SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
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19 juillet 2013 19 juli 2013
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Question écrite n° 5-9707 Schriftelijke vraag nr. 5-9707

de Louis Ide (N-VA)

van Louis Ide (N-VA)

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen
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le taux de couverture des vaccinations de dekkingsgraad van vaccinaties 
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vaccination
prévention des maladies
maladie infectieuse
répartition géographique
statistique de la santé
vaccinatie
voorkoming van ziekten
infectieziekte
geografische spreiding
gezondheidsstatistiek
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19/7/2013Verzending vraag
2/9/2013Antwoord
19/7/2013Verzending vraag
2/9/2013Antwoord
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Requalification de : demande d'explications 5-3795 Requalification de : demande d'explications 5-3795
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Question n° 5-9707 du 19 juillet 2013 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-9707 d.d. 19 juli 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Cette question reprend la question n° 4-133 relative au taux de couverture des vaccinations mais vise à obtenir des données plus récentes.

La vaccination est un des moyens les plus efficaces de prévenir la maladie. C’est ainsi que la variole a été éradiquée du monde. Et peut-être la polio subira-t-elle le même sort si la communauté internationale persévère dans sa lutte contre cette maladie.

Grâce à la vaccination, la rougeole, le tétanos, la rubéole, les oreillons, … ont quasiment disparu de nos contrées. Dans certaines régions d’Europe où l’on a beaucoup de réticences à l’égard de la vaccination (comme dans la « Bible Belt » aux Pays-Bas), ces maladies réapparaissent. Le scepticisme dont font preuve certaines personnes à l'égard de la vaccination est tout à fait injustifié.

La vaccination est efficace dans le monde entier. Outre l’avantage individuel, elle procure un avantage pour la communauté.

Lorsqu’un nombre suffisant de personnes sont vaccinées, c’est toute la communauté qui est protégée. Ce n’est donc pas sans motif que l’on est fortement intéressé par le degré de couverture en matière de vaccination. Ces degrés de couverture indiquent en partie la situation d’un pays en matière de soins de santé.

La vaccination est une compétence qui relève des communautés. Chaque communauté organise les programmes de vaccination à sa manière. La Communauté flamande a en outre développé Vaccinnet afin que les médecins puissent commander plus facilement les vaccins. Chaque communauté tient également à jour des statistiques relative à la couverture. Ces chiffres sont ensuite transmis au niveau international par l'intermédiaire du Fédéral (Institut scientifique de santé publique). Le niveau fédéral dispose donc normalement des différents chiffres en même temps.

Quel est le degré de couverture pour les vaccinations suivantes, respectivement en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie, avec une ventilation en fonction de la population cible ?

a. Polio

b. Diphtérie

c. Tétanos

d. Coqueluche

e. Haemophilus influenzae B (méningite)

f. Hépatite B

g. Hépatite A

h. Rougeole

i. Rubéole

j. Oreillons

k. Méningocoque C

l. Vaccin non conjugué contre le pneumocoque

m. Vaccin conjugué contre le pneumocoque

n. Influenza

o. Vaccination contre le rotavirus

 

Deze vraag herneemt schriftelijke vraag 4-133 inzake de dekkingsgraad van vaccinaties, maar peilt naar meer recente gegevens.

Vaccinatie is één van de meest doeltreffende manieren om ziekte te voorkomen. Op die manier werden de pokken de wereld uit verdreven. Weldra is misschien ook polio hetzelfde lot beschoren, indien de internationale gemeenschap blijft volharden in de strijd ertegen.

Door vaccinatie zien we amper nog mazelen, tetanus, rubella, bof, …, in onze streken. In bepaalde streken in Europa waar men zeer weigerachtig staat tegenover vaccinatie (zoals in "the Bible Belt", Nederland) duiken die ziektes weer op. Geheel onterecht staan sommige mensen sceptisch ten opzichte van vaccinatie.

Vaccinatie is efficiënt zowel bij ons als in de gehele wereld. Naast het individuele voordeel is er ook het gemeenschapsvoordeel.

