Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-9365

de Nele Lijnen (Open Vld) du 19 juin 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Fitness - Programme extrême « Insanity » - Dangers - Directives aux centres de fitness - Information de la population et prévention

sensibilisation du public
sport
risque sanitaire
coiffure et soins esthétiques
protection du consommateur
organisation sportive

Chronologie

19/6/2013Envoi question
18/9/2013Rappel
12/11/2013Rappel
13/2/2014Réponse

Question n° 5-9365 du 19 juin 2013 : (Question posée en néerlandais)

« Insanity » a été lancé en 2009 aux États-Unis par un coach de fitness. Il s'agit d'un programme radical qui pousse les participants à l'extrême. Insanity promet un corps magnifique après 60 jours. L'entrainement a lieu sur la base du poids corporel, et 1 000 calories pourraient être brûlées en une heure. Le programme de fitness est proposé sur DCD ; en Belgique il est aussi vendu sur internet et par télé-achat. Le programme est aussi actuellement donné dans des centres de fitness et remporte même un vif succès. Les spécialistes mettent en garde contre les dangers d' « Insanity ». Ce dernier serait même très dangereux pour les sportifs inexpérimentés ou âgés de plus de 45 ans. La superforme est requise avant de pouvoir suivre ce programme, sans quoi on est victime de blessures. Ce programme violent peut entraîner des problèmes cardiovasculaires chez les personnes qui n'ont pas une bonne condition physique. « Insanity » n'a rien à voir avec la santé, c'est simplement un tour de force de marketing. C'est pourquoi les médecins sportifs conseillent aux personnes qui veulent suivre ce programme de se soumettre à un examen médical.

Mes questions sont les suivantes.

1) Êtes-vous informée des éventuelles conséquences fâcheuses de l'engouement pour le programme fitness « Insanity » ? Quelles sont-elles ?

2) Sait-on si, en Belgique, des personnes ont été hospitalisées pour blessures sportives ou troubles cardiaques après s'être entraîné avec « Insanity » ?

3) Existe-t-il des directives pour les centres de fitness concernant l'autorisation de certaines personnes à pratiquer certains sports physiquement très lourds ?

4) Envisagez-vous des mesures pour informer la population des conséquences éventuelles d'un programme comme « Insanity » ?

Réponse reçue le 13 février 2014 :

Cette question ne relève pas de mes compétences, mais de celles de mon collègue, monsieur Vande Lanotte, le ministre de l’Économie.