SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2014-2015 Zitting 2014-2015
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10 décembre 2014 10 december 2014
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Question écrite n° 6-306 Schriftelijke vraag nr. 6-306

de Jean-Jacques De Gucht (Open Vld)

van Jean-Jacques De Gucht (Open Vld)

au ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
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Égalité des chances - Racisme, antisémitisme et violence d'extrême-droite - Chiffres - Parquet - Motif des poursuites Gelijke kansen - Racisme, antisemitisme en extreemrechts geweld - Cijfers - Parket - Vervolgingsgrond 
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antisémitisme
racisme
extrême-droite
poursuite judiciaire
statistique officielle
antisemitisme
racisme
extreem rechts
gerechtelijke vervolging
officiële statistiek
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10/12/2014Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 8/1/2015)
19/6/2015Rappel
22/9/2015Antwoord
10/12/2014Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 8/1/2015)
19/6/2015Rappel
22/9/2015Antwoord
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Question n° 6-306 du 10 décembre 2014 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-306 d.d. 10 december 2014 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Dans les dossiers de racisme, d'antisémitisme et de violence d'extrême-droite, le ministère public des Pays-Bas préfère souvent engager des poursuites pour cause d'insultes ou de menaces. Rares sont les poursuites pénales basées sur la législation en matière de discrimination.

C'est ce qu'indique un rapport de l'Institut Verwey-Jonker commandé par la Fondation Anne Frank. L'an dernier, on a enquêté sur 4283 incidents en relation avec le racisme, l'antisémitisme et la violence d'extrême-droite, dont 36 - soit 1,6 % - considérés comme « discrimination ». Le ministère public opte généralement pour des alternatives moins lourdes pénalement, telles les insultes ou les menaces. L'an passé, 2189 incidents liés au racisme se sont produits, davantage que les 2077 enregistrés en 2012. Selon le rapport, tout comme en 2012, une bonne partie des injures antisémites ont été proférées dans le contexte du football.

Cette question, qui porte sur l'égalité des chances, relève des compétences du Sénat conformément à l'article 79 de son Règlement; il s'agit d'une matière transversale avec les Communautés.

Je souhaiterais vous poser les questions suivantes:

1) Pour chacune de ces trois dernières années, combien d'incidents liés au racisme, à l'antisémitisme et et à la violence d'extrême-droite ont-ils donné lieu à des poursuites intentées par les parquets? Pouvez-vous commenter ces chiffres ? Sont-ils comparables aux chiffres annuels (4283 cas) enregistrés aux Pays-Bas?

2) Chez nous, dans les cas de racisme, d'antisémitisme et de violence d'extrême-droite, le parquet choisit-il également de poursuivre plutôt du chef d'insultes et/ou de menaces? Pouvez-vous donner des données chiffrées et, le cas échéant, expliquer pourquoi?

3) Disposez-vous de données quantitatives en matière d'incidents antisémites en marge du football, ou n'en connaît-on pas dans notre pays? Pouvez-vous fournir des précisions?

4) Pour chacune de ces trois dernières années, pouvez-vous indiquer combien de personnes ont été condamnées pour des actes d'antisémitisme et/ou de racisme? Pouvez-vous fournir des détails?

 

Het Nederlandse openbaar ministerie (OM) kiest bij racisme, antisemitisme en extreemrechts geweld vaak voor vervolging op basis van bijvoorbeeld belediging of bedreiging. Strafrechtelijke vervolging op basis van wetgeving inzake discriminatie gebeurt zelden.

Dat blijkt uit een rapport van het Verwey-Jonker Instituut, in opdracht van de Anne Frank Stichting. Er zijn 4283 incidenten van vorig jaar onderzocht op het gebied van racisme, antisemitisme en extreemrechts geweld. Daarvan werden 36 incidenten als "discriminatie" bestempeld: 1,6 %. Vaker kiest het OM voor strafrechtelijk minder zware alternatieven, zoals belediging of bedreiging. Vorig jaar waren er 2189 incidenten met betrekking tot racisme. Dat is een stijging ten opzichte van 2012 ; toen waren het er 2077. Net als in 2012 was een groot deel van de antisemitische scheldincidenten voetbalgerelateerd, zo staat in het rapport.

Deze vraag betreft gelijke kansen en is aldus een bevoegdheid van de Senaat conform artikel 79 van het Reglement van de Senaat en het betreft tevens een transversale aangelegenheid - Gemeenschappen.

Graag had ik u dan ook volgende vragen voorgelegd :

1) Hoeveel incidenten die te maken hebben met racisme, antisemitisme en extreemrechts geweld werden er respectievelijke de jongste drie jaar vervolgd door de parketten? Kunt u deze cijfers en hun tendens toelichten en zijn deze vergelijkbaar met het Nederlandse cijfer (4283 incidenten) op jaarbasis ?

2) Kiest het parket ook bij ons bij racistische en antisemitische incidenten veeleer voor de vervolging op basis van bedreiging en / of belediging ? Kunt u dit cijfermatig toelichten en desgevallend aangeven waarom dit ook bij ons zo is ?

