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Question écrite n° 5-11353

de Veerle Stassijns (N-VA) du 4 avril 2014

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

la diminution des sucres dans l'alimentation

industrie alimentaire
sucre
norme alimentaire
additif alimentaire

Chronologie

4/4/2014Envoi question
16/4/2014Réponse

Requalification de : demande d'explications 5-4899

Question n° 5-11353 du 4 avril 2014 : (Question posée en néerlandais)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas consommer plus de 25 grammes de sucre par jour. C'est cinq fois moins que ce qu'absorbe le Belge moyen. Selon Jan Eyckmans, du SPF Santé publique, des pourparlers sont en cours avec l'industrie alimentaire pour convenir d'une diminution sensible de la quantité de sucre dans notre alimentation. Une étude détaillée de nos habitudes alimentaires devrait mettre en évidence les produits à très forte teneur en sucre.

Quant à la réduction des sucres dans l'alimentation, je voudrais vous poser la question suivante.

Quels progrès vos services et vous-même avez-vous réalisés dans les négociations avec les producteurs de denrées alimentaires ? Pouvez-vous préciser l'état d'avancement de ces pourparlers ?

Réponse reçue le 16 avril 2014 :

Dans le cadre du Plan Fédéral Nutrition Santé (PFNS), un groupe de travail sur la réduction d’énergie a été créé avec les différents secteurs de l’agro-alimentaire, des experts scientifiques et mon administration. Le but de ce groupe est d’arriver à dégager des réductions au niveau de la quantité des graisses saturées et trans, des sucres ajoutés et de la taille des portions. La réduction de la consommation de sucres simples ajoutés couplée à une augmentation de la consommation de glucides complexes essentiels constitue un des objectifs nutritionnels prioritaires du PFNS.

Une première réunion avec les secteurs de l’agro-alimentaire a eu lieu le vendredi 21 mars. Tous les acteurs étaient positifs et ont montré une volonté de poursuivre les efforts au niveau de leurs produits. Pour fin juin au plus tard, chaque acteur s’est engagé à fournir un document avec ce qu’il a fait jusqu’à présent au niveau des graisses et des sucres, quelle évaluation ils en retirent, ce qu’ils se proposent de faire dans le futur et quels sont leurs objectifs. Avec les différents inputs du secteur et nos données, nous allons définir un plan d’action « balance énergétique » pour le début du mois de septembre. De l’avis général, l’approche choisie est très bien accueillie et on a senti une réelle volonté de travailler.