingen, tanks en gevechtsvliegtuigen worden ingezet.
In de krant
Le Soir lezen we vandaag dat FN-wapens worden gebruikt op
het vliegveld van Al Bayda waarbij doden vallen door
Belgische wapens.
De Europese
landen zijn niet onschuldig met betrekking tot de
democratiseringsbewegingen in de regio. In het verleden werden de
regimes die nu onder druk staan, oogluikend gesteund en werden al
te vaak lucratieve handelscontracten binnengehaald. Nu worden de
Europese landen geconfronteerd met een opstand van de bevolking
tegen die regimes. Vele Europese landen kijken ernaar zonder een
rol te spelen. De Europese Hoge Vertegenwoordiger Catherine
Ashton staat aan de zijlijn en reageert alleen via occasionele
persberichten.
Misschien is
het tijd dat België zijn bilaterale contacten met de regimes
evalueert en democratische veranderingen in de betrokken landen
stimuleert, door bijvoorbeeld voorwaarden te koppelen aan
handelscontracten – die dan echt worden nageleefd – en via
diplomatieke betrekkingen.
Wat zijn nu
exact de connecties tussen ons land en Libië? Wat hebben de
vroegere contacten van ons land met kolonel Kadhafi opgebracht?
De voorbije dagen hebben we veel vroegere regeringsleiders gezien
die samen optraden met kolonel Kadhafi.
Gaan we onze
ambassadeur terugroepen als kolonel Kadhafi blijft zitten en het
protest op een zeer repressieve wijze wordt onderdrukt? Er zijn
nog landen waar de fundamentele grondrechten en mensenrechten
worden geschonden en waarmee ons land al geruime tijd goede
contacten heeft. Is het geen tijd om deze contacten kritisch te
beoordelen en te evalueren? Op welke wijze kunnen België en de
EU een rol spelen in het democratiseringsproces in de landen van
het Midden-Oosten en noordelijk Afrika?
|
Mme Fatiha
Saïdi (PS). – Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans,
exerce en ce moment une répression sanglante et aveugle contre
les mouvements de protestation libyens qui ont vu le jour le
15 février dernier.
Les quelques
informations qui nous parviennent sont parcellaires et
incertaines. La seule chose qui apparaît clairement, c’est que
des mercenaires africains, engagés par le pouvoir libyen, sont
en train de semer la terreur et la mort dans certaines régions
proches de Tripoli. De son coté, le fils du président a reconnu
que l’armée avait procédé à des bombardements et que les
villes de Benghazi et Al Bayda étaient en proie à de
violents combats.
En début de
semaine, la Fédération internationale des ligues de droits de
l’homme et Human Rights Watch faisaient déjà des
bilans alarmants sur le nombre de morts. Il est plus que probable
que ces estimations soient aujourd’hui très en deçà de la
réalité.
Sur le plan
politique, plusieurs dirigeants libyens ont démissionné, suivis
par des diplomates en poste à l’étranger. Les 27 pays de
l’Union européenne ont fait une déclaration commune pour
condamner la répression des manifestations.
Disposez-vous
des informations concernant les mercenaires paramilitaires qui
sévissent en ce moment ? Avez-vous des contacts avec les
États dont ils sont originaires ? La Belgique se
cantonnera-t-elle aux déclarations européennes ou prévoyez-vous
d’appuyer concrètement ces mouvements pour empêcher le régime
en place de massacrer la population ? Dans l’affirmative,
quelle forme d’aide envisagez-vous ? Ce point est-il
discuté au niveau belge et européen ?
Au niveau
diplomatique, avez-vous eu des contacts avec notre ambassade sur
place ? Dans l’affirmative, a-t-il été question de nos
ressortissants ? Savez-vous s’ils sont en danger et s’il
nous faut déplorer des victimes ? Faut-il mener des
opérations pour les protéger et/ou les rapatrier d’urgence ?
Avez-vous eu des contacts avec l’ambassadeur de Libye en
Belgique ? Dans l’affirmative, quels sont les résultats
de ces contacts ?
|
Mevrouw Fatiha
Saïdi (PS). – Moammar Kadhafi, die al 42 jaar aan de macht
is, voert momenteel een bloedige en blinde repressie tegen de
protestbewegingen die op 15 februari in Libië het daglicht
zagen.
We
krijgen slechts gedeeltelijke en onduidelijke informatie binnen.
Duidelijk is alleen dat Afrikaanse huurlingen, die door de
Libische overheid zijn ingehuurd, dood en terreur zaaien in
enkele gebieden nabij Tripoli. De zoon van de president heeft
erkend dat het leger bombardementen heeft uitgevoerd en dat in de
steden Benghazi en Al Bayda hevig wordt gevochten.
Begin
deze week maakte de internationale mensenrechtenvereniging Human
Rights Watch reeds een alarmerende balans op van het aantal
doden. Meer dan waarschijnlijk liggen die cijfers ver onder de
realiteit.
Op
politiek vlak hebben meerdere Libische leiders, gevolgd door
diplomaten in het buitenland, hun ontslag ingediend. De 27
lidstaten van de Europese Unie hebben de onderdrukking van de
manifestaties in een gemeenschappelijke verklaring veroordeeld.
Hebt
u informatie over de paramilitaire huurlingen die momenteel
terreur zaaien? Hebt u contact opgenomen met hun landen van
herkomst? Verschuilt België zich achter de Europese verklaringen
of gaat het de protestbewegingen concreet steunen om te voorkomen
dat het regime de bevolking afslacht? Zo ja, welke hulp zal
worden geboden? Is hierover op Belgisch en Europees niveau
overleg gepleegd?
Hebt
u op diplomatiek vlak contact gehad met onze ambassade ter
plaatse? Zo ja, is over onze landgenoten gesproken? Weet u of ze
gevaar lopen en of er slachtoffers zijn? Moeten operaties worden
ondernomen om hen te beschermen en/of te repatriëren? Hebt u
contact opgenomen met de ambassadeur van Libië in België? Zo
ja, wat was het resultaat van dat contact?
|
M. Hassan
Bousetta (PS). – J’ai eu l’occasion de vous interpeller
il y a environ un mois, en commission des Relations extérieures,
sur les mesures prises par la Belgique pour faire face à la
situation de transition que vit la Tunisie. Or nous sommes
confrontés aujourd’hui à des répliques du soulèvement
tunisien dans l’ensemble du monde arabe.
Ces
révolutions ont été portées par une véritable dynamique
populaire et ont conduit à la chute de deux chefs d’État.
La Belgique,
me semble-t-il, ne doit pas se contenter de suivre les évolutions
sur le terrain, mais encourager et accompagner les réformes
politiques et promouvoir le principe, encore fragile il faut le
dire, de la transition démocratique.
À ce jour,
la réaction de la Belgique face aux révolutions qui secouent le
monde arabe a été plus que prudente et l’Union européenne a
donné le sentiment de réagir à contretemps et mezzo voce.
Si nous
devons manifester notre enthousiasme à l’idée de voir
disparaître des dictatures et des régimes autoritaires en place
depuis plusieurs décennies, nous devons également être
vigilants pour donner à ces pays, au premier rang desquels
l’Égypte et la Tunisie, toutes les chances d’avancer vers la
démocratie dans les meilleures conditions. Cette page d’histoire
qui s’ouvre au sud de la Méditerranée porte en effet de
grands espoirs, mais également de grandes incertitudes. En la
matière, la Belgique doit agir comme le résume bien Hubert
Védrine, c’est-à-dire « sans ingérence ni
paternalisme ».
Des
décisions importantes ont été prises en Tunisie depuis la
chute du Président Ben Ali le 14 janvier dernier. En effet,
durant sa première réunion après le remaniement du 27 janvier,
le gouvernement tunisien a adopté plusieurs protocoles
internationaux ayant trait aux droits de l’homme. Il a approuvé
plusieurs textes, dont la Convention internationale pour la
protection de toutes les personnes contre les disparitions
forcées, le Statut de Rome portant sur la Cour pénale
internationale et d’autres textes tout aussi importants.
Monsieur le
ministre, pourriez-vous m’indiquer les moyens diplomatiques que
la Belgique compte mettre en œuvre en vue de renforcer le
caractère irréversible du processus de transition vers la
démocratie ? Quels outils pense-t-elle mettre en place pour
traduire en actions concrètes la volonté affirmée
d’accompagner les réformes politiques et la transition
démocratique dans le monde arabe ? Envisage-t-elle
d’encourager ces États à adopter dans leur législation
interne les grands principes du droit international humanitaire
et du droit international pénal admis par la communauté
internationale, comme vient de le faire la Tunisie ?
Envisage-t-elle de proposer son assistance en termes de
formation, comme elle le fit jadis, notamment avec la
magistrature irakienne ?
|
De heer Hassan
Bousetta (PS). – Ongeveer een maand geleden heb ik de
minister in de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen een
vraag gesteld over de Belgische maatregelen met betrekking tot de
transitie in Tunesië. Vandaag worden we geconfronteerd met de
weerslag van de Tunesische opstand op de hele Arabische wereld.
De
revoluties werden door een ware volksdynamiek gedragen en hebben
tot de val van twee staatshoofden geleid.
België
moet de evolutie op het terrein niet alleen volgen, maar moet de
politieke hervormingen ook aanmoedigen en begeleiden en de nog
prille democratische transitie bevorderen.
België
heeft tot op heden een afwachtende houding aangenomen tegenover
de revoluties die de Arabische wereld door elkaar schudden. De
Europese Unie heeft nogal ongelukkig en halfslachtig gereageerd.
Dat
dictaturen en autoritaire regimes die al decennia aan de macht
zijn, verdwijnen, moet ons met geestdrift vervullen. We moeten er
echter ook over waken dat we die landen, in de eerste plaats
Egypte en Tunesië, alle kansen geven om zich in optimale
omstandigheden tot democratieën te ontwikkelen. De nieuwe
bladzijde in de geschiedenis van Noord-Afrika wekt zeer veel
hoop, maar brengt ook onzekerheid met zich mee. België moet
hierbij, met de woorden van Hubert Védrine, zonder inmenging en
paternalisme handelen.
Sinds
de val van president Ben Ali op 14 januari zijn in Tunesië
belangrijke beslissingen genomen. De Tunesische regering heeft op
27 januari in haar eerste vergadering na haar wijziging
verschillende internationale mensenrechtenprotocollen aangenomen.
Ze heeft meerdere belangrijke teksten goedgekeurd, waaronder het
Internationaal verdrag inzake de bescherming van alle personen
tegen gedwongen verdwijning en het Statuut van Rome inzake het
Internationaal Strafhof.
Met
welke diplomatieke middelen gaat België het onomkeerbare
karakter van de overgang naar de democratie versterken? Met welke
instrumenten gaat het de wil om de politieke hervormingen en de
democratische transitie in de Arabische wereld concreet
ondersteunen? Gaat het die staten aansporen om, naar Tunesisch
voorbeeld, de grote beginselen van het internationale humanitaire
recht en van het internationaal strafrecht in hun interne
wetgeving op te nemen? Gaat ons land zijn hulp aanbieden inzake
vorming, zoals het destijds gedaan heeft voor de Irakese
magistratuur?
|
M. Jurgen
Ceder (VB). – La Libye est un État voyou. En Europe, ce
terme est souvent utilisé pour ridiculiser la paranoïa des
Américains vis-à-vis de leurs ennemis et prétendus ennemis.
Dans le cas de la Libye, ce terme est bien correct. Kadhafi a
pratiquement soutenu tous les mouvements terroristes dans le
monde en procurant des facilités d’entraînement, de l’argent
et des armes. Il a fait enlever et/ou assassiner plusieurs
dissidents dans des pays européens. Les agents libyens sont
également directement responsables de nombreux attentats
terroristes, notamment celui de Lockerbie qui a coûté la vie à
270 personnes.
La
politique interne de la Libye était déjà aussi inhumaine. Les
rapports des organisations des droits de l’homme, des ONG et
des observateurs internationaux sur la Libye dénoncent déjà
depuis au moins 40 ans les mêmes situations intolérables. La
Libye est manifestement un des pays les moins libres du monde.
Malgré
ce palmarès terrifiant, l’Assemblée générale des Nations
unies a, le 13 mai 2010, fait entrer la Libye au
Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La Belgique a elle
aussi soutenu la candidature de la Libye. Pourtant, le ministre
Vanackere déclare dans le journal Het Nieuwsblad qu’il
se sent trahi par Kadhafi. Il est sans doute surpris que le tueur
en série avéré Kadhafi commette à nouveau des assassinats.
Qui aurait pu le prévoir ?
Quelles
considérations ont amené la Belgique à soutenir la candidature
de la Libye au Conseil des droits de l’homme des Nations
unies ? Peut-être y avait-il des considérations tactiques,
géopolitiques ou des combines internationales que
l’administration connaissait mais que de simples parlementaires
ne peuvent pas comprendre.
Pour
prendre cette décision, le ministre s’est-il laissé
influencer par le fait que la Libye était et reste un fidèle
client de la FN Herstal ? Des pressions politiques de
Wallonie ont-elles joué un rôle dans ces considérations ?
Je ne suis pas naïf, je n’espère donc pas que le ministre
dise la vérité.
Le
ministre a-t-il pris lui-même la décision de soutenir la
candidature de la Libye ? A-t-il, implicitement ou
explicitement, délégué cette décision ? Un de ses
collaborateurs a-t-il pris cette décision de sa propre
initiative ?
La
Belgique soutiendra-t-elle la proposition de suspendre la Libye
comme membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ?
|
De heer Jurgen
Ceder (VB). – Libië is een schurkenstaat. In Europa wordt
die term vaak gebruikt om lacherig te doen over de Amerikaanse
paranoia met betrekking tot hun vijanden en vermeende vijanden.
In het geval van Libië is de term echter correct. Kadhafi heeft
zowat alle terreurbewegingen op aarde met trainingsfaciliteiten,
geld en wapens ondersteund. Hij heeft verschillende dissidenten
in Europese landen doen ontvoeren en/of vermoorden. Libische
agenten waren ook rechtstreeks verantwoordelijk voor meerdere
terreuraanslagen, waarvan de bomaanslag boven Lockerbie, waarbij
270 doden vielen, de beruchtste is.
Wat zijn
binnenlandse beleid betreft, was Libië al even weinig
menslievend. In de rapporten van mensenrechtenorganisaties, ngo’s
en internationale waarnemers over Libië worden al minstens
veertig jaar lang consequent dezelfde wantoestanden aangeklaagd.
Libië is manifest één van de minst vrije landen ter wereld.
Ondanks dat
verschrikkelijke palmares werd Libië op 13 mei 2010
door de Algemene Vergadering van de Verenigde Naties tot lid van
de VN-Mensenrechtenraad gekozen. Ook België heeft de kandidatuur
van Libië gesteund. Toch stelt minister Vanackere in Het
Nieuwsblad dat hij zich door Kadhafi verraden voelt.
Blijkbaar is het voor minister Vanackere een verrassing dat de
bewezen seriemoordenaar Kadhafi weer aan het moorden slaat. Wie
had dat kunnen voorspellen?
Welke
overwegingen hebben ertoe geleid dat België de kandidatuur van
Libië voor de VN-Mensenrechtenraad heeft gesteund? Misschien
waren er tactische overwegingen, geopolitieke beschouwingen of
internationale combines, die de administratie kende, maar die
simpele parlementsleden niet begrijpen.
Heeft de
minister zich bij die beslissing laten beïnvloeden door het feit
dat Libië een trouwe klant van FN Herstal was en is? Heeft
politieke invloed uit Wallonië in de overwegingen een rol
gespeeld? Ik ben niet naïef, dus ik verwacht niet dat de
minister hierop een waarheidsgetrouw antwoord geeft.
Heeft de
minister zelf de beslissing genomen om de kandidatuur van Libië
te steunen? Of heeft hij de beslissing impliciet of expliciet
gedelegeerd? Of heeft één van zijn medewerkers dit op eigen
initiatief gedaan?
Zal België
het plan steunen om Libië te schorsen als lid van de
VN-Mensenrechtenraad?
|
M. Richard
Miller (MR). – Monsieur le ministre, je m’associe aux
nombreuses questions de mes collègues. Pour ma part, je voudrais
vous interroger sur un point précis. Je sais que la compétence
en matière d’exportations d’armes a été régionalisée en
2003, mais la procédure officielle d’examen en vue de l’octroi
d’une licence d’exportation d’armes à une entreprise
prévoit un échange d’informations entre votre département et
la commission d’avis mise en place par le gouvernement wallon.
Le
8 juin 2009, au lendemain des élections, le
gouvernement wallon en affaires courantes a octroyé cinq
licences d’exportation d’armes à destination de la Libye.
Par la suite, le Conseil d’État a prononcé, dans un arrêt,
la suspension des licences. Le gouvernement a malgré tout
maintenu leur octroi et nous avons alors appris avec étonnement
que les armes en question avaient déjà été livrées.
Si la grande
majorité des contrats d’exportation ne posent pas de problème,
certains sont plus épineux. C’est la raison pour laquelle
l’échange d’informations avec le ministère des Affaires
étrangères est prévu, échange qui, depuis lors, sauf erreur
de ma part, a été davantage institutionnalisé via un accord de
coopération.
Monsieur le
ministre, compte tenu des développements actuels de la situation
en Libye, quelle était l’appréciation portée par le
ministère des Affaires étrangères sur les demandes de licences
d’exportation introduites en 2008 et en 2009, au moment où
elles ont été confirmées par le gouvernement ?
Votre avis
de l’époque comportait-il des réserves ou des mises en garde
par rapport à une évolution potentielle de la situation
intérieure de ce pays ?
