SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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28 décembre 2011 28 december 2011
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Question écrite n° 5-4813 Schriftelijke vraag nr. 5-4813

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

à la secrétaire d'État à l'Asile, à l'Immigration et à l'Intégration sociale, adjointe à la ministre de la Justice

aan de staatssecretaris voor Asiel, Immigratie en Maatschappelijke Integratie, toegevoegd aan de minister van Justitie
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Mineurs étrangers non accompagnés -Fedasil - Demandeurs d'asile - Infrastructures d'accueil - Encadrement - Qualité des centres d'accueil Niet-begeleide minderjarige vreemdelingen - Fedasil - Asielzoekers - Opvangfaciliteiten - Omkadering - Kwaliteit van de opvangcentra 
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asile politique
minorité civile
Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile
équipement social
migration illégale
demandeur d'asile
politiek asiel
minderjarigheid
Federaal Agentschap voor de opvang van asielzoekers
sociale voorzieningen
illegale migratie
asielzoeker
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28/12/2011Verzending vraag
14/3/2012Antwoord
28/12/2011Verzending vraag
14/3/2012Antwoord
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Herindiening van : schriftelijke vraag 5-3564 Herindiening van : schriftelijke vraag 5-3564
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Question n° 5-4813 du 28 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-4813 d.d. 28 december 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Les jeunes arrivant en Belgique sans parents ou sans tuteur légal suivent en principe un trajet d'accueil spécifique. La « loi sur la tutelle », à savoir la loi-programme (I) du 24 décembre 2002 (article 479) et la loi du 12 janvier 2007 sur l'accueil des demandeurs d'asile et de certaines autres catégories d'étrangers ainsi que les arrêtés royaux relatifs à l'accueil, prévoient de manière claire que les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) sont pris en charge dans des centres adaptés, qu'ils soient ou non demandeurs d'asile.

Les compétences relatives aux mineurs étrangers non accompagnés sont partagées entre le gouvernement fédéral et les gouvernements de communauté. Cette situation a donné lieu à une politique d'accueil morcelée. Les jeunes demandeurs d'asile ont été pris en charge dans les centres d'accueil fédéraux. Les autres, ceux qui ne demandaient pas l'asile, ont été accueillis dans les services d'aide spécialisée à la jeunesse qui n'étaient pas équipés pour cela.

La qualité des structures d'accueil est aussi très variable. Les centres pour MENA ne demandant pas l'asile sont considérés comme relativement bons et sont comparables à l'encadrement fourni à de jeunes Belges qui sont dans le circuit ordinaire de protection de la jeunesse. Les places disponibles dans ces centres sont cependant très peu nombreuses de sorte que seul un petit nombre de jeunes peut y être pris en charge. Les centres d'accueil pour demandeurs d'asile disposent eux de capacités plus importantes mais la qualité de l'accueil y est considérée comme moins bonne que dans les structures d'accueil réservées aux non-demandeurs d'asile : le personnel y est trop peu nombreux et souvent insuffisamment formé, les enfants et les jeunes y sont très nombreux, l'infrastructure est limitée, les soins et l'encadrement psychologiques y sont moins développés, etc. En outre, les MENA pour lesquels aucune place n'est disponible sont même envoyés à l'hôtel à peu près sans accompagnement, à titre de mesure provisoire.

Voici mes questions à ce sujet.

1) Quel est l'encadrement minimal prévu (accompagnement psychologique, pédagogique et médical etc.) pour les MENA dans les structures d'accueil de l'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile (Fedasil) ? Ce faisant, la Belgique se conforme-t-elle à ses propres lois ainsi qu'aux obligations et traités internationaux en cette matière ?

2) Quel est l'encadrement minimal prévu (accompagnement psychologique, pédagogique et médical etc.) pour les MENA accueillis temporairement dans des hôtels ? Ce faisant, la Belgique se conforme-t-elle à ses propres lois ainsi qu'aux obligations et traités internationaux en cette matière ?

3) Le Secrétaire d'État trouve-t-il normal que les MENA jouissent de moins de droits dans une institution fédérale que dans une institution communautaire ? Qu'a-t-il déjà entrepris pour remédier à cette situation ?

