Depuis environ trois mois, le président de la commission de la Politique étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération internationale du parlement flamand, M. Creyelman, tente d'inviter en Flandre une délégation de six parlementaires syriens et l'ensemble des membres de la commission syrienne des Affaires arabes et extérieures pour qu'ils participent à une table ronde sur la question syrienne. Cette table ronde durerait deux jours en tout et pour tout. Les six parlementaires, quatre hommes et deux femmes, d'appartenance chrétienne et alaouite, font partie tant de la majorité que de l'opposition au parlement syrien.

Après de très nombreuses formalités administratives tant kafkaïennes qu'invraisemblables, il a finalement reçu la réponse suivante de l'ambassade belge à Beyrouth.

Les demandes de visa avec les références suivantes ont été introduites le 22 octobre 2013 et transmises le même jour aux services compétents en Belgique (Office des étrangers). Le 7 novembre 2013, l'Office des étrangers a informé la section visa de cette ambassade (Beyrouth) que les visas étaient refusés. La procédure prévoit que nous signifions le plus rapidement possible les motifs du refus et les possibilités de recours aux intéressés. La loi sur la protection des données personnelles interdit, à notre niveau, la transmission de ces informations à des tiers. Les intéressés peuvent éventuellement eux mêmes vous transmettre