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Question écrite n° 5-7603

de Bert Anciaux (sp.a) du 17 décembre 2012

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Bactérie nosocomiale - Dépistage - Utilisation de chiens

infection nosocomiale
prévention des maladies
établissement hospitalier
maladie infectieuse
mortalité
animal domestique

Chronologie

17/12/2012Envoi question
6/12/2013Requalification

Requalifiée en : demande d'explications 5-4427

Question n° 5-7603 du 17 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais)

Ma précédente question écrite (5-4510) sur la bactérie nosocomiale a permis d'apprendre que le nombre de décès qui lui étaient imputables avait sensiblement crû ces dernières années.

Comme de telles superbactéries résistent aux antibiotiques usuels, les infections graves deviennent difficiles, voire impossibles à traiter. Il est donc crucial de détecter et de traiter précocement l'infection.

Une étude néerlandaise, publiée par le British Medical Journal, a montré que les hôpitaux sont tout à fait en mesure de détecter la bactérie nosocomiale. Un beagle de deux ans est parvenu à reconnaître la bactérie dans 83 % des cas, simplement en reniflant un peu partout dans l'hôpital. Ce pourcentage montait à 100 lorsque le chien reniflait des échantillons fécaux.

Voici mes questions à ce sujet :

1) Actuellement, comment décèle-t-on la présence de la bactérie nosocomiale dans les hôpitaux et les maisons de repos en Belgique ? Quelles sont les procédures, les méthodes et les obligations en vigueur ? La ministre estime-t-elle le procédé rapide et efficace ?

2) Est-elle au courant des conclusions de l'étude néerlandaise ? Envisage-t-elle une expérience similaire dans les hôpitaux belges ? Pense-t-elle comme moi que cela semble constituer une façon très rapide, économique et efficiente de dépister la bactérie nosocomiale ?