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Question écrite n° 5-4984

de Bart Tommelein (Open Vld) du 23 décembre 2011

au vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord

Drogues festives - Gamma-hydroxybutyrate (GHB) - Consommation en Belgique - Évolution

stupéfiant
toxicomanie
toxicologie
statistique officielle
Institut scientifique de la santé publique Louis Pasteur

Chronologie

23/12/2011Envoi question
23/12/2011Dossier clôturé

Réintroduction de : question écrite 5-655

Question n° 5-4984 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Le nombre de personnes admises aux services des urgences après avoir consommé la drogue festive GHB (Gamma-hydroxybutyrate) a augmenté de façon alarmante ces dernières années aux Pays-Bas. Selon l'institut néerlandais Stichting Consument en Veiligheid, le nombre d'hospitalisations a même quadruplé entre 2003 et 2008. L'année dernière, environ 980 consommateurs de GHB ont été admis à l'hôpital, toujours selon cet institut.

Le GHB est à l'origine un anesthésiant, mais, à faible dose, il peut également agir comme relaxant et comme stimulant sexuel. Une dose trop importante est toutefois vite prise et peut mettre le consommateur dans un état comateux. Le GHB est surtout utilisé comme drogue festive : aux Pays-Bas, on enregistre 65 % des admissions le week-end. De nombreuses personnes combinent le GHB à l'alcool ou à d'autres drogues.

Selon l'institut, la dépendance au GHB augmente rapidement chez les consommateurs. Après une consommation importante et prolongée, les symptômes de sevrage peuvent être violents, comparables à ceux d'une dépendance alcoolique.

Le contexte ayant été défini, je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1. La ministre a-t-elle une idée de l'évolution de la consommation de GHB en Belgique ? Peut-elle fournir des statistiques concrètes pour 2008, 2009 et 2010 ? A-t-elle déjà vérifié s'il existait des personnes dépendantes au GHB en Belgique ? Et si oui, a-t-elle une idée du nombre ?

2. Quelle est le degré de dangerosité du GHB ? Quelles sont les doses vendues dans les lieux de sortie ?

3. L'Institut scientifique belge de la santé publique a-t-il déjà analysé des échantillons de GHB ? Quels étaient les résultats ?