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Question écrite n° 5-9102

de Nele Lijnen (Open Vld) du 24 mai 2013

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

Cybercriminalité - Europe orientale - Hackers belges

criminalité informatique
Europe centrale et orientale

Chronologie

24/5/2013Envoi question
18/9/2013Rappel
15/10/2013Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-9103

Question n° 5-9102 du 24 mai 2013 : (Question posée en néerlandais)

Lorsqu'il est question de cybercriminalité, l'Asie orientale passe généralement pour la plaque tournante de ces activités. Par le passé, ces criminels ont déjà souvent attaqué des entreprises et des administrations. Les experts considèrent toutefois que le rôle des cybercriminels est-européens ne doit pas être sous-estimé : leur technologie serait plus sophistiquée, et l'Asie orientale ne représente pas la seule, ni même la principale, menace.

Les pirates est-européens fabriqueraient et diffuseraient des maliciels plus complexes. Leur infrastructure est plus sophistiquée. Alors que les hackers d'Extrême-Orient opèrent en masse pour de grandes organisations, les hackers est-européens travaillent en groupes plus petits. On peut pour ainsi dire les engager comme mercenaires, et ils gagnent gros. Cela signifie qu'on peut les identifier individuellement, à la différence des pirates est-asiatiques qui se fondent dans la foule ; les pirates est-européens se cachent et se protègent donc beaucoup mieux.

Je souhaiterais poser au ministre les questions suivantes :

1) Dans quelle mesure cette présentation correspond-elle à la réalité ?

2) Au niveau européen, est-on conscient du rôle croissant des cybercriminels est-européens ? De quelle manière ?

3) A-t-on déjà signalé à des pays européens que des criminels de ce type sont actifs sur leur territoire ? Le ministre peut-il préciser ?

4) Dans ce cadre, un rôle négatif de notre pays a-t-il déjà été identifié ? Le ministre peut-il préciser ? Est-il au courant d'un groupe organisé de hackers dans notre pays ? Si oui, peut-il préciser ? Si non, estime-t-il néanmoins possible que de telles bandes agissent depuis notre pays ?

Réponse reçue le 15 octobre 2013 :

J’informe l’honorable membre que sa question relève des compétences du premier ministre, M. Elio Di Rupo.