3) Beschikt u over enig cijfermateriaal wat betreft antisemitische incidenten die voetbalgerelateerd zijn of is hiervan in ons land geen sprake ? Kunt u uitvoerig toelichten ?

4) Kunt u aangeven hoeveel mensen er respectievelijk de jongste drie jaar werden veroordeeld voor antisemitisme en / of daden van racisme ? Kunt u uitvoerig toelichten ?

 
Réponse reçue le 22 septembre 2015 : Antwoord ontvangen op 22 september 2015 :

1) et 2) Les analystes statistiques du ministère public ont été en mesure d’extraire des informations relatives au nombre d’affaires de racisme et de xénophobie entrées dans les parquets correctionnels au cours des années 2012 à 2014, et ce, concernant des personnes majeures. En effet, la banque de données du Collège des procureurs généraux dispose de codes de prévention et codes « contexte » spécifiques qui permettent de sélectionner les affaires de ce type.

En outre, le système informatique REA/TPI prévoit la possibilité d’enregistrer une prévention principale et des préventions secondaires. Les affaires comptabilisées dans le tableau 1 concernent les infractions identifiées à partir du code de prévention principale ou secondaire suivant :

– 56A : Racisme ;

– 56B : Xénophobie.

Les informations extraites par les analystes statistiques du Collège des procureurs généraux sont présentées en annexe sous forme d’un tableau qui utilise l’affaire pénale comme unité de compte : une même affaire pouvant compter un ou plusieurs prévenus.

Les analystes statistiques précisent encore que les affaires sélectionnées sur base du champ « contexte » présentent des codes de prévention différents de ceux relatifs au racisme et à la xénophobie. Pour plus de lisibilité, les affaires reprises sous ce code contexte ont été comptabilisées ensemble. Ajoutons, enfin, que lorsqu’un des codes de prévention « 56A : Racisme » ou « 56B : Xénophobie » est utilisé conjointement avec la mention du contexte « Racisme / Xénophobie », l’affaire sera comptabilisée dans la colonne du code de prévention uniquement.

Ces mêmes analystes mentionnent encore le fait que les données de cette analyse ne donnent pas une indication de la criminalité réelle en matière d’infractions de racisme et de xénophobie. En effet, les données quantitatives contenues dans les tableaux de cette analyse ne reprennent que les dossiers portés à la connaissance des parquets et qui ont fait l’objet d’un encodage adéquat dans le système informatique REA/TPI.

3) Concernant cette question, les analystes statistiques du collège des procureurs généraux savent que les infractions commises dans le cadre d’un match de football sont identifiables grâce au code contexte « football » qui est disponible lors de l’encodage des affaires dans le système informatique REA/TPI. Cependant, ce code contexte n’a jamais été utilisé en lien avec des faits de racisme, d’antisémitisme ou de violence d’extrême droite au cours de la période étudiée. Par conséquent, les données présentées dans ce document concernent les faits de racisme, d’antisémitisme et de violence d’extrême droite au sens large.

4) Pour ce qui concerne les statistiques de condamnations, le service de la Politique criminelle communique les statistiques pour les actes d’antisémitisme et / ou de racisme au niveau national par personne pour les années 2010 à 2013. Cela correspond au tableau 2 en annexe.

Une même personne peut être condamnée plusieurs fois, soit la même année, soit dans des années différentes pour la même infraction (ici racisme et xénophobie). On ne compte qu’une seule fois par année les personnes condamnées, quel que soit le nombre de condamnations qu’elles aient reçues. Est donc pris en considération, dans le tableau 2, le nombre de personnes condamnées pour l’infraction « racisme et xénophobie » et le nombre de fois (une fois ou deux fois) où elles ont reçu une condamnation dans la même année pour cette infraction.

Annexes :

Tableau 1 : Nombre d’affaires de racisme et de xénophobie entrées dans les parquets correctionnels de Belgique, entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2014.

Données présentées par année d’entrée en fonction du code de prévention ou du code « contexte » enregistré (n et % en ligne).

 

56A - Racisme

56B – Xénophobie

Contexte racisme / Xénophobie

Total

n

%

n

%

n

%

n

%

2012

711

93,06

17

2,23

36

4,71

764

100,00

2013

590

90,08

29

4,43

36

5,50

655

100,00

2014

820

95,68

31

3,62

6

0,70

857

100,00

Total

2.121

93,19

77

3,38

78

3,43

2.276

100,00

Source : banque de données du Collège des procureurs généraux – Analystes statistiques – Extraction 10 janvier 2015.

Tableau 2 : Nombre de condamnations au niveau national pour des actes d’antisémitisme et / ou de racisme par personne et par an.

 

 

Année

Personnes condamnés

Nombre de condamnations

2010

2011

2012

2013

Racisme et xénophobie

1

50

22

24

26

2

.

.

1

.

Total

50

22

25

26

Source : banque de données du service de la Politique criminelle – Extraction janvier 2015.

