SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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3 juillet 2012 3 juli 2012
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Question écrite n° 5-6669 Schriftelijke vraag nr. 5-6669

de Bart Tommelein (Open Vld)

van Bart Tommelein (Open Vld)

au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden
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Patrimoine numérique - Bibliothèque numérique européenne Europeana - Politique - « Digitaal Erfgoed Nederland » - Compilateur Digitaal erfgoed - Europese erfgoedportal Europeana - Beleid - "Digitaal Erfgoed Nederland" - Aggregator 
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patrimoine culturel
document électronique
base de données
site internet
archives
cultureel erfgoed
elektronisch document
gegevensbank
internetsite
archief
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3/7/2012Verzending vraag
22/8/2012Antwoord
3/7/2012Verzending vraag
22/8/2012Antwoord
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Aussi posée à : question écrite 5-6668 Aussi posée à : question écrite 5-6668
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Question n° 5-6669 du 3 juillet 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-6669 d.d. 3 juli 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Un nouveau projet triennal a été lancé aux Pays-Bas ; il vise à accroître le patrimoine numérique néerlandais sur le portail de la bibliothèque numérique européenne Europeana. Le « Nederlands Instituut voor Beeld en Geluid », la « Koninklijke Bibliotheek », la « Nationaal Archief », le « Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed » et le « Digitaal Erfgoed Nederland » développent une collaboration sous le nom de « Digitale Collectie ». Les quatre premiers services font office de « complilateur ». Ils sont responsables de la compilation des métadonnées provenant de différents domaines du patrimoine.

« Digitaal Erfgoed Nederland » est associé au projet pour ses connaissances et son expertise.

Le compilateur national procure un standard permettant d'établir une connexion entre des collections patrimoniales numériques et des services et équipements (inter)nationaux. Le projet a pour fonction de réunir en un point les collections numériques éparses qui peuvent alors être à nouveau utilisées dans différentes applications par les institutions patrimoniales et par Europeana mais aussi par d'autres (ré)utilisateurs. Les métadonnées peuvent ainsi constituer la base d'applications novatrices au sein d'expositions virtuelles, de la recherche scientifique, des outils pédagogiques numériques et des applications touristiques. Les métadonnées seront rassemblées dans un index central qui sera accessible prochainement sur le site web www.digitalecollectie.nl.

1) Comment réagissez-vous à l'initiative néerlandaise ?

2) Existe-t-il un équivalent au « Digitaal Erfgoed Nederland » dans notre pays et, si oui, quel est son budget de fonctionnement et quelles sont ses réalisations ?

3) Pouvez-vous expliquer quelles initiatives vous avez prises, éventuellement en collaboration avec les communautés, pour accroître notre patrimoine numérique et en faciliter l'accès ? Pouvez-vous fournir des explications détaillées et concrètes ?

4) Pouvez-vous expliquer qui remplit chez nous la fonction de « complilateur » de ce patrimoine ?

5) Comment estimez-vous jusqu'à présent notre présence sur le portail de la bibliothèque numérique européenne Europeana ? Comment allez-vous mettre mieux en évidence notre pays et son patrimoine numérique, quels budgets a-t-on prévus à cette fin et de quels sont les partenaires qui y prêtent leur concours ?

6) Existe-t-il déjà chez nous un index central qui sert de point de rencontre pour les différentes bases de données du patrimoine numérique ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment peut-on accéder à ces bases de données ?

7) Avez-vous l'intention de mettre en place, éventuellement en collaboration avec les communautés, un site web semblable à celui de www.digitalecollectie.nl ? Si oui, pouvez-vous donner des explications en ce qui concerne le calendrier, le personnel et les budgets ? Si non, pourquoi ?

 

In Nederland is een nieuw driejarig project gestart om het Nederlandse digitale erfgoed te vergroten op de Europese erfgoedportal Europeana. Onder de naam "Digitale Collectie" werken het Nederlands Instituut voor Beeld en Geluid, de Koninklijke Bibliotheek, het Nationaal Archief, de Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed en het Digitaal Erfgoed Nederland samen. De eerste vier dienen als zogeheten "aggregatoren". Zij zijn verantwoordelijk voor de aggregatie van metadata uit verschillende erfgoeddomeinen.

Digitaal Erfgoed Nederland is vanuit haar rol als kennis- en expertisepartner betrokken bij het project.

