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Question écrite n° 4-5030

de Paul Wille (Open Vld) du 12 novembre 2009

au ministre de la Défense

Piraterie - Golfe d’Aden - Mise en place d’une frégate de la marine belge - Mise à disposition de militaires

piraterie
marine militaire
sécurité maritime
force à l'étranger
Somalie

Chronologie

12/11/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 17/12/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5744

Question n° 4-5030 du 12 novembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

La frégate Louis-Marie de la marine belge patrouille depuis quelque temps déjà dans le Golfe d’Aden infesté par les pirates. Dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalanta, la frégate de l'armée belge aide à sécuriser l’immense golfe et offre plus de garanties de sécurité à la marine marchande. La nécessité de faire patrouiller des frégates est évidente. Toutefois, il s’avère difficile, étant donné la surface, le mandat et les limitations techniques, de réduire substantiellement le nombre de pirates ou de les neutraliser.

Voici quelques mois, le ministre a annoncé que du personnel militaire serait mis à la disposition des armateurs contre paiement : huit militaires maximum naviguent pendant une semaine pour 150 000 euros afin de protéger le Golfe d’Aden contre la piraterie.

Le cadre étant ainsi brièvement défini, j’aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1. Combien d’équipes de militaires ont-elles été « louées » à des armateurs afin de leur porter assistance ? Le ministre peut-il communiquer avec précision à quels navires de quels armateurs, entreprises, avec quels accords et sous quelles conditions en matière de mandat et de financement ces militaires ont été prêtés ? Comment évalue-t-il ce procédé ?

2. Comment évalue-t-il l’impact de l’opération Atalanta ? Comment évalue-t-il le mandat de Louise-Marie ?

3. Combien de fois la frégate Louise-Marie a-t-elle été impliquée dans des interventions depuis sa présence dans le Golfe d’Aden ? Comment le ministre évalue-t-il ces chiffres ?

4. À combien s’élève l’impact financier de la mission en termes de coûts fixes et variables ?

5. Combien de temps au maximum un militaire peut-il rester sur la frégate ?

6. Combien de fois l’Alouette est-il intervenu pour inspecter des bateaux suspects ? L’Alouette est-il encore techniquement assez équipé pour mener ses missions à bien ?

7. Quelle est la position du ministre à l’égard du « journalisme encadré » sur les missions militaires belges et la présence de journalistes ? Comment la demande et l’autorisation se déroulent-elles pour ces journalistes ? Où et quand le ministre a-t-il autorisé de tels journalistes ? Peut-il préciser pour quel média ou publication ces journalistes travaillent ou ont travaillé ?

8. Si c’est exact, pourquoi la Louise-Marie n’effectue-t-elle pas d’intervention nocturne ?

9. Pourquoi les mois d’automne ont-ils été décrits comme « mois record » pour les pirates ?

10. Comment le nombre de tentatives d’attaque a-t-il évolué dans le Golfe d’Aden ces dernières années ? Le ministre peut-il l’indiquer avec des chiffres clairs et précis ?

11. Combien de fois la Force navale belge a-t-elle procédé à des tirs d’avertissement dans le Golfe d’Aden ? Lors de quelle mission la Force navale belge a-t-elle dû procéder à de tels tirs ?