4) Qui est responsable du bien-être et de l'accueil de ces jeunes dès lors qu'une décision relative à leur demande d'asile a été prononcée ? Qui suit ces jeunes ? Existe-t-il à ce sujet des conventions entre Fedasil et d'autres instances compétentes ?

 

Jongeren die in België arriveren zonder ouders of wettelijke voogd, volgen in principe een specifiek opvangtraject. De "voogdijwet", namelijk de programmawet (I) van 24 december 2002 (artikel 479 en de wet van 12 januari 2007 betreffende de opvang van asielzoekers en van bepaalde andere categorieën van vreemdelingen, en de koninklijke besluiten op de opvang, voorzien op duidelijke wijze dat niet-begeleide minderjarige vreemdelingen (NBMV's), of ze nu asielzoeker zijn of niet, worden opgevangen in aangepaste opvangstructuren.

De bevoegdheid over de opvang van niet-begeleide minderjarigen is verdeeld over de federale regering en de gemeenschapsregeringen. Dat leidde tot een versnipperd opvangbeleid. Jonge asielzoekers werden opgevangen in de federale opvangcentra. De anderen, die geen asiel vroegen, kwamen terecht in de bijzondere jeugdzorg en die was daar niet op voorzien.

De kwaliteit van de opvangcentra verschilt ook erg onderling. De centra voor niet-asielzoekende NBMV worden als relatief goed beschouwd en vergelijkbaar met de zorg voor Belgische jongeren in het gewone jeugdwelzijnssysteem. Maar de beschikbare plaatsen in dergelijke centra zijn zeer beperkt zodat de centra zich alleen over een zeer klein aantal kunnen ontfermen. De opvangcentra voor asielzoekers hebben dan weer meer capaciteit , maar de kwaliteit van de opvang in deze centra wordt als minder beoordeeld dan die in de "niet-asiel"-opvangfaciliteiten: te weinig en vaak onvoldoende opgeleid personeel, grote aantallen kinderen en jongeren, beperkte infrastructuur, minder goed uitgebouwde psychologische verzorging en omkadering, enz. NBMV's waarvoor men geen plaats vindt worden bovendien zelf quasi onbegeleid als voorlopige maatregel op hotel gestuurd.

Hierover de volgende vragen:

1) Welke minimale omkadering (psychologische, pedagogische en medische begeleiding, etc.) is er voorzien voor de NBMV's in de opvangfaciliteiten van het Federaal Agentschap voor de opvang van asielzoekers (Fedasil)? Voldoet België hiermee aan haar eigen wetten en internationale verplichtingen en verdragen ter zake?

2) Welke minimale omkadering (psychologische, pedagogische en medische begeleiding, etc.) is er voorzien voor de NBMV's in de tijdelijke hotelopvang? Voldoet België hiermee aan haar eigen wetten en internationale verplichtingen en verdragen ter zake?

3) Vindt de geachte staatssecretaris het normaal dat een NBMV's minder rechten geniet in een federale instelling dan in een gemeenschapsinstelling? Wat heeft hij reeds ondernomen om dit euvel te verhelpen?

4) Wie is er verantwoordelijk voor het welzijn en de opvang van deze jongeren eenmaal er een uitspraak is in hun asieldossier? Wie volgt deze jongeren verder op? Bestaan er hierover overeenkomsten tussen Fedasil en andere bevoegde instanties?

 
Réponse reçue le 14 mars 2012 : Antwoord ontvangen op 14 maart 2012 :
  1. L’encadrement est différent en fonction des phases d’accueil et légèrement adapté en fonction de l’infrastructure et du partenaire. Mais quelle que soit la phase et la structure dans laquelle le MENA est accueilli, il bénéficie toujours d’une aide matérielle au sens large en ce compris une aide pédagogique, psychologique et médicale.

    Première phase d’accueil : Accueil en Centre d’Observation et d’Orientation (COO).

    Comme le prévoit l’arrêté royal (AR) COO de 2007 et selon la loi accueil, l'accueil de MENA démontre l’importance d’un cadre de personnel spécifique et plus nombreux que celui prévu pour un centre d’accueil pour MENA standard.

