Criminalité - Skimming - Cartes bancaires - Imprimantes 3D - Prévention
bancatique
monnaie électronique
informatique appliquée
piratage informatique
imprimante
impression 3D
29/9/2011 | Envoi question |
7/12/2011 | Dossier clôturé |
Aussi posée à : question écrite 5-3252
Réintroduite comme : question écrite 5-4968
Le skimming de lecteurs de cartes est plus difficile à détecter car les pirates utilisent une imprimante 3D. Ces derniers installent, sur les appareils dans lesquels on introduit une carte bancaire, un dispositif qui leur permet de lire la bande magnétique de la carte. Ces dispositifs ressemblent fort aux véritables fentes. Antérieurement, leur forme et leur couleur rendaient ces lecteurs difficilement imitables par les pirates. En utilisant une imprimante 3D, c'est toutefois très simple et l'on ne parvient plus à distinguer la copie de l'original. Les imprimantes 3D coûtent plus de 1 000 euros, raison pour laquelle les entreprises et les particuliers se tournent vers des organisations disposant de plusieurs imprimantes et capables de produire ce modèle.
J'aimerais poser les questions écrites suivantes aux ministres :
1) Pouvez-vous indiquer combien de cas de skimming de cartes bancaires ont eu lieu respectivement au cours de ces trois dernières années ? Pouvez-vous expliquer vos réponses ?
2) À combien est estimé le préjudice total causé par le skimming aux banques belges et aux citoyens ?
3) La police a-t-elle connaissance de cette méthode améliorée de skimming, qui consiste en une parfaite imitation, par les pirates, des éléments du distributeur de billets au moyen d'imprimantes 3D ?
4) Une concertation a-t-elle déjà eu lieu à ce sujet avec le secteur bancaire, à des fins de prévention, vu que le consommateur ne peut quasiment plus faire la différence entre les vraies et les fausses fentes d'un distributeur de billets et donc court un risque accru ? Pouvez-vous donner des explications complètes ?
5) Quelles autres mesures jugez-vous opportunes ?