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Question écrite n° 4-4704

de Patrik Vankrunkelsven (Open Vld) du 7 octobre 2009

au ministre du Climat et de l'Energie

Avions - Traînées - Chemtrails

avion
gaz de combustion

Chronologie

7/10/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 5/11/2009)
12/11/2009Réponse

Question n° 4-4704 du 7 octobre 2009 : (Question posée en néerlandais)

Les avions laissent des traînées dans le ciel. Traditionnellement, il s'agit de contrails, des traînées de valeur d'eau condensée, qui généralement disparaissent rapidement. De temps à autre, nous constatons que malgré des conditions climatiques identiques, un avion produit ces contrails habituels tandis que d'autres laissent de longue traînées blanches, également appelées chemtrails. Celles-ci inquiètent la population. Personnellement, je ne suis pas persuadé que ces chemtrails soient délibérément composés de produits nuisibles ou dangereux. Par contre, j'estime qu'il n'est pas normal qu'un avion ne laisse pas de traînée et un autre bien. Nous savons que certains additifs sont ajoutés délibérément au carburant, précisément pour produire un tel effet, comme les traînées aux trois couleurs nationales produites par les avions à l'occasion de la fête nationale. Une explication correcte pourrait mettre fin à l'inquiétude de la population, d'autant que des histoires à dormir debout circulent à ce sujet.

Le ministre peut-il me dire comment ces traînées blanches visibles et persistantes sont produites ? Pour quelle raison certains avions laissent-ils de telles traînées et d'autres non ?

Réponse reçue le 12 novembre 2009 :

Les traînées laissées par les avions dans le ciel sont effectivement dues à la condensation de vapeur d’eau présente dans les gaz d’échappement.

La formation et la dissipation de ces traînées dépendent des conditions atmosphériques de température, pression et d’humidité de l’air. Ces conditions atmosphériques diffèrent cependant selon l’altitude notamment. Un ciel bleu ne signifie pas que tous ces paramètres sont identiques pour les différentes altitudes de vol.

De plus, il n’est pratiquement pas possible, sans instruments de mesure, de déterminer l’altitude à laquelle vole un avion.

A fortiori, les distances entre différents avions sont très difficiles à évaluer.

Lorsque plusieurs avions sont visibles dans le ciel, on ne peut donc pas supposer qu’ils évoluent à la même altitude et la distance qui les sépare peut être très grande. On ne peut donc pas affirmer qu’ils relâchent leurs gaz d’échappement dans les mêmes conditions atmosphériques.

La formation et la dissipation ne seront dès lors pas nécessairement identiques.