Wanneer een kritische drempel inzake het aantal vaccinaties wordt bereikt, is de gehele gemeenschap beschermd. Niet voor niets is men dan ook sterk geïnteresseerd in de dekkingsgraad inzake vaccinatie (couverture). De couvertures weerspiegelen ook gedeeltelijk de gezondheidszorg in een land.

Vaccinatie is een bevoegdheid van de gemeenschappen. Elke gemeenschap organiseert vaccinatieprogramma's naar eigen inzicht. De Vlaamse Gemeenschap ontwikkelde daarenboven Vaccinnet zodat vaccins makkelijker te bestellen zijn door medici. Elke gemeenschap houdt ook cijfers bij inzake couverture. Die cijfers worden internationaal doorgegeven via het federale niveau (via het Wetenschappelijk Instituut Volksgezondheid). Daarom beschikt het federale niveau normaliter over de verschillende cijfers tegelijk.

Wat is de dekkingsgraad voor volgende vaccinaties, respectievelijk in Vlaanderen, Brussel en Wallonië, rekening houdend met en dus uitgesplitst volgens target-populatie:

a. Polio

b. Difterie

c. Tetanus

d. Pertussis

e. Haemophilus influenzae B

f. Hepatitis B

g. Hepatitis A

h. Mazelen

i. Rubella

j. Bof

k. Meningokokken C

l. Ongeconjungeerd pneumokokkenvaccin

m. Geconjungeerd pneumokokkenvaccin

n. Influenza

o. Rotavirusvaccinatie

 
Réponse reçue le 2 septembre 2013 : Antwoord ontvangen op 2 september 2013 :

Les couvertures vaccinales chez les enfants sont mesurées régulièrement dans chaque région, par des enquêtes, suivant la méthodologie recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La méthodologie est donc la même dans chaque région; les seules différences sont la périodicité (généralement plus élevée en Wallonie et à Bruxelles), les années où les enquêtes sont faites, et l'inclusion de certains nouveaux vaccins en fonction de l'année de l'enquête. Les dernières enquêtes ont été menées en 2012, tant en Flandre qu’en Wallonie et à Bruxelles. 

Vaccins polio, diphtérie, tétanos, coqueluche, haemophilus influenzae B, hépatite B, rougeole, rubéole, oreillons, méningocoque C et pneumocoque conjugué :

Les taux de couverture sont donnés dans le tableau 1. Pour information, les chiffres communiqués à l'OMS représentent une moyenne pondérée (en fonction de la population cible de chaque région) des données des trois régions. Cette méthodologie a reçu l'accord des représentants des administrations de chaque communauté et de l'OMS. 

Tableau 1: Taux de couverture vaccinale par région et par vaccin chez les enfants de 18 à 24 mois.

Vaccin (dose)

Flandre (2012)

Wallonie (2012)

Bruxelles (2012)

polio 1

99,6 %

99,8 %

99,6 %

polio 3

98,9 %

99,2 %

98,7 %

polio 4

93,2 %

90,4 %

91,1 %

Haemophilus i. b 3

98,7 %

98,5 %

96,7 %

DTP1

99,5 %

99,8 %

99,6 %

DTP3

98,7 %

99,2 %

98,7 %

DTP4

93,0 %

90,4 %

91,1 %

Hepatitis B 1

99,4 %

98,1 %

96,7 %

Hepatitis B 3

98,5 %

97,2 %

96,3 %

MMR 1 / RRO 1

96,6 %

94,4 %

94,1 %

Meningo C

93,1 %

89,6 %

89,4 %

Pneumo 13-valent 1

99,3 %

97,1 %

97,0 %

Pneumo 13-valent 3

96,5 %

89,2 %

90,1 %

Rota 1

94,0 %

86,5 %

77,3 %

Rota 2

92,2 %

80,2 %

72,7 %

schéma complet

 

81,8 % (70,1 = Rota)

83,5 % (64,5 = Rota)

DTP: diphtérie, tétanos et coqueluche
MMR/RRO: rougeole, rubéole et oreillons

 

Tableau 2 : Taux de couverture vaccinale par région et par vaccin chez les adolescents

Vaccin (dose)

Flandre (2012)

Wallonie (2009)

Bruxelles (2009)

MMR 2 / RRO 2

92,5 %

75,5 %

85,9 %

HPV 3

82,9 %

Unknown

Unknown


Note concernant le HPV

La vaccination contre le HPV est recommandée, depuis mai 2007, par le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), pour une cohorte de naissance composée de filles âgées de 10 à 13 ans. L’institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) prévoit un remboursement depuis novembre 2007. 

