SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2010-2011 Zitting 2010-2011
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11 février 2011 11 februari 2011
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Question écrite n° 5-1320 Schriftelijke vraag nr. 5-1320

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au ministre du Climat et de l'Énergie

aan de minister van Klimaat en Energie
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Trafic aérien - Influence sur les cirrus - Influence sur le climat Vliegverkeer - Invloed op cirrusbewolking - Invloed op het klimaat 
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circulation aérienne
pollution atmosphérique
gaz à effet de serre
aviation civile
aviation militaire
empreinte écologique
luchtverkeer
luchtverontreiniging
broeikasgas
burgerluchtvaart
militaire luchtvloot
ecologische voetafdruk
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11/2/2011Verzending vraag
17/3/2011Antwoord
11/2/2011Verzending vraag
17/3/2011Antwoord
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Aussi posée à : question écrite 5-1318
Aussi posée à : question écrite 5-1319
Aussi posée à : question écrite 5-1321
Aussi posée à : question écrite 5-1318
Aussi posée à : question écrite 5-1319
Aussi posée à : question écrite 5-1321
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Question n° 5-1320 du 11 février 2011 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-1320 d.d. 11 februari 2011 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Il est indéniable que le trafic aérien de plus en plus intense a une influence particulièrement négative sur la santé publique et l'environnement. Ces effets négatifs ne se limitent pas uniquement aux riverains immédiats des aéroports. La pollution par la navigation aérienne se fait sentir dans un contexte environnemental beaucoup plus étendu, réellement mondial. La diminution des cirrus ou des nuages naturels à haute altitude, nettement au-dessus du spectre visible, a une influence sur la santé de l'ensemble de la planète.

Le climat est le résultat partiel d'un équilibre entre la lumière du soleil qui se réfléchit ou non, d'une part, et la perte de rayonnement thermique (effet de serre) dans l'espace d'autre part. En outre, les nuages élevés ont un rôle déterminant dans ces processus. Précisément par l'émission de gaz d'échappement des avions, l'homme intervient de manière déterminante et négative dans un processus essentiel pour notre climat. Les gaz d'échappement des avions donnent naissance à des nuages artificiels. Ils contiennent des aérosols ou des particules microscopiques sur lesquels les molécules d'eau se fixent ou se congèlent. Plus les gaz d'échappement sont polluants (anciens appareils et appareils militaires), plus les nuages sont épais. Cela a mené partout à une diminution des cirrus, a fortiori dans des endroits où le trafic aérien est intense, surtout dans l'hémisphère nord. Les cirrus entraînent, d'une part, une baisse de température en filtrant la lumière solaire et, d'autre part, la formation de gouttes d'eau et de pluie. L'influence du trafic aérien serait donc beaucoup plus grande que ce que l'on a jamais imaginé. Dans les régions où le trafic aérien est intense, les hausses de température sont visibles et mesurables.

J'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) Vous rendez-vous compte de la gravité de cette situation ? Avez-vous connaissance de l'étude scientifique sur les conséquences du trafic aérien et/ou militaire sur les cirrus et le climat à l'échelle mondiale ? Dans l'affirmative, quelle importance accordez-vous aux conclusions de cette étude ? Pensez-vous également que ce phénomène insidieux et quasi invisible mais d'une importance croissante, doit être contré de toute l'urgence ?

2) Avez-vous demandé, dans le cadre de vos compétences, des études concernant l'influence directe sur le climat ainsi que l'influence indirecte sur la santé de la population mondiale ? Une étude a-t-elle déjà été réalisée dans notre pays concernant l'influence du trafic aérien sur le réchauffement de la terre ?

3) Des discussions ont-elles été menées dans les différentes domaines de compétence sur ces questions dans les administrations, dans les forums internationaux, dans les conseils des ministres européens et autres organes de concertation ? Avez-vous connaissance d'études menées à sujet par d'autres pays ? Vous semble-t-il défendable que l'industrie aéronautique continue à échapper à un contrôle indépendant sérieux et à une réglementation internationale stricte ? Que comptez-vous entreprendre dans ce domaine ou qu'avez-vous déjà entrepris par le passé à ce sujet ?

