SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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28 décembre 2011 28 december 2011
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Question écrite n° 5-4753 Schriftelijke vraag nr. 5-4753

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden
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Galileo - Fonctionnement - Coût Galileo - Werking - Kostprijs 
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navigation par satellite
satellite
programme de l'UE
Agence spatiale européenne
satellietnavigatie
satelliet
EU-programma
Europees Ruimteagentschap
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28/12/2011Verzending vraag
28/2/2012Antwoord
28/12/2011Verzending vraag
28/2/2012Antwoord
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Réintroduction de : question écrite 5-3612 Réintroduction de : question écrite 5-3612
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Question n° 5-4753 du 28 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-4753 d.d. 28 december 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

On a récemment mis sur orbite les premiers satellites dans le cadre de Galileo, le système européen de navigation. Depuis une bonne dizaine d'années, ce projet est considéré comme une priorité majeure de la politique scientifique européenne. Jusqu'à présent, Galileo est financé par des moyens de la Commission européenne, autrement dit par le contribuable européen. Le coût est estimé à quatre milliards d'euros, auxquels s'ajouteront huit cent millions annuels.

1) La ministre peut-elle confirmer ces montants ?

2) Quel est à ses yeux l'intérêt du projet ?

3) Quelles garanties d'indépendance donne-t-on ? Comment préservera-t-on la vie privée des utilisateurs ?

4) À combien s'élève la contribution de notre pays à la réalisation du projet ?

5) Quelles firmes belges ont-elles été ou sont-elles associées à la réalisation de Galileo ?

 

Recent lanceerde men de eerste satellieten in een baan om de aarde teneinde het Europees navigatiesysteem van Europa, Galileo, te straten. Reeds meer dan tien jaar wordt dit project als een topprioriteit beschouwd op het vlak van Europese wetenschapsbeleid. Galileo werd tot op heden betaald vanuit de middelen van de Europese Commissie, dus door de Europese belastingbetaler. De kostprijs wordt geraamd op ongeveer vier miljard euro en achthonderd miljoen euro per jaar.

1) Kan de geachte minister deze bedragen bevestigen?

2) Wat is volgens hem het belang van dit project?

3) Welke waarborgen op onafhankelijkheid worden er gegeven? Hoe zal de privacy van de gebruikers gewaarborgd worden?

4) Hoeveel draagt ons land bij tot de realisatie van dit project?

5) Welke binnenlandse firma's waren of zijn betrokken bij de uitwerking van Galileo?

 
Réponse reçue le 28 février 2012 : Antwoord ontvangen op 28 februari 2012 :

1. Le 10 février 1999, la Commission européenne a rendu public le projet Galileo. Ce système, développé en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA) est basé sur une constellation de 30 satellites devant couvrir la totalité du globe, avec un réseau de stations de contrôle au sol.

Au fil du temps, le projet Galileo a accumulé un grand retard, qui, d'après la Cour des Comptes européenne qui a étudié la question, serait dû à la fois à un échec des structures de gouvernance, mais aussi à un financement inadéquat, notamment en ce qui concerne la participation du secteur privé.

Aussi, en novembre 2007, le Conseil "Transports" a abandonné l'idée d'un partenariat public-privé pour le financement de Galileo. Il a décidé de lui substituer un financement entièrement public.

En avril 2008, un accord a été trouvé en ce sens entre le Conseil et le Parlement européen. Cet accord, largement avalisé par le Parlement européen, a permis d'acter que les 2,4 milliards d'euros nécessaires pour la phase de déploiement de Galileo seront puisés dans le budget européen.

En janvier 2011, la Commission européenne a chiffré à 1,9 milliard d’euros supplémentaires la somme nécessaire à l’achèvement du programme Galileo entre 2014 et 2020. Depuis, le commissaire Antonio Tajani a annoncé que ce chiffre sera sans doute revu à la baisse.

Rappelons que, pour la période 2007-2013, la contribution de l'UE aux programmes Galileo (+ Egnos,"European Geostationary Navigation Overlay Service") s'élève à 3,4 milliards d'euros répartis de la façon suivante : 600 millions pour finaliser la phase de développement et de validation en orbite (IOV), 2,4 pour la phase de déploiement, comme cité plus haut, et 400 millions pour l'exploitation d'Egnos.

2. Galileo permet à l'Union européenne d'acquérir une indépendance technologique par rapport aux États-Unis, comme elle a pu le faire dans le domaine de l'aviation (Airbus) et le secteur aérospatial (Ariane), et donc de disposer d'une plus grande influence et d'une plus grande attractivité sur la scène internationale.