En Flandre, le vaccin HPV est offert gratuitement, depuis septembre 2010, aux filles de première année d’enseignement secondaire. Le choix s’est porté sur le vaccin tétravalent Gardasil®. Depuis le lancement du programme de vaccination, il apparaît qu’environ 80 % des filles du groupe cible sont vaccinées, tant en première qu’en deuxième année. Pour l’année scolaire 2010-2011, le pourcentage de filles avec 3 vaccinations HPV enregistrées s’élève à 80,8 % du groupe cible. Pour l’année scolaire 2011-2012, ce chiffre atteint 79,3 %.  

En septembre 2011, la Communauté française a décidé d’intégrer la vaccination contre le HPV dans son programme de vaccination gratuit. Le choix s’est porté sur le vaccin bivalent Cervarix®, qui est mis à la disposition des filles de deuxième année de l’enseignement secondaire (ou de première année complémentaire, de première année différenciée et aux filles âgées de 13-14 ans dans l’enseignement spécial). 

Une étude réalisée en Australie, où la vaccination HPV a été introduite en 2008, montre les premiers effets bénéfiques pour la prévention de lésions cervicales de haut grade chez les femmes de moins de 18 ans. Il apparaît que la baisse d’incidence pour ces lésions a commencé relativement tôt après l’introduction de la vaccination. Chez les femmes âgées de 18 à 20 ans, la baisse d’incidence est visible environ un an et demi après l’introduction de la vaccination. Ces résultats proviennent d’une étude observationnelle, pour laquelle aucun lien n’a été établi entre un registre des cancers et le statut vaccinal des femmes. 

Vaccin hépatite A :

Il n'est pas recommandé pour les enfants et sa couverture n'est donc pas mesurée. Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a déclaré  qu’une vaccination universelle contre l’hépatite A à l’âge de 1 an ne serait pas rentable. La vaccination serait le plus rentable chez les enfants âgés de 1 à 12 ans qui voyagent dans des régions où l’hépatite A est hautement endémique.

Vaccins pneumocoque 23-valent (non conjugué) et grippe  

Vaccin grippe

Le taux de vaccination pour la grippe parmi la population belge et les groupes à risque n'est pas concrètement connu pour la saison 2011-2012, vu qu'il n'y a eu, pour cette saison, aucune forme effective d’enregistrement ou d’enquête concernant ce vaccin. Cependant, les chiffres de ventes du vaccin en 2006 permettent d’estimer la couverture à 23 % de la population générale; on ne dispose en revanche pas de données par région. 

Les estimations les plus récentes de la couverture vaccinale dans les groupes cibles et par région proviennent de l'Enquête de santé par interview (ISP) de 2004 et de 2008 (groupe cible étudié : personnes de plus de 65 ans et personnes de plus de 15 ans avec une affection chronique). Les résultats sont donnés dans le tableau 2. Après standardisation des taux pour l'âge et le sexe, on n'observe aucune différence significative dans le taux de vaccination entre les différentes régions en 2004 et 2008. 

Ces estimations vont dans le sens des données provenant de l'enregistrement par le réseau de Médecins vigies de l’Institut scientifique de Santé publique (ISP) pour la période 2009 : 45 % des personnes de plus de 65 ans étaient vaccinées en 2009. Le taux de couverture concernant le vaccin contre la grippe sera de nouveau mesuré par l'Enquête de santé en 2012. 

Tableau 2 : Influenza. Pourcentage du groupe cible (personnes de plus de 65 ans ou personnes de plus de 15 ans avec une affection chronique) qui a été vacciné contre la grippe lors de la dernière saison. Enquête de Santé, Belgique, 2004 et 2008.

Belgique

Flandre

Wallonie

Bruxelles

49 % & 47 %

52 % & 50 %

45% & 42 %

44% & 45 %

Programme de surveillance du virus Influenza en Belgique

http://influenza.wiv-isp.be/fr/Control%20measures/Pages/default.aspx  

Vaccin pneumocoque non-conjugué (23-valent)

Le taux de vaccination chez les personnes de 60 ans et plus a été estimé par le réseau de médecins vigies de l'ISP pendant la période 1993-2004. Les estimations pour 2004 sont données dans le tableau 3. Après standardisation pour l'âge, un taux significativement plus élevé est observé en Wallonie par rapport à la Flandre. Ceci peut, en partie, s’expliquer par la différence régionale concernant les recommandations émises par les associations scientifiques de médecins généralistes : l'Association scientifique des généralistes flamands (WVVH) s'est distanciée des avis du Conseil Supérieur de la Santé à cette période. Un autre facteur peut être une attention médiatique plus élevée portée au vaccin 23-valent en Wallonie au cours de cette même période (ref 1).  Actuellement, Domus Medica (anciennement WVVH) suit les recommandations du Conseil Supérieur de la Santé. 

Tableau 3 : Vaccin 23-valent pneumococcique. Taux de vaccination chez les personnes de 60 ans et plus. Médecins vigies, Belgique, 2004.

Belgique

Flandre

Wallonie

29 %

26 %

34 %

(ref. 1). Bossuyt N, Van Casteren V, « Pneumococcal vaccination coverage in elderly people in Belgium », in : Arch Public Health, 2005, 63, 185-198.

Les données de l'Enquête de santé 2008 confirment cette différence entre régions, le taux de couverture constaté étant plus bas en Flandre (9 %) qu’à Bruxelles (15 %) et en Wallonie (13 %) parmi le groupe cible de personnes à risque (personnes de plus de 60 ans et de plus de 45 ans souffrant d'une affection chronique). Cependant, il faut noter que ces chiffres sous-estiment probablement le taux réel, en raison des difficultés à se rappeler son statut vaccinal (sur une période de cinq ans). 

L’Enquête de santé 2012 a, une nouvelle fois, estimé le taux de vaccination contre le pneumocoque. Cette publication n’est pas encore disponible. 

Vaccination rotavirus  

La vaccination contre le rotavirus est recommandée depuis octobre 2006 par le Conseil Supérieur de la Santé et fait l’objet d’un remboursement partiel de l’INAMI depuis novembre 2006. En Flandre, la couverture vaccinale pour la première dose était estimée à 33 % en 2008 et à 94 % en 2012. En Wallonie, elle était estimée à 82 % en 2009 et 86,5 % en 2012. À Bruxelles, elle était estimée à 77,3 % en 2012.  

Depuis le remboursement du vaccin, on observe une chute significative du nombre de cas de rotavirus confirmés par laboratoire, ainsi qu’une survenue plus tardive du pic d’incidence. On note également, depuis la mise sur le marché du vaccin, une diminution du nombre d’hospitalisations constatée dans les hôpitaux régionaux et universitaires en Belgique. 

Une étude cas-témoins a permis d’évaluer l’efficacité de la vaccination pour la prévention des hospitalisations pour motif de gastro-entérite à rotavirus en Belgique. Une vaccination d’au moins une dose contre le rotavirus protège d’une hospitalisation à hauteur de 91 %. 

Le centre national de référence pour le rotavirus de l’UZ Leuven a comparé la distribution par génotype pour les périodes précédant et suivant la vaccination. Au cours de la période précédant la vaccination (1999-2006), on remarque une variation saisonnière concernant les différents génotypes de rotavirus (G1-G4 et G9) et on constate que le génotype G2 n’est observé que dans 15 % des cas. Au cours de la période postérieure à la vaccination (2006-2009), le génotype G2 était responsable d’un plus grand pourcentage de cas de gastro-entérite restants. 

Dans d’autres pays où la vaccination contre le rotavirus a été introduite, on a, en outre, constaté une diminution du nombre de cas de gastro-entérite au sein des groupes d’âge non vaccinés. On a cependant également observé une mutation vers d’autres souches, G2P[4] en G3P[8], non contenues dans le vaccin lorsque la vaccination contre le rotavirus avait été lancée. Une mutation naturelle, non liée à la vaccination, ne peut toutefois pas être exclue.