4) Êtes-vous au courant de l'impact des avions militaires sur ces évolutions inquiétantes ? Comment interprétez-vous et expliquez-vous cette influence extrêmement négative ?

 

Het staat buiten kijf dat het steeds intensere vliegverkeer de volksgezondheid en het leefmilieu ernstige beïnvloedt op negatieve wijze. De negatieve effecten ervan beperken zich niet tot de direct omwonenden van luchthavens. De vervuiling van de luchtvaart laat zich gevoelen in een veel ruimere, echt mondiale milieucontext. De aantasting van de cirrus of de natuurlijke bewolking op grote hoogte, ver boven het zichtbare, bepaalt de gezondheid van de ganse planeet.

Het klimaat bevindt zich gedeeltelijk op een energiebalans tussen het al dan niet teruggekaatst zonlicht enerzijds en het verlies aan warmtestraling aan de ruimte (broeikaseffect) anderzijds. Daarbij speelt de hoge bewolking een bepalende rol. Net door de uitstoot van vliegtuigen grijpt de mens bepalend en negatief in op een essentieel proces voor ons klimaat. De uitstoot van vliegtuiggassen vormen kunstmatige wolken. Deze uitlaatgassen bevatten aërosols of microscopische partikeltjes, waarop watermoleculen zich vastzetten of bevriezen. Hoe vuiler de uitstoot (oude toestellen en militaire toestellen) hoe dikker de wolkvorming. Dit leidde ondertussen overal tot een afname van cirrusbewolking, behalve in gebieden met een intens vliegverkeer, vooral in de noordelijke hemisfeer. Deze cirrusbewolking zorgt enerzijds voor een koeler effect op de temperatuur, door het filteren van het zonlicht, anderzijds veroorzaakt het waterdruppeltjes en regen. De invloed van het vliegverkeer zou dus veel groter zijn dan ooit gedacht. In druk bevlogen gebieden veroorzaakt dit zichtbare en meetbare temperatuursverhogingen.

Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen:

1) Bent u zich bewust van de ernst van deze situatie? Kent u het wetenschappelijk onderzoek over de gevolgen van burgerlijk en / of militair luchtvaartverkeer op de cirruswolken en op het wereldwijd klimaat? Zo ja, hoe belangrijk schat u de conclusies van dit onderzoek in? Beaamt u de urgentie om dit bijna onzichtbare, sluipende maar sterk toenemende fenomeen te counteren?

2) Gaf u binnen uw bevoegdheid opdrachten voor onderzoeken naar de rechtstreekse invloed op de het klimaat en onrechtstreeks ook op de gezondheid van de wereldbevolking? Werd er in ons land al eerder onderzoek gedaan naar de invloed van het vliegverkeer op de opwarming van de aarde?

3) Werden er op de verschillende bevoegdheidsterreinen over deze aangelegenheden besprekingen gevoerd binnen de administraties, op de internationale fora, binnen de Europese ministerraden en andere overlegorganen? Bent u op de hoogte van onderzoeken hierover door andere landen? Lijkt het voor u houdbaar dat de vliegtuigindustrie onttrokken blijft aan een stevige onafhankelijke controle en internationale regelgeving? Wat zal u op dat vlak ondernemen of wat heeft u hier al in het verleden over ondernomen?

4) Beschikt u over kennis van de impact van militaire vliegtuigen op deze verontrustende ontwikkelingen? Hoe interpreteert en duidt u deze uiterst negatieve invloed?

