Fitness - Programme extrême « Insanity » - Dangers - Directives aux centres de fitness - Information de la population et prévention
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19/6/2013 | Envoi question |
18/9/2013 | Rappel |
12/11/2013 | Rappel |
13/2/2014 | Réponse |
« Insanity » a été lancé en 2009 aux États-Unis par un coach de fitness. Il s'agit d'un programme radical qui pousse les participants à l'extrême. Insanity promet un corps magnifique après 60 jours. L'entrainement a lieu sur la base du poids corporel, et 1 000 calories pourraient être brûlées en une heure. Le programme de fitness est proposé sur DCD ; en Belgique il est aussi vendu sur internet et par télé-achat. Le programme est aussi actuellement donné dans des centres de fitness et remporte même un vif succès. Les spécialistes mettent en garde contre les dangers d' « Insanity ». Ce dernier serait même très dangereux pour les sportifs inexpérimentés ou âgés de plus de 45 ans. La superforme est requise avant de pouvoir suivre ce programme, sans quoi on est victime de blessures. Ce programme violent peut entraîner des problèmes cardiovasculaires chez les personnes qui n'ont pas une bonne condition physique. « Insanity » n'a rien à voir avec la santé, c'est simplement un tour de force de marketing. C'est pourquoi les médecins sportifs conseillent aux personnes qui veulent suivre ce programme de se soumettre à un examen médical.
Mes questions sont les suivantes.
1) Êtes-vous informée des éventuelles conséquences fâcheuses de l'engouement pour le programme fitness « Insanity » ? Quelles sont-elles ?
2) Sait-on si, en Belgique, des personnes ont été hospitalisées pour blessures sportives ou troubles cardiaques après s'être entraîné avec « Insanity » ?
3) Existe-t-il des directives pour les centres de fitness concernant l'autorisation de certaines personnes à pratiquer certains sports physiquement très lourds ?
4) Envisagez-vous des mesures pour informer la population des conséquences éventuelles d'un programme comme « Insanity » ?
Cette question ne relève pas de mes compétences, mais de celles de mon collègue, monsieur Vande Lanotte, le ministre de l’Économie.