La Libye
étant membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, que
comptez-vous faire à l’échelon international pour suspendre
la Libye ? Des mesures seront-elles prises, notamment pour
ce qui concerne les contrats en matière d’armement, bien
entendu, mais aussi sur le plan migratoire ?
Si la
situation empire, si les massacres continuent, si les troubles
dégénèrent en guerre civile, que compte faire la communauté
internationale ?
|
De heer Richard
Miller (MR). – Ik sluit me aan bij de vragen van mijn
collega’s, maar wil de minister toch één specifieke vraag
stellen. Ik weet dat de bevoegdheid inzake wapenuitvoer in 2003
is geregionaliseerd, maar de officiële onderzoeksprocedure voor
de uitreiking van een uitvoervergunning voor wapens voorziet in
uitwisseling van informatie tussen Buitenlandse Zaken en de door
de Waalse regering opgerichte adviescommissie.
Op
8 juni 2009, de dag na de verkiezingen, heeft de Waalse
regering in lopende zaken vijf uitvoervergunningen voor wapens
naar Libië toegekend. De Raad van State heeft daarop beslist de
vergunningen te schorsen. De regering heeft de vergunningen
echter gehandhaafd en we hebben destijds tot onze grote verbazing
vernomen dat de wapens in kwestie al waren geleverd.
Bij
het overgrote deel van de uitvoercontracten rijst geen probleem,
maar sommige zijn hachelijker. Om die reden is voorzien in een
uitwisseling van informatie met de FOD Buitenlandse Zaken. Die
informatie-uitwisseling werd bij mijn weten in een
samenwerkingsakkoord vastgelegd.
Wat
was het oordeel van de FOD Buitenlandse Zaken over de aanvragen
voor uitvoervergunningen in 2008 en 2009, op het ogenblik dat ze
door de regering werden goedgekeurd, en dit in het licht van de
huidige situatie in Libië?
Had
u destijds voorbehoud of heeft u gewaarschuwd voor een mogelijke
evolutie van de binnenlandse situatie in dat land?
Wat
gaat u op internationaal vlak doen om Libië te doen schorsen als
lid van de VN-Mensenrechtenraad? Zullen maatregelen worden
genomen met betrekking tot de wapencontracten, en ook op het vlak
van migratie?
Wat
gaat de internationale gemeenschap doen als de situatie
verslechtert, de slachtpartijen aanhouden en de onrust in een
burgeroorlog ontaardt?
|
M. Peter
Van Rompuy (CD&V). – Je voudrais brièvement répéter
que le mouvement de protestation et l’appel à la démocratie
et à la défense des droits de l’homme au Moyen-Orient
méritent le soutien de l’ensemble de la communauté
internationale et que la violence à l’encontre des civils doit
cesser immédiatement. Bien entendu, nous sommes aussi favorables
à une transition pacifique vers une souveraineté populaire
stable au Moyen-Orient.
Ma
question est simple : quelles initiatives le ministre
prendra-t-il pour inciter ses collègues étrangers à soutenir
le processus de démocratisation au Moyen-Orient ?
|
De heer Peter
Van Rompuy (CD&V). – Ik wil kort herhalen dat het
protest en de roep om democratie en de verdediging van de
mensenrechten in het Midden-Oosten alle internationale steun
verdient en dat alle geweld tegen burgers onmiddellijk moet
stoppen. Uiteraard zijn we ook voorstander van een vreedzame
transitie naar een echte en stabiele volkssoevereiniteit in het
Midden-Oosten.
Mijn vraag
aan de minister is eenvoudig: welke acties zal hij ondernemen om
zijn buitenlandse collega’s ertoe aan te zetten het
democratiseringsproces in het Midden-Oosten te ondersteunen?
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Il est clair que dans le passé, la
Belgique et l’Europe ont adopté une attitude honteuse à
l’égard du monde arabe et de la population arabe. Tous, nous
avons quelque chose à nous reprocher, tous nous avons placé les
intérêts économiques et financiers avant la défense des
droits de l’homme. Ce n’est pas un passé glorieux, ni pour
l’Europe ni pour notre pays.
Mais
le présent et l’avenir ne semblent pas plus brillants.
Vraiment, il faut mettre fin au silence de notre pays, à la
prudence du ministre et de l’Europe, particulièrement à
l’égard de la Libye, mais aussi à l’égard d’autres
dictatures où le dictateur encore en place est traité avec
respect en raison des intérêts pétroliers et autres. Les
déclarations qui ont suivi la réunion des ministres européens
des Affaires étrangères et celles de notre ministre
m’inquiètent réellement. Nous ne réagissions pas très
énergiquement aux événements en Libye ni à ceux qui se
déroulent ailleurs, où la population compte vraiment que nous
interviendrons. Je ne comprends pas qu’en raison du refus
obstiné du premier ministre de l’Italie, le reste de l’Europe
se taise. C’est scandaleux.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Het mag duidelijk zijn dat de houding van
België en Europa tegenover de Arabische wereld en het Arabische
volk in het verleden beschamend was. We hebben allemaal boter op
het hoofd en allemaal hebben we economische en financiële
belangen laten primeren op de verdediging van de mensenrechten.
Dat is het verleden, geen fraai verleden, noch van Europa, noch
van ons land.
Maar ook het
heden en de toekomst zien er eigenlijk niet zo fraai uit. Aan het
stilzwijgen van ons land, aan de voorzichtigheid van de minister
en van Europa, zeker tegenover Libië, maar ook tegenover andere
dictaturen waar de dictator nog niet is gevallen en die we wegens
olie- en andere belangen met eerbied bejegenen, moet echt een
einde komen. De verklaringen na de bijeenkomst van de Europese
ministers van Buitenlandse Zaken en de verklaringen van onze
eigen minister verontrusten mij echt. Wij reageren niet bijzonder
krachtig op wat er gebeurt in Libië, maar ook elders waar de
bevolking echt van ons verwacht dat we ingrijpen. Ik begrijp niet
dat door de halsstarrige weigering van de premier van Italië, de
rest van Europa amper enig geluid laat horen. Ik vind dat
misdadig.
|
M. Rik
Daems (Open Vld). – Je tiens à faire observer que
l’actuelle révolte du peuple ne garantit pas que la volonté
du peuple vaincra demain ni que ces pays et leur population
connaîtront le bien-être socioéconomique. C’est aujourd’hui
l’une des principales failles de notre façon de penser. Il n’y
a pas si longtemps, nombreux étaient ceux qui dans le monde
faisaient grand cas de ces régimes stables. À présent que le
peuple se révolte, sans que l’on sache vraiment quelle
tournure prennent les événements, l’on manifeste soudainement
une profonde indignation.
Mes
questions au ministre sont très simples. Que faut-il
entreprendre à court terme face à cette terrible situation qui
n’est pas tellement éloignée de nous, sachant que
l’insurrection actuelle du peuple ne garantit pas le respect de
sa volonté ni son bien-être socioéconomique à l’avenir ?
Je présume que le ministre et le gouvernement sont en mesure
d’apporter des réponses concrètes. Les situations symboliques
ne m’intéressent pas. Que fait-on concrètement aujourd’hui
et, plus important, que fera-t-on demain en cas d’ouverture
vers ce que nous appelons la démocratie ? Le concept
n’étant pas partout identique, la démocratie qui pourrait se
développer là-bas ne sera pas nécessairement la même que chez
nous. Que faut-il faire non seulement du point de vue
démocratique et éthique mais aussi et surtout dans le domaine
socioéconomique pour garantir à l’avenir une vie meilleure à
la population de ces pays ?
Je
terminerai pas une remarque. Si l’on se réjouit du départ de
Moubarak, il ne faut pas oublier pour autant que désormais,
l’armée commande, que le parlement est dissous et la
constitution supprimée. Faut-il se féliciter d’avoir
applaudi ?
|
De heer Rik
Daems (Open Vld). – Ik wil allereerst opmerken dat de
volksopstand van vandaag niet garandeert dat de volkswil het
morgen zal halen, noch dat die landen en hun bevolking het
sociaaleconomisch goed zullen hebben. Dat is een van de grote
fouten in ons denkproces vandaag. Nog niet zo lang geleden liepen
velen in de wereld hoog op met die stabiele regimes en nu er een
volksopstand is, waarbij men zich toch kan afvragen wat er
precies aan het gebeuren is, komt plots de grote verontwaardiging
naar boven.
Mijn vragen
aan de minister zijn dan ook zeer eenvoudig. Wat moet op korte
termijn gedaan worden aan deze verschrikkelijke situatie in onze
achtertuin, wetende dat de volksopstand van vandaag geen garantie
is voor respect voor de volkswil en sociaaleconomische welvaart
morgen? Ik neem aan dat de minister en de regering daar enkele
zeer concrete antwoorden op hebben. Symbolische toestanden
interesseren me niet. Wat gebeurt er concreet vandaag? En
belangrijker nog, wat gebeurt er morgen, wanneer er misschien een
opening komt naar wat wij democratie noemen? De democratie die
daar kan gedijen, is trouwens niet noodzakelijk dezelfde als de
onze, want het concept is niet overal in de wereld identiek. Wat
moet er gebeuren, niet alleen op democratisch en ethisch vlak,
maar vooral ook op sociaaleconomisch gebied, om te garanderen dat
de mensen in die landen het morgen beter hebben?
Tot slot
maak ik nog één opmerking. Hoera, Moebarak is weg uit Egypte!
Alleen is nu het leger de baas, is het parlement naar huis
gestuurd en de grondwet afgeschaft. Proficiat dat we daarvoor
applaudisseren!
|
M. Francis
Delpérée (cdH). – Je ne reviendrai pas sur les événements
qui se déroulent actuellement en Libye. Nous avons vu les images
et entendu les témoignages des personnes qui se trouvent sur
place : tirs sur la population, massacres et bombardements.
Cette
situation nous oblige à nous interroger sur notre façon d’agir,
notamment à l’échelon européen et à l’échelon
international.
À l’échelon
européen, je constate que le Conseil Affaires étrangères de
l’Union européenne s’est réuni le 21 février dernier
et s’est interrogé sur les développements en cours en Afrique
du Nord. Il faut s’en féliciter. L’Union européenne est
porteuse d’un message pour les pays du Maghreb et ceux du
Mashrek, et doit apporter son soutien aux peuples de la région,
en tout cas à ceux qui aspirent à la démocratie, malgré les
menaces et les répressions.
Mais il faut
aller plus loin. Je suggère dès lors la tenue, sous la conduite
de Herman Van Rompuy, d’un Conseil européen spécial, qui
pourrait être consacré à la transition démocratique, à
l’instauration de mécanismes institutionnels dignes de ce nom
et de l’État de droit dans les pays d’Afrique du Nord.
À l’échelon
international, nous souhaitons également que le Conseil de
sécurité des Nations Unies puisse se saisir de cette
problématique dans les meilleurs délais, qu’il ne se contente
pas de résolutions sans lendemains, mais qu’il rappelle à
chacun que le respect des droits de l’homme doit être au cœur
de la vie des États de la société internationale.
Monsieur le
ministre, nous comptons sur vous pour rappeler, où il le faut,
quand il le faut, ces principes élémentaires de vie politique.
|
De heer Francis
Delpérée (cdH). – We hebben allen de beelden gezien en de
getuigenissen gehoord uit Libië: schieten op de bevolking,
slachtpartijen en bombardementen.
De
situatie dwingt ons tot de vraag hoe we, met name op Europees en
internationaal vlak, moeten reageren.
Op
Europees vlak heeft de Raad Buitenlandse Zaken van de Europese
Unie de ontwikkelingen in Noord-Afrika op 21 februari
jongstleden besproken. Dat was goed. De Europese Unie draagt een
boodschap uit naar de landen in de Maghreb en de Mashrek. Ze moet
steun bieden aan de bevolkingen in het gebied, althans aan die
welke ondanks de dreigingen en de repressie naar democratie
verlangen.
We
moeten echter verder gaan. Ik stel dan ook voor om onder leiding
van Herman Van Rompuy een bijzondere Europese Raad te houden over
de democratische transitie en over de instelling van
institutionele mechanismen die naam waardig en van de rechtsstaat
in de landen van Noord-Afrika.
Op
internationaal vlak moet de Veiligheidsraad van de Verenigde
Naties zich zo snel mogelijk over de kwestie buigen. Hij mag geen
genoegen nemen met vrijblijvende resoluties, maar moet iedereen
eraan herinneren dat respect voor de mensenrechten centraal moet
staan in de Staten die de internationale gemeenschap uitmaken.
Mijnheer
de minister, we rekenen op u om, waar nodig, die elementaire
beginselen van de politiek in herinnering te brengen.
|
Mme Freya
Piryns (Groen!). – je ne parle pas seulement au nom de mon
parti mais aussi au nom d’Ecolo. Le règlement ne l’autorise
peut-être pas mais je suis heureuse que mes amis de l’autre
côté de la frontière linguistique m’accordent leur confiance
et me permettent de parler en leur nom. Ce n’est pas toujours
évident.
Ce
débat d’actualité porte sur « les réformes politiques
et la transition démocratique dans le monde arabe ». Il
est indispensable de mener un débat de fond à ce sujet. Comme
le temps de parole qui nous est accordé aujourd’hui est trop
court, je demande au président de la commission des Relations
extérieures et de la Défense d’organiser un débat approfondi
sur la manière dont nous pouvons soutenir l’appel à la
démocratie de ces pays.
Ecolo
et Groen! sont très déçus par l’attitude de la Belgique et
de l’Europe dans le dossier libyen.
Alors
que Kadhafi se cramponne au pouvoir et répond aux aspirations
démocratiques par une effroyable répression, le ministre belge
des Affaires étrangères et l’Europe restent des spectateurs
impuissants.
Le
ministre vient de nous inviter à « attendre sa réponse ».
Je trouve précisément que sa réponse se fait trop attendre.
Combien de morts faudra-t-il encore avant que la Belgique ose
adopter un point de vue clair ? Certains se demandent à
juste titre pourquoi l’exclusion de Kadhafi du Conseil des
droits de l’homme n’a pas encore été réclamée. Je ne peux
soutenir les intérêts diplomatiques qui ont présidé à
l’octroi d’un siège au Conseil des droits de l’homme à la
Libye. C’est tout bonnement cynique.
La
question concrète que j’adresse au ministre est donc
celle-ci : Quand prendrez-vous une initiative pour que la
Libye soit exclue du Conseil des droits de l’homme ?
|
Mevrouw Freya
Piryns (Groen!). – Ik spreek niet alleen namens mijn
partij, maar ook namens Ecolo. Volgens het reglement kan dit
misschien niet, maar ik ben blij tot een partij te behoren waar
de vrienden aan de andere kant van de taalgrens voldoende
vertrouwen in mij hebben om me ook namens hen te laten spreken.
Dat is niet altijd vanzelfsprekend.
Dit
actualiteitendebat gaat over ‘de politieke hervormingen en de
overgang naar de democratie in de Arabische wereld’. Het is
absoluut nodig daar een debat ten gronde over te voeren. De ons
toegemeten spreektijd daarvoor is hier echter te kort. Daarom
vraag ik de voorzitter van de commissie voor de Buitenlandse
Betrekkingen en voor de Landsverdediging een diepgaand debat te
organiseren over de manier waarop we de roep om democratie in die
landen kunnen ondersteunen.
Ecolo en
Groen! zijn zwaar teleurgesteld in de houding die België, en bij
uitbreiding ook Europa, in de zaak Libië innemen.
Terwijl
Kadhafi zich aan de macht vastklampt en de roep om democratie met
een verschrikkelijke repressie beantwoordt, kijken de Belgische
minister van Buitenlandse Zaken en Europa machteloos toe.
Ik hoorde de
minister net zeggen ‘wacht op mijn antwoord’. Welnu, ik vind
dat we daar al te lang op wachten. Hoeveel doden moeten er nog
vallen voordat België een duidelijk standpunt durft in te nemen?
Er zijn hier terecht een aantal vragen gesteld over hoe het komt
dat nog altijd niet gevraagd is Kadhafi uit de Mensenrechtenraad
te zetten. Ik kan me niet vinden in de diplomatieke belangen die
gespeeld hebben wanneer Libië in die Mensenrechtenraad een zetel
kreeg. Ik vind dat ronduit cynisch.
Mijn
concrete vraag aan de minister luidt dan ook: ‘Wanneer zal u
het initiatief nemen om Libië uit de Mensenrechtenraad te laten
verwijderen?’
|
M. Steven
Vanackere, vice-premier ministre et ministre des Affaires
étrangères et des Réformes institutionnelles. – Ce débat
est important. Il pénètre jusqu’au cœur de notre
responsabilité politique. Quand j’ai demandé tout à l’heure
qu’on me laisse d’abord répondre, ce n’était pas pour
expliquer ce que j’avais encore l’intention de faire, mais
bien ce que j’avais déjà fait. Il y a un monde de différence
entre un acte politique et son impact en termes de communication.
Je trouve dès lors important qu’on m’écoute avant de me
juger. Ceux qui disent par avance être déçus semblent déjà
savoir ce que je vais dire. Et dans ce cas, ils se trompent.
Celui
qui fait tirer sur son peuple, qui déclare vouloir purger son
pays maison par maison, qui exhorte ses partisans à traquer les
opposants jusque dans leurs nids ne mérite que mépris et ne
peut demeurer impuni. Les responsables devront rendre des comptes
pour la violence perpétrée. La question de savoir si des
sanctions seront prises est purement rhétorique. Il est évident
qu’il y aura des sanctions, de la part de la communauté
internationale et de notre pays.
La
situation en Libye évolue à la vitesse de l’éclair et le
colonel Kadhafi a perdu le contrôle d’une grande partie du
pays. Il est de notre responsabilité politique de réfléchir à
la visée réelle de ces mesures. Il ne s’agit pas de nous
tranquilliser l’esprit mais de faire cesser la violence et de
contribuer à la transition de la Libye vers un État de droit
démocratique.
Ce
sera pour nous un test décisif.
Un
ministre des Affaires étrangères doit également examiner la
faisabilité de sanctions au sein de l’UE, des Nations unies et
d’autres organisations internationales, à moins que l’on
trouve que l’efficacité de notre position est moins importante
que des déclarations à la tribune. Je refuse de me livrer à de
telles déclarations car ce serait se préoccuper davantage de
soi-même que du sort du peuple libyen.
Je
ne cache pas que le sort de nos concitoyens en Libye me préoccupe
fortement. Aucune manchette de journal ne me fera oublier la
responsabilité qui m’incombe de rapatrier, en toute sécurité,
nos concitoyens qui souhaitent quitter la Libye.
|
De heer Steven
Vanackere, vice-eersteminister en minister van Buitenlandse
Zaken en Institutionele Hervormingen. – Dit is een belangrijk
debat. Voor ons, politici, dringt het door tot het merg van onze
politieke verantwoordelijkheid. Toen ik zopas zei te wachten op
mijn antwoord, was dat niet omdat ik hier uitleg wil geven over
wat ik nog van plan ben te doen, maar wel over wat ik reeds
gedaan heb. Er is een groot verschil tussen politieke actie en de
weerslag ervan in termen van communicatie. Ik vind ik het dan ook
belangrijk mij pas te beoordelen nadat men mij gehoord heeft. Wie
bij voorbaat zegt ontgoocheld te zijn, lijkt al te weten wat ik
zal zeggen. Wat in dit concrete geval niet juist is.
Wie op zijn
bevolking laat schieten, wie zegt dat hij zijn land huis na huis
zal schoonvegen, wie zijn aanhangers oproept om protesterende
landgenoten in hun nesten aan te vallen, verdient alleen maar
misprijzen en kan niet straffeloos blijven. De verantwoordelijken
zullen rekenschap moeten afleggen voor het gepleegde geweld. De
vraag of er sancties zullen komen, is retorisch. Natuurlijk
zullen er sancties komen van de internationale gemeenschap en van
ons land.
De toestand
in Libië evolueert razendsnel en kolonel Kadhafi heeft een groot
deel van het land niet meer onder controle. Het getuigt ook van
politieke verantwoordelijkheid om na te denken over wat we
precies willen bereiken met de maatregelen. Hiermee bedoel ik
niet onze eigen gemoedsrust, maar onze bijdrage aan het stoppen
van het geweld en aan de transitie van Libië naar een
democratische rechtsstaat.
Dat en niets
anders is de lakmoesproef van ons handelen.
Een
buitenlandminister moet ook de haalbaarheid van sancties
onderzoeken binnen de EU, de VN en andere internationale
organisaties, tenzij men van oordeel is dat de effectiviteit van
ons standpunt minder belangrijk is dan verklaringen voor de
tribune. Aan dit laatste doe ik niet mee, want dan houden we ons
meer bezig met onszelf dan met het lot van de Libische bevolking.
Ik verheel
niet dat het lot van onze landgenoten in Libië voor mij een
sterke bekommernis is. Geen enkele krantenkop zal mij mijn
verantwoordelijkheid doen vergeten om alle landgenoten die Libië
willen verlaten, veilig naar België terug te brengen.
|
L’ambassade
belge à Tripoli et mon administration à Bruxelles assurent 24
heures sur 24 et sept jours sur sept le suivi de la situation de
nos compatriotes en Libye ; toutes les options pour les
évacuer sont examinées, y compris en coopération avec nos
partenaires européens. La Belgique conserve bien sûr la
possibilité de mobiliser un avion en cas de besoin, mais jusqu’à
présent cela n’a pas été nécessaire.
Nous
recensons environ quatre-vingts Belges en Libye. Entre-temps, la
moitié a quitté le pays. Nous restons en contact avec une
trentaine de Belges, souvent porteurs de la double nationalité
et qui veulent rester sur place. Vous l’aurez compris, seule
une dizaine de Belges sont encore susceptibles d’être
rapatriés, en toute sécurité.
|
De
Belgische ambassade in Tripoli en mijn administratie in Brussel
volgen de situatie van onze landgenoten in Libië 24 uur per dag
en zeven dagen op zeven; alle evacuatiemogelijkheden worden
onderzocht, ook in samenwerking met onze Europese partners.
België kan desnoods een vliegtuig sturen, maar tot nu was dat
niet nodig.
Er
zijn ongeveer tachtig Belgen in Libië. Inmiddels heeft de helft
het land verlaten. We blijven in contact met een dertigtal
Belgen; vaak gaat het om mensen met de dubbele nationaliteit, die
in het land willen blijven. Rest nog een tiental Belgen om in
alle veiligheid te repatriëren.
|
Cela
ne m’a cependant pas empêché d’entreprendre d’autres
démarches. Les déclarations gratuites concernant mon silence et
mon immobilisme m’ont incité à ne pas attendre le débat au
Parlement.
Le
vendredi 18 février, nous avons pour la première fois
exprimé notre préoccupation au sujet des actes de violence et
des victimes tombées lors des manifestations qui ont eu lieu la
même semaine au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. J’ai lancé
un appel pour que tout recours à la violence soit évité, que
des actions de protestation pacifiques soient autorisées et que
la liberté de la presse soit respectée.
Le
dimanche 20 février et le lundi 21 février, j’ai
participé, au nom de la Belgique, à une déclaration des 27
ministres des Affaires étrangères de l’UE. Je me suis opposé
à cet égard à la prise en compte de considérations liées à
ce que d’aucuns ont appelé l’ « intégrité
territoriale libyenne », étant donné que cela aurait pu
être mal utilisé par le régime. J’ai été le seul à
évoquer la présence de la Libye au Conseil des droits de
l’homme. On se souviendra que la Libye y a été élue par 155
voix, dont celles de la majeure partie des États membres de
l’UE. Ce fameux dimanche, la Belgique a été le seul de ces
États à estimer qu’il fallait aussi discuter de cela.
Le
lendemain, au cours de la poursuite des discussions, j’ai
envoyé à tous les chefs d’État un communiqué leur demandant
de convoquer une session extraordinaire du Conseil des droits de
l’homme afin d’examiner les possibilités dont disposait l’UE
pour faire face à la situation des droits de l’homme en Libye.
J’ai ainsi expressément évoqué la possibilité de suspendre
la Libye de ce Conseil.
Ceux
qui se demandent combien de temps il faudra encore avant que je
réagisse me poussent à faire ce que j’ai déjà fait le
21 février.
J’ai
chargé mes représentants à Bruxelles, Genève et New York de
sensibiliser nos collègues à cette question. Il s’ensuit
qu’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme
sur la Libye se tiendra demain à Genève. L’UE présentera
alors un projet de résolution condamnant le recours à la
violence et appelant à une enquête internationale indépendante
conduite par les Nations unies. C’est important sur le plan de
l’accountability et de la lutte contre l’impunité.
Dans ce projet de résolution, il est notamment demandé à la
haute commissaire aux droits de l’homme des Nations unies de
déposer la semaine prochaine un rapport intermédiaire sur la
Libye. La Belgique soutient bien entendu le contenu de ce projet
de résolution.
|
De
bezorgdheid om onze landgenoten heeft mij niet belet ook andere
stappen te doen. De gratuite verklaringen over het stilzwijgen en
niet ageren hebben mij er niet toe aangezet het debat in het
parlement af te wachten.
Op vrijdag
18 februari hebben we voor het eerst onze bezorgdheid geuit
over het geweld en de slachtoffers bij protesten in dezelfde week
in het Midden-Oosten en Noord-Afrika. Ik deed een duidelijke
oproep om alle gebruik van geweld te vermijden, vreedzame
protestacties ongehinderd te laten plaatshebben en de
persvrijheid te respecteren.
Op zondag
20 februari en maandag 21 februari heb ik namens België
meegewerkt aan een verklaring van de 27 ministers van
Buitenlandse Zaken van de EU. Daar heb ik me verzet tegen het
opnemen van overwegingen inzake de ‘Libische territoriale
integriteit’, zoals sommigen dat noemden, omdat dit door het
regime als een argument had kunnen worden misbruikt. Ik sprak als
enige over de aanwezigheid van Libië in de Mensenrechtenraad.
Men zal zich ongetwijfeld herinneren dat Libië met 155 stemmen
van de wereld, waaronder het overgrote deel van de Europese
lidstaten, in die raad een stem heeft gekregen. Van die lidstaten
heeft alleen België die bewuste zondag geoordeeld dat dit ook
diende te worden besproken.
De
daaropvolgende dag, toen de gesprekken werden voortgezet, heb ik
een bericht aan alle hoofdsteden gestuurd waarin ik een
bijzondere zitting van de Mensenrechtenraad vroeg om de
mogelijkheden te onderzoeken waarover de EU beschikt om te ageren
tegenover de situatie van de mensenrechten in Libië. Daarin heb
ik de mogelijkheid tot schorsing van het lidmaatschap van Libië
uitdrukkelijk aangehaald.
Wie zich dus
afvraagt hoelang hij/zij mij nog moet aanmoedigen om te reageren,
moedigt mij dus aan iets te doen wat ik op maandag 21 februari
al deed.
Ik heb mijn
vertegenwoordigers in Brussel, Genève en New York de opdracht
gegeven onze EU-collega’s hiervoor te sensibiliseren. Die
instructie heeft geleid tot een bijzondere zitting van de
Mensenrechtenraad over Libië, die morgen plaats heeft in Genève.
Dan zal de EU een reeds voorbereide ontwerpresolutie ter tafel
leggen die het geweld veroordeelt en oproept tot een
onafhankelijk en internationaal onderzoek dat door de VN wordt
geleid. Dat is belangrijk op het vlak van accountability en het
gevecht tegen straffeloosheid. In die ontwerpresolutie wordt ook
aan de hoge commissaris voor de Mensenrechten van de VN gevraagd
volgende week een tussentijds rapport over Libië in te dienen.
Uiteraard ondersteunt België de inhoud van deze
ontwerpresolutie.
|
Le
21 février toujours, j’ai fait convoquer l’ambassadeur
de Libye pour lui exprimer notre sentiment de trahison au
spectacle de la réaction des autorités libyennes envers le
mouvement de protestation. Ces autorités se sont en effet
rendues coupables de graves violations des droits de l’homme,
en contradiction flagrante avec les engagements que la Libye
avait pris dans le cadre de sa candidature au Conseil des droits
de l’homme.
J’ai
condamné le recours à la violence des autorités libyennes et
je les ai appelées à respecter le droit à la liberté
d’expression des citoyens libyens.
|
Op
21 februari heb ik ook de ambassadeur van Libië ontboden en
heb ik hem meegedeeld dat we ons verraden voelen door de reactie
van de Libische overheid op de protestbeweging. Die overheid
heeft zich schuldig gemaakt aan ernstige schendingen van de
mensenrechten, wat in tegenspraak is met de beloftes die het land
had gedaan bij zijn kandidatuur voor de VN-Mensenrechtenraad.
Ik
heb het gebruik van geweld door de Libische overheden veroordeeld
en heb hen opgeroepen het recht op vrijheid van meningsuiting van
de Libische burgers te respecteren.
|
Certains
intervenants font une fois encore référence au soutien de la
Belgique à la candidature de la Libye au Conseil des droits de
l’homme des Nations unies. On oublie à chaque fois qu’il
s’agissait de ce qu’on nomme, dans le jargon diplomatique, un
clean state, une candidature de quatre candidats pour
quatre places. On oublie aussi à chaque fois de mentionner que
cette candidature a été soutenue par la plupart des pays, à un
moment où l’on estimait que cela amènerait la Libye à
s’engager davantage sur la voie du respect des droits de
l’homme. Je tiens à souligner que pour la première fois en 41
ans, à la suite de cette candidature, une conférence de presse
s’est tenue à Tripoli sur un rapport critique d’une ONG à
propos de la situation des droits de l’homme en Libye.
Est-ce
à dire que les membres des Nations unies revoteraient
aujourd’hui de la même manière ? Non, bien entendu. Il
est cependant toujours très facile de prévoir après coup. Je
vous explique simplement pourquoi nous avons voté comme nous
l’avons fait en mai dernier et pourquoi nous avons aujourd’hui
le sentiment d’avoir été trahis parce que des actes de
violence et des atrocités ont été commis en Libye. Bien
entendu, nous ne revoterions pas de la même manière
aujourd’hui.
Cependant,
si l’on juge le passé avec les informations dont nous
disposons aujourd’hui, on peut sans doute écrire de bons
livres mais pas faire de la politique.
Même
si je persiste à dire que le Conseil des droits de l’homme des
Nations unies est un reflet du monde tel qu’il est et non de ce
que nous aimerions qu’il soit, les atrocités commises
aujourd’hui auraient bloqué l’accès de la Libye au Conseil,
comme ce fut le cas pour l’Iran.
On
évoque une suspension de la Libye. Je répète que j’ai abordé
cette possibilité à Bruxelles, New York et Genève et que si
l’assemblée générale de l’ONU peut dégager une majorité
des deux tiers à cet effet, je serai le premier à y contribuer.
Il s’agirait d’une bonne sanction. Les premières discussions
à Genève montrent cependant que d’autres pays sont
extrêmement réservés à cet égard. Un débat est aussi en
cours à l’échelon européen. La position de la Belgique est
celle que je vous ai expliquée. Nous ne pouvons pas nous
contenter de donner notre opinion sans chercher à obtenir un
résultat. Je recherche constamment des moyens plus productifs
pour agir au niveau international. L’insistance de la Belgique
pour que la résolution soit examinée demain à Genève me
semble très utile, par exemple.
Mme Ashton
a en effet déclaré que l’UE avait décidé de suspendre les
négociations avec la Libye sur un accord-cadre bilatéral, et de
prendre d’autres mesures. Ainsi, on songe à une interdiction
de visa, un gel des avoirs, un embargo sur les armes ou un
embargo sur la livraison de tout matériel pouvant servir à la
répression. La Belgique soutient entièrement cet exercice.
Je
voudrais encore dire à M. Vanlouwe que le dernier accord
bilatéral remonte à 2007. Il concerne un traité de protection
des investissements. Il y a aussi l’accord bilatéral de 2001
sur la navigation aérienne. Ni moi-même ni mon prédécesseur
immédiat n’avons conclu un accord avec la Libye.
Certains
orateurs ont souligné que la situation incertaine en Afrique du
Nord et le recours inadmissible à la violence en Libye
risquaient d’accroître encore la pression migratoire vers
l’Europe. Un afflux de réfugiés en Europe n’est pas du tout
illusoire. N’oublions pas que sur les 6,5 millions
d’habitants que compte la Libye, plus de deux millions n’ont
pas la nationalité libyenne. L’UE en a conscience et les
ministres de l’Intérieur et de la Justice se pencheront
prochainement sur cette question. D’autre part, nous condamnons
toute forme de chantage du régime de Kadhafi et en aucun cas,
nous ne ferons dépendre notre position de cet élément.
|
Sommige
sprekers verwijzen nog eens naar die fameuze steun die België in
mei vorig jaar heeft gegeven aan de kandidatuur van Libië voor
de VN-Mensenrechtenraad. Men vergeet telkens opnieuw dat het
daarbij ging om wat men in het diplomatie jargon een clean
slate noemt, een kandidatuur van vier kandidaten voor vier
plaatsen. Men vergeet ook telkens erbij te vermelden dat de
kandidatuur van Libië de steun kreeg van het overgrote deel van
de wereld, op een ogenblik dat sommige engagementen van Libië
aangaven dat dit inderdaad de manier was om dat land te brengen
tot een groter engagement in het respecteren van de
mensenrechten. Ik wijs erop dat voor het eerst in 41 jaar, ten
gevolge van die kandidatuur, er in Tripoli een persconferentie
kon plaatsvinden over een kritisch rapport van een ngo over de
mensenrechtensituatie in Libië en dat ook de pers daarover heeft
geschreven.
Zeg ik
daarmee dat de VN-leden vandaag opnieuw zouden stemmen voor een
zitje van Libië in de VN-Mensenrechtenraad? Natuurlijk niet.
Maar achteraf voorspellen is altijd het gemakkelijkste wat er is.
Ik leg u alleen uit waarom er in mei vorig jaar gestemd is zoals
er gestemd is en waarom wij vandaag het gevoelen hebben dat we
verraden zijn door de gewelddaden en wreedheden in Libië.
Natuurlijk zouden we vandaag niet voor een zitje van Libië in de
Mensenrechtenraad stemmen. Net zoals België in oktober 2007,
als we toen hadden geweten wat er vandaag zou gebeuren, Libië
ook niet in de VN-Veiligheidsraad zou hebben gestemd. Dat is
inderdaad juist, maar door het verleden te beoordelen met de
kennis van nu, kun je zeer goede boeken schrijven, maar zelden
aan politiek doen.
Ook al blijf
ik zeggen dat de VN-Mensenrechtenraad een weerspiegeling is van
de wereld zoals hij is en niet zoals we hem graag zouden hebben,
dan nog zouden de gruwelijke feiten van vandaag de toegang tot
een zetel in de Raad geblokkeerd hebben, zoals we ook Iran die
toegang hebben ontzegd.
Er is
gesproken over een schorsing van Libië in de Mensenrechtenraad.
