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Question écrite n° 4-4918

de Paul Wille (Open Vld) du 4 novembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Festival I love techno - Saisie de drogues - Réalisation de tests approfondis - Nombre d'intoxications

manifestation culturelle
stupéfiant
toxicomanie
statistique officielle
saisie de biens
Institut scientifique de la santé publique Louis Pasteur

Chronologie

4/11/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 4/12/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5323

Question n° 4-4918 du 4 novembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Lors du festival I love techno du 24 octobre 2009, on a fouillé un grand nombre de jeunes pour contrôler s'ils n'étaient pas en possession de drogues. Il va de soi que, dans la grande majorité des cas, on n'a heureusement rien trouvé. Une quantité de drogue a cependant été saisie. Étant donné que 30 000 visiteurs étaient présents et que toute une série de drogues différentes ont été saisies, cette action est à mon sens un échantillon particulièrement représentatif des types de drogues utilisées et de leur composition. Il s'avère pourtant que la police sur place lors de ces saisies n'effectue qu'un simple test de base pour voir quelle sorte de drogue est utilisée et quelle infraction est par conséquent commise. Il est apparu, lors de la visite effectuée par le commissaire en chef, que la police est en contact direct avec un procureur du parquet local pour traiter plus facilement les nombreuses infractions. Les échantillons testés sont ultérieurement détruits.

Je souhaiterais recevoir une réponse aux questions suivantes :

1. Pourquoi les échantilllons saisis lors de tels événements ne sont-ils pas testés de manière détaillée dans le cadre de la santé publique ? La ministre est-elle d'avis qu'il s'agit d'un excellent échantillon de l'offre belge de drogues festives et de la composition de celles-ci ?

2. Quels échantillons, comme ceux confisqués lors de tels festivals, sont-ils envoyés par le parquet ou la police à l'Institut scientifique de santé publique (ISP) ? Pourquoi tous les échantillons ne sont-ils pas envoyés par le parquet aux laboratoires ou à l'ISP ?

3. A-t-elle une idée du nombre d'intoxications dues à la drogue ou l'alcool constatées lors de I love techno ? Dans l'affirmative, combien ?

4. Combien de diagnostics d'intoxications ont-ils été constatés en 2007 et 2008 par le biais des données hospitalières ?

5. La ministre est-elle prête, dans le cadre d'auditions en commission parlementaire, à collaborer à une réflexion plus approfondie sur un système d'analyse adéquat permettant de constater plus rapidement les risques pour la santé publique et d'informer plus rapidement la population ?