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Question écrite n° 4-3288

de Hugo Vandenberghe (CD&V) du 1 avril 2009

au vice-premier ministre et ministre de la Fonction publique, des Entreprises publiques et des Réformes institutionnelles

Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) - Retards- Hygiène - Manque de places dans les voitures de première classe

Société nationale des chemins de fer belges
réseau ferroviaire
transport de voyageurs
migration alternante

Chronologie

1/4/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 1/5/2009)
22/6/2009Réponse

Question n° 4-3288 du 1 avril 2009 : (Question posée en néerlandais)

Un éminent usager du train m'a donné un aperçu des retards et désagréments sur la ligne Anvers-Charleroi-Anvers.

Dans une période de près de trois mois, des retards de cinq minutes à 1 h 50 ont été constatés à intervalles réguliers. Dans certains cas, le train a même été supprimé.

D'autres désagréments se produisent aussi régulièrement. Ainsi, il arrive qu'il n'y ait pas de voiture de première classe et que les toilettes se trouvent dans un état d'hygiène déplorable.

Les retards de nos chemins de fer ne datent pas d'hier.

Je souhaiterais recevoir du ministre une réponse aux questions suivantes :

1. Quelles conclusions tire-t-il des problèmes quotidiens de retards sur les lignes ferroviaires ?

2. Ce problème affecte-t-il toutes les lignes en général ou certaines lignes sont-elles systématiquement davantage touchées par des retards ?

3. Quelles mesures le ministre prendra-t-il pour réduire à l'avenir pareils retards à un minimum ?

4. Estime-t-il souhaitable d'améliorer l'hygiène générale, principalement dans les toilettes ? Quelles mesures seront-elles prises à cet égard ?

5. De quelle manière veillera-t-il à ce que dans chaque train une voiture soit disponible pour les personnes souhaitant voyager en première classe ?

Réponse reçue le 22 juin 2009 :

1. Des retards sont inévitables, certainement sur un réseau ferroviaire avec une circulation si intense comme en Belgique. Ce qui ne veut pas dire que la SNCB et Infrabel ne sont pas tenus à faire des efforts pour améliorer la ponctualité. Sur l'ensemble de l'année 2008, 90,2 % des trains étaient à l'heure par rapport à 89,2 % en 2007. Une légère amélioration, mais pas suffisante. Les actions entreprises en vue d'améliorer la ponctualité se poursuivent et de nouvelles actions sont entreprises, voire programmées.

2. Certaines lignes ou relations sont plus sensibles aux retards que d'autres. La densité du trafic sur la ligne concernée y joue un rôle important. En plus il existe un nombre de bouchons sur le réseau ferroviaire ou le nombre de trains approche la capacité maximale et où le moindre incident provoque des conséquences pour un grand nombre de trains. Les trains entre Antwerpen et Charleroi en sont des exemples. En 2008, la ponctualité à l'arrivée à Bruxelles était de 86,3 % pour les trains en provenance d'Anvers.

La ligne 25 (Anvers-Bruxelles) fait partie des lignes les plus fréquentées du pays. En raison de la succession très rapide des trains sur cette ligne aux heures de pointe, tout retard enregistré par un train se répercute inévitablement sur les trains suivants.

3. Pour améliorer la ponctualité, Infrabel et la SNCB ont élaboré un plan d'action détaillé qui a encore été renforcé au début de cette année. Le plan d'action d'Infrabel compte à. ce jour un total de 133 actions. Fin février 2009, 23 d'entre elles étaient tout à fait au point, les 110 autres étant soit toujours en cours, soit à caractère permanent. Les actions portent notamment sur une meilleure régulation du trafic des trains, l'application de normes d'établissement des horaires, les mesures visant à accroître la fiabilité de l'infrastructure (notamment le renouvellement et l'entretien des caténaires et la réduction du nombre de dérangements aux passages à. niveau et de leur impact), l'accélération des interventions en cas d'avaries à l'infrastructure et l'amélioration constante de la communication en cas de perturbation du trafic des trains.

La SNCB investit également à cet égard dans divers domaines, tels que le suivi permanent de la régularité et de la fiabilité, l'exécution d'analyses techniques du matériel, la réalisation de travaux d'amélioration sur les véhicules, une meilleure surveillance de l'approvisionnement des pièces détachées, le suivi des incidents survenus lors du démarrage de la circulation des trains et la formation permanente du personnel. La SNCB dispose en outre d'un important programme d'investissement qui prévoit l'achat de nouveau matériel roulant et des programmes de modernisation pour le matériel voyageurs existant.

4. La SNCB vise à. mettre en service de plus en plus de toilettes à. circuit fermé. Une partie du matériel plus vétuste est modernisé et également prévu de toilettes à. circuit fermé. Cela permet de libérer davantage de temps pour mieux nettoyer le matériel vétuste et garder les toilettes en permanence dans un état de propreté.

5. Un train a, en effet, circulé pendant trois jours sur la ligne 25 Bruxelles-Antwerpen sans voiture de première classe. La voiture défectueuse ne pouvait pas être remplacée immédiatement.

Annexe:

(Datum, uur: richting: vertraging op het baanvak Brussel-Zuid-Luttre en Luttre-Brussel-Zuid)

2008:

2009: