Plan VIH 2014-2019 - Accès au traitement pour les migrants sans-papiers - Solutions envisagées
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24/10/2013 | Envoi question |
19/11/2013 | Réponse |
Les 58 mesures du plan VIH que vous avez présentées en date du 15 octobre, ont pour but de concentrer les efforts liés au dépistage et aux traitements principalement sur deux groupes cibles vulnérables, les homosexuels et les migrants.
Si l'ensemble des secteurs de la santé et du monde associatif se réjouissent de votre initiative, toutefois, quelques craintes ont été évoquées par des organisations évoluant dans la prise en charge médicale des sans-papiers quant à l'accès concret de ceux-ci aux traitements médicamenteux.
Pour bénéficier d'une assistance médicale, les migrants, doivent pouvoir être pris en charge par l'AMU (Aide Médicale Urgente), mais pour y avoir accès ils doivent d'abord s'inscrire dans un Centre Public d'aide sociale (CPAS). Or, chaque CPAS a sa propre pratique en cette matière, et les procédures administratives complexes suivies par beaucoup d'entre eux, peuvent représenter un délai d'attente parfois fort long, pendant lequel le patient n'a pas accès aux médicaments dont il a besoin.
La voie à suivre et les complications élaborées, découragent parfois le demandeur et le poussent, au mieux à s'adresser à un autre CPAS, au pire à abandonner l'idée de se soigner.
Face à ce constat, des solutions sont-elles envisagées avec tous les acteurs en présence ?
La réponse à votre question ressortit à la compétence de ma collègue, madame Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile, à l’Immigration et à l’Intégration sociale.