Drogues festives - Gamma-hydroxybutyrate (GHB) - Consommation en Belgique - Évolution
stupéfiant
toxicomanie
toxicologie
statistique officielle
Institut scientifique de la santé publique Louis Pasteur
23/12/2011 | Envoi question |
23/12/2011 | Dossier clôturé |
Réintroduction de : question écrite 5-655
Le nombre de personnes admises aux services des urgences après avoir consommé la drogue festive GHB (Gamma-hydroxybutyrate) a augmenté de façon alarmante ces dernières années aux Pays-Bas. Selon l'institut néerlandais Stichting Consument en Veiligheid, le nombre d'hospitalisations a même quadruplé entre 2003 et 2008. L'année dernière, environ 980 consommateurs de GHB ont été admis à l'hôpital, toujours selon cet institut.
Le GHB est à l'origine un anesthésiant, mais, à faible dose, il peut également agir comme relaxant et comme stimulant sexuel. Une dose trop importante est toutefois vite prise et peut mettre le consommateur dans un état comateux. Le GHB est surtout utilisé comme drogue festive : aux Pays-Bas, on enregistre 65 % des admissions le week-end. De nombreuses personnes combinent le GHB à l'alcool ou à d'autres drogues.
Selon l'institut, la dépendance au GHB augmente rapidement chez les consommateurs. Après une consommation importante et prolongée, les symptômes de sevrage peuvent être violents, comparables à ceux d'une dépendance alcoolique.
Le contexte ayant été défini, je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1. La ministre a-t-elle une idée de l'évolution de la consommation de GHB en Belgique ? Peut-elle fournir des statistiques concrètes pour 2008, 2009 et 2010 ? A-t-elle déjà vérifié s'il existait des personnes dépendantes au GHB en Belgique ? Et si oui, a-t-elle une idée du nombre ?
2. Quelle est le degré de dangerosité du GHB ? Quelles sont les doses vendues dans les lieux de sortie ?
3. L'Institut scientifique belge de la santé publique a-t-il déjà analysé des échantillons de GHB ? Quels étaient les résultats ?