De nationale aggregator verschaft een standaard voor de aansluiting van digitale erfgoedcollecties op (inter)nationale diensten en voorzieningen. Het project zorgt ervoor dat de verspreide digitale collecties op één punt samenkomen, en vervolgens weer gebruikt kunnen worden in diverse toepassingen, door erfgoedinstellingen en Europeana, maar ook door andere (her)gebruikers. Zo kunnen de metadata de basis vormen voor innovatieve toepassingen binnen virtuele tentoonstellingen, wetenschappelijk onderzoek, digitale leermiddelen en toeristische applicaties. De metadata zullen worden samengebracht in een centrale index die binnenkort toegankelijk is via de website www.digitalecollectie.nl.

1) Hoe reageert u op het Nederlandse initiatief?

2) Bestaat er in ons land een evenknie van "Digitaal Erfgoed Nederland" en zo ja, met welk budget werken zij en wat zijn hun verwezenlijkingen?

3) Kan u toelichten welke initiatieven u, al of niet in samenwerking met de Gemeenschappen, heeft uitgewerkt om ons digitaal erfgoed te vergroten en de toegankelijkheid ervan te vergroten? Kan u zeer uitvoerig en concreet toelichten?

4) Kan u toelichten wie bij ons de functie vervult van "aggregator" van dit erfgoed?

5) Hoe schat u onze aanwezigheid op de Europese erfgoedportal Europeana tot op heden in? Hoe gaat u ons land en haar digitaal erfgoed meer prominent naar voor schuiven en welke budgetten staan daar tegenover alsook welke partners werken daaraan mee?

6) Bestaat er bij ons reeds een centrale index die als aanknopingspunt dient voor de respectieve digitale erfgoeddatabanken? Zo neen, waarom niet? Zo ja, hoe zijn deze toegankelijk?

7) Bent u zinnens een gelijkaardige website uit te bouwen - al of niet in samenwerking met de Gemeenschappen - naar het voorbeeld van de website www.digitalecollectie.nl? Zo ja, kan u toelichten op het vlak van timing, personeel en budgetten? Zo neen, waarom niet?

 
Réponse reçue le 22 aôut 2012 : Antwoord ontvangen op 22 augustus 2012 :

L’honorable membre trouvera en annexe la réponse à sa question.

1. Le projet néerlandais constitue sans doute un moyen efficace d’uniformisation des métadonnées visant à accroître la présence du patrimoine numérique néerlandais sur le portail d’Europeana.

2. Il existe dans notre pays plusieurs initiatives similaires.

Au niveau fédéral, la deuxième phase du plan de numérisation des collections des établissements scientifiques fédéraux (ESF) relevant de mes attributions et de la Cinémathèque royale de Belgique (CRB) prévoit la mise en place d’un compilateur intersectoriel (bibliothèques, archives, musées, audiovisuel) qui devrait renforcer significativement la présence du patrimoine des ESF dans Europeana.

Au niveau des entités fédérées, la Communauté flamande a mené en 2011 une étude approfondie sur l’opportunité de mettre en place un compilateur commun à l’ensemble du patrimoine culturel numérique flamand. Un projet d’agrégateur plurisectoriel (texte, image, audiovisuel, 3D) a été lancé en 2010 dans le cadre du plan d’exploitation et de préservation des patrimoines de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

3. Outre le plan de numérisation des ESF initié par la Politique scientifique fédérale cité plus haut, les ESF sont également impliqués dans un certain nombre de projets tels que

  • CARTESIUS dont l’objectif est de numériser les collections cartographiques de la Bibliothèque royale de Belgique (BRB), de l’Institut géographique national (IGN), du Musée d’Afrique centrale (MRAC) et des Archives générale du Royaume (AGR) afin de doter ce consortium d’un portail agrégateur commun spécialisé en métadonnées de type géographique (polygones, etc.)

