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Question écrite n° 5-11146

de Guido De Padt (Open Vld) du 18 février 2014

à la ministre de la Justice

Jeunes - Harcèlement - Plaintes - Accueil - Prévention - Sanctions

harcèlement moral
jeune
poursuite judiciaire
statistique officielle

Chronologie

18/2/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Aussi posée à : question écrite 5-11145

Question n° 5-11146 du 18 février 2014 : (Question posée en néerlandais)

On lit dans le journal Het Nieuwsblad du 15 février 2014 que malgré toutes les campagnes d'information, le harcèlement à l'école reste un gros problème. Chaque semaine, 34.500 enfants et jeunes flamands sont harcelés, parfois avec de graves conséquences. Cela s'est encore avéré cette semaine, lit-on encore, lorsque B. De Erpe-Mere n'a trouvé d'autre solution que le suicide.

D'où les questions suivantes à la ministre de l'Intérieur :

1) Combien de plaintes ont-elles été introduites en 2011, 2012 et 2013 pour harcèlement de la part de jeunes ou à l'encontre de jeunes ?

2) Dispose-t-on de chiffres sur la nature de ces plaintes ? Concernent-elles un harcèlement verbal, physique ou en ligne ?

3) Estime-t-on que les sanctions pour harcèlement, surtout chez les jeunes, sont prises suffisamment au sérieux, ? Les victimes bénéficient-elles d'un accompagnement ou sont-elles orientées vers des organismes susceptibles de les aider ?

4) Nombreux sont ceux qui considèrent trop « soft » les campagnes contre le harcèlement et plaident pour des campagnes plus percutantes. Quel est le budget actuellement consacré aux campagnes contre le harcèlement ? La ministre considère-t-elle ces campagnes réellement suffisantes ?

5) Les écoles finlandaises appliquent depuis un certain temps le projet KiVa (KiVa est un programme de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire) ; les résultats sont spectaculaires avec une réduction des plaintes de 40 %. Les écoles belges sont très tentées par ce projet mais ne disposent pas des moyens suffisants pour le mettre sur pied. Le service public fédéral Intérieur pourrait-il jouer un rôle dynamisant ou de soutien à cet égard ?

Je souhaiterais également poser les questions suivantes à la ministre de la Justice :

6) Parmi les plaintes déposées, combien ont-elles été traitées sur le plan judiciaire et avec quel résultat ? Combien d'affaires ont-elles été classées sans suite ?

7) À quelles sanctions les plaintes ont-elles donné lieu ?