Ik herhaal dat ik die mogelijkheid heb doen aankaarten in
Brussel, in New York en in Genève en als daarvoor in de Algemene
Vergadering van de VN een tweederde meerderheid kan worden
gevormd, dan zal ik de eerste zijn om hiertoe bij te dragen. Het
zou een goede sanctie zijn, maar uit de eerste besprekingen in
Genève blijkt dat dit bij andere landen uitermate moeilijk ligt.
De discussie daarover is ook bezig op Europees niveau. Het
standpunt van België is alleszins wat ik net heb uiteengezet. We
kunnen ons alleszins niet tevreden stellen met alleen maar onze
mening te zeggen zonder resultaat na te streven. Ik blijf zoeken
naar meer productieve manieren om aan internationale politiek te
doen. Het aandringen van België op de resolutie die morgen in
Genève wordt besproken, lijkt me bijvoorbeeld zeer nuttig.
Mevrouw Ashton
heeft inderdaad verklaard dat de EU heeft beslist de
onderhandelingen met Libië over een bilateraal kaderakkoord op
te schorten en ook om verdere maatregelen te nemen. Zo wordt
gedacht aan een visaban, een bevriezing van tegoeden, een
wapenembargo of een embargo op de levering van alle materiaal dat
kan dienen voor repressie. België steunt die oefening ten volle.
Aan
de heer Vanlouwe wil ik nog zeggen dat het laatste
bilaterale akkoord dateert van 2007. Het betreft een verdrag tot
bescherming van investeringen. Er is ook nog een akkoord van 2001
over de bilaterale luchtvaart. Ikzelf noch mijn directe
voorganger hebben een akkoord met Libië gesloten.
Sommige
sprekers hebben erop gewezen dat de onzekere toestand in
Noord-Afrika en het onaanvaardbare gebruik van geweld in Libië
de migratiedruk naar Europa nog kunnen vergroten. De kans dat er
een vluchtelingenstroom naar Europa op gang komt, is helemaal
niet denkbeeldig. Men mag niet vergeten dat van de 6,5 miljoen
inwoners van Libië er meer dan twee miljoen niet de Libische
nationaliteit hebben. De EU is zich daarvan bewust en de
ministers van Binnenlandse Zaken en van Justitie zullen zich
daarover zeer binnenkort buigen. Aan de andere kant veroordelen
we elke vorm van chantage van het regime van Kadhafi en zullen we
onze houding in geen geval daarvan laten afhangen.
|
En ce qui
concerne la livraison d’armes par l’entreprise belge FN, vous
savez tous que l’octroi de licences pour ce type d’exportations
est devenu une compétence régionale. Sur ce point, je vous
invite donc à adresser plutôt vos questions au parlement wallon
et à organiser un débat à ce niveau. Je peux toutefois
confirmer que l’accord de coopération qui a été conclu le
17 juillet 2007 avec l’autorité fédérale permet
aux régions d’introduire une demande d’avis auprès du
département des Affaires étrangères. Dans ce cas-ci, aucune
demande d’avis n’a été introduite pour la livraison d’armes
à la Libye, ce qui – je m’empresse de le souligner –
n’était pas une obligation légale.
La vraie
question est bien sûr de savoir quelles leçons nous devons
tirer de ces développements. Ces leçons sont trop nombreuses
pour que je puisse les énoncer toutes, même de manière
synthétique et même dans le cadre d’un mini-débat. Elles
sont bien sûr liées à la manière de trouver un équilibre
entre les valeurs et les intérêts. Comment ces valeurs et ces
intérêts fondent-ils notre politique étrangère ? Celui
qui penserait, dans ce contexte, qu’il existe des directives
faciles à suivre serait bien déçu en découvrant la complexité
de la réalité. Je pense que nous devons continuer à mener ce
débat avec le parlement. C’est donc avec un esprit positif que
j’accueille votre volonté de poursuivre la discussion. J’y
suis disposé, que ce soit de concert avec la Chambre ou dans
chaque assemblée séparément.
Même s’il
me paraît impossible de développer toutes les leçons à tirer,
je souhaiterais conclure en partageant avec vous les trois idées
que j’ai énoncées moi-même le week-end dernier devant mes
vingt-six collègues européens, hormis les autres éléments que
j’ai déjà donnés dans ma réponse. Mes trois commentaires
peuvent peut-être aussi servir de base à une réflexion et à
un débat, auxquels Mme Piryns m’a invité.
Premièrement,
je crois que nous devons oser prendre beaucoup plus de contacts
encore avec les représentants de la société civile, des
organisations représentatives et des forces d’opposition
démocratiques des pays avec lesquels nous nous engageons, et
être davantage à leur écoute. Nous ne devons certainement pas
nous limiter aux autorités publiques.
Deuxièmement,
je suis convaincu qu’une stratégie européenne à l’égard
de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pourrait gagner en
force et en crédibilité si nous augmentions ce que l’on
appelle l’ « outreach », c’est-à-dire le
fait de forger des alliances avec les autres. Je pense notamment
à une discussion de nos choix européens avec des partenaires
multilatéraux, comme la Ligue arabe, ou encore avec des
partenaires stratégiques, comme la Turquie. Pourquoi
continuons-nous à tenir ce débat entre nous sans avoir
l’intelligence de forger des alliances avec d’autres pays et
organisations en dehors de l’Union européenne ? Je suis
convaincu que cela servirait notre crédibilité.
Enfin – et
c’est une idée qui s’adresse aussi à vous personnellement,
mesdames et messieurs les sénateurs –, je soulignerai que
les pays qui optent pour la voie de la démocratie parlementaire
doivent être aidés. J’ai dès lors plaidé auprès de mes
collègues européens pour que l’on associe à notre action le
levier puissant que peut constituer la diplomatie parlementaire.
Soyez heureux qu’un membre d’un exécutif ait lancé auprès
de ses vingt-six collègues, eux aussi membres d’un exécutif,
un appel à l’intégration dans notre stratégie du levier de
la diplomatie parlementaire. Tant le Parlement européen que les
parlements nationaux des États membres peuvent en effet
contribuer à un ancrage profond de la pratique démocratique
dans ces pays. C’est pourquoi j’ai invité Mme Ashton à
prendre contact avec M. Jerzy Buzek, président du Parlement
européen. Tout le monde sait en effet qu’il ne suffit pas
d’organiser des élections pour instaurer une démocratie.
|
Iedereen
weet dat de uitreiking van uitvoervergunningen voor
wapenleveringen, zoals voor FN, een gewestbevoegdheid is. Vragen
hierover kunnen dan ook beter in het Waalse Parlement worden
gesteld. Ik kan wel bevestigen dat de gewesten krachtens het
samenwerkingsakkoord van 17 juli 2007 met de federale
Staat een adviesaanvraag kunnen indienen bij de FOD Buitenlandse
Zaken. In het dossier van de wapenlevering aan Libië werd geen
adviesaanvraag ingediend, wat dus geen wettelijke verplichting
is.
De
echte vraag is welke lessen we uit de ontwikkelingen kunnen
trekken. Dat zijn er te veel om op te noemen binnen het kader van
een minidebat. Ze gaan samen met de vraag naar het evenwicht
tussen waarden en belangen in het buitenlandse beleid. Wie denkt
dat er in dit verband eenduidige richtlijnen bestaan, zal
ontgoocheld vaststellen hoe complex de realiteit is. Dit debat
moet samen met het parlement worden gevoerd. Ik sta dan ook
positief tegenover de wil om de discussie voort te zetten, ofwel
samen met de Kamer, ofwel in elke assemblee afzonderlijk.
Hoewel
ik onmogelijk kan ingaan op alle lessen die moeten worden
getrokken, wil ik de Senaat tot slot nog de drie ideeën meedelen
die ik vorig weekend aan mijn zesentwintig Europese ambtgenoten
heb voorgelegd. Misschien kunnen ze de basis vormen voor het
diepgaande debat waartoe mevrouw Piryns oproept.
Ten
eerste moeten we veel meer contacten durven leggen met
vertegenwoordigers van de civiele maatschappij, van de
representatieve organisaties en van de democratische
oppositiepartijen van de landen waarin we actief zijn. We moeten
meer naar hen luisteren en we mogen onze contacten niet alleen
tot de overheden beperken.
Ten
tweede ben ik ervan overtuigd dat een Europese strategie
tegenover Noord-Afrika en het Midden-Oosten aan kracht en
geloofwaardigheid kan winnen als we meer werk maken van outreach,
de creatie van banden met de anderen. Ik denk hierbij aan de
discussie over de Europese keuzes met onze multilaterale
partners, zoals de Arabische Liga, of met de strategische
partners, zoals Turkije. Waarom blijven we dat debat onder ons
voeren en zijn we niet slim genoeg om allianties te smeden met
landen en organisaties buiten de Europese Unie? Ik ben ervan
overtuigd dat dit onze geloofwaardigheid ten goede zou komen.
Ten
slotte wil ik uit eigen naam benadrukken dat landen die voor de
parlementaire democratie kiezen, moeten worden geholpen. Ik heb
er bij mijn Europese collega’s dan ook voor gepleit om ook de
krachtige hefboom van de parlementaire diplomatie aan ons
instrumentarium toe te voegen. Wees blij dat een lid van de
uitvoerende macht zijn zesentwintig collega’s, die ook deel
uitmaken van de uitvoerende macht, oproept om de parlementaire
diplomatie als strategie op te nemen. Zowel het Europees
Parlement als de nationale parlementen van de lidstaten kunnen
een bijdrage leveren tot een diepe verankering van de
parlementaire praktijk in die landen. Om die reden heb ik
mevrouw Ashton gevraagd contact op te nemen met de
voorzitter van het Europees Parlement, Jerzy Buzek. Iedereen weet
dat verkiezingen houden niet voldoende is om een democratie in te
voeren.
|
J’espère
que le Parlement belge s’associera à cet appel et s’investira
pleinement à cet effet.
|
Ik hoop dat
het Belgische parlement zich zal willen aansluiten bij die oproep
en hem ter harte zal willen nemen.
|
M. le
président. – Chaque intervenant a l’occasion de réagir
brièvement et dispose d’un temps de parole d’une minute.
|
De
voorzitter. – Elke vraagsteller heeft de gelegenheid kort
te reageren en krijgt één minuut spreektijd.
|
M. Karl
Vanlouwe (N-VA). – Monsieur le ministre, vous vous dites
quelque peu déçu que l’on réagisse avant même que vous ayez
répondu à propos du soutien de la Belgique à la candidature de
la Libye au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Or, nous étions nous-mêmes déçus parce que vous avez bel et
bien soutenu cette candidature l’an dernier. À ce moment-là,
vous saviez pourtant que la Libye était déjà responsable
d’attentats et que Kadhafi était un fou mégalomane auquel on
ne peut absolument pas se fier.
Qui
plus est, vous dites qu’à l’époque, une majorité soutenait
la Libye. Si je ne m’abuse, la Belgique était alors présidente
du Conseil des droits de l’homme et un mois plus tard, elle
présidait l’Union européenne. La Belgique disposait donc d’un
plus grand poids pour ne pas soutenir la candidature de la Libye.
(Signe de dénégation du ministre)
En
ce moment même, des gens sont assassinés avec des armes de la
FN. Je déplore que l’on n’ait jamais sollicité l’avis de
votre administration à propos de cette licence d’exportation.
|
De heer Karl
Vanlouwe (N-VA). – Mijnheer de minister, u zei dat u
enigszins ontgoocheld was omdat er al werd gereageerd op het
antwoord dat u nog moest geven omtrent het lidmaatschap van Libië
in de VN-Mensenrechtenraad, dat door België werd gesteund.
Welnu, wij waren ontgoocheld omdat u vorig jaar Libië wel
degelijk hebt gesteund. Op dat ogenblik wist u toch dat Libië in
het verleden verantwoordelijk was voor aanslagen en dat Kadhafi
totaal onbetrouwbaar is, een megalomane gek.
Bovendien
zegt u dat een meerderheid Libië toen steunde. Als ik me niet
vergis, was op dat ogenblik België voorzitter van de
Mensenrechtenraad en ging België een maand later voorzitter
worden van de Europese Unie. België had dus een groter gewicht
om de kandidatuur van Libië niet te steunen. (De minister
maakt een ontkennend gebaar.)
Op dit
ogenblik worden mensen met FN-wapens vermoord. Ik betreur dat
over die exportlicentie nooit een advies gevraagd werd aan uw
administratie.
|
Mme Fatiha
Saïdi (PS). – Je souhaite réaffirmer que, contrairement
aux événements en Égypte et en Tunisie, nous avons affaire en
Libye à un homme qui joue son va-tout. C’est cela qui est
extrêmement inquiétant et qui nous préoccupe. C’est la
raison pour laquelle nous avons interrogé le ministre sur les
gestes concrets qui seront posés pour arrêter les massacres
sanglants qui se déroulent en Libye et pour soutenir la
population de ce pays.
Aujourd’hui,
il est temps de revoir notre façon d’agir envers les États
qui ne respectent pas les droits humains. Nous devons mettre en
œuvre des procédures d’accompagnement de ces États pour
aider les peuples qui aspirent au bien-être et à la démocratie.
Nous ne pouvons nous contenter d’agir seulement quand nos
intérêts sont en jeu.
Enfin, je
demande qu’une attention toute particulière soit accordée aux
femmes qui paient souvent un lourd tribut dans les pays
arabo-musulmans. Il ne faudrait pas qu’elles soient les
oubliées de ces révolutions.
|
Mevrouw Fatiha
Saïdi (PS). – Ik wijs er nogmaals op dat we in Libië,
anders dan in Egypte of in Tunesië, te maken hebben met een man
die er niet voor terugschrikt alles op het spel te zetten. Dat is
uiterst zorgwekkend. Daarom hebben we aan de minister gevraagd
welke concrete actie genomen zal worden om een einde te maken aan
de bloedige moordpartijen in Libië en om de bevolking van dat
land te steunen.
We
moeten ons gedrag ten aanzien van staten die de mensenrechten met
de voeten treden wijzigen. We moeten procedures op gang brengen
om die staten te begeleiden zodat de roep van de bevolking voor
meer welzijn en democratie ernstig genomen wordt. We mogen ons
niet veroorloven enkel tussenbeide te komen wanneer onze belangen
op het spel staan.
Ik
vraag tot slot bijzondere aandacht voor de vrouwen die het vaak
hard te verduren krijgen in Arabisch-mohammedaanse landen. Laten
we niet blind zijn voor hun aandeel in deze revoluties.
|
M. Hassan
Bousetta (PS). – Nous nous réjouissons du caractère
proactif de certaines initiatives du ministre mais nous attendons
de lui, non seulement qu’il prenne des initiatives, mais aussi
qu’il le fasse savoir à l’opinion publique. Nous lui
demandons donc de faire entendre notre réaction face à cette
crise politique et humanitaire extrêmement grave qui touche
aujourd’hui la Libye.
J’aimerais
savoir ce qu’il en est des ressortissants belges qui se
trouvent actuellement en Libye. Le ministre nous a dit que
quarante ressortissants belges étaient rentrés, que
quatre-vingts étaient toujours sur place et qu’aucun ne
demandait l’assistance de la Belgique. Or, selon le journal
parlé de 13 heures de la RTBF, dix ressortissants belges
seraient en situation de demander un retour. Le ministre peut-il
infirmer cette information ?
Le ministre
a tiré trois leçons, qui peuvent aussi être lues comme trois
constats d’échec. C’est la raison pour laquelle j’ai
suggéré dans mon intervention non pas de se tourner vers le
passé – puisque les observateurs s’accordent à dire que la
Belgique, mais aussi l’Union européenne, ont agi quelque peu à
contretemps – mais de regarder vers l’avenir et d’offrir
notre assistance à des pays comme la Tunisie et l’Égypte qui,
aujourd’hui, pourraient profiter de notre expertise et d’une
série d’offres de formation que nous pouvons leur assurer.
|
De heer Hassan
Bousetta (PS). – We verheugen ons over de proactieve
initiatieven van de minister, doch we verwachten van hem dat hij
niet alleen acties onderneemt, maar dat hij die ook kenbaar maakt
aan de publieke opinie. We vragen hem ervoor te zorgen dat onze
reactie op deze zware politieke en humanitaire crisis in Libië
gehoord wordt.
Wat
gebeurt er met de Belgen die zich momenteel in Libië bevinden?
De minister zei dat veertig Belgen teruggekeerd waren, maar dat
er nog tachtig ter plaatse zijn en dat geen van hen de hulp van
België gevraagd had. Volgens het RTBF-journaal van 13 uur,
zouden tien Belgen wensen terug te keren. Kan de minister die
informatie ontkrachten?
De
minister heeft drie lessen getrokken, wat ook als de vaststelling
van drie mislukkingen kan worden gezien. Daarom pleitte ik ervoor
om niet naar het verleden te kijken, aangezien waarnemers het
erover eens zijn dat België en ook de Europese Unie enigszins
ongelegen hebben gereageerd, maar ons vooral naar de toekomst te
richten en bijstand aan te bieden aan landen als Tunesië en
Egypte die onze knowhow en ons aanbod aan opleidingen vandaag
goed zouden kunnen gebruiken.
|
M. Richard
Miller (MR). – La réponse du ministre est de nature à
susciter la réflexion. Cette affaire des contrats de licence
d’exportation d’armes à destination de la Libye nous montre
que la procédure de vérification d’octroi de licence n’a
pas du tout fonctionné et qu’elle est un échec sur toute la
ligne. Ma surprise a été totale en apprenant qu’il existe
depuis 2007 un accord de coopération entre le niveau fédéral
et le niveau régional pour que ce dernier demande au ministère
des Affaires étrangères une note dans le cadre d’un dossier
comme celui dont nous parlons mais qu’aucune demande n’a été
adressée à ce département concernant les armes destinées à
la Libye alors que l’on savait que c’était un dossier
épineux. Je vérifierai au Parlement wallon si effectivement le
dossier a bien été introduit.
|
De heer Richard
Miller (MR). – Het antwoord van de minister stemt tot
nadenken. De zaak van de wapenuitvoer naar Libië toont aan dat
de procedure van toezicht op de aflevering van vergunningen niet
heeft gewerkt en een complete mislukking is. Ik was totaal
verrast te vernemen dat er sedert 2007 een samenwerkingsakkoord
bestaat tussen de federale overheid en de gewesten opdat deze
laatste bij het ministerie van Buitenlandse zaken informatie
zouden inwinnen in het kader van exportdossiers zoals dit. In
casu is dat helemaal niet gebeurd, ofschoon men wist dat een
wapenlevering aan Libië een netelige kwestie is. Ik zal in het
Waals parlement navragen hoe dit dossier juist is behandeld.
|
M. Jurgen
Ceder (VB). – Si le ministre avait su ce qu’il sait
aujourd’hui, il aurait adopté – et je le crois – une autre
position concernant la Libye. Le problème de la politique belge,
c’est sa mémoire à court terme.
