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Question écrite n° 4-6338

de Hugo Vandenberghe (CD&V) du 15 décembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Jeu du foulard - Conséquences - Mesures

protection de l'enfance
jeux
jeune
enfant

Chronologie

15/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 18/1/2010)
6/5/2010Fin de la législature

Question n° 4-6338 du 15 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

À la fin du mois d'octobre 2009, un garçon de onze ans a été conduit à l'hôpital dans un état critique qui serait la conséquence d'un « jeu du foulard », ce que la police ne désire pas encore confirmer.

Le jeu du foulard consiste à utiliser une ceinture, une écharpe ou une corde pour s'étrangler ou étrangler un autre durant un court laps de temps de sorte que le sang ne parvienne plus au cerveau. Au moment où le sang revient lentement dans le cerveau, on ressent une ivresse hallucinatoire. Le jeu se déroule souvent en groupe mais il devient vraiment dangereux lorsqu'on s'affranchit de ce contrôle. Lorsque l'étranglement est trop long et que l'on sombre dans l'inconscience, on ne peut plus relâcher l'écharpe ou la ceinture. La cause de la mort est le plus souvent un arrêt cardiaque dû au manque d'oxygène.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions que voici :

1. Combien de personnes sont-elles décédées d'un « jeu du foulard » ou d'autres jeux d'étranglement semblables durant les dix dernières années ? Chez combien de personnes, ce jeu a-t-il laissé de graves séquelles physiques et mentales ? Je souhaite une ventilation de ces données par année.

2. La ministre estime-t-elle souhaitable de prendre des mesures pour mettre fin à ces situations ?