In elk gewest wordt regelmatig de vaccinatiegraad bij kinderen bepaald, op basis van enquêtes waarbij de methode aanbevolen door de Wereldgezondheidsorganisatie (WGO) wordt gevolgd. De methode die wordt gevolgd is bijgevolg dezelfde in elk gewest; het enige verschil is de periodiciteit van de enquêtes (frequenter in Wallonië en Brussel), het jaar waarin de enquêtes werden uitgevoerd en de inclusie van bepaalde nieuwe vaccins in functie van het jaar van uitvoering van de enquête. De meest recente enquêtes werden in Vlaanderen uitgevoerd in 2012, en in Brussel en Wallonië in 2012. 

Vaccins tegen polio, difterie, tetanus, pertussis, haemophilus influenzae B, hepatitis B, mazelen, rubella, bof, meningokokken C, geconjungeerd pneumokokkenvaccin :

De vaccinatiegraad wordt weergegeven in tabel 1. Ter informatie : de cijfers die doorgegeven worden aan de WGO zijn een gewogen gemiddelde van de gegevens van elk gewest (in functie van de doelgroep populatie in elk gewest). Deze methode werd goedgekeurd door de vertegenwoordigers van de administraties van de gemeenschappen en door de WGO. 

Tabel 1 : Vaccinatiegraad per gewest en per vaccin bij kinderen van 18 tot 24 maanden.

Vaccin (dosis)

Vlaanderen (2012)

Wallonië (2012)

Brussel (2012)

polio 1

99,6 %

99,8 %

99,6 %

polio 3

98,9 %

99,2 %

98,7 %

polio 4

93,2 %

90,4 %

91,1 %

Haemophilus i. b 3

98,7 %

98,5 %

96,7 %

DTP1

99,5 %

99,8 %

99,6 %

DTP3

98,7 %

99,2 %

98,7 %

DTP4

93,0 %

90,4 %

91,1 %

Hepatitis B 1

99,4 %

98,1 %

96,7 %

Hepatitis B 3

98,5 %

97,2 %

96,3 %

MMR 1

96,6 %

94,4 %

94,1 %

Meningo C

93,1 %

89,6 %

89,4 %

Pneumo 13-valent 1

99,3 %

97,1 %

97,0 %

Pneumo 13-valent 3

96,5 %

89,2 %

90,1 %

Rota 1

94,0 %

86,5 %

77,3 %

Rota 2

92,2 %

80,2 %

72,7 %

schéma complet

 

81,8 % (70,1 = Rota)

83,5 % (64,5 = Rota)

DTP : difterie, tetanus en pertussis

MMR : mazelen, bof en rubella

 

Tabel 2 : Vaccinatiegraad per gewest en per vaccin bij adolescenten

Vaccin (dosis)

Vlaanderen (2012)

Wallonië (2009)

Brussel (2009)

MMR 2

92,5 %

75,5 %

85,9 %

HPV 3

82,9 %

Unknown

Unknown

Nota over HPV

Vaccinatie tegen HPV werd in mei 2007 aanbevolen door de HGR voor een geboortecohorte van meisjes tussen 10 en 13 jaar. Het Rijksinstituut voor ziekte- en invaliditeitsverzekering (RIZIV) voorziet in een terugbetaling sinds november 2007.  

In Vlaanderen werd vanaf september 2010 het HPV vaccin gratis aangeboden aan de meisjes van het eerste jaar secundair onderwijs. Hierbij werd gekozen voor het tetravalent vaccin Gardasil®. Zowel in het eerste als in het tweede schooljaar sinds de start van het vaccinatieprogramma blijkt ruim 80% van de doelgroep gevaccineerd te zijn. Voor het schooljaar 2010-2011 bedroeg het aantal meisjes met 3 geregistreerde vaccinaties tegen HPV 80,8% van de doelgroep. Voor het schooljaar 2011-2012 was dit 79,3 % van de doelgroep.  

