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Question écrite n° 4-6052

de Bart Tommelein (Open Vld) du 7 décembre 2009

à la ministre de l'Intérieur

Police communale - Anvers - Appels d'urgence

police locale
agression physique
plan
atlas
premiers secours
lutte contre le crime

Chronologie

7/12/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010)
2/2/2010Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-4977

Question n° 4-6052 du 7 décembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Une intervention tardive de la police communale anversoise lors d'une agression dans la rue a mal tourné. L'appel d'urgence du 24 août provenant de la rue Hoogveld à Berchem et qui est arrivé à la centrale 101 de la police fédérale a été traité trop tard. Le délit a été commis dans une rue d'un quartier construit récemment. Bien que la rue fasse déjà partie du domaine public depuis plus de quatre ans et qu'elle soit déjà habitée depuis trois ans, la police n'a pas pu la trouver. On a cherché l'emplacement exact de cette rue pendant cinq longues minutes au central d'appel de la police fédérale. Puis, finalement, une patrouille a été envoyée, mais elle s'est également trompée de chemin. Selon le bourgmestre anversois Janssens, la faute n'incombe pas à la police communale anversoise, mais au manque de mises à jour des plans des rues de la police fédérale : « Apparemment, les plans des rues de la police fédérale ne sont pas à jour. J'ai insisté pour que cela soit rectifié le plus rapidement possible. »

1. A-t-on réalisé une enquête sur les faits du 24 août et quelles sont les conclusions ?

2. S'agit-il d'un fait isolé ou de telles erreurs se sont-elles encore produites ces dernières années ?

3. La ministre peut-elle expliquer la manière dont les plans des rues de la police fédérale sont mis à jour et de quelle manière et à quelle fréquence les plans des nouveaux quartiers et lotissements sont-ils mis à jour ?

Réponse reçue le 2 février 2010 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.

1.et 2. L’enquête interne suite à l’incident du 24 août 2009 a établi qu’il était question de concours de circonstances. Les services concernés s’efforcent de tenir le système cartographique à jour.

Je n’ai pas connaissance d’incidents antérieurs.

3. A sa création, la société ASTRID a fait appel lors du développement des CIC aux données cartographiques de la firme TéléAtlas. En 2006, la mise à jour des données a été confiée à l’Institut national géographique (ING).

Le rôle d’ASTRID consiste en l’intégration de différentes informations cartographiques provenant des différentes disciplines dans les centres de communication ; ASTRID s’engage à faire adapter les cartes TéléAtlas par l’ING suivant les demandes des CIC.

Les CIC ont les outils nécessaires pour adapter leurs cartes ; il s’agit alors de corrections urgentes effectuées par un programmeur opérationnel d’une des disciplines.

Lorsque les CIC découvrent un défaut dans une carte, un opérateur opérationnel de la police se charge de rassembler toutes les demandes d’adaptation de la cartographie.

Le programmeur du CIC transmet sa collection de demandes d’adaptation des cartes à la société ASTRID et celle-ci s’engage avec l’ING d’effectuer les corrections nécessaires.