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Question écrite n° 5-9207

de Bert Anciaux (sp.a) du 5 juin 2013

au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

Les plus de mille passagers bloqués pendant près de deux heures dans un train en rade à Bruxelles

Société nationale des chemins de fer belges
durée du transport
transport de voyageurs

Chronologie

5/6/2013Envoi question
17/6/2013Réponse

Requalification de : demande d'explications 5-3376

Question n° 5-9207 du 5 juin 2013 : (Question posée en néerlandais)

Le 26 mars dernier, peu après 8 heures du matin,

train en provenance de Gand en panne à l'entrée en gare de Bruxelles-Midi

les trains suivants également en rade

résultat : plus de 1 000 personnes bloquées pendant 2 heures

au bout d'un moment, le chauffage s'est éteint

deux heures plus tard, le train en panne est remorqué ; deux autres trains repartent

une compensation est promise : sandwich ou boisson... mais la promesse est restée vaine ou presque.

Un train s'était déjà immobilisé au même endroit précédemment.

Ces dernières années, un nombre impressionnant de trains paralysés

chaque fois, de nombreux passagers qui restent bloqués des heures durant

une communication qui n'est clairement pas à la hauteur

solution et « libération » très lentes des passagers bloqués

compensation minime voire inexistante.

Comment le ministre explique-t-il qu'une panne de train entraîne à nouveau les mêmes problèmes, à savoir une communication médiocre concernant la cause, le suivi et surtout la solution, sans oublier un déblocage extrêmement lent des voyageurs restés en rade ? Le ministre partage-t-il l'analyse selon laquelle ces incidents successifs révèlent une gestion de la crise particulièrement bancale, une lenteur excessive dans la libération des voyageurs et un système de compensation ridicule, eu égard à la perte de temps et aux conditions d'inconfort imposées aux voyageurs piégés ? Quelles initiatives le ministre prendra-t-il pour combattre ces problèmes récurrents à la SNCB ?

Réponse reçue le 17 juin 2013 :

Le Groupe Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) m'informe que le mardi 26 mars 2013 à 8h08, un train IC Gand-Saint-Pierre - Genk s'arrête à l'approche de Bruxelles-Midi en raison d’une locomotive défectueuse. Le conducteur effectue les constatations nécessaires et doit conclure qu'il ne peut réparer la locomotive à lui seul.

Le Groupe SNCB explique que certains éléments entravaient l'évacuation du train. Le train défectueux s’est arrêté sur l'une des jonctions les plus fréquentées de l'ensemble du réseau (l’accès à Bruxelles-Midi) pendant une des périodes les plus denses de la journée (heure de pointe matinale 8h08).

À l'arrivée dans les trois gares de la jonction Nord-Sud (Bruxelles-Midi, Central et Nord) les clients des trois trains impliqués ont été accueillis avec des boissons et des viennoiseries, en conformité avec les obligations de la SNCB en termes de droits du voyageur (Règlement européen 1371, article 28). Ceci n’a aucun rapport avec les compensations financières prévues par les règlements généraux relatifs aux retards occasionnels de plus d'une heure.

En ce qui concerne les compensations, la SNCB m’informe que tous les voyageurs peuvent faire appel au système de compensation en vigueur et que leurs titres de transports seront remboursés à 100 %.

Un tel incident démontre clairement que la réforme du Groupe SNCB est réellement nécessaire pour pouvoir réagir rapidement dans de telles circonstances, afin de présenter une solution adéquate aux voyageurs.