In september 2011 besliste de Franse Gemeenschap om de vaccinatie tegen HPV op te nemen in het gratis vaccinatieprogramma. Daarvoor werd gekozen voor het bivalente vaccin Cervarix®. Dit vaccin wordt ter beschikking gesteld aan meisjes uit het tweede jaar van het secundair onderwijs (of het 1ste supplementaire en het 1ste différenciée en aan meisjes van 13-14 jaar in het bijzonder onderwijs). 

Onderzoek uit Australië, waar HPV vaccinatie werd ingevoerd in 2008, toont de eerste gunstige effecten aan op het voorkomen van hooggradige cervicale laesies bij vrouwen jonger dan 18 jaar. De daling in incidentie van deze letsels begon vrij snel na introductie van vaccinatie. Bij vrouwen tussen 18-20 jaar, wordt de daling in incidentie ongeveer 1,5 jaar na introductie van vaccinatie gezien. Deze resultaten zijn gebaseerd op een observationele studie, waarbij er geen link werd gemaakt tussen het kankerregister en de vaccinatiestatus van de vrouwen. 

Vaccin tegen hepatitis A :

Dit vaccin wordt niet aanbevolen voor kinderen en de vaccinatiegraad wordt bijgevolg niet bepaald.

Universele vaccinatie tegen Hepatitis A op de leeftijd van 1 jaar werd niet kosteneffectief bevonden door het KCE. Vaccinatie zou het meest kosteneffectief zijn bij kinderen van 1 tot 12 jaar die reizen naar gebieden die hoog-endemisch zijn voor hepatitis A. 

Ongeconjugeerd 23-valent vaccin tegen pneumokokken en het influenza vaccin : 

Vaccinatie influenza

De vaccinatiegraad van influenza van de Belgische bevolking en de risicogroepen tijdens het seizoen 2011-2012 is niet concreet bekend, gezien er tijdens dit seizoen geen effectieve vorm van registratie of enquête werd uitgevoerd. Wel kan op basis van de verkoopscijfers voor 2006 de vaccindistributie geschat worden op 23 % voor de totale bevolking, maar de gegevens volgens gewest zijn niet gekend.

De meest recente gegevens om de vaccinatiegraad te bepalen bij de doelgroepen en volgens gewest zijn afkomstig van de Gezondheidsenquête door interview (WIV) van 2004 en van 2008 (doelgroep bepaald als volgt : personen van 65 jaar of ouder, of personen van 15 jaar of ouder met een specifieke chronische aandoening). De resultaten hiervan worden weergegeven in tabel 2. In 2004 en 2008 wordt na standaardisatie voor leeftijd en geslacht, geen significant verschil in vaccinatiegraad vastgesteld tussen de diverse gewesten.

Deze schattingen sluiten aan bij de gegevens geregistreerd door de Huisartsenpeilpraktijken van het WIV tijdens de periode 2009 : van de personen ouder dan 65 jaar was 45 % gevaccineerd in 2009. In de Gezondheidsenquête 2012 wordt de vaccinatie voor influenza opnieuw bepaald.

Tabel 2 : Influenza. Percentage van de bevolking (personen van 65 jaar of ouder, of personen van 15 jaar of ouder met een specifieke chronische aandoening) dat in het meest recente vaccinatieseizoen tegen griep werd gevaccineerd. Gezondheidsenquête, België, 2004 & 2008.

België

Vlaanderen

Wallonië

Brussel

49 % & 47 %

52 % & 50 %

45% & 42 %

44% & 45 %

Surveillance programma Influenza in België

http://influenza.wiv-isp.be/nl/Control%20measures/Pages/default.aspx 

Vaccinatiegraad Ongeconjugeerd 23-valent pneumokokkenvaccin

De vaccinatiegraad bij personen van 60 jaar of ouder werd geschat door de Huisartsenpeilpraktijken van het WIV tijdens de periode 1993-2004. In tabel 3 wordt de vaccinatiegraad voor 2004 weergegeven. Na standaardisatie voor leeftijd wordt er een significant hogere vaccinatiegraad vastgesteld in Wallonië in vergelijking met Vlaanderen. Een mogelijke verklaring hiervoor is het verschil in aanbeveling door de wetenschappelijke verenigingen van huisartsen in deze periode, waarbij de Wetenschappelijke Vereniging van Vlaamse Huisartsen (WVVH) zich distantiëerde van de adviezen van de Hoge Gezondheidsraad en het verschil in media-aandacht voor het 23-valent pneumokokkenvaccin tussen Vlaanderen en Wallonië in deze periode (ref. 1). Momenteel volgt de Domus Medica de aanbevelingen van de Hoge Gezondheidsraad. 