    Le séjour dans le centre d’observation et d’orientation doit permettre l’observation du mineur non accompagné, dans le but de dresser son premier profil médical, psychologique et social et de dépister une éventuelle situation de vulnérabilité en vue de son orientation vers une prise en charge adéquate.

    L’article 40 de la loi Accueil précise qu’un encadrement approprié est assuré aux mineurs non accompagnés durant une phase d’observation et d’orientation dans un centre désigné à cet effet.

    Afin de pouvoir réaliser le fonctionnement et l'objectif susmentionnés, chaque COO dispose de 30,5 ETP pour cinquante jeunes. L'effectif comprend plusieurs fonctions dont huit experts sociaux qui sont chargés de l'encadrement individuel des jeunes. Ces experts sociaux travaillent en collaboration avec huit accompagnateurs/éducateurs, qui eux organisent la vie quotidienne des jeunes. Trois travailleurs sociaux organisent les différentes coordinations de la structure d’accueil.

    L’équipe se complète de deux veilleurs de nuit et quatre membres du personnel composent le service logistique, dont l’un est chauffeur. Celui-ci conduit les jeunes aux rendez-vous et vers leur nouvelle structure d’accueil. Cette équipe se complète également par un psychologue, un infirmier, un médecin à temps partiel, un gestionnaire administratif, un comptable, et un directeur.

    Deuxième phase d’accueil ; Structures d’accueil collectives organisé par les centres fédéraux et par les partenaires.

    Une structure d’accueil collective est une structure qui accueille les MENA en deuxième phase d’accueil. Les MENA y seront accueillis au moins pour une période de quatre mois.

    Par structure d’accueil collective on entend une structure qui est ouverte, qui accueille sur base volontaire et qui encadre les jeunes 24hrs sur 24 hrs. Le suivi est tant individuel que collectif.

    La structure délivre l’aide matérielle ce qui comprend notamment l’hébergement, la nourriture, l’encadrement psychosocial et médical, l’octroi d’une allocation journalière, le suivi scolaire. Différentes activités sont elles aussi organisées.

    C’est une structure spécifique mais intégrée dans un centre d’accueil pour adulte.

    Les travailleurs réalisent un travail d’accompagnement, un travail d’aide sociale général pour ces jeunes. Le cadre du personnel prévoit quatorze personnes pour quarante jeunes accueillis. Ce cadre comprend deux assistants sociaux, onze éducateurs pour quarante jeunes (soit 3,5 jeunes par éducateur) et un responsable ou coordinateur.

    Certains centres fédéraux organisent également un accueil pour vingt MENA autonomes : le cadre est ici moindre étant donné que le jeune est autonome. Chaque structure pour MENA autonome dispose de deux éducateurs qui travaille en collaboration avec les autres services des centres.

    Un accueil plus spécifique est organisé également par certains de nos partenaires, comme notamment deux ILA qui ont l’avantage d’organiser une structure d’accueil plus petite et indépendante. Les jeunes les plus vulnérables y seront de préférence orientés après leur passage en COO. Ces IlA de deuxième phase qui n’existe que du côté francophone ont également des collaborations avec l’aide à la jeunesse ( les Communautés) ce qui permet d’avoir un cadre plus large en personnel.

    Troisième phase d’accueil, l’accueil en autonomie encadrée.

    Cet accueil s’organise principalement par des ILA mais également par un partenaire.

    L'accueil « en autonomie encadrée » est un type d'accueil pour les MENA qui ont déjà séjourné quinze jours en centre d’observation et d’orientation et au moins quatre mois dans une structure d'accueil collective, à savoir un centre d'accueil fédéral, un centre d'accueil d’un partenaire de Fedasil (Rode Kruis, Croix Rouge, structures organisées par Broeders van Liefde ou une ILA collective spécifique mineurs). Ici le jeune à toujours droit à l’aide matérielle

    L'accueil « en autonomie encadrée » se caractérise par l'encadrement plus individuel, il est organisé dans une structure laissant plus de responsabilités aux jeunes, permettant de vivre de manière autonome. Le séjour dans un accueil «en autonomie encadrée» sert de transition vers une plus grande indépendance. C’est offrir au travers d’un projet de « préparation à la vie adulte » les outils nécessaires pour pouvoir devenir des adultes et ainsi accéder à l’autonomie.