De plus, il est impossible pour le système de positionnement GPS (Global Positioning System) américain de satisfaire tous les besoins en matière de navigation. Un récent accord passé avec les Etats-Unis assure l'interopérabilité des deux systèmes, Galileo et GPS.

En tant que deuxième génération de système de navigation par satellite, Galileo est plus précis que le GPS et plus fiable (garantie de service, authentification et intégrité du signal, responsabilité de l’opérateur, traçabilité des actions passées, transparence des opérations, disponibilité, certification des données, etc.). Il assure une meilleure réception dans les grandes villes (avec leurs immeubles dotés de nombreux étages). Il détermine des positionnements aux centimètres près. Il assure une meilleure couverture des régions situées à des hautes latitudes, ce qui est particulièrement intéressant pour les pays du nord de l'Europe.

Mais les applications de Galileo vont bien au-delà de la géolocalisation. Contrairement aux systèmes américains et russes financés et contrôlés par des autorités militaires, Galileo a été conçu pour un usage civil uniquement. Le nombre de ses applications est considérable, concernant de très nombreux domaines d'activités, tels que les transports (contrôle du trafic aérien, des réseaux routiers et ferroviaires, suivi des marchandises, etc.), téléphonie mobile (services basés sur le positionnement), cartographie, géodésie, topographie, diffusion du temps, synchronisation des réseaux de transmission (électricité, télécommunications, systèmes bancaires), agriculture de précision, travaux publics, exploitation minière, exploitation forestière, recherche de ressources (pétrole, gaz) dans le sous-sol, au fond des océans, systèmes de recherche et de sauvetage (Galileo serait le seul système permettant d'envoyer une réponse à la personne qui aurait émis un signal de détresse).

3. Le cadre juridique en vigueur au sein de l'Union européenne couvre la plupart des questions relatives au droit à la protection de la vie privée par rapport à la navigation par satellite (rendant possible la localisation et le suivi des personnes et des biens).

En effet, conformément à la directive 95/46/CE, les États membres doivent notamment prévoir que les données à caractère personnel doivent être collectées et traitées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes. Elles seront, au regard de ces finalités, adéquates, pertinentes et non excessives.

L'objectif de la directive 2002/58/CE (directive vie privée et communications électroniques) est d'harmoniser au sein des États membres les dispositions nécessaires pour assurer un niveau équivalent de protection des droits et libertés fondamentaux, et en particulier du droit à la vie privée, en ce qui concerne le traitement et la libre circulation des données à caractère personnel dans le secteur des communications électroniques.

4. Notre contribution au programme Galileo s'elève à plus ou moins 30M€. Elle s’est faite via notre participation aux activités de l’ESA dans le cadre du financement de la phase IOV. Le reste du programme a été financé par la Commission européenne via le budget européen.

5. Les Vitrociset Belgium, Rhea, Spacebel, Thales-Alenia-Space Antwerp, Septentrio, Gillam-FEI, SAS, Trasys, Thales-Alenia-Space ETCA sont les entreprises qui ont participé à la phase IOV.

Vitrociset Belgium, Thales-Alenia-Space ETCA sont les entreprises belges qui coopèrent actuellement à la phase d'exploitation FOC (Fullyoperational capability). Septentrio, Antwerp Space (anciennement Thales-Alenia-Space Antwerp) et Spacebel devraient s'y joindre également.

1. Op 10 februari 1999 stelde de Europese Commissie het project Galileo voor. Dat in samenwerking met de Europese ruimtevaartorganisatie (ESA) ontwikkelde systeem is een constellatie van dertig satellieten die de gehele aarde moeten bestrijken, met daarnaast een netwerk van grondcontrolestations.

Het project Galileo heeft mettertijd heel wat vertraging opgelopen die volgens de Europese Rekenkamer, die dat probleem heeft onderzocht, terzelfder tijd te wijten is aan de tekortschietende governancestructuren en een ontoereikende financiering, inzonderheid wat de bijdrage van de privésector betreft.

Daarom is de Raad Vervoer in november 2007 dan ook afgestapt van het plan voor een publiek-privaat partnerschap voor de financiering van Galileo en werd besloten te gaan voor een volledig publieke financiering.

In april 2008 hebben de Raad en het Europees Parlement in die zin een akkoord gesloten. In dat door het Europees Parlement ruimschoots goedgekeurde akkoord stond dat het nodige bedrag van 2,4 miljard euro voor de ontwikkelingsfase van Galileo uit de Europese begroting wordt gehaald.

In januari 2011 heeft de Europese Commissie berekend dat er 1,9 miljard euro extra nodig was om het programma Galileo tussen 2014 en 2020 te voltooien. Intussen heeft eurocommissaris Antonio Tajani meegedeeld dat dat bedrag wellicht naar beneden zal worden herzien.