1) en 2) De statistisch analisten van het openbaar ministerie konden informatie extraheren over het aantal zaken van racisme en xenofobie bij meerderjarige personen die tijdens de jaren 2012 tot 2014 bij de correctionele parketten zijn ingestroomd. De gegevensbank van het College van procureurs-generaal werkt immers met specifieke tenlasteleggingscodes en contextcodes aan de hand waarvan zaken van deze aard kunnen worden geselecteerd.

Bovendien biedt het informaticasysteem REA/TPI de mogelijkheid een voornaamste tenlastelegging en secundaire tenlasteleggingen te registreren. De in tabel 1 opgenomen zaken betreffen de misdrijven vastgesteld op grond van de volgende voornaamste of secundaire tenlasteleggingscode :

– 56A : Racisme ;

– 56B : Xenofobie.

De gegevens geëxtraheerd door de statistisch analisten van het College van procureurs-generaal die als bijlage gaan, worden voorgesteld in de vorm van een tabel die de strafzaak als rekeneenheid gebruikt: eenzelfde zaak kan een of meerdere beklaagden tellen.

De statistisch analisten onderstrepen verder dat de op grond van het veld « context » geselecteerde zaken tenlasteleggingscodes kunnen hebben die verschillen van die inzake racisme en xenofobie. Omwille van de leesbaarheid worden de zaken die onder die contextcode zijn opgenomen, samengeteld. Ten slotte moet nog worden opgemerkt dat wanneer de preventiecodes « 56A : Racisme » of « 56B : Xenofobie » samen worden gebruikt met de verwijzing naar de context « Racisme / Xenofobie », de zaak enkel in de kolom van de preventiecode wordt opgenomen.

Diezelfde analisten voegen daar nog aan toe dat de gegevens van deze analyse geen indicatie zijn voor de reële criminaliteit inzake misdrijven van racisme en xenofobie. De kwantitatieve gegevens uit de tabellen van dit onderzoek omvatten immers enkel de bij de parketten aanhangig gemaakte dossiers die adequaat in het informaticasysteem REA/TPI werden gecodeerd.

3) Met betrekking tot deze vraag laten de statistisch analisten van het College van procureurs-generaal weten dat de in het kader van een voetbalmatch gepleegde misdrijven identificeerbaar zijn dankzij de contextcode « voetbal » die bij de codering van de zaken in het informaticasysteem REA/TPI beschikbaar is. Die contextcode is in de loop van de bestudeerde periode echter nooit gebruikt geweest met betrekking tot feiten van racisme, antisemitisme of extreemrechts geweld. Bijgevolg betreffen de voorgestelde gegevens in dit document de feiten van racisme, antisemitisme of extreemrechts geweld in de brede zin.

4) Wat de veroordelingsstatistieken betreft, heeft de dienst voor het Strafrechtelijk beleid de statistieken voor de feiten van antisemitisme en / of racisme op nationaal niveau per persoon voor de jaren 2010 tot 2013 meegedeeld. Dat komt overeen met tabel 2 die als bijlage gaat.

Eenzelfde persoon kan meerdere keren worden veroordeeld, hetzij in hetzelfde jaar, hetzij in verschillende jaren voor hetzelfde strafbaar feit (hier racisme en xenofobie). De veroordeelde personen worden slechts een keer per jaar geteld, zonder rekening te houden met het aantal keer dat zij zijn veroordeeld. In tabel 2 worden bijgevolg het aantal veroordeelde personen voor het strafbaar feit « racisme en xenofobie » en het aantal keer (een of twee keer) dat zij daarvoor in hetzelfde jaar zijn veroordeeld in aanmerking genomen.

Bijlagen :

Tabel 1 : Aantal zaken van racisme en xenofobie ingestroomd bij de correctionele parketten van België tussen 1 januari 2012 en 31 december 2014.

Gegevens weergegeven per jaar van instroom op grond van de tenlasteleggingscode of de geregistreerde contextcode (aantal en percentage per lijn).

 

56A – Racisme

56B – Xenofobie

Context racisme / xenofobie

Totaal

n

%

n

%

n

%

n

%

2012

711

93,06

17

2,23

36

4,71

764

100,00

2013

590

90,08

29

4,43

36

5,50

655

100,00

2014

820

95,68

31

3,62

6

0,70

857

100,00

Totaal

2.121

93,19

77

3,38

78

3,43

2.276

100,0

Bron : gegevensbank van het College van procureurs-generaal – Statistisch analisten – Extractie 10 januari 2015.

Tabel 2 : Aantal veroordelingen op nationaal niveau voor feiten van antisemitisme en / of racisme per persoon en per jaar.

 

 

Jaar

Veroordeelde personen

Aantal veroordelingen

2010

2011

2012

2013

Racisme en xenofobie

1

50

22

24

26

2

.

.

1

.

Totaal

50

22

25

26

Bron : gegevensbank dienst voor het Strafrechtelijk beleid – Extractie januari 2015.