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Question écrite n° 5-5396

de Louis Ide (N-VA) du 1 février 2012

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Institut national d'assurance maladie et invalidité - Quinolones - Comportement prescripteur - Médecins généralistes - Mesure d’impact

Institut national d'assurance maladie-invalidité
antibiotique
médecin
médecine générale
coût de la santé
répartition géographique

Chronologie

1/2/2012Envoi question
7/11/2012Requalification
10/12/2012Réponse

Requalifiée en : demande d'explications 5-2640

Question n° 5-5396 du 1 février 2012 : (Question posée en néerlandais)

À la suite de la parution du rapport annuel 2007 de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI), j'ai posé une question sur l'action de l'INAMI relative au comportement qualitatif de prescription de quinolones par les généralistes (question n° 4-2358). Une mesure d’impact intermédiaire avait révélé une nette diminution au bout d’un an, tant au niveau du nombre que du montant des quinolones remboursées. Une mesure d’impact complète suivrait en 2009.

Quel a été le résultat général de la mesure d'impact complète ? La tendance à la baisse observée quant au nombre et au montant des quinolones remboursées s'est-elle poursuivie ? Dans l'affirmative, la ministre envisage-t-elle encore d'autres actions pour pérenniser cette tendance ? Dans la négative, quelles actions entreprendra-t-elle pour tenter d'inverser la tendance ?

Peut-elle fournir une ventilation régionale des résultats (Flandre, Wallonie et Bruxelles) ?

Réponse reçue le 10 décembre 2012 :

  1. En ce qui concerne les quilones :

    Il ressort de l’analyse effectuée en 2006 par le service d’évaluation et de contrôle médical que, dans 70 % des dossiers examinés, des quinolones ont été prescrits en dehors du champ d’indication recommandé dans les guidelines.

    En 2011, une mesure de l’impact a été faite. A la fin de la période examinée, dans la plupart des groupes, après une brève rechute, on a constaté une augmentation. Mais les valeurs constatées sont inférieures à ce à quoi on aura pu s’attendre sans sensibilisation spécifique.

    Il est clair que pour avoir des effets positifs durables, il convient de travailler sur le comportement de prescription.

  2. En ce qui concerne les antibiotiques :

    Bapcoc a été invité à développer un certain nombre d’indicateurs grâce auxquels le comportement de prescription pourrait être optimalisé.

    En outre, une nouvelle campagne (la douzième édition) en vue de promouvoir l’utilisation responsable des antibiotiques est en cours de préparation.

    Nous pouvons être fiers des résultats obtenus : le nombre d’emballages a baissé de 3,6 emballages pour mille habitants par jour en 2000 à 2,4 emballages en 2010. Le pourcentage de résistance à la pénicilline a pendant la période concernée baissé de 18 à 7 %.

    Le détail des données sur l’utilisation des antibiotiques par classe et par région se retrouve dans la réponse à la question écrite 5-4183 qui sera publiée dans les prochains jours.