Tabel 3 : 23-valent vaccin tegen pneumokokken. Vaccinatiegraad bij personen van 60 jaar of ouder. Huisartsenpeilpraktijken, België, 2004.

België

Vlaanderen

Wallonië

29 %

26 %

34 %

(ref. 1). Bossuyt N, Van Casteren V, « Pneumococcal vaccination coverage in elderly people in Belgium », in : Arch Public Health, 2005, 63, 185-198.

In de Gezondheidsenquête door Interview 2008 werd ook eenzelfde verschil vastgesteld tussen de gewesten met een lagere vaccinatiegraad in het Vlaams gewest (9 %) in vergelijking met het Brussels (15 %) en Waals gewest (13 %), bij de doelgroep van personen met verhoogd risico (60 jaar of ouder en 45 jaar of ouder met een specifieke chronische aandoening). Hierbij dient opgemerkt te worden dat deze cijfers waarschijnlijk een onderschatting zijn van de werkelijke vaccinatiegraad omwille van het zich minder goed herinneren van de vaccinatiestatus (over een periode van vijf jaar).

In de Gezondheidsenquête 2012 wordt de vaccinatie tegen pneumokokken opnieuw bepaald. Publicatie is nog niet beschikbaar. 

Rotavirusvaccinatie  

Vaccinatie tegen rotavirus werd in oktober 2006 aanbevolen door de HGR en wordt gedeeltelijk terugbetaald door het RIZIV sinds november 2006. In Vlaanderen werd de vaccinatiegraad voor de 1e dosis geschat op 33 % in 2008 en 94 % in 2012. In Wallonië werd de vaccinatiegraad geschat op 82 % voor de 1e dosis in 2009 en 86,5 % in 2012. In Brussel, werd de vaccinatiegraad geschat op 77,3 % voor de 1e dosis in 2012. 

Sinds terugbetaling van vaccinatie werd een aanzienlijke daling van het aantal laboratorium bevestigde gevallen van rotavirus geobserveerd, tegelijk met een later optreden van de piekincidentie. Ook werd een daling waargenomen van het aantal hospitaalopnames sinds het vaccin op de markt is zoals geobserveerd in regionale en universitaire ziekenhuizen in België. 

Op basis van een case-control studie in België werd de effectiviteit van rotavirus vaccinatie ter preventie van hospitalisatie voor rotavirus gastro-enteritis geschat. Vaccinatie met minstens één dosis van één van de rotavirus vaccins biedt 91% bescherming tegen hospitalisatie. 

In het UZ Leuven, Nationale Referentie Centra voor Rotavirus, werd de genotype distributie vergeleken tussen de periode voor en na vaccinatie. Gegevens van de periode voor de vaccinatie (1999-2006) toonde een seizoensgebonden variatie in verschillende rotavirus genotypes (G1-G4 en G9), waarbij G2 nooit in meer dan 15% van de gevallen werd waargenomen. In de periode post-vaccinatie (2006-2009) werd genotype G2 voor een groter deel verantwoordelijk voor de resterende gevallen van gastro-enteritis .  

In andere landen waar rotavirus vaccinatie geïntroduceerd werd, observeerde men ook een daling in het aantal gastro-enteritis gevallen in leeftijdsgroepen waar niet werd gevaccineerd . Er werd echter ook een shift waargenomen naar andere stammen, G2P[4] en G3P[8], niet vervat in het vaccin in landen waar rotavirus vaccinatie werd gestart . Een natuurlijke shift van de stammen – niet gerelateerd aan vaccinatie – kan echter nog niet worden uitgesloten.