    Afin de pouvoir offrir un encadrement approprié il est nécessaire de prévoir au minimum un et demi ETP pour huit jeunes. Afin de garantir la continuité dans le suivi, cette fonction est de préférence répartie entre deux personnes.

    Finalement il ne faut pas oublier le rôle important du tuteur qui offre un accompagnement intensif tout au long du parcours de vie de MENA.

  2. Tout d’abord je veux souligner que seuls sont accueillis les MENA dont l’Office des Etrangers a émis un doute sur leur minorité. Dès que la minorité est établié, les MENA sont transférés vers le réseau d’accueil régulier pour MENA.

    Actuellement trois travailleurs sociaux de Fedasil se partagent les 8 hôtels où se trouvent les MENA.

    Ces travailleurs sociaux réalisent un travail d’observation, d’information et d’orientation afin notamment de détecter les plus vulnérables.

    Les jeunes sont vu en groupe mais aussi de manière individuelle.

    L’information : consiste en l’explication sur le pourquoi ils sont accueillis en hôtels, quelles sont les possibilités d’accueil dans les centres, qu’est ce le « doute sur l’âge », etc.

    Lorsqu’une vulnérabilité particulière est constatée les travailleurs sociaux prendront contact avec le siège de Fedasil et le dispatching. En vue d’une rapide réorientation.

    Au point de vue médical, les travailleurs sociaux orientent les jeunes à la polyclinique de l’hôpital Saint Pierre. Les soins médicaux sont donc pris en charge par Fedasil via la cellule médicale.

    Une partie de ses jeunes sont également accompagné par l’asbl le SAMPA, (projet Fonds Européens des Réfugiés, Fonds géré par Fedasil) qui organise des activités socio-sportives, culturelles, éducation civique, cours de français, cours de néerlandais. Ces activités sont prévues par groupe et se déroulent par demi-journée. Un juriste et une psychologue font partie de l’équipe du SAMPA.

    Je sais que des travailleurs sociaux d’A.M.O (Aide en Milieu Ouvert) dépendant des services de l’aide à la jeunesse (Communauté française) rencontrent également les jeunes résidant à l’hôtel.

    Je tiens à faire remarquer que ce logement en hôtel a été mis en place pour éviter de laisser des MENA à la rue.

  3. Je pense tout d’abord qu’il est difficile de comparer vraiment le travail d’aide sociale général (réalisé par le fédéral) avec le travail de l’aide spécialisée ou supplétive (les Communautés) vu qu’ils ne visent pas le même groupe cible. L’accueil généralisé de Fedasil vise tous les MENA (demandeurs d’asile), tandis que l’aide spécialisée ou supplétive des communautés ne vise que les MENA en danger, en difficulté, ou encore, lorsque ses conditions d’éducation sont compromises par son comportement, celui de sa famille ou de ses familiers.

    De plus des différences d’encadrement mais également des différences à l’attention du public cible se retrouve également entre les deux services d’aide à la jeunesse au sein de la Communauté flamande et de la Communauté française.

    S’il est juste de dire qu’aujourd’hui le personnel de l’aide sociale est moins spécialisé que celui des Communautés, Fedasil mène non seulement des réflexions sur la vision mais a également prévu la création de structures d’accueil plus spécifiques pour certains groupes (comme les Mineurs étrangères jeune maman accueillies au centre d’accueil fédéral de Rixensart ou dans l’ILA de Braine le Château). Réflexions qui se sont réalisés, et se réalisent encore aujourd’hui, en vue notamment d’encadrer avec les moyens budgétaires de l’aide sociale au mieux les jeunes qui ont des besoins d’aide spécialisée.

    L´aide à la jeunesse des communautés est d’ailleurs sollicitée pour prendre le relais et prendre en charge ce public. J’ai donc récemment rencontré ma collègue et les représentants des Communautés afin de trouver ensemble des solutions visant à améliorer la situation. Les concertations avec le secteur de l’aide à la jeunesse vont être relancées. Je sais que la concertation existe depuis longtemps, mais il est temps maintenant de concrétiser. Je suis convaincue que dans un esprit de coopération loyale, il sera possible de trouver des solutions structurelles.