Je
pense et j’espère que nous assistons aux derniers jours de
Kadhafi, mais s’il devait se maintenir au pouvoir, je crains
que la situation redevienne comme avant. Nous conclurons à
nouveau des accords avec Kadhafi et le soutiendrons à nouveau
face au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ou que
sais-je encore, jusqu’à ce qu’il provoque un nouveau bain de
sang ou une nouvelle tragédie, que ce soit ou non en se servant
d’armes belges.
|
De heer Jurgen
Ceder (VB). – Ik geloof de minister als hij zegt dat
wetende wat hij vandaag weet, hij een andere houding tegenover
Libië zou hebben aangenomen. Het probleem is het
kortetermijngeheugen in de Belgische politiek.
Ik geloof en
hoop dat we de laatste dagen van Kadhafi meemaken, maar mocht hij
erin slagen aan de macht te blijven dan vrees ik dat het weer
business as usual wordt. Dan gaan we opnieuw afspraken met
Kadhafi maken en hem opnieuw steunen voor de VN-Mensenrechtenraad
of wat dan ook, tot er weer een bloedbad of een tragedie wordt
aangericht door Kadhafi al dan niet met Belgische wapens.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – J’apprécie la réprobation du ministre
pour ce qui se passe en Libye, son plaidoyer contre l’impunité
et pour des sanctions, des résolutions, la suspension de la
Libye comme membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Seulement,
ce n’est pas suffisant. L’examen de l’embargo des armes et
du gel des avoirs est essentiel, mais nous devons aller plus
loin. Pourquoi le ministre ne préconise-t-il pas, au sein des
Nations unies et de l’Union européenne, l’envoi de troupes
de pacification en Libye ? Des gens y sont massacrés à
l’heure actuelle. Pouvons-nous continuer à rester les bras
croisés ? Le gouvernement et certainement le ministre de la
Défense sont prêts à agir en cas d’opération militaire. Il
faut envoyer maintenant une mission de paix, sous mandat des
Nations unies ou européen, avec le soutien des Nations unies.
C’est ce que je demande au ministre.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Ik waardeer het misprijzen van de
minister voor wat er in Libië gebeurt, zijn pleidooi tegen
straffeloosheid, zijn pleidooi voor sancties, voor resoluties,
voor een schorsing van Libië in de VN-Mensenrechtenraad.
Alleen is
dat niet voldoende. Het onderzoek naar het wapenembargo en naar
het bevriezen van tegoeden is essentieel. Maar we moeten verder
gaan. Waarom pleit de minister niet binnen de VN en binnen de
Europese Unie voor het sturen van vredestroepen naar Libië?
Vandaag worden daar mensen afgeslacht. Kunnen wij lijdzaam
blijven toekijken? De regering, en zeker de minister van
Defensie, staan vaak klaar als het op militaire actie aankomt. Nu
moet er een vredesmissie worden gestuurd, onder VN of onder
Europees mandaat met VN-steun. Ik roep de minister op om daar
werk van te maken.
|
M. Rik
Daems (Open Vld). – Le ministre a indiqué que, dans la
limite de ses possibilités, le gouvernement a pris à temps
différentes mesures. Étant donné le contexte, elles ne
suffiront bien sûr pas. Je soutiens la démarche au Conseil des
Droits de l’homme, mais ce n’est pas cela qui arrêtera les
balles.
Par
le passé, j’ai déjà plaidé pour que nos moyens de
coopération au développement soient concentrés sur le
développement socio-économique des parties du monde proches de
nous et avec lesquelles nous avons des liens étroits, car elles
sont pour une partie intégrées à notre vie. Nous montrerions
ainsi l’exemple à l’Europe.
La
déclaration du ministre sur la diplomatie parlementaire me
réjouit. J’y ajoute que la diplomatie interparlementaire peut
être tout aussi utile. La différence entre les diplomaties
ordinaire et parlementaire est que celle-ci peut toujours tout
dire sur n’importe quel sujet, ce qui n’est pas le cas de la
diplomatie ordinaire. Je le soulignerai aussi dans notre
Commission des Relations extérieures, ne serait-ce que pour
sensibiliser les membres qui siègent au Conseil de l’Europe.
Cette institution peut aussi faire bien des choses en la matière.
|
De heer Rik
Daems (Open Vld). – De minister heeft aangegeven dat de
regering binnen haar mogelijkheden tijdig een aantal handelingen
heeft gesteld. Gegeven de context zal het natuurlijk nooit genoeg
zijn. Ik sta achter de demarche in de Mensenrechtenraad, maar dat
zal uiteraard geen kogels tegenhouden.
Ik heb er in
het verleden al voor gepleit om een belangrijk deel van onze
middelen inzake ontwikkelingssamenwerking te bundelen en te
concentreren op de sociaal-economische ontwikkeling van die delen
van de wereld die dichtbij ons gelegen zijn en waar we een grote
verbondenheid mee kennen, omdat ze voor een stuk in ons leven
geïntegreerd zijn. Daarmee zouden we ook het voorbeeld tonen aan
Europa.
De uitspraak
van de minister over de parlementaire diplomatie verheugt me
zeer. Ik voeg eraan dat ook de interparlementaire diplomatie
nuttig kan zijn. Het verschil tussen gewone diplomatie en de
parlementaire, is dat de parlementaire diplomatie te allen tijde
over elk onderwerp wat dan ook mag zeggen, wat de gewone
diplomatie niet altijd kan. Ik zal dat ook benadrukken in onze
commissie voor de Buitenlandse Zaken, al was het maar om de leden
die naar de Raad van Europa gaan, daarvan bewust te maken. Die
instelling kan op dat stuk veel doen.
|
M. Francis
Delpérée (cdH). – J’ai suggéré tout à l’heure la
réunion d’un conseil européen sur l’Afrique du Nord et le
Moyen-Orient.
Dois-je
comprendre que « qui ne dit mot consent » ?
|
De heer Francis
Delpérée (cdH). – Ik heb daarnet voorgesteld dat de
Europese Raad een vergadering zou wijden aan Noord-Afrika en het
Midden-Oosten.
Moet
ik uit uw stilzwijgen afleiden dat u daarmee instemt?
|
Mme Freya
Piryns (Groen!). – Je remercie le ministre de sa réponse.
J’apprécie énormément les efforts qu’il a accomplis
jusqu’à présent. Il a exprimé clairement son horreur pour ce
qui se déroule là-bas.
Je
lui demande cependant de faire dorénavant un usage plus créatif
des moyens diplomatiques à sa disposition. On le critique en
effet pour avoir attendu trop longtemps et ne pas avoir pas
exprimé assez explicitement la position de la Belgique sur ces
événements. Ses déclarations dans la presse m’ont déçue.
Faut-il
parler ou agir ? Dans la diplomatie et la politique
extérieure, les deux importent beaucoup. Dans des circonstances
terribles comme en Libye, les actes sont naturellement
importants, mais aussi les mots que le ministre y associe. Il
peut ainsi jouer un rôle de locomotive pour les autres pays.
Je
rejoins la question de M. Anciaux. Nous pouvons agir en
collaboration avec l’Union africaine.
Bien
entendu, il est primordial d’expulser la Libye du Conseil des
Droits de l’homme.
|
Mevrouw Freya
Piryns (Groen!). – Ik dank de minister voor zijn antwoord.
Ik waardeer ten zeerste de inspanningen die hij tot op heden al
heeft gedaan. Hij heeft hier duidelijk zijn afschuw uitgedrukt
over wat ginds gebeurt.
Toch vraag
ik hem om vanaf nu nog creatiever om te gaan met de diplomatieke
instrumenten die hij heeft. De kritiek luidt namelijk dat hij te
lang gewacht heeft en niet duidelijk genoeg is geweest in de
verwoording van wat België vindt dat daar gebeurt. Zijn
uitspraken in de pers hebben mij teleurgesteld.
Moeten er
woorden of daden komen? In de diplomatie en in het buitenlandse
beleid zijn beide ontzettend belangrijk. Bij afschuwelijke
situaties zoals in Libië zijn daden uiteraard belangrijk, maar
dat zijn ook de woorden die de minister daaraan koppelt. Op die
manier kan hij voor andere landen een voortrekkersrol spelen.
Voorts sluit
ik me aan bij de vraag van de heer Anciaux. We kunnen
dat doen in samenwerking met de Afrikaanse Unie.
Het
belangrijkste wordt natuurlijk het verwijderen van Libië uit de
Mensenrechtenraad.
|
M. le
président. – Ce fut un débat intéressant. Chacun a pu
donner son avis. Si l’occasion se présente à l’avenir, nous
organiserons encore de tels débats. Je suis convaincu qu’ils
apportent une plus-value.
|
De
voorzitter. – Dit is een interessant debat geweest. Het
heeft de gelegenheid geboden standpunten weer te geven. Mochten
we in de toekomst nog de gelegenheid krijgen, zullen we
dergelijke actualiteitendebatten nog organiseren. Ik ben ervan
overtuigd dat ze een duidelijke meerwaarde hebben.
|
Questions
orales
|
Mondelinge
vragen
|
Question
orale de M. Bert Anciaux au premier ministre, chargé de la
Coordination de la Politique de migration et d’asile sur «les
difficultés faites par l’Europe en ce qui concerne le contrôle
des prix de l’énergie» (nº 5-53)
|
Mondelinge
vraag van de heer Bert Anciaux aan de eerste minister,
belast met de Coördinatie van het Migratie- en asielbeleid over
«de betutteling van Europa op het vlak van de controle op de
energieprijzen» (nr. 5-53)
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – La semaine dernière, j’avais posé au
premier ministre une question sur l’AIP et sur l’indice.
Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre le lendemain un
discours différent de ce qu’il avait dit ici. Bon, j’ai
compris qu’une réforme de l’indice serait examinée. C’est
ce qu’il a déclaré ici.
C’est
d’un tout autre sujet qu’il s’agit aujourd’hui :
l’Europe a clairement fait savoir qu’un contrôle des prix de
l’énergie est impossible, car il violerait les règles
européennes.
Cela
m’étonne. Tant en Allemagne qu’en France, on prend des
mesures pour contrôler le prix de l’énergie. Nous pouvons
aussi prendre des initiatives directes et immédiates.
Aujourd’hui, en Belgique, le prix de l’électricité est lié
à celui du pétrole, ce qui n’est pas le cas ailleurs. Chez
nous, un renchérissement du pétrole induit un renchérissement
de l’électricité pour tous les consommateurs. Nous pouvons
arrêter cela sur-le-champ.
L’Europe
ne peut servir d’alibi pour nous empêcher de raboter
sérieusement les prix de l’énergie. J’ai compris que le
prix unique ne constitue pas la meilleure solution, car seul le
plus gros offrant le meilleur tarif, en l’occurrence
Electrabel, survivrait.
Il
y a d’autres façons d’intervenir en faveur du consommateur,
sans que l’Europe ne s’y oppose. J’espère que nous ne nous
soucions pas des signaux gouvernementaux affirmant que nous
sommes pieds et poings liés à la tutelle européenne.
Nous
devons faire la même chose qu’à l’étranger et protéger le
consommateur.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Vorige week heb ik de eerste minister een
vraag gesteld over het IPA en over de index. Groot was mijn
verbazing toen ik de volgende dag een ander verhaal hoorde dan
wat hij hier heeft verteld. Maar goed, ik heb begrepen dat er
geen groot onderzoek naar de herziening van de index zal
plaatsvinden. Dat heeft hij hier verklaard.
Vandaag gaat
het over iets heel anders, namelijk over Europa dat inmiddels
duidelijk heeft gemaakt dat prijscontrole op energieprijzen niet
kan en tegen alle Europese regels zou zijn.
Dat verbaast
mij. Zowel in Duitsland als in Frankrijk worden vandaag
maatregelen genomen om de energieprijs aan banden te leggen. Wij
kunnen ook rechtstreeks en onmiddellijk initiatieven nemen.
Vandaag is de elektriciteitsprijs in België gekoppeld aan de
stijging van de olieprijs. Dat is in geen enkel ander land het
geval. Wanneer de olieprijzen stijgen, stijgt bij ons de
elektriciteitsprijs voor alle gebruikers. We kunnen dat
onmiddellijk stoppen.
Europa mag
geen alibi zijn om geen werk te maken van een ernstige inkrimping
van de energieprijzen. Ik heb begrepen dat een eenheidsprijs niet
de beste oplossing is, want dan zal de grootste met de laagste
prijs, als enige overleven. Dat zou dan Electrabel zijn.
Er zijn
andere systemen waarmee we kunnen ingrijpen in het voordeel van
de consument, zonder dat Europa daartegen reageert. Ik hoop dat
we ons niets aantrekken van de signalen uit de regering, waarbij
gesteld werd dat we met handen en voeten gebonden zijn aan de
Europese betutteling.
We moeten
doen wat ook in het buitenland gebeurt ten voordele van de
consument.
|
M. Yves
Leterme, premier ministre, chargé de la Coordination de la
Politique de migration et d’asile. – Je renvoie littéralement
à la réponse que j’ai déjà donnée la semaine dernière.
J’avais alors déclaré que, de toute façon, dans le cadre du
projet d’accord interprofessionnel qui n’a en fin de compte
pas été approuvé par les partenaires sociaux, notre système
d’indexation automatique des salaires à l’évolution des
prix ferait l’objet d’un débat. J’avais ajouté que le
gouvernement, sur la base d’un travail solide de la Banque
nationale et de l’Observatoire des prix, prendrait au moment
opportun position là où le lui demanderait, entre autres au
Conseil européen du 11 mars.
La
discussions sur le thermomètre est importante mais moins que la
discussion sur la problématique sous-jacente. La semaine
dernière, sur la base du rapport de la Banque nationale, nous
avons constaté qu’il s’agit d’une part d’un problème
d’une hausse des prix divergente ainsi que d’un volatilité
des prix de l’énergie et des aliments dans notre pays, et
d’autre part d’un problème de pression sur la compétitivité
des entreprises due à une évolution des coûts, essentiellement
pour les entreprises qui dépendent de l’exportation, coûts
qui croissent trop vite par rapport à l’étranger.
J’ai
ajouté encore que l’un des éléments les plus importants au
niveau européen, est qu’il y a, outre un système d’indexation
automatique des salaires qui n’est pas très courant mais
existe néanmoins dans plusieurs pays, la loi du 26 juillet 1996
qui prévoit tous les deux ans, en vue de la conclusion d’un
accord interprofessionnel, une évaluation de la compétitivité
de notre économie par rapport aux pays voisins.
C’est
pourquoi, je dis très clairement au niveau européen que nous
sommes partisans d’une convergence économique, d’un
renforcement de cette convergence, d’une collaboration
économique et de la cohésion dans l’union monétaire, et que
nous appliquons déjà cela de manière embryonnaire grâce à la
loi du 26 juillet 1996, en particulier dans les
dispositions de ses articles 6 et 7, à savoir qu’il y a
lieu, en vue de la négociation salariale, d’examiner notre
position concurrentielle et que, si les partenaires sociaux ne
peuvent conclure un accord interprofessionnel, le gouvernement
peut intervenir et imposer une norme salariale en sus de
l’indexation et des augmentations barémiques.
C’est
le cadre dans lequel nous débattons. Je considère que ce n’est
pas une sorte de discussion sur des fétiches qui s’est
déroulée ces derniers mois. Le point de vue du gouvernement ne
sera pas aveugle à la réalité. Nous tiendrons compte tant
d’une augmentation divergente trop rapide des prix pour au
moins deux produits de base, les carburants et l’alimentation,
que de la pression qu’exerce sur notre compétitivité le
système d’indexation des salaires. La politique doit veiller à
limiter l’ampleur du problème sous-jacent, à savoir
l’évolution divergente de nos prix de l’énergie par rapport
à l’étranger. Au gouvernement, nous cherchons un système
qui, inspiré d’exemples étrangers, écrêterait la hausse des
prix dans le secteur de l’énergie et garantirait le pouvoir
d’achat de la population, tout en limitant l’impact négatif
sur l’index.
En
ce qui concerne l’index proprement dit, je pense que chacun
sera d’accord avec moi qu’il faut éviter qu’il soit
excessivement volatile et que nous devons examiner un certain
nombre d’effets de son fonctionnement actuel.
Si
nous aboutissons dans ce travail, nous aurons des arguments sur
le plan européen pour défendre le maintien de cette clef de
voûte des relations sociales dans notre pays.
