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Question écrite n° 4-7486

de Joris Van Hauthem (Vlaams Belang) du 7 avril 2010

au secrétaire d'État à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, adjoint à la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Demandeurs d'asile - Initiatives locales d'accueil (ILA) - Répartition entre les régions - Taux d'occupation

asile politique
migration illégale
ressortissant étranger
droit de séjour
équipement social
répartition géographique
demandeur d'asile

Chronologie

7/4/2010Envoi question (Fin du délai de réponse: 6/5/2010)
6/5/2010Fin de la législature

Réintroduction de : question écrite 4-5552

Question n° 4-7486 du 7 avril 2010 : (Question posée en néerlandais)

Les chiffres que la ministre m'a communiqués en réponse à ma question écrite n° 4-1581 relative au nombre de places d'accueil pour les (prétendus) demandeurs d'asile dans les différentes ILA et leur taux d'occupation appellent quelques remarques.

1. Il s'avère que 265 des 308 communes flamandes (86%) disposent d'une ILA et de places d'accueil ; en Wallonie, seules 180 des 262 communes (68,7%) disposent d'une ILA et à Bruxelles ce n'est le cas que dans 4 des 19 communes (21%).

Comment explique-t-on ces différences et la ministre en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener ?

2. Les chiffres montrent que la Flandre dispose de 4 653 places d'accueil (65%), la Wallonie de 2 462 (34,25%) et Bruxelles de 71 (0,01%). Ces proportions ne correspondent nullement au poids démographique des différentes régions, vu qu'en 2008, la Flandre représentait 57,76% de la population totale, la Wallonie 32,41% et Bruxelles 9,83%.

Comment explique-t-elle ces différences et en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener ?

3. Il s'avère également que le taux d'occupation varie d'une région à l'autre. En Flandre il atteint 95%, en Wallonie 91% seulement et à Bruxelles 97%. Ainsi, la Flandre accueille effectivement dans des ILA 66% des (prétendus) demandeurs d'asiles, la Wallonie 33% seulement et Bruxelles toujours 0,01%.

Comment explique-t-elle ces différences et en tire-t-elle des conclusions pour la politique à mener, étant donné que l'attribution est effectuée par Fedasil ?