  4. Comme le prévoit la loi accueil, le bénéfice de l’aide matérielle s’applique à tout demandeur d’asile et ce compris les mineurs d’âge non accompagnés, et produit des effets à son égard :

    Dès l’introduction de sa demande d’asile.

    Pendant toute la procédure d’asile ( en ce compris les recours prévus).

    Ce qui explique bien que l’Agence n’est pas compétente pour l’accueil de jeune titulaire d’une autorisation de séjour.

    Celui -ci doit en effet se présenter.

    soit devant le CPAS du lieu de résidence qui a l’obligation de lui délivrer une aide sociale équivalente au revenu d’intégration sociale ;

    soit, si le jeune a des besoins spécifiques, devant le Comité d’aide à la jeunesse du lieu de résidence de son tuteur (Service d’Aide à la jeunesse/Comité Bijzondere Jeugdzorg) ;

    une combinaison des deux aides est également possible.

    Vu la situation du réseau d’accueil MENA mais également la loi accueil, Fedasil se doit néanmoins de faire en sorte que le relais de l’aide soit repris par les services compétents afin de pouvoir accueillir les primo arrivants.

    Pour information, les services compétents seront, en fonction de la situation du jeune, de l’âge du jeune, les services de l’aide à la jeunesse dépendant de la Communauté française ou de la Communauté flamande, le CPAS ou les deux ensemble.

  1. De omkadering verschilt in functie van de opvangfase en wordt ook licht aangepast in functie van de infrastructuur en de partner. Maar ongeacht de fase en de structuur waarin de NBMV wordt opgevangen, geniet hij steeds materiële opvang in de ruime zin, met inbegrip van psychologische, pedagogische en medische begeleiding.

    Eerste opvangfase: opvang in een observatie- en oriëntatiecentrum (OOC).

    Zoals het koninklijk besluit (KB) over de OOC en de opvangwet voorzien, toont de opvang van NBMV het belang aan van een specifiek en ruimer personeelskader dan dat van een gewoon opvangcentrum voor NBMV.

    Tijdens het verblijf in het observatie- en oriëntatiecentrum kan de niet-begeleide minderjarige geobserveerd worden, zodat we zijn medisch, psychologisch en sociaal profiel kunnen opstellen en een eventuele situatie van kwetsbaarheid kunnen opsporen. Op die manier kan hij worden doorgestuurd naar een gepaste opvangplaats.

    Artikel 40 garandeert een aangepast kader voor niet-begeleide minderjarigen tijdens de observatie- en oriëntatiefase in een centrum dat daarvoor is uitgerust.

    Dit impliceert dat elk OOC beschikt over 30,5 VTE voor vijftig minderjarigen. Het personeel bestaat uit verschillende functieprofielen waaronder acht maatschappelijk werkers die instaan voor de individuele begeleiding van de minderjarigen. Deze maatschappelijk werkers werken samen met acht begeleiders/opvoeders, die het dagelijkse leven van de minderjarigen organiseren. Drie maatschappelijk assistenten organiseren de coördinatie van de opvangstructuur.

    Het team bestaat verder uit twee nachtwakers en vier personeelsleden die de logistieke dienst vormen waarvan een chauffeur is. Hij vervoert de minderjarigen naar de afspraken en naar hun nieuwe opvangstructuur. Dit team wordt verder aangevuld door een psycholoog, een verpleegster, een deeltijds arts, een administratief beheerder, een boekhouder en een directeur.

    De tweede opvangfase, georganiseerd door de federale centra en de partners.

    Een collectieve opvangstructuur is een structuur die NBMV opvangt tijdens de 2de opvangfase gedurende minstens vier maanden.

    Onder een collectieve opvangstructuur verstaan we een open opvangstructuur, die op vrijwillige basis minderjarigen opvangt en ze 24u/24u begeleidt. De opvolging gebeurt zowel individueel als collectief.