Je
conclus. Je suis bien conscient de ce que, après la crise
financière et ses conséquences économiques, renforcées par
des éléments sur lesquels mon collègue Vanackere est interrogé
aujourd’hui, nous sommes depuis 2008 dans une nouvelle phase
caractérisée par l’impact sur la cohésion sociale et plus
précisément sur le pouvoir d’achat de la population.
Nous
devons gérer cette situation avec une grande prudence. Nous
avons bien réussi à surmonter la phase de la crise financière,
à rétablir la confiance par des mesures de relance et à
limiter ainsi les conséquences de la crise. Nous devons de la
même manière ouvrir le débat sur la pression des prix de
l’énergie sur le pouvoir d’achat et les conséquences
négatives sur la compétitivité de nos entreprises. Nous
tiendrons ce débat sur la base d’études approfondies et en
connaissance de cause.
|
De heer Yves
Leterme, eerste minister, belast met de Coördinatie van het
Migratie- en asielbeleid. – Ik verwijs letterlijk naar het
antwoord dat ik vorige week heb gegeven. Ik heb toen gezegd dat,
hoe dan ook, in het kader van het ontwerp van interprofessioneel
akkoord dat door de sociale partners uiteindelijk niet werd
goedgekeurd, de koppeling van de lonen aan de prijsevolutie, dus
ons systeem van automatische indexering van de lonen volgens de
evolutie van de prijzen, het voorwerp zou zijn van een debat. Ik
heb er aan toegevoegd dat de regering op het juiste moment, op
basis van gedegen studiewerk, van de Nationale Bank en het
Observatorium van de Prijzen, de standpunten zou innemen waartoe
ze zou worden uitgenodigd, onder meer in het licht van de
Europese Raad die op 11 maart plaatsvindt.
De discussie
over de thermometer is belangrijk, maar nog belangrijker is de
discussie over de onderliggende problematiek. Vorige week hebben
we, op basis van het rapport van de Nationale Bank, vastgesteld
dat dit een problematiek is van, enerzijds, afwijkende
prijsstijgingen en ook van de volatiliteit in de prijsevolutie
van energie en voeding in ons land en, anderzijds, de druk op de
competitiviteit van de bedrijven omdat een belangrijke
kostenfactor voor die bedrijven, vooral de bedrijven die aan
export zijn blootgesteld, evolueert volgens die te snel stijgende
prijzen in vergelijking met het buitenland.
Ik heb er
ook aan toegevoegd dat één van de belangrijke elementen die we
hebben op Europees niveau, het feit is dat we ondanks een systeem
van automatische loonindexering, een systeem dat niet breed
verspreid is maar toch in een aantal landen bestaat, sinds
26 juli 1996 ook een wet hebben waarbij om de twee
jaar, in het vooruitzicht van de interprofessionele
loononderhandelingen, de competitiviteit van onze economie
gebenchmarkt wordt ten aanzien van de ons omringende landen.
Daarom zeg
ik op Europees vlak zeer duidelijk dat we voorstander zijn van
economische convergentie, en een versterking van die economische
convergentie, van economische samenwerking en van cohesie van
onze muntunie, en dat we die eigenlijk al embryonaal toepassen
door de wet van 26 juli 1996, meer bepaald de
bepalingen van artikelen 6 en 7, namelijk dat in het
vooruitzicht van loononderhandelingen wordt nagegaan wat onze
concurrentiepositie is en dat, wanneer sociale partners niet bij
machte zijn een interprofessioneel akkoord te sluiten, de
regering kan optreden en een loonnorm kan opleggen bovenop de
indexering en de baremieke verhogingen.
Dat is het
kader waarin we de discussie voeren. Wat mij betreft, gaat het
niet over het soort fetisjdiscussie dat de afgelopen maanden
heeft plaatsgevonden. Het standpunt van de regering zal niet
blind zijn voor de realiteit. Het zal oog hebben voor zowel een
veel te sterk afwijkende stijging van de prijzen voor minstens
twee basisproducten, namelijk brandstof en voeding, als voor de
druk op onze competitiviteit via het systeem van loonindexering.
Het beleid moet ervoor zorgen dat de onderliggende problematiek,
namelijk een van het buitenland afwijkende evolutie van onze
energieprijzen, wordt beperkt. Binnen de regering zijn
besprekingen aan de gang om een systeem te vinden dat,
geïnspireerd op buitenlandse voorbeelden, de automatische
prijsstijgingen in de energiesector aftopt en de koopkracht van
de bevolking vrijwaart, maar dat toch de negatieve impact op de
index beperkt.
Wat de index
zelf betreft, denk ik dat eenieder het met mij eens is dat een te
sterke volatiliteit moet worden vermeden en dat we een aantal
effecten van de wijze waarop het indexsysteem nu functioneert
tegen het licht moeten houden.
Als we dat
werk doen – enerzijds zorgen dat aan de basis van het probleem
iets wordt gedaan, namelijk de afwijkende evolutie van de
energieprijzen, en anderzijds, goed nagaan wat de werking is van
het huidige indexsysteem –, zal dit ons argumenten geven
om op Europees vlak het bestaan van deze hoeksteen van de sociale
verhoudingen in ons land te behouden.
Ik besluit.
Ik ben me goed bewust van het feit dat we, na de financiële
crisis en de negatieve economische gevolgen ervan, nog versterkt
door een aantal elementen waarover collega Vanackere vandaag is
ondervraagd, nu voor de volgende sequens staan in wat zich sinds
eind 2008 afspeelt, namelijk de impact op de sociale cohesie en
meer bepaald op de koopkracht van de mensen.
We moeten
daar zeer behoedzaam mee omspringen. Zoals we op een goede manier
door de fase van de financiële crisis zijn geraakt en we via
relancemaatregelen onder meer het vertrouwen hebben hersteld
zodat de economische impact van die financiële crisis kon worden
beperkt, zo moeten we ook het debat over de druk van de
energieprijzen op de koopkracht en de negatieve gevolgen op de
concurrentiekracht van onze bedrijven voeren. We zullen dit doen
op basis van gedegen studiewerk en kennis van zaken.
|
M. Bert
Anciaux (sp.a). – Monsieur le premier ministre, vous m’avez
donné la même réponse que la semaine dernière, mais la
question n’était pas identique ; je ne vous interroge pas
aujourd’hui sur l’indexation mais sur les prix de l’énergie
et le contrôle de ces prix.
Je
vous demande seulement de travailler au gouvernement pour trouver
un système. Aujourd’hui, on a par exemple expliqué qu’un
système d’acheteur unique est absolument intéressant. Il faut
élaborer un système où les prix de l’énergie ne puissent
plus augmenter autant qu’aujourd’hui, indépendamment de
l’indexation et des effets de l’indexation. La liaison du
prix de l’électricité au prix du pétrole pousse bien
davantage à la hausse le prix de l’électricité qu’à
l’étranger. Nous n’avons plus besoin d’études mais
d’action.
Ma
deuxième réflexion est : ne nous laissons pas assujettir
par l’Europe. Dans le reste de l’Europe, il y a aussi des
contrôles sur les prix de l’énergie. J’espère que vous y
songerez en dépit de l’indigence de votre réponse.
|
De heer Bert
Anciaux (sp.a). – Mijnheer de eerste minister, u gaf me
hetzelfde antwoord als vorige week op mijn vraag over de index,
alleen ging mijn vraag vandaag daar niet over, maar wel over de
energieprijzen en de controle op die energieprijzen.
Ik vraag u
alleen om met de regering echt werk te maken van een systeem.
Vandaag heeft men mij bijvoorbeeld uitgelegd dat een single
buyers-systeem absoluut interessant is. Er moet een systeem
uitgedokterd worden waardoor de energieprijzen, los van de index
en de gevolgen van de index, niet zo stijgen als vandaag. Alleen
de koppeling aan de olieprijzen zorgt er vandaag voor dat de
elektriciteitsprijs fors de hoogte in gaat, veel meer dan in het
buitenland. Daarvoor hebben we geen studies nodig, maar
daadkracht.
Mijn tweede
bedenking is: laat u niet ringeloren door Europa. In de rest van
Europa is er ook prijscontrole met betrekking tot de energie. Ik
hoop dat u, ondanks het karige antwoord, dit toch meeneemt.
|
Rapport
d’activités 2009 du Comité permanent de contrôle des
services de renseignements et de sécurité (Doc. 5-545)
|
Activiteitenverslag
2009 van het Vast Comité van toezicht op de inlichtingen- en
veiligheidsdiensten (Stuk 5-545)
|
Discussion
|
Bespreking
|
M. Dirk
Claes (CD&V), corapporteur. – En novembre de l’année
dernière, nous avons discuté du rapport d’activités avec la
Commission d’accompagnement du Comité P de la Chambre.
Comme il est difficile de détailler ou de résumer le rapport,
je me réfère au rapport écrit.
|
De heer Dirk
Claes (CD&V), corapporteur. – We hebben het
activiteitenverslag vorig jaar in november besproken, samen met
de begeleidingscommissie van het Comité P van de Kamer. Het
is moeilijk het verslag op te delen of samen te vatten. Daarom
verwijs ik naar het schriftelijke verslag.
|
M. Bart
Laeremans (VB). – Je peux difficilement féliciter le
rapporteur pour un rapport aussi abominable. Adresser des
félicitations n’est d’ailleurs pas dans nos habitudes car
généralement, le mérite des parlementaires sur le plan de la
rédaction des rapports est très limité. De plus, lors de la
désignation des rapporteurs, les petits jeux politiques font que
certains partis sont exclus. Les membres du Vlaams Belang ne sont
pratiquement jamais chargés d’élaborer un rapport. Le cordon
sanitaire va jusque-là.
Cette
fois, on n’aurait même pas pu désigner un membre du Vlaams
Belang comme rapporteur, car aucun membre de notre parti ne peut
siéger dans la commission de suivi. Sous la précédente
législature, aucun membre de l’opposition n’y siégeait
d’ailleurs. Cette fois encore, nous risquons de tomber dans le
même scénario.
Monsieur
De Wever, vous gardez un atout en réserve, mais nous partons du
principe que de nouveau, l’opposition ne siégera pas dans la
commission de suivi à l’avenir. À moins que votre parti ne
siège dans l’opposition, naturellement.
|
De heer Bart
Laeremans (VB). – Ik kan de rapporteur moeilijk feliciteren
voor zo’n abominabel verslag. Het is ook niet onze gewoonte om
te feliciteren, want doorgaans is de verdienste van de
parlementsleden zelf bij het schrijven van een verslag erg
beperkt. Bovendien worden bij het aanwijzen van de rapporteurs
politieke spelletjes gespeeld en sommige partijen uitgesloten.
Vlaams Belangers krijgen bijna nooit een opdracht om verslag uit
te brengen. Zover reikt het cordon sanitaire.
Deze keer
had men zelfs geen lid van het Vlaams Belang kunnen aanduiden als
rapporteur, want in de begeleidingscommissie mogen geen leden van
onze partij zitten. In de vorige zittingsperiode zat er zelfs
helemaal niemand van de oppositie in. Ook nu dreigen we opnieuw
in een zelfde scenario verzeild te raken.
Mijnheer De
Wever, u houdt nog een slag om de arm, maar we gaan ervan uit dat
de oppositie in de toekomst opnieuw niet in de
begeleidingscommissie zal zitten. Tenzij uw partij in de
oppositie zou zitten natuurlijk.
|
M. Bart
De Wever (N-VA). – Nous siégeons dans l’opposition.
|
De heer Bart
De Wever (N-VA). – Wij zitten in de oppositie.
|
M. Bart
Laeremans (VB). – C’est une déclaration importante mais
nous ne mènerons pas ce débat-là aujourd’hui.
Voici
quelques mois, sous la présidence belge, au cours d’une séance
qui a eu lieu au Sénat concernant les services de renseignement,
je me suis plaint du fait que l’opposition ne siège pas dans
la commission de suivi. Certains collègues d’autres pays se
sont montrés très surpris car nulle part ailleurs en Europe,
cela ne se passe ainsi. L’opposition doit naturellement y avoir
accès.
D’un
point de vue démocratique, il est tout à fait incompréhensible
et inacceptable qu’un organe aussi important, une commission de
suivi qui doit contrôler des services de renseignement, soit à
ce point réduite, cinq membres à peine, et que toute opposition
en soit écartée. D’autant plus que ces mêmes services de
renseignement ont la fâcheuse habitude, dans ce pays funeste et
ingérable, de gaspiller leur temps en combattant et en
surveillant cette même opposition, priorité qui reste toujours
valable pour la Sûreté de l’État. La désignation d’Alain
Winants comme administrateur général de la Sûreté de l’État
le prouve. Dans une vie antérieure, en tant que magistrat du
parquet, il avait pour tâche de combattre le Vlaams Blok et a
pour cela bénéficié d’une brillante promotion qui lui a
permis de poursuivre son travail antidémocratique. C’est sans
aucun doute la raison pour laquelle le régime ne veut pas que
des fouineurs viennent se mêler de la cuisine interne de la
Sûreté de l’État.
Nous
combattons aujourd’hui à armes inégales, ce qui ne devrait
pas pouvoir se faire dans un parlement. Certains partis peuvent
participer aux réunions et d’autres pas. Nous devons
aujourd’hui « débattre » du même rapport. Comment
pouvons-nous lutter à armes égales ? Nous n’avons pas
davantage accès aux documents. Il ne s’agit par conséquent
pas d’un véritable débat démocratique.
La
Sûreté de l’État fixe donc de mauvaises priorités. En ce
qui concerne les vraies priorités, la lutte contre le terrorisme
par exemple, elle ne remplit pas son rôle et a commis ces
dernières années des énormes bévues ; elle a fait preuve
d’une incompétence exceptionnelle et nous a fait honte sur le
plan international. C’est ce qui ressort à suffisance,
monsieur Claes, de ce qui figure, et surtout ne figure pas, dans
le rapport que vous avez exposé si brillamment. Car ce rapport
est un rapport de pacotille. À peine sept pages et demie qui ne
témoignent d’aucune discussion approfondie, aucun échange de
vues sérieux.
Moins
de vingt pour cent de l’attention, moins d’une page et demie,
est accordé au plus grand scandale de la justice belge depuis la
Deuxième guerre mondiale et la répression, encore plus indigne
et avec des conséquences beaucoup plus lourdes que l’affaire
Dutroux, je vise les six meurtres politiques commis par Belliraj,
entre autres sur l’imam modéré de la grande mosquée de
Bruxelles et le médecin juif Wybran ; notre pays est ainsi
tombé aux mains du terrorisme international bien avant le
11 septembre 2001.
Monsieur
le rapporteur, je ne peux nullement vous féliciter pour ce
rapport de pacotille. J’ai au contraire un sentiment de honte,
non seulement à votre place, mais aussi à la place de tous les
parlementaires qui siégeaient à la commission de suivi.
Les
membres de la commission de suivi ont-ils dormi ? L’affaire
Belliraj ne vaut-elle pas plus que quelques questions futiles aux
membres du Comité R ? Le manque d’intérêt est-il
tel que les membres ignorent de quoi il retourne dans le dossier
Belliraj ?
Ce
dossier concerne directement le terroriste le plus recherché au
monde dans les années 80 et 90, Abu Nidal, responsable de plus
de 120 attentats et de plus de 300 morts à travers le monde.
Belliraj était en contact direct avec lui.
L’ouvrage
Het geheim van Belliraj de Georges Timmerman – pas
précisément un sympathisant du Vlaams Belang – vient de
paraître. Ce journaliste du quotidien De Morgen est
peut-être le meilleur journaliste d’investigation flamand.
Dans cette œuvre titanesque, il relie entre eux des détails
choquants et incontestables.
Il
a décortiqué les sources les plus diverses tant ici qu’au
Maroc. En outre, il est le seul journaliste flamand qui a assisté
au procès Belliraj. Il est parvenu à placer le terrorisme de
Belliraj dans son contexte exact, ce qui soulève des questions
particulièrement importantes sur l’intervention de la Sûreté
de l’État.
Lorsque
l’enquête judiciaire s’est tournée vers Belliraj voici
environ 20 ans, le Groupe Interforces Antiterroriste, dont la
Sûreté de l’État fait partie, a freiné les choses de sorte
que l’enquête a tourné au fiasco. Georges Timmerman a
retrouvé dans des documents de la Sûreté de l’État que
Belliraj avait déjà acheté cinq ans plus tôt des explosifs,
des grenades à main et des mitrailleuses ; on n’a rien
fait de cette information.
Il
y a aussi eu la libération très anticipée du Syrien Saïd Al
Nasr, responsable d’un attentat commando mortel en 1980 contre
une école juive anversoise. Il avait alors été condamné à la
perpétuité mais, eu égard au chantage dans les dossiers d’Abu
Nidal et de Belliraj, il a bénéficié d’une libération
anticipée. Il a pu partir en échange d’un certain nombre
d’autres libérations.
Il
y a aussi le marché entre l’État belge et Abu Nidal à propos
des otages du Silco. Des accords ont été conclus pour des
montants très élevés sur l’arrêt des attentats sur notre
territoire. Ce pays a donc conclu des marchés avec Abu Nidal et
sa bande, mais personne ne peut le savoir.
Ensuite,
on a fait appel à Belliraj comme informateur pour la Sûreté de
l’État. Pour cette mission, il a été gratifié en 2000 de la
nationalité belge dans la foulée des milliers de
naturalisations de la procédure accélérée de naturalisation
et grâce à un rapport manipulé de la Sûreté de l’État.
Il
y a aussi les questions que les services de renseignement
marocain ont déjà posées à la Sûreté de l’État dans les
années 90 sur les liens de Belliraj avec des mouvements
islamistes iraniens. Étrangement, on ne retrouve aucune trace de
ces questions à la Sûreté de l’État.