Voor de periode 2007-2013 beloopt de bijdrage van de Europese Unie (EU) in de programma's Galileo (+ Egnos, "European Geostationary Navigation Overlay Service"), ter herinnering, 3,4 miljard euro als volgt verdeeld : 600 miljoen voor de voltooiing van de 'In Orbit-Validation' (IOV) fase, 2,4 miljard euro zoals bovenvermeld voor de ontplooiingsfase en 400 miljoen voor de exploitatie van Egnos.

2. Door Galileo wordt de Europese Unie op technologiegebied onafhankelijk van de Verenigde Staten, zoals dat gebeurd is in de luchtvaart (Airbus) en in de lucht- en ruimtevaart (Ariane). Zo kan Europa meer aan invloed inwinnen en aantrekkelijker worden op de internationale scène.

Bovendien kan het Amerikaanse plaatsbepalingssysteem GPS (Global Positioning System) onmogelijk tegemoet-komen aan alle navigatiebehoeften. De interoperabiliteit tussen de beide systemen, Galileo en GPS, is gewaarborgd in een recentelijk met de Verenigde Staten gesloten akkoord.

Als tweede generatie van satellietsystemen is Galileo preciezer en betrouwbaarder dan het GPS (dienstverleningsgarantie, signaalauthenticatie, signaalintegriteit, aansprakelijkheid van de operator, traceerbaarheid van vroegere acties, doorzichtige operaties, beschikbaarheid, gecertificeerde gegevens, enz.). Het systeem biedt een betere ontvangst in de grote steden (met hun hoge flatgebouwen) en een plaatsbepaling op enkele centimeters na, een betere dekking van hoger gelegen regio's, wat in het bijzonder interessant is voor de landen in Noord-Europa.

Maar Galileo-applicaties reiken verder dan geolokalisatie alleen. In tegenstelling tot de door de militaire autoriteiten gefinancierde en gecontroleerde Amerikaanse en Russische systemen, is Galileo enkel voor civiele doeleinden ontwikkeld. Het aantal toepassingen ervan is groot en dekt heel wat activiteitengebieden zoals vervoer (toezicht op het luchtverkeer, wegen- en spoornetwerken, follow-up van het goederenverkeer,..), mobiele telefonie (op positie gebaseerde diensten), cartografie, geodesie, topografie, tijdverspreiding, synchronisatie van transmissienetwerken (elektriciteit, telecommunicatie, banksystemen), precisielandbouw, openbare werken, mijnontginning, woudontginning, zoeken naar olie en gas in de ondergrond en op de oceaanbodem, zoek- en reddingssystemen (Galileo zou het enige systeem zijn dat kan antwoorden op de persoon die een noodsignaal heeft verzonden).

3. Het in de Europese Unie van kracht zijnde juridische kader dekt de meeste kwesties met betrekking tot het recht op de bescherming van de persoonlijke levenssfeer ten opzichte van de satellietnavigatie (waarmee personen en goederen kunnen worden gelokaliseerd en gevolgd).

Overeenkomstig de richtlijn 95/46/EG moeten de Lidstaten er met name voor zorgen dat persoonlijke gegevens voor vastgelegde, expliciete en wettelijke doeleinden worden verzameld en verwerkt. In het licht hiervan moeten die gegevens toereikend, ter zake dienend en niet overmatig zijn.

De richtlijn 2002/58/EG (richtlijn over privacy en elektronische communicatie) heeft als doel de nodige bepalingen te harmoniseren binnen de lidstaten om een gelijkwaardig niveau van bescherming van de rechten en fundamentele vrijheden te garanderen, in het bijzonder het recht op privacy voor de verwerking en het vrije verkeer van persoonsgegevens in de sector van de elektronische communicatie.

4. Onze bijdrage tot het programma Galileo bedraagt zowat 30 mln. euro via onze deelname aan de activiteiten van de ESA in het kader van de financiering van de fase IOV. De rest van het programma werd door de Europese Commissie gefinancierd via het Europese budget.

5. Vitrociset Belgium, Rhea, Spacebel, Thales-Alenia-Space Antwerp, Septentrio, Gillam-FEI, SAS, Trasys en  Thales-Alenia-Space ETCA zijn de bedrijven die aan de fase IOV hebben deelgenomen.

Vitrociset Belgium en Thales-Alenia-Space ETCA zijn de Belgische bedrijven die thans samenwerken in het kader van de exploitatiefase FOC (Fully operational capability), waarop ook Septentrio, Antwerp Space (het vroegere Thales-Alenia-Space Antwerp) en Spacebel zouden aansluiten.