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Question écrite n° 5-9058

de Nele Lijnen (Open Vld) du 22 mai 2013

au secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Énergie et à la Mobilité, adjoint à la ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances, et secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre

Aéroport national - Grève de la société Swissport - Image - Service minimum

aéroport
grève
droit de grève
assistance en escale
service d'intérêt général

Chronologie

22/5/2013Envoi question
18/9/2013Rappel
19/9/2013Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-9056
Aussi posée à : question écrite 5-9057

Question n° 5-9058 du 22 mai 2013 : (Question posée en néerlandais)

La récente grève de la société Swissport et les problèmes engendrés par celle-ci ont largement été commentés dans les médias. La grève des quelque 1 500 membres du personnel a duré plusieurs jours en raison de longues discussions entre les syndicats et l'entreprise. Swissport est le bagagiste le plus important et joue, à ce titre, un rôle essentiel à l'aéroport de Zaventem.

J'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) La ministre connaît-elle le nombre d'heures-homme perdues en raison de la grève ? Peut-elle me les communiquer ?

2) Estime-t-elle que la grève a un impact négatif sur l'image de notre aéroport ? Peut-elle donner quelques explications ?

3) La ministre considère-t-elle qu'il convient à l'avenir d'envisager un service minimum bien organisé afin de mieux traiter des problèmes de capacité tels que ceux apparus dans le cadre de cette grève ? Peut-elle argumenter sa réponse ?

Réponse reçue le 19 septembre 2013 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions.

1) Mes services ne disposent pas de données concernant le nombre d'heures-hommes perdues en raison de cette grève.

2) Une grève de cette ampleur a évidemment un impact négatif sur l'image de marque de notre aéroport. Pour cette raison, je me suis engagé à en réduire autant que possible la durée et l'impact, tout en tenant compte du droit de grève.

3) Par le passé, l'idée d'un service minimum a déjà été évoquée à plusieurs reprises, même dans les médias. L'un des problèmes de mise en œuvre, ici, est le fait que ce principe est difficile à appliquer au niveau de l'assistance en escale. Par exemple, il serait impensable qu'un pourcentage limité « minimum » de vols et une part limitée de l'acheminement des passagers et de leurs bagages soit assurés, alors que le reste ne l'est pas. En outre, cela exige des mesures qui dépassent mes compétences.