Un
certain nombre de ces éléments, comme l’achat d’explosifs
et les questions posées par le Maroc, sont confirmés dans
l’enquête du Comité R, mais le comité se limite au
constat étonnant que l’on n’en a rien fait. Il n’est pas
question d’une vraie enquête sur ce qui a échoué à la
Sûreté de l’État, sur les responsables, sur les personnes
extérieures à la Sûreté de l’État impliquées dans ce
dossier. On se contente de l’explication de la Sûreté de
l’État, à savoir que le service ne peut pas donner
d’informations complémentaires car elles sont classées.
Georges
Timmerman conclut dès lors à juste titre que de trop nombreuses
affaires doivent être tues parce que trop d’intérêts de
hauts responsables belges ou de services de renseignement
étrangers sont en jeu. La commission de suivi s’incline devant
tant de mystères et d’énigmes non résolues. Il en va de même
pour le ministre de la Justice qui s’incline devant l’inertie
de la justice quand il s’agit de faire progresser ce dossier et
de voir quelles sont les suites pour notre pays des arrêts
rendus au Maroc.
Que
doit-on faire des complices par exemple ? Généralement en
effet, Belliraj ne tirait pas lui-même. Il a donné les noms et
tous les détails des vrais exécuteurs. Ceux-ci circulent
toujours librement dans notre pays. Le département de la Justice
sait qui ils sont, mais il continue à faire traîner les choses
et à tergiverser.
Lorsque
j’ai interrogé le ministre pour la énième fois le
30 novembre, il a dû admettre humblement que, quatre mois
après le jugement en appel au Maroc, le parquet fédéral ne
disposait pas encore de l’arrêt condamnant Belliraj à la
perpétuité. La lenteur de la Justice ne connaît pas de
limites.
Timmerman
conclut dès lors que l’on est en train de reléguer ce dossier
aux oubliettes. En tant que journaliste de De Morgen, il a
eu l’amabilité de citer certains de mes propos mais il évoque
aussi Michel Dooms du CD&V qui, comme moi, a interrogé le
ministre de la Justice. M. Dooms a notamment dit que tous
les autres assassinats sont traités avec un luxe de détails
dans les médias, mais que l’on ne peut rien savoir des
assassinats terroristes ; que la justice tient peut-être le
ministre dans l’ignorance ; que le ministre dissimule
peut-être quelque chose qui sent mauvais dans ce dossier ;
que c’est la première fois dans sa carrière qu’une enquête
sur des assassinats est tenue secrète d’une telle manière ;
que c’est témoigner de mépris envers les parlementaires ;
qu’il espère obtenir des informations car il y a droit, de
même que la population.
Nous
ne nous contentons pas de ce rapport décevant que M. Claes
vient d’exposer si « brillamment ». Il faut
davantage creuser ce dossier terrible. Il reste beaucoup trop
d’énigmes. Le parlement doit jouer son rôle. Comme à la
Chambre, nous déposerons une proposition visant à instituer une
commission d’enquête. Nous disposons d’ailleurs de nombreux
nouveaux arguments. Une commission d’enquête est en effet la
seule solution. J’espère que les parlementaires liront
l’ouvrage de M. Timmerman et qu’ils se prononceront en
faveur de notre proposition visant à instituer une commission
d’enquête.
|
De heer Bart
Laeremans (VB). – Dat is een belangrijke verklaring, maar
dat debat gaan we vandaag niet voeren.
Enkele
maanden geleden, tijdens het Belgisch voorzitterschap, heb ik in
een vergadering over de inlichtingendiensten in de Senaat
aangeklaagd dat de oppositie niet in de begeleidingscommissie
zit. Ik kreeg toen zeer verbaasde reacties van collega’s uit
andere landen. Zoiets bestaat nergens anders in Europa. Uiteraard
moet de oppositie daar toegang toe krijgen.
Uit
democratisch oogpunt is het volslagen onbegrijpelijk en
onaanvaardbaar dat zo’n belangrijk orgaan, een
begeleidingscommissie die de inlichtingendiensten moet
controleren, zo klein wordt gehouden, amper vijf leden, en dat
alle oppositie er kan worden geweerd. Temeer daar dezelfde
inlichtingendiensten in dit onzalige en onbestuurbare land de
naargeestige gewoonte hebben hun tijd te verprutsen met het
schaduwen en bestrijden van diezelfde oppositie, een prioriteit
die voor de Veiligheid van de Staat tot op vandaag blijft gelden.
De aanstelling van Alain Winants als administrateur-generaal van
de Veiligheid van de Staat bewijst dat. In zijn vorig leven als
parketmagistraat had hij de taak het Vlaams Blok te bestrijden en
werd hij daarvoor beloond met een vorstelijke promotie, waardoor
hij zijn antidemocratische werk kan voortzetten. Zonder enige
twijfel is dat de reden waarom het regime geen pottenkijkers wil
in de interne keuken van de Veiligheid van de Staat.
Wij strijden
vandaag dus met ongelijke wapens, wat in een parlement niet zou
mogen. Er zijn partijen die aan de vergaderingen mogen deelnemen
en andere die dat niet mogen. Wij moeten vandaag ‘debatteren’
over hetzelfde verslag. Hoe kunnen wij met gelijke wapens
strijden? Wij krijgen ook geen toegang tot de documenten. Van een
volwaardig democratisch debat is bijgevolg geen sprake.
De
Veiligheid van de Staat legt dus de verkeerde prioriteiten.
Inzake de echte prioriteiten, de bestrijding van het terrorisme
bijvoorbeeld, vervult de Veiligheid van de Staat haar taak niet
en heeft ze de voorbije jaren ontzettend geblunderd, blijk
gegeven van een uitzonderlijke incompetentie en ons
internationaal te schande gemaakt. Dat blijkt ten overvloede uit
wat in het verslag, dat u, collega Claes, zo briljant heeft
toegelicht, staat en vooral niet staat. Want dit verslag is een
flutverslag. Amper zeven en een halve bladzijde, waarin
allesbehalve blijk wordt gegeven van een grondige discussie, van
een ernstige gedachtewisseling, van een diepgaand debat.
Minder dan
twintig procent van de aandacht, minder dan anderhalve bladzijde
gaat over het grootste schandaal van de Belgische justitie sinds
de Tweede Wereldoorlog en de repressie, nog schandelijker en met
veel verregaander gevolgen dan de zaak-Dutroux, namelijk de zes
politieke moorden van Belliraj, onder meer op de gematigde imam
van de grote moskee van Brussel en de joodse arts Wybran, waarmee
dit land, lang voor 9/11, in de greep is gekomen van het
internationaal terrorisme.
Mijnheer de
rapporteur, ik kan u dus allerminst feliciteren met dit
flinterdunne flutverslag. Ik krijg integendeel een gevoel van
plaatsvervangende schaamte, niet alleen in uw plaats, mijnheer de
rapporteur, maar in de plaats van alle parlementsleden die daar
aanwezig waren.
Hebben de
leden van de begeleidingscommissie soms liggen slapen? Is de
zaak-Belliraj dan niets meer waard dan enkele futiele vragen aan
de leden van het Comité I? Is de desinteresse werkelijk zo
groot dat de leden niet weten waarover het dossier-Belliraj gaat?
Dit dossier
heeft rechtstreeks betrekking op de in de jaren tachtig en
negentig meest gezochte terrorist ter wereld, Abu Nidal, die
verantwoordelijk was voor meer dan 120 aanslagen en meer dan
driehonderd doden over de hele wereld. Belliraj stond met hem
rechtstreeks in contact.
Het pas
verschenen boek Het geheim van Belliraj van Georges
Timmerman – niet bepaald een Vlaams Belanger – is verplichte
lectuur. Die journalist van De Morgen is de beste en
misschien wel de enige onderzoeksjournalist die Vlaanderen rijk
is. Het boek leest als een thriller, maar het is helaas bittere
realiteit. Timmerman rijgt in dit titanenwerk de schokkende en
onweerlegbare details aan elkaar.
Hij heeft de
meest uiteenlopende bronnen uitgevlooid, zowel hier als in
Marokko. Hij heeft ook als enige Vlaamse journalist het
proces-Belliraj bijgewoond. Hij is ook erin geslaagd het
terrorisme van Belliraj in de juiste context te plaatsen, waarbij
bijzonder grote vragen rijzen over het optreden van met name de
Veiligheid van de Staat.
Toen het
gerechtelijk onderzoek ongeveer twintig jaar geleden in de
richting van Belliraj wees, ging de Antiterroristische Gemengde
Groep, waarvan ook de Veiligheid van de Staat deel uitmaakt, op
de rem staan, zodat het onderzoek een fiasco werd. Zo heeft
Georges Timmerman in documenten van de Veiligheid van de Staat
teruggevonden dat Belliraj vijf jaar eerder al explosieven,
handgranaten en mitrailleurs had aangekocht, informatie waarmee
verder niets werd gedaan.
Ook was er
de zeer vervroegde vrijlating van de Syriër Said Al Nasr, die in
1980 een dodelijke militaire commandoaanslag pleegde op Joodse
schoolkinderen in Antwerpen. Hij had daarvoor levenslang
gekregen, maar in samenhang met de chantage in de dossiers van
Abu Nidal en Belliraj, werd hij zeer vervroegd vrijgelaten. Hij
mocht gaan in ruil voor een aantal andere vrijlatingen.
Ook is er de
deal tussen de Belgische Staat en Abu Nidal over de gijzelaars
van de Silco, waarbij tegen zeer hoge bedragen afspraken werden
gemaakt over de stopzetting van aanslagen op Belgisch
grondgebied. Dit land heeft dus deals gesloten met Abu Nidal en
zijn bende, maar daarover mag niets worden geweten.
Nadien werd
Belliraj als informant voor diezelfde Veiligheid van de Staat
ingeschakeld. Voor die opdracht werd hij in 2000, in het zog van
de duizenden naturalisaties van de snel-Belg-wet en dankzij een
gemanipuleerd verslag van de Veiligheid van de Staat, met de
Belgische nationaliteit beloond.
Een ander
punt zijn de vragen die de Marokkaanse inlichtingendiensten reeds
in de jaren negentig aan de Veiligheid van de Staat stelden over
de banden van Belliraj met Iraanse islamitische bewegingen. Van
die vragen zijn vandaag vreemd genoeg geen sporen terug te vinden
zijn bij de Veiligheid van de Staat.
Een aantal
van die elementen, zoals de aankoop van de explosieven en de
vragen van Marokko, worden in het onderzoek van het Comité I
bevestigd, maar het comité beperkt zich tot de verbazende
vaststelling dat hiermee niets werd gedaan. Dat is het dan. Van
een echt onderzoek naar wat bij de Veiligheid van de Staat is
misgegaan, wie daarvoor verantwoordelijk was en welke mensen van
buiten de Veiligheid van de Staat daarbij betrokken waren, is
geen sprake. Men vergenoegt zich met de uitleg van de Veiligheid
van de Staat dat de dienst geen bijkomende, want geklasseerde,
informatie kan geven.
Zeer terecht
komt Georges Timmerman dan ook tot de conclusie dat veel te veel
zaken niet aan het licht mogen komen omdat te veel belangen van
hoge Belgische verantwoordelijken of van buitenlandse
inlichtingendiensten op het spel staan. De begeleidingscommissie
legt zich gewillig neer bij zoveel geheimdoenerij en zoveel
blijvende raadsels. Hetzelfde geldt voor de minister van
Justitie, die zich tot op heden neerlegt bij de inertie van
Justitie om voort te maken met dit dossier en om uit te maken wat
voor ons land de gevolgen zijn van de arresten die in Marokko
zijn geveld.
Wat moet er,
bijvoorbeeld, gebeuren met de medeplichtigen? Belliraj schoot
immers meestal niet zelf. Hij noemde de namen en gaf alle details
van de werkelijke executeurs. Zij lopen vandaag vrij rond in ons
land. Het departement van Justitie weet wie ze zijn, maar blijft
talmen en de zaak voor zich uitschuiven.
Toen ik de
minister van Justitie hierover op 30 november voor de
zoveelste keer ondervroeg, moest hij ootmoedig toegeven dat het
federaal parket volle vier maanden na de uitspraak in beroep in
Marokko nog niet eens over het arrest beschikte waarbij Belliraj
tot levenslang werd veroordeeld. De traagheid van Justitie kent
geen grenzen.
Timmerman
besluit dan ook dat in dit dossier een vergeetboekoperatie bezig
is. Als journalist van De Morgen is hij zo vriendelijk
sommige van mijn uitspraken te citeren, maar hij haalt ook de
woorden van Michel Dooms van CD&V aan, die net als ik de
minister van Justitie hierover ondervroeg: ‘Iedere andere moord
komt met naam en toenaam in de media, maar van terroristische
moorden mogen we niets weten. Misschien houdt het gerecht ook de
minister in het ongewisse. Misschien houdt de minister iets
achter. Iets aan dit dossier stinkt. Het is de eerste keer in
mijn carrière dat een moordonderzoek op dergelijke wijze geheim
gehouden wordt. Het is de hoon aan de parlementsleden. Ik hoop
dat de informatie er toch nog komt. Ik heb er recht op en de
bevolking ook.’
Met dit
beschamende verslag, dat daarnet ‘briljant’ werd toegelicht
door de heer Claes, nemen wij geen genoegen. Dit
vreselijke dossier moet verder worden uitgespit. Hier blijven
veel te veel raadsels bestaan. Het parlement moet op zijn strepen
staan. Net zoals in de Kamer zullen we een voorstel indienen tot
oprichting van een onderzoekscommissie. Inmiddels beschikken we
trouwens over vele nieuwe argumenten. Een onderzoekscommissie is
immers het enige wat soelaas kan bieden. Ik hoop dat de leden het
boek van Timmermans zullen lezen en dat ze ons voorstel voor een
onderzoekscommissie zullen goedkeuren.
|
M. Armand
De Decker (MR). – Je viens d’entendre un discours
étonnant mais tout ce qui est excessif est insignifiant, nous le
savons.
Qui veut
déstabiliser l’État déstabilise la Sûreté de l’État,
cela va de soi. C’est d’une limpidité totale.
Je ne
voudrais pas m’inscrire dans un schéma qui laisserait croire
que tous les ministres de la Justice qui ont contrôlé la Sûreté
de l’État depuis la Seconde Guerre mondiale ont été des
incompétents. À croire M. Laeremans, c’est ce que nous
devrions penser !
Pour avoir
suivi cette matière durant la dernière décennie, je sais que
la vérité est très loin de ce que vous dites, monsieur
Laeremans. Heureusement pour le pays ! Vos propos relèvent
de la désinformation, à moins que ce ne soit de la propagande
pour des romans écrits par l’un ou l’autre de vos amis.
Je voudrais
revenir au sujet en discussion. La Sûreté de l’État obtient
régulièrement de grands succès. Si vous vous renseigniez
auprès des gouvernements des pays voisins – pour autant qu’ils
acceptent de vous recevoir, ce qui m’étonnerait –, les
informations que vous recevriez seraient très différentes des
stupidités que vous venez de prononcer à la tribune du Sénat.
Nous avons
la chance de faire partie de la moitié des États de l’UE qui
disposent d’un contrôle parlementaire des services de
renseignements. Notre système n’est pas parfait, certes, mais
nous en avons un. La France, par exemple, n’en possède pas.
Elle dispose d’un contrôle parlementaire sur les écoutes
téléphoniques mais pas sur les services de renseignements, qui
restent du ressort exclusif de l’exécutif.
Notre
système permet à un certain nombre de membres du parlement,
répartis entre les groupes selon la clé D’Hondt, d’être
tenus au courant de ce que font les services de renseignements.
Dans le rapport, on peut lire les résultats d’un audit de la
Sûreté de l’État. Même s’il s’agit d’un audit un peu
ancien de 2008-2009, on y rapporte que depuis une dizaine d’année
la Sûreté fonctionne mieux et enregistre davantage de succès.
Nous avons
voté une loi qui donne à la Sûreté de l’État et au Service
des renseignements militaires le droit d’utiliser des méthodes
particulières de recherche. Nous étions le dernier pays
d’Europe à ne pas avoir permis aux services de renseignements
d’utiliser un système d’écoute administrative. Ce qui me
paraît le plus important toutefois est que nous veillons à ce
que les écoutes qui peuvent être effectuées soient soumises
aux mesures de contrôles prévues par la loi. La commission des
écoutes administratives, composée de magistrats, qui va
surveiller la manière dont sont faites ces écoutes, vient
d’être installée. Il nous faudra pour notre part veiller à
la façon dont ce contrôle s’effectue. C’est l’essentiel
de ce que nous devons retenir du rapport de cette année.
Je voudrais
terminer en disant qu’avant les élections, la commission –
en dialogue avec le gouvernement et le ministre – avait tenté
d’élargir le contrôle parlementaire, de manière notamment
que les sénateurs faisant partie de la Commission R puissent
avoir un certificat de sécurité les habilitant à être
informés de renseignements secrets.
À cause de
la dissolution des Chambres, nous n’y sommes pas arrivés, mais
je pense que nous devons poursuivre l’exercice afin de
renforcer le contrôle démocratique sur cette matière très
sensible mais très importante et indispensable à la
préservation de la démocratie.
Il y a une
vingtaine d’années, un livre de Jean-François Revel, intitulé
Comment les démocraties finissent, m’avait beaucoup
impressionné ; je vous invite à le lire et à y réfléchir.
|
De heer Armand
De Decker (MR). – Ik heb zopas een verbazende redevoering
gehoord, maar we weten dat alles wat overdreven is, van geen
betekenis is.
Wie
de Staat wil destabiliseren, destabiliseert de Veiligheid van de
Staat. Dat is zeer duidelijk.