    De opvangstructuur geeft materiële opvang die onder meer logement, maaltijden, psychosociale en medische begeleiding omvat alsook een dagvergoeding en schoolbegeleiding. Er worden ook verschillende activiteiten georganiseerd.

    Het is een specifieke structuur die in het opvangcentrum voor volwassenen geïntegreerd is.

    De maatschappelijk werkers begeleiden de minderjarigen en geven hen algemene sociale hulp. Het personeelskader voorziet veertien personen voor veertig opgevangen minderjarigen. Dit kader omvat twee maatschappelijk assistenten, elf opvoeders voor veertig minderjarigen (of 3,5 minderjarigen per opvoeder) en een verantwoordelijke of coördinator.

    Sommige federale centra organiseren ook opvang voor twintig autonome NBMV: hier is er minder begeleiding aangezien de minderjarigen zelfstandiger zijn. Elke structuur voor autonome NBMV beschikt over twee opvoeders die samenwerken met de andere diensten van het centrum.

    Een specifieke opvang georganiseerd door sommige van onze partners, zoals twee LOI's die het voordeel hebben kleinschalige en meer autonome opvang te organiseren. Meer kwetsbare jongeren worden er bij voorkeur doorverwezen na hun verblijf in een OOC. Deze LOI's van de tweede fase bestaan enkel aan Franstalige kant en werken ook samen met Aide à la Jeunesse (van de Fr. Gemeenschap) waardoor een breder personeelskader mogelijk is.

    Derde opvangfase, begeleid zelfstandig wonen.

    Deze opvang wordt voornamelijk georganiseerd door de LOI's maar ook door een partner.

    “Begeleid zelfstandig wonen” is bestemd voor NBVM die reeds vijftien dagen in een observatie- en oriëntatiecentrum hebben verbleven en vier maanden in een collectieve opvangstructuur, meer bepaald een federale opvangstructuur, een opvangcentrum van het Rode Kruis of een collectieve LOI voor minderjarigen). Hier heeft de minderjarige nog steeds recht op materiële opvang.

    "Begeleid zelfstandig wonen" kenmerkt zich door een meer individuele structuur die de jongeren meer verantwoordelijkheden geeft waardoor ze meer zelfstandig kunnen wonen. “Begeleid zelfstandig wonen” is een overgang naar nog meer autonomie. Aan de hand van een project dat voorbereidt op het leven als volwassene, krijgen ze de nodige hulpmiddelen om op eigen benen te staan als toekomstige volwassenen.

    Om een geschikte omkadering te bieden is het noodzakelijk één VTE te voorzien voor acht jongeren. Om deze opvolging te kunnen verder zetten wordt deze functie best verdeeld over twee personen.

    Tenslotte mag men de belangrijke rol van de voogd niet vergeten die gedurende het ganse parcours van de NBMV een intensieve begeleiding biedt.

  2. Eerst en vooral wens ik te benadrukken dat er in de hotels enkel NBMV worden opgevangen waarvoor leeftijdstwijfel is geuit door de dienst Vreemdelingenzaken. Van zodra de minderjarigheid vaststaat, wordt de NBMV zo snel mogelijk doorverwezen naar het reguliere opvangnetwerk voor NBMV.

    Momenteel werken drie maatschappelijk werkers van Fedasil voor de acht hotels waar er NBMV worden opgevangen.

    Deze maatschappelijke werkers zijn er om de minderjarigen te observeren, te informeren en te oriënteren en om de meest kwetsbare jongeren op te sporen.

    De minderjarigen worden in groep aangesproken maar ook individueel.

    Informeren: uitleg verschaffen over waarom ze in de hotels worden opgevangen, wat de opvangmogelijkheden in de centra zijn, wat “twijfel over de leeftijd” betekent enz.

    Wanneer de maatschappelijk werkers bijzondere kwetsbaarheid vaststellen, nemen ze contact op met de hoofdzetel van Fedasil en de Dispatching. Dit met het oog op een snelle doorverwijzing.

    Voor medische zorgen verwijzen de maatschappelijk werkers de minderjarigen door naar de polikliniek van het Sint-Pietersziekenhuis. Fedasil staat in voor de medische verzorging via de medische cel.

