Crise financière - Pertes d'emplois - Allocations de chômage - Conséquences budgétaires
récession économique
chômage
assurance chômage
population active
statistique officielle
répartition géographique
crise monétaire
faillite
7/12/2009 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010) |
6/5/2010 | Fin de la législature |
Réintroduction de : question écrite 4-4399
Avant la crise financière, la Belgique était confrontée au problème démographique du vieillissement de sa population. La crise a provoqué une augmentation du chômage. Depuis le début de 2009, on dénombre 57 000 chômeurs belges supplémentaires. Le nombre des allocataires et celui des demandes d'allocations auprès de l'Office national de l'emploi (Onem) augmentent donc. Le Fonds de fermeture des entreprises fournit des statistiques sur les faillites en Belgique et les pertes d'emplois qui en résultent. Ces statistiques n'augurent rien de bon. Le 1er septembre 2009, le dernier pas a été franchi pour lier les allocations de chômage au bien-être grâce aux augmentations prévues dans l'arrêté royal du 11 janvier 2009. Ces augmentations de certaines allocations stimulent le pouvoir d'achat et la consommation des particuliers.
Étant donné ce qui précède, j'aimerais poser les questions suivantes.
Combien de personnes perçoivent-elles actuellement une allocation de l'Onem? La ministre peut-elle ventiler ces chiffres en fonction de la région, du niveau d'étude et de l'âge? Combien de demandeurs d'emploi sont-ils indemnisés durant plus de deux ans par l'Onem? Combien de demandeurs d'emploi le sont-ils depuis plus de trois, quatre, cinq ou six ans? Peut-elle ventiler ces chiffres en fonction de la région et de l'âge?
Combien de chômeurs se sont-ils ajoutés dans chaque région depuis janvier 2009?
Quelle est la population active? Comment est-elle définie? Combien de Belges actifs possèdent-ils, selon cette définition, un emploi? Quel pourcentage représentent-ils? La Belgique obtient-elle des résultats suffisants pour atteindre les objectifs de Lisbonne?
La ministre peut-elle fournir le nombre mensuel d'allocataires depuis janvier 2007?
Peut-elle fournir le nombre exact de faillites et les pertes mensuelles d'emplois qui en ont résulté depuis 2007 ?
Peut-elles mentionner les implications sur la liaison au bien-être des augmentations d'allocations de chômage prévues dans l'arrêté royal du 11 janvier 2009? Combien d'allocataires en bénéficient-ils dans chaque région?
Quelles sont les implications budgétaires de ces augmentations? Quelle est donc la facture?