 
Réponse reçue le 17 mars 2011 : Antwoord ontvangen op 17 maart 2011 :

J’ai l’honneur de porter les éléments suivants à la connaissance de l’honorable membre :

L’impact croissant de l’aviation sur le climat est un sujet préoccupant. De nombreuses études ont abordé le sujet. Je pense plus particulièrement au Rapport spécial du GIEC sur « L’aviation et l'atmosphère planétaire » publié en 1999, dont les conclusions restent d’actualité, ainsi que, au niveau belge, au projet de recherche « ABC impacts » sur l’aviation et la politique climatique belge, financé par la Politique scientifique belge (dans le cadre du programme de recherche « Science for a Sustainable Development » – SSD) et dont la première phase a été finalisée en 2008. Tant l’impact des vols commerciaux que des vols militaires sur la formation des nuages de type cirrus auxquels vous faites référence sont abordés dans ces travaux.

Il en ressort notamment qu’à l’échelle mondiale l’aviation est l’un des premiers facteurs de croissance des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Son impact sur le climat est de loin supérieur au seul impact des émissions de CO2, du fait des émissions de NOx, des traînées de condensation, et de la formation de cirrus.

La Belgique, dont le territoire se situe au carrefour de nombreuses routes aériennes, est survolée par un nombre de vols beaucoup plus important que les décollages et atterrissages sur notre territoire. Il en résulte que bien que l’influence du secteur belge de l’aviation sur les changements climatiques soit relativement mineure par rapport à d’autres secteurs et d’autres pays, les impacts régionaux dus aux traînées de condensation, et aux cirrus pourraient avoir un impact important dans notre pays.

Les résultats du projet « ABC impacts » soulignent également que de nombreuses solutions existent pour diminuer les émissions de l’aviation, soit au niveau des avions eux-mêmes (amélioration technologique), soit au niveau du secteur entier (combustibles alternatifs, systèmes de navigation et gestion du contrôle aérien etc.), mais leur potentiel se trouve fortement limité du fait de la croissance du marché du transport aérien.

Il est donc nécessaire que nous accordions toute notre attention à cet aspect spécifique des nuisances anthropiques liées aux émissions de gaz à effet de serre. Les services concernés des administrations qui dépendent de mon autorité suivent avec attention cette problématique. Il ne m’appartient toutefois pas de faire mener des recherches scientifiques sur le sujet, la recherche étant hors de mon domaine de compétence.

Comme vous l’avez indiqué dans l’introduction de votre question, l’incidence de ces phénomènes dépasse largement le cadre du territoire belge, de même que les réponses à y apporter.

Au niveau international, les discussions qui ont lieu dans le cadre de la CCNUCC (UNFCCC) portent sur l’introduction d’objectifs concrets de réduction des émissions des secteurs de l’aviation et du transport maritime international dans le cadre d’un accord global post-2012.

Le Protocole de Kyoto prévoit que les parties mettent en œuvre des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre de ces deux secteurs respectivement via l’OACI (Organisation de l’Aviaiton Civile Internationale) et l’OMI (Organisation Maritime Internationale). Il s’agit d’établir un mode de collaboration entre les trois entités afin d’assurer la cohérence des mesures et le respect des principes de chacune d’elles. À ce stade, cette voie institutionnelle n’a pas porté ses fruits, aucun résultat tangible n’ayant pu être obtenu via l’OACI et l’OMI.

Les discussions continuent lors des sessions de l’UNFCCC mais plusieurs pays en développement se montrent très réticents à l’adoption d’objectifs et de mesures pour ces secteurs internationaux. À cet égard, l’Union européenne (UE) reste fermement d’avis que seules des mesures prises par les deux organisations internationales compétentes, implicant donc toutes les Parties, permettront d’obtenir des résultats concrets qui ne remettraient pas en cause les implantations actuelles des compagnies concernées.

Des mesures spécifiques pourraient être décidées afin de garantir une redistribution ciblée des montants financiers qui seraient collectés dans le cadre de l’inclusion de ces deux secteurs de transports dans un marché de quotas d’émissions. L’UE continuera à maintenir la pression lors des prochaines réunions de la CCNUCC en préparation à la Conférence des Parties qui se tiendra à Durban en décembre prochain.