  • « Europeana Regia » et « Europeana Collections 1914-1918 » concernant la BRB. Dans le premier projet, il s’agit de numériser quelques 874 manuscrits rares et précieux du Moyen-Age et de la Renaissance. L’ambition du second est de mettre en ligne d’ici 2014 plus de 400 000 documents relatifs à la Première guerre mondiale issus des collections de dix bibliothèques nationales d’Europe ;

  • MIMO (Musical instruments Museum online) (2009-2011) qui a comme partenaires au niveau belge le MRAC et les MRAH (Musées royaux d’Art et d’Histoire)

  • BHL (Biodiversity Heritage Library, 2009-2012) et « Opening up Natural History Heritage for Europeana » (2011-2014) où l’on retrouve le MRAC de même que l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRScNB) et le Jardin Botanique National (JNB)

  • APEnet (Archives Portal Europe) avec la collaboration des AGR ;

  • « European Film Gateway » (2008-2011) et, à sa suite EFG1914 (2012-) dans le but d’alimenter Europeana en contenus filmiques relatifs à la Première guerre mondiale avec la contribution de la CRB.

  • Par ailleurs, de nombreuses collaborations sont mises en œuvre créent entre les différentes institutions du pays, comme par exemple entre les MRAH et

  • le Centre d’expertise pour le patrimoine numérique (PACKED.) pour le projet européen ATHENA (Access to Cultural Heritage Networks Acroos Europe) (2009-2011)

  • l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) et le Design Museum Gent pour le projet « PartagePlus : Digitising and Enabling Art Nouveau for Europeana » (2012-2014) ;

  • la Province d’Anvers, Internet Architects et Catwalkpictures pour le projet Europeanafashion (2012-2015).

  • l’IRScNB et la KUL pour le projet « EuropeanaInside » (2012-2014).

4. En l’absence de compilateur national unique, certaines institutions fournissent leurs contenus directement à Europeana, comme le Musée royal de Mariemont, tandis que d’autres, à l’instar de la BRB, font transiter leurs métadonnées via un agrégateur international spécialisé, en l’occurrence via le portail TEL (The European Library).

5. La vitesse d’accroissement du patrimoine numérisé belge mis à disposition dans Europeana dépendra bien évidemment de l’ampleur des crédits disponibles au cours des prochaines années mais aussi de l’évolution de la législation européenne sur le droit d’auteur. Dans le contexte actuel, toute mise en ligne d’une collection est subordonnée à l’autorisation des ayants-droit pour autant qu’ils aient pu être identifiés dans le cadre d’une « recherche diligente ».Des outils techniques destinés à automatiser cette recherche sont actuellement en cours de développement. Mais sans avancée majeure en matière législative, le droit d’auteur continuera à constituer un frein important à la croissance en volume du portail Europeana.

6. A l’heure actuelle, il n’y a pas d’index central pour le patrimoine numérisé belge, mais il existe un certain nombre d’outils informatisés – catalogues collectifs et banques de données – accessibles en ligne, comme le Gemeenschappelijke catalogus van de bibliotheken van de federale overheidsdiensten (www.bib.belgium.be) ou l’Unicat, the Union Catalogue of belgian Libraries (www.unicat.be).

7. Dans l’état actuel des choses, deux types d’actions prioritaires permettraient de renforcer significativement la présence de notre patrimoine dans Europeana, à savoir d’une part le financement, en ce compris le projet de partenariat public-privé, de la phase II du plan de numérisation des ESF et de la CRB, et d’autre part l’assouplissement, au niveau européen, des contraintes liées à la législation sur le droit d’auteur.

Het geachte lid gelieve in bijlage het antwoord op zijn vraag te vinden.

1. Het Nederlandse project is wellicht een efficiënt instrument om metadata te uniformiseren om zo de aanwezigheid van het Nederlandse digitale erfgoed op de portaalsite Europeana te vergroten.

2. In ons land zijn er verscheidene soortgelijke initiatieven.

In de tweede fase van het federale plan om de collecties van de federale wetenschappelijke instellingen (FWI's) die onder mij ressorteren en die van het Koninklijk Belgisch Filmarchief (KBF) te digitaliseren, is voorzien in de installatie van een intersectorale compiler (bibliotheken, archiefinstellingen, musea, audiovisuele sector) waardoor de aanwezigheid van het erfgoed van de FWI's in Europeana fors zou moeten worden versterkt.

Bij de deelgebieden heeft de Vlaamse Gemeenschap in 2011 grondig bestudeerd of het opportuun was een gemeenschappelijke compiler te installeren voor het volledige Vlaamse digitale culturele erfgoed. In het kader van het plan om het erfgoed van de federatie Wallonië-Brussel te exploiteren en te vrijwaren werd in 2010 een project voor een multisectoraleaggregator (tekst, beeld, audiovisueel materiaal, 3D) opgestart.

