Allaitement maternel - Congé d'allaitement - État des lieux
lait maternel
psychiatrie
répartition géographique
répartition par âge
statistique officielle
maternité
congé social
26/4/2012 | Envoi question |
21/9/2012 | Réponse |
Au moment de la naissance de son bébé, la jeune mère va devoir faire un choix entre l'allaitement maternel et artificiel. Un certain nombre de facteurs jouent un rôle prépondérant à cet égard.
Une mère pourra choisir d'allaiter parce que cela se fait, en fonction de ses propres convictions ou de celles de son entourage, parce que cela crée une sorte de « lien intime » avec l'enfant, ou parce qu'elle a pris de solides informations auprès des mutuelles, sur internet, … et en a conclu que l'allaitement maternel était pour elle la meilleur option.
Une mère pourra tout aussi bien choisir de nourrir son bébé au biberon. Parfois, ce choix découlera de considérations pratiques. Mais si la mère a déjà eu dans le passé de mauvaises expériences en allaitant (crevasses, saignements, douleurs, …), elle sera plus rapidement encline à nourrir son bébé au biberon.
De plus, il peut arriver qu'au bout d'un certain temps, la mère décide d'arrêter l'allaitement et donc, passe au biberon. De multiples raisons peuvent expliquer ce choix : la mère trouve que l'allaitement n'est ni agréable ni intime, il est plutôt ressenti comme douloureux, il peut ne plus être possible sur le plan pratique,...
Je souhaiterais obtenir une réponse détaillée aux questions suivantes :
1) Combien de mères demandent-elles chaque année un congé d'allaitement ?
- Par Région ?
- Par catégorie d'âge ? (18-30;-31-40;41-50)
2) Puis-je obtenir une ventilation des réponses à la question 1 en fonction de la durée du congé d'allaitement demandé ?
3) Combien de mères souffrent-elles de dépression postnatale après leur accouchement ? Observe-t-on un lien de causalité avec le fait qu'elles ont ou non allaité ?
1-2) Il pourra être répondu à cette question par le Service public fédéral (SPF) Emploi, Travail et Concertation sociale.
3) Ces troubles affectifs se divisent en trois grandes catégories :
le blues / « baby blues » / « syndrome du troisième jour », qui coïncide avec une période de changements hormonaux majeurs, apparaît chez 30 à 75 % des mères ; il est d’une durée limitée et ne nécessite pas de traitement médical ;
la dépression du post-partum, qui apparaît dans les six à douze mois suivant l’accouchement, touche 10 à 15% des mères et un traitement peut être nécessaire ;
la psychose puerpérale qui apparaît dans les premières semaines, atteint 0,1 à 0,2% des mères et nécessite habituellement une hospitalisation.
Il n’existe pas en Belgique de données suffisantes qui permettent de mesurer l’incidence exacte de ces troubles ou l’existence d’une relation éventuelle avec l’allaitement maternel.