Violences sexuelles - Institut pour l'égalité des femmes et des hommes - Rapport - Recommandations - Mise en oeuvre
violence sexuelle
Institut pour l'égalité des femmes et des hommes
violence domestique
26/2/2014 | Envoi question |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Les statistiques officielles en matière de violences sexuelles commises en Belgique en 2013, pourraient faire croire, en regard aux années précédentes, à une diminution. Or, il n'en est rien, car comme vous l'avez déclaré, 90% des victimes ne portent pas plainte et ce pourcentage est encore plus important dans le cadre des relations conjugales. Les raisons sont diverses : faible soutien aux victimes, peur des représailles, la honte et la culpabilité, le manque ou une mauvaise information, un accueil inadéquat des victimes par la police, l'impunité réelle des auteurs de viol puisque 50% des plaintes sont classées sans suite.
Ce constat vous a amené, avec vos collègues de la Santé, de l'Intérieur et différentes organisations, à lancer une nouvelle campagne de sensibilisation visant à encourager les victimes de violences sexuelles à porter plainte.
On ne peut que s'en réjouir car la sensibilisation est très importante, même si, comme on le constate, elle n'est plus suffisante. Il faut dès lors agir également dans d'autres domaines et, à cet effet, l'Institut pour l'Egalité des Femmes et des Hommes, vient de rendre public le rapport "Lacunes et recommandations en matière d'approche de la violence sexuelle".
Ce rapport comporte des recommandations qui s'adressent à de nombreux opérateurs (administratifs, politiques, judiciaires, médicaux…) et je souhaite savoir quelles suites vous comptez leur donner.