    Een deel van de minderjarigen wordt ook begeleid door de vzw SAMPA (project Europees Vluchtelingenfonds, beheerd door Fedasil) dat socio-sportieve, culturele activiteiten organiseert, initiatieven rond burgerzin, lessen Nederlands en Frans. Deze activiteiten gebeuren in groep en duren een halve dag. Een jurist en een psycholoog maken deel uit van het SAMPA-team.

    Ik weet dat er ook maatschappelijk werkers van A.M.O. (Aide en Milieu Ouvert) die afhangen van het Comité Bijzondere Jeugdzorg (Vlaamse Gemeenschap) ook minderjarigen op hotel bezoeken.

    Ik merk ook op dat dit logement op hotel er gekomen is om te vermijden dat er NBMV op straat zouden worden gezet.

  3. Ik denk in de eerste plaats dat het moeilijk is om het meer algemene sociaal werk (op federaal niveau) te vergelijken met het gespecialiseerde of aanvullend sociaal werk (op gemeenschapsniveau) aangezien zij niet dezelfde doelgroep beogen. De algemene opvang van Fedasil viseert alle NBMV (asielzoekers), terwijl de gespecialiseerde of aanvullende hulp van de gemeenschappen de omkadering beoogt van NBMV in gevaar, in moeilijkheden of met een ernstig problematische opvoedingssituatie. Er zijn trouwens ook verschillen in omkadering en qua doelgroep tussen het comité bijzondere jeugdzorg (Vlaamse Gemeenschap) en het Comité Aide à la Jeunesse (Franse Gemeenschap).

    Het klopt dat FEDASIL minder gespecialiseerd personeel ter beschikking heeft voor de begeleiding van NBMV dan de Gemeenschappen, maar Fedasil blijft werken aan haar visie ter zake en heeft met beperkte middelen ook specifiekere opvangstructuren opgericht voor bepaalde groepen (zoals buitenlandse tienermoeders die in Rixensart worden opgevangen of in het LOI van Kasteelbrakel). Deze denkoefeningen worden gemaakt om de minderjarigen die gespecialiseerde hulp nodig hebben zo goed mogelijk te begeleiden met de gepaste budgettaire middelen.

    Ik blijf er wel op hameren dat de bijzondere jeugdzorg van de gemeenschappen dient in te staan voor dit specifieke doelpubliek. Ik heb daarom recent mijn collega en de vertegenwoordigers van de gemeenschappen ontmoet, om samen een oplossing te zoeken om de situatie te verbeteren. Het overleg met de sector van de bijzondere jeugdzorg zal heropgestart worden. Ik weet dat dit overleg reeds lang bestaat, maar het is nu tijd om dit te concretiseren. Ik ben ervan overtuigd dat door een loyale samenwerking, het mogelijk zal zijn om tot structurele oplossingen te komen.

  4. Zoals de opvangwet voorziet, is de materiële steun van toepassing op elke asielzoeker, ook de niet-begeleide minderjarigen en geldt dit:

    Vanaf het indienen van de asielaanvraag.

    Tijdens de hele asielprocedure (met inbegrip van alle vormen van beroep die voorzien zijn).

    Dit verklaart waarom het Agentschap niet bevoegd is voor de opvang van een minderjarige met een verblijfstitel.

    Een minderjarige moet zich immers aanmelden.

    Hetzij bij het OCMW van zijn verblijfplaats die de verplichting heeft om hem maatschappelijke steun A geven die overeenkomt met het leefloon;

    Hetzij, indien de minderjarige specifieke behoeften heeft, bij het comité bijzondere jeugdzorg van de verblijfplaats van zijn voogd (CBJ/SAJ);een combinatie van hulp van beide is ook mogelijk.

    Gezien de situatie van het opvangnetwerk voor NBMV en de opvangwet, moeten we ervoor zorgen dat de opvolging van de opvang door de bevoegde diensten wordt overgenomen zodat de nieuwkomers kunnen opgevangen worden.

    Ter informatie, de bevoegde diensten zijn, in functie van de situatie en de leeftijd van de minderjarige, het comité voor bijzondere jeugdzorg van de Vlaamse of Franstalige Gemeenschap, het OCMW of beide.