Ik
ben het er niet mee eens dat alle ministers van Justitie die de
Veiligheid van de Staat sinds de Tweede Wereldoorlog hebben
gecontroleerd, onbekwaam waren. Als we de heer Laeremans
moeten geloven, is het dat wat we moeten denken.
Ik
heb deze materie het jongste decennium gevolgd en ik weet dat de
waarheid veraf staat van wat u zegt, mijnheer Laeremans. Gelukkig
voor ons land. Wat u zegt is desinformatie, tenzij het reclame is
voor een roman van een van uw vrienden.
Ik
kom terug tot het onderwerp. De Veiligheid van de Staat behaalt
geregeld grote successen. Als u informatie zou vragen bij de
regeringen van onze buurlanden – als ze bereid zijn u te
ontvangen, wat me zou verwonderen – zou die informatie zeer
sterk verschillen van de stommiteiten die u hier op de tribune
van de Senaat hebt gezegd.
Wij
hebben het geluk te behoren tot de helft van de EU-lidstaten die
beschikken over een parlementaire controle over de
inlichtingendiensten. Ons systeem is zeker niet perfect, maar we
hebben er tenminste een. In Frankrijk bijvoorbeeld is dat niet
het geval. Dat land beschikt over een parlementaire controle op
telefoontap, maar niet op de inlichtingendiensten, die
uitsluitend onder de uitvoerende macht blijven ressorteren.
Ons
systeem verleent een aantal parlementsleden, verdeeld over de
fracties volgens het systeem-D’Hondt, de mogelijkheid op de
hoogte te worden gehouden van wat de inlichtingendiensten doen.
In het verslag kan men de resultaten lezen van een audit over de
Veiligheid van de Staat. Het betreft weliswaar een audit van
2008-2009, maar hij toont in elk geval aan dat sinds een tiental
jaren de Staatsveiligheid beter werkt en meer successen behaalt.
Wij
hebben een wet goedgekeurd die aan de Veiligheid van de Staat en
aan de militaire inlichtingendienst het recht geeft bijzondere
opsporingsmethoden te gebruiken. Wij waren het laatste Europese
land dat de inlichtingendiensten niet de toelating gaven een
administratief afluistersysteem te gebruiken. Wat me echter het
belangrijkste toeschijnt is dat wij erover waken dat het
afluisteren wordt onderworpen aan de door de wet ingevoerde
controlemaatregelen. De administratieve commissie, samengesteld
uit magistraten, die toezicht gaat houden op de manier waarop het
afluisteren gebeurt, is zopas geïnstalleerd. Het is onze taak
erop toe te zien dat die controle correct gebeurt. Dat is de
essentie van wat we moeten onthouden uit het verslag van dit
jaar.
Ik
wil besluiten met te zeggen dat de commissie vóór de
verkiezingen – in overleg met de regering en de minister –
heeft geprobeerd de parlementaire controle uit te breiden, met
name dat de senatoren die deel uitmaken van het Comité I
een veiligheidscertificaat zouden kunnen krijgen om over geheime
inlichtingen te kunnen worden geïnformeerd.
Door
de ontbinding van de Kamers zijn we daartoe niet gekomen, maar ik
denk dat we die oefening moeten voortzetten om de democratische
controle te versterken op die zeer gevoelige materie, die
tegelijkertijd ook zeer belangrijk is en onontbeerlijk voor het
behoud van de democratie.
Een
twintigtal jaar geleden heeft een boek van Jean-François Revel,
Comment les démocraties finissent, een grote indruk op
mij gemaakt. Ik raad u aan het te lezen en erover na te denken.
|
M. Dirk
Claes (CD&V). – Je suis persuadé que M. Laeremans
a lu le livre de ce journaliste et j’espère qu’il touche un
pourcentage sur sa vente vu la publicité qu’il en fait.
En
revanche, je ne suis pas certain qu’il se soit penché sur ce
bref rapport d’activités car il n’a pas réagi quant à son
contenu. En outre, je voudrais une nouvelle fois préciser qu’il
s’agit uniquement du rapport de la séance que nous consacrons
annuellement au rapport d’activités. La Commission chargée du
suivi du Comité R se réunit fréquemment sous la conduite
du président et discute naturellement aussi des rapports.
Ainsi,
l’affaire Belliraj y a été abordée à maintes reprises et de
manière beaucoup plus détaillée que dans ce rapport. Je dois
toutefois reconnaître que ces réunions ne font l’objet
d’aucun rapport, mais M. Mahoux, ainsi que d’autres
collègues, pourront corroborer mes dires.
Enfin,
puisque nous pouvons apparemment faire la publicité de livres,
je souhaiterais dès lors vous recommander l’ouvrage de notre
ancien collègue Pol Van Den Driessche, Mysterie in Laken.
|
De heer Dirk
Claes (CD&V). – Ik ben er zeker van dat collega
Laeremans het boek van die journalist heeft gelezen en ik hoop
dat hij ook een percentage krijgt van de verkoop ervan, want hij
heeft er veel reclame voor gemaakt.
Ik ben er
echter niet zeker van dat hij dit korte activiteitenverslag heeft
gelezen, want op de inhoud ervan is hij niet ingegaan. Bovendien
wil ik er nog eens op wijzen dat dit slechts het verslag is van
de vergadering die we één keer per jaar aan het
activiteitenverslag wijden. De Commissie belast met de
begeleiding van het Comité I komt onder leiding van de
voorzitter zeer geregeld samen en bespreekt dan uiteraard ook
rapporten.
De
zaak-Belliraj kwam daar bijvoorbeeld al menigmaal aan bod en veel
uitgebreider dan in dit verslag staat. Ik moet toegeven dat van
die vergaderingen geen verslag wordt gemaakt, maar collega Mahoux
en de andere collega’s kunnen getuigen dat deze zaak daar
geregeld aan bod komt.
Tot besluit
heb ik nog een goede raad. Als we toch reclame voor boeken mogen
maken, dan raad ik u het boek aan van onze ex-collega Pol Van Den
Driessche, Mysterie in Laken.
|
M. Bart
Laeremans (VB). – Monsieur Claes, j’ai lu non seulement
cet opuscule de huit pages, mais aussi le rapport d’activités
proprement dit, consultable sur internet et où il est
effectivement question de Belliraj. Neuf pages du Comité R
sur la Sûreté de l’État y figurent, avec beaucoup d’éléments
pertinents. On n’a pas creusé à fond, mais ce qu’on y lit
est effrayant. Le Comité R trouve aussi très étrange que
la Sûreté de l’État ne veuille pas répondre à ce sujet.
Vous ne dites pourtant rien de cet audit probant.
Je
trouve dans le rapport des paragraphes avec quelques bribes de
questions de parlementaires, mais elles ne vont pas à
l’essentiel. Vous n’avez donc pas été critique à l’égard
du Comité R et de la Sûreté de l’État. Peut-être
avez-vous posé des questions dans le temps – on pose tant de
questions en commission – mais lorsque paraît le rapport
définitif sur Belliraj, vous ne posez aucune question. Je trouve
cela honteux et cela montre que vous ne maîtrisez pas le dossier
et n’êtes absolument pas critique.
|
De heer Bart
Laeremans (VB). – Mijnheer Claes, ik heb niet alleen dit
flinterdunne documentje van amper acht pagina’s gelezen, maar
ook het activiteitenverslag zelf, dat op internet te raadplegen
is en dat inderdaad over Belliraj gaat. Daarin stonden negen
pagina’s van het Comité I over de Staatsveiligheid, met
heel wat pertinente zaken. Men is niet tot op het bot gegaan,
maar wat erin staat, is zeer beangstigend. Het Comité I
vindt het ook zeer bevreemdend dat de Staatsveiligheid op die
zaak niet wil antwoorden. Over zo’n sterke audit zegt u echter
niets.
In het
verslag vind ik enkele paragrafen met enkele vraagjes van
parlementsleden, maar die dringen niet door tot de essentie. U
bent dus niet kritisch geweest tegenover het Comité I en de
Staatsveiligheid. Misschien hebt u vroeger wel vragen gesteld, in
commissies worden tal van vragen gesteld, maar wanneer het
definitieve rapport over Belliraj er is, stelt u geen vragen. Ik
vind dat beschamend en het toont aan dat u het dossier niet
beheerst en absoluut niet kritisch bent.
|
M. Philippe
Mahoux (PS). – Je voudrais souligner l’importance du
Comité R et d’une commission à représentation réduite
chargée d’évaluer le travail du Comité R. Dans une
telle commission, les règles doivent réellement être
respectées.
Il convient
que les services de renseignement soient vigilants, et que nous
restions aussi vigilants à leur égard. C’est la raison pour
laquelle nous avons voté des lois sur les techniques de
renseignement qui visent à garantir le fonctionnement
démocratique de l’ensemble de ces services.
|
De heer Philippe
Mahoux (PS). – Ik wil het belang van het Comité I en
van een beperkte commissie om het werk van het Comité I te
evalueren, benadrukken. In een dergelijke commissie moeten de
regels werkelijk worden nageleefd.
De
inlichtingendiensten moeten waakzaam zijn en wij moeten waakzaam
blijven tegenover hen. Daarom hebben wij wetten goedgekeurd over
de inlichtingentechnieken die tot doel hebben de democratische
werking van het geheel van die diensten te waarborgen.
|
– La
discussion est close.
|
– De
bespreking is gesloten.
|
– Il
sera procédé ultérieurement au vote sur le rapport des
commissions de suivi.
|
– De
stemming over het verslag van de begeleidingscommissies heeft
later plaats.
|
Prise
en considération de propositions
|
Inoverwegingneming
van voorstellen
|
M. le
président. – La liste des propositions à prendre en
considération a été distribuée.
Est-ce qu’il
y a des observations ?
Puisqu’il
n’y a pas d’observations, ces propositions sont considérées
comme prises en considération et renvoyées à la commission
indiquée par le Bureau.
|
De
voorzitter. – De lijst van de in overweging te nemen
voorstellen werd rondgedeeld.
Zijn er
opmerkingen?
Aangezien er
geen opmerkingen zijn, beschouw ik die voorstellen als in
overweging genomen en verzonden naar de commissies die door het
Bureau zijn aangewezen.
|
(La liste
des propositions prises en considération figure en annexe.)
|
(De lijst
van de in overweging genomen voorstellen wordt in de bijlage
opgenomen.)
|
Ordre
des travaux
|
Regeling
van de werkzaamheden
|
M. le
président. – Le Bureau propose l’ordre du jour suivant
pour la semaine prochaine :
|
De
voorzitter. – Het Bureau stelt voor volgende week deze
agenda voor:
|
Jeudi
3 mars 2011
|
Donderdag
3 maart 2011
|
le matin
à 10 heures
|
’s ochtends
om 10 uur
|
Proposition
de loi modifiant la loi du 20 juillet 1990 relative à
la détention préventive et le Code d’instruction criminelle,
afin de conférer des droits à toute personne auditionnée et à
toute personne privée de liberté dont le droit de consulter et
d’être assistée par un avocat (de Mme Christine
Defraigne, M. Delpérée, Mmes Inge Faes et Martine
Taelman, M. Rik Torfs et Mme Güler Turan) ;
Doc. 5-663/1 à 5. (Pour mémoire)
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van de wet van 20 juli 1990 betreffende
de voorlopige hechtenis en van het Wetboek van strafvordering, om
aan elkeen die wordt verhoord en aan elkeen die van zijn vrijheid
wordt beroofd rechten te verlenen, waaronder het recht om een
advocaat te raadplegen en door hem te worden bijgestaan (van
mevrouw Christine Defraigne, de heer Francis
Delpérée, de dames Inge Faes en Martine Taelman,
de heer Rik Torfs en mevrouw Güler Turan);
Stuk 5-663/1 tot 5. (Pro memorie)
|
À
joindre :
|
Toe te
voegen:
|
Proposition
de loi modifiant l’article 47bis du Code
d’instruction criminelle (de Mme Martine Taelman) ;
Doc. 5-58/1 et 2 ;
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van artikel 47bis van het Wetboek van
strafvordering (van mevrouw Martine Taelman); Stuk 5-58/1
en 2;
|
Proposition
de loi modifiant le Code d’instruction criminelle et la loi du
20 juillet 1990 relative à la détention préventive
(de Mme Zakia Khattabi et Mme Freya Piryns) ;
Doc. 5-341/1 et 2 ;
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van het Wetboek van strafvordering en van de wet
van 20 juli 1990 betreffende de voorlopige hechtenis
(van mevrouw Zakia Khattabi en mevrouw Freya Piryns);
Stuk 5-341/1 en 2;
|
Proposition
de loi modifiant l’article 1er de la loi du
20 juillet 1990 relative à la détention préventive,
afin de conférer de nouveaux droits, au moment de l’arrestation,
à la personne privée de liberté (de Mme Christine
Defraigne et M. Alain Courtois) ; Doc. 5-362/1 et
2 ;
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van artikel 1 van de wet van 20 juli 1990
betreffende de voorlopige hechtenis, teneinde op het moment van
de aanhouding nieuwe rechten toe te kennen aan de persoon die van
zijn vrijheid is benomen (van mevrouw Christine Defraigne en
de heer Alain Courtois); Stuk 5-362/1 en 2;
|
Proposition
de loi modifiant le Code d’instruction criminelle, en vue
d’améliorer les droits de la défense lors de l’information
et de l’instruction judiciaire (de M. Philippe Mahoux) ;
Doc. 5-406/1 et 2 ;
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van het Wetboek van strafvordering teneinde de
rechten van de verdediging beter te waarborgen tijdens het
opsporingsonderzoek en het gerechtelijk onderzoek (van
de heer Philippe Mahoux); Stuk 5-406/1 en 2;
|
Proposition
de loi modifiant la loi du 20 juillet 1990 relative à
la détention préventive et la loi du 5 août 1992 sur
la fonction de police, en vue de permettre de prolonger de
vingt-quatre heures la durée de l’arrestation (de MM. Bart
Laeremans et Yves Buysse) ; Doc. 5-679/1 et 2.
|
Wetsvoorstel
tot wijziging van de wet van 20 juli 1990 betreffende
de voorlopige hechtenis en van de wet van 5 augustus 1992
op het politieambt, teneinde de verlenging van de aanhouding met
vierentwintig uur mogelijk te maken (van de heren Bart
Laeremans en Yves Buysse); Stuk 5-679/1 en 2.
|
Proposition
de résolution relative à la situation politique en Tunisie
suite à la révolution et à la chute du régime de Ben Ali (de
Mme Marie Arena et consorts) ; Doc. 5-721/1 à 4.
|
Voorstel van
resolutie betreffende de politieke situatie in Tunesië na de
revolutie en de val van het regime van Ben Ali (van mevrouw Marie
Arena c.s.); Stuk 5-721/1 tot 4.
|
l’après-midi
à 15 heures
|
’s namiddags
om 15 uur
|
Débat
d’actualité et questions orales.
|
Actualiteitendebat
en mondelinge vragen.
|
Éventuellement
reprise de l’ordre du jour de la séance plénière du matin.
|
Eventueel
hervatting van de agenda van de ochtendvergadering.
|
Prise en
considération de propositions.
|
Inoverwegingneming
van voorstellen.
|
À
17 heures : Votes nominatifs sur
l’ensemble des points à l’ordre du jour dont la discussion
est terminée.
|
Om
17 uur: Naamstemmingen over de afgehandelde
agendapunten in hun geheel.
|
– Le
Sénat est d’accord sur cet ordre des travaux.
|
– De
Senaat is het eens met deze regeling van de werkzaamheden.
|
Votes
|
Stemmingen
|
(Les
listes nominatives figurent en annexe.)
|
(De
naamlijsten worden in de bijlage opgenomen.)
|
Le
rapport d’activités 2009 du Comité permanent de contrôle des
services de renseignements et de sécurité (Doc. 5-545)
|
Het
activiteitenverslag 2009 van het Vast Comité van toezicht op de
inlichtingen- en veiligheidsdiensten (Stuk 5-545)
|
Vote nº 1
|
Stemming 1
|
Présents :
54 Pour : 39 Contre : 4 Abstentions : 11
|
Aanwezig:
54 Voor: 39 Tegen: 4 Onthoudingen: 11
|
– Le
Sénat approuve le rapport des commissions de suivi. Celui-ci
sera communiqué au premier ministre, au ministre de la Justice,
au ministre de la Défense et à la ministre de l’Intérieur.
|
– De
Senaat stemt in met het verslag van de begeleidingscommissies.
Het zal worden overgezonden aan de eerste minister, aan de
minister van Justitie, aan de minister van Landsverdediging en
aan de minister van Binnenlandse Zaken.
|
M. le
président. – L’ordre du jour de la présente séance est
ainsi épuisé.
La prochaine
séance aura lieu le jeudi 1er mars à 10 h.
|
De
voorzitter. – De agenda van deze vergadering is afgewerkt.
De volgende
vergadering vindt plaats op donderdag 1 maart om 10 uur.
|
(La
séance est levée à 17 h 50.)
|
(De
vergadering wordt gesloten om 17.50 uur.)
|
Excusés
|
Berichten
van verhindering
|
M. du
Bus de Warnaffe, pour raison de santé, MM. De Bruyn et
Boogaerts, à l’étranger, M. De Croo, pour d’autres
devoirs, demandent d’excuser leur absence à la présente
séance.
|
Afwezig met
bericht van verhindering: de heer du Bus de Warnaffe,
om gezondheidsredenen, de heren De Bruyn en Boogaerts,
in het buitenland, de heer De Croo, wegens andere
plichten.
|
– Pris
pour information.
|
– Voor
kennisgeving aangenomen.
|