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Question écrite n° 5-10274

de Nele Lijnen (Open Vld) du 4 novembre 2013

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

Fraude alimentaire - Organisations criminelles - Dossiers - Condamnations - Classements sans suite

fraude alimentaire
poursuite judiciaire
fraude
statistique officielle
alimentation humaine
sécurité des aliments
inspection des aliments
criminalité
sanction pénale

Chronologie

4/11/2013Envoi question
7/1/2014Rappel
13/2/2014Rappel
17/3/2014Réponse

Question n° 5-10274 du 4 novembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Selon un article de presse paru récemment, la fraude alimentaire est de grande ampleur en Europe. Nous avons entre-temps connu l'affaire de la viande de cheval vendue comme viande de bœuf mais cette fraude présente aussi des aspects méconnus. Le parlement européen a préparé un rapport relatif à la fraude alimentaire en Europe et demande des mesures. Les organisations criminelles qui se rendent coupables de fraude alimentaire sont en effet de plus en plus nombreuses. Les revenus de cette fraude sont utilisés dans le trafic de drogues et la traite des êtres humains. Pour les organisations criminelles, il s'agit d'une opération doublement gagnante: elles ont peu de risques de se faire prendre et les amendes sont souvent plus faibles que les revenus de cette fraude. Le Parlement européen demande dès lors des peines plus sévères et une meilleure protection des personnes qui dénoncent les fraudes.

Je voudrais poser quelques questions à ce sujet.

1) Combien de dossiers a-t-on ouverts ces trois dernières années pour des fraudes alimentaires ? Pouvez-vous ventiler ces chiffres par année ?

2) Combien de condamnations sont-elles tombées au cours de ces trois dernières années dans des affaires de fraude alimentaire ? Pouvez-vous à nouveau ventiler ces chiffres par année ?

3) Combien d'affaires ont-elles fait l'objet d'un classement sans suite ?

Réponse reçue le 17 mars 2014 :

Ces questions concernent des enquêtes et condamnations judiciaires, et relèvent par conséquent de la compétence de ma collègue, la ministre de la Justice.