3. Naast het bovengenoemde door het Federaal Wetenschapsbeleid opgezette digitaliseringsplan van de FWI's, zijn deze laatste ook bij een aantal projecten betrokken waaronder

  • CARTESIUS, met als doel de cartografische collecties van de Koninklijke Bibliotheek van België (KBB), het Nationaal Geografisch Instituut (NGI), het Koninklijk Museum voor Midden-Afrika (KMMA) en het Algemeen Rijksarchief (AR) te digitaliseren om dat consortium uit te rusten met een gemeenschappelijk aggregatorportaal met als specialiteit geografische metadata (polygonen enz.);

  • “Europeana Regia” en “EuropeanaCollections 1914-1918” gelieerd aan de KBB. In het kader van het eerste project worden zowat 874 zeldzame en kostbare manuscripten uit de middeleeuwen en de renaissance gedigitaliseerd. Met het tweede project is het de bedoeling in 2014 400 000 documenten in verband met de Eerste Wereldoorlog uit de collecties van tien nationale Europese bibliotheken online te plaatsen;

  • MIMO (Musical Instrument MuseumsOnline) (2009-2011) met als Belgische partners het KMMA en de KMKG (Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis);

  • BHL (Biodiversity Heritage Library, 2009-2012) en “Opening up the Natural History Heritage forEuropeana” (2011-2014) met de medewerking van het KMMA, het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen (KBIN) en de Nationale Plantentuin;

  • APEnet (Archives Portal Europe) met de medewerking van het AR;

  • “European Film Gateway” (2008-2011) en in aansluiting daarop EFG1914 (2012-) met als doel Europeana te voorzien vanfilmcontent over de Eerste Wereldoorlog met de medewerking van het KBF.

  • Bovendien komen talrijke samenwerkingsverbanden tot stand tussen de verschillende instellingen van het land, zoals bijvoorbeeld tussen de KMKG en

  • het Expertisecentrum Digitaal Erfgoed (PACKED) in het kader van het Europese project ATHENA (Access toCultural Heritage Networks across Europe) (2009-2011);

  • het Koninklijk Instituut voor het Kunstpatrimonium (KIK) en het Design Museum Gent voor het project “PartagePlus :DigitisingandEnabling Art NouveauforEuropeana” (2012-2014);

  • de provincie Antwerpen, Internet Architects en Catwalkpictures voor het project Europeanafashion (2012-2015);

  • het KBIN en de KUL voor het project “EuropeanaInside” (2012-2014).

4. Bij gebrek aan een unieke nationale compiler leveren sommige instellingen hun content rechtstreeks aan Europeana, zoals het Musée royal de Mariemont, terwijl andere zoals de KBB haar metadata doorsturen via een gespecialiseerde internationale aggregator, in casu via de portaalsite TEL (The European Library).

5. De snelheid waarmee het in de portaalsite Europeana beschikbaar gestelde Belgische digitale erfgoed zal toenemen, hangt uiteraard af van de beschikbare kredieten in de volgende jaren, maar ook van de ontwikkeling van de Europese auteursrechtwetgeving. Op dit ogenblik is het online plaatsen van een collectie onderworpen aan de toestemming van de rechthebbenden voor zover zij na zorgvuldig zoeken konden worden geïdentificeerd. Nu worden technische tools ontwikkeld om die zoektocht te automatiseren. Maar als er op wetgevend vlak niets ingrijpend verandert, blijft het auteursrecht een forse rem op de uitbreiding van de portaalsite Europeana.

6. Vandaag de dag ontbreekt er een centrale index voor het Belgische gedigitaliseerde erfgoed, wel zijn een aantal geïnformatiseerde tools, te weten collectieve catalogi en databanken online toegankelijk zoals de Gemeenschappelijke catalogus van de federale bibliotheken (www.bib.belgium.be) of de Unicat, the Union Catalogue of Belgian Libraries (www.unicat.be).

7. Op dit ogenblik kan de aanwezigheid van ons erfgoed in de portaalsite Europeana fors worden versterkt door twee prioritaire acties, te weten enerzijds,naast de publiek-private samenwerking, fase II van het digitaliseringplan van de FWI's en het KBF financieren en anderzijds een soepele oplossing vinden op Europees vlak voor de aan de auteurswetgeving gelinkte knelpunten.