Consciente du rôle de premier plan que l’Europe peut jouer sur ce thème, la Commission européenne développe différentes mesure spécifiques. Je pense tout particulièrement à l’introduction de l’aviation dans le système ETS européen (Directive 2008/101/CE du 19 novembre 2008 sur l’intégration des activités aériennes dans le système communautaire d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre), mesure que j’ai activement soutenue et qui est actuellement en phase de mise en œuvre. Cette directive concerne non seulement les compagnies d’aviation européennes, mais aussi toute compagnie aérienne ayant des vols commerciaux vers ou au départ de l’Union européenne.

Concernant les appareils militaires, la situation est particulière puisqu’ils sont d’une part exclus du systèmes de comptabllisation des émissions et par conséquent d’échange de quotas, au même titre que d’autres types de vols tels que les vols officiels, ceux visant à assurer des recherches et du sauvetage, les avions légers, les vols d’entrainements ou de recherche scientifique pour ne citer que certains d’entre eux.

D’autre part, les appareils militaires doivent répondre à des caractéristiques techniques totalement différentes de celles des appareils commerciaux, où l’efficacité de l’utilisation du carburant n’est pas la principale, loin s’en faut. Il n’en demeure pas moins que leur impact est nettement plus limité vu la très large part des vols commerciaux dans le trafic aérien mondial.

Ik heb de eer het geachte lid te antwoorden :

De toenemende impact van de luchtvaart op het klimaat is een zorgwekkend onderwerp, dat in vele studies aan bod is gekomen. Ik denk meer in het bijzonder aan het speciale Rapport van het IPCC over "de Luchtvaart en de planetaire atmosfeer", gepubliceerd in 1999, met conclusies die nog altijd actueel zijn, alsook, op Belgisch niveau, aan het onderzoeksproject "ABC impacts" over de luchtvaart en het Belgisch klimaatbeleid, dat werd gefinancierd door het Belgisch wetenschapsbeleid (in het kader van het onderzoeksprogramma « Science for a Sustainable Development » – SSD) en waarvan de eerste fase in 2008 werd afgerond. Zowel de impact van commerciële als van militaire vluchten op de vorming van cirruswolken waar u naar verwijst, komen in deze werken aan bod.

Daaruit blijkt onder meer dat de luchtvaart op wereldschaal één van de grootste factoren is in de toename van de broeikasgasemissies in de vervoersector. Zijn impact op het klimaat is veel groter dan die van de CO2 uitstoot alleen, want er gaan ook NOx-emissies, condensatiesporen en cirrusvorming mee gepaard.

België ligt op het kruispunt van talrijke luchtroutes, en wordt overvlogen door veel meer vluchten dan dat er vliegtuigen op ons grondgebeid opstijgen of landen. Hoewel de invloed van de Belgische luchtvaartsector op de klimaatveranderingen dan ook relatief gering is vergeleken bij andere sectoren en andere landen, zouden de regionale gevolgen die te wijten zijn aan condensatiesporen en aan cirruswolken dan ook een aanzienlijke impact kunnen hebben in ons land.

De resultaten van het "ABC impacts"-project beklemtonen ook dat er vele oplossingen bestaan om de uitstoot van de luchtvaart te verminderen, ofwel op het niveau van de vliegtuigen zelf (technologische verbetering), ofwel door op het niveau van de hele sector naar oplossingen te zoeken (alternatieve brandstoffen, navigatiesystemen en beheer van de luchtvaartcontrole, enz.), maar hun potentieel wordt sterk beperkt door de marktgroei van het luchtvervoer.

We moeten dan ook volle aandacht besteden aan dit specifieke aspect van de door de mens veroorzaakte hinder die met de broeikasgasemissies is gerelateerd. De betrokken diensten van de administraties die onder mijn gezag staan volgen aandachtig deze problematiek. Het is echter niet aan mij om hierover wetenschappelijke onderzoeken te laten voeren, want onderzoek valt buiten mijn bevoegdheidsterrein.

Zoals u stelt in de inleiding tot uw vraag, overstijgt het feit dat deze verschijnselen zich voordoen bij verre het Belgisch grondgebied, net als trouwens de antwoorden die er moeten worden op gegeven.

Op internationaal niveau worden er binnen de UNFCCC besprekingen gevoerd over de invoering van concrete doelstellingen tot reductie van de broeikasgasemissies in de luchtvaartsector en de sector van het internationaal zeevervoer, in het kader van een globaal post-2012 akkoord.

Het Kyotoprotocol voorziet dat de partijen reductiemaatregelen voor broeikasgasemissies in deze twee sectoren opzetten, respectievelijk via de Internationale Organisatie voor Burgerluchtvaart en via de Internationale Maritieme Organisatie.

Er moet tussen de drie entiteiten een manier van samenwerken worden gevonden om de coherentie van de maatregelen te garanderen, en te zorgen dat de principes van elke organisatie worden gerespecteerd. In dit stadium heeft deze institutionele aanpak geen vruchten afgeworpen en kon er geen enkel tastbaar resultaat worden bereikt via de IOB en de IMO.

De discussies gaan verder op de zittingen van de UNFCCC maar meerdere ontwikkelingslanden staan zeer afkerig tegenover de aanneming van doelstellingen en maatregelen voor deze internationale sectoren. De Europese Unie (EU) blijft sterk vasthouden aan de mening dat enkel maatregelen die worden genomen door de twee bevoegde internationale organisaties en die dus alle Partijen binden, zullen leiden tot concrete resultaten zonder dat de huidige inplantingen van de betrokken maatschappijen in vraag wordt gesteld. Er zouden specifieke maatregelen kunnen worden genomen om een gerichte herverdeling te waarborgen van de financiële bedragen die zouden worden geïnd als deze twee vervoerssectoren zouden worden opgenomen in een markt voor emissiequota's. De EU zal verder druk blijven uitoefenen op de volgende vergaderingen van de UNFCCC, ter voorbereiding van de Conferentie van Partijen die in december e.k. in Durban doorgaat.

De Europese Commissie is zich bewust van de vooraanstaande rol die Europa rond dit thema kan spelen en zij ontwikkelt meerdere specifieke maatregelen. Ik denk heel in het bijzonder aan de introductie van de luchtvaart in het Europese ETS systeem (Richtlijn 2008/101/EG van 19 november 2008 waardoor ook luchtvaartactiviteiten worden opgenomen in de regeling voor de handel in broeikasgasemissierechten binnen de Gemeenschap), een maatregel die ik actief heb gesteund en die momenteel in uitvoeringsfase zit. Deze richtlijn betreft niet enkel Europese luchtvaartmaatschappijen maar ook elke luchtvaartmaatschappij die commerciële vluchten naar of vanuit de Europese unie heeft.

Wat de militaire toestellen betreft is de situatie specifiek omdat ze enerzijds uitgesloten zijn uit de systemen voor emissiecomptabilisering en dus niet onder quota-uitwisseling vallen, net als andere soorten vluchten zoals officiële vluchten, vluchten met het oog op onderzoek en reddingsoperaties, lichte vliegtuigen, trainingsvluchten, wetenschappelijke onderzoeksvluchten, om er maar enkele op te noemen.

Anderzijds moeten militaire toestellen beantwoorden aan heel andere technische kenmerken dan commerciële toestellen, waarbij de vebruiksefficiëntie van brandstof niet primeert, verre van daar. Dat doet ook niets af van de vaststelling dat hun impact veel geringer is, gelet op het overgrote aandeel van de commerciële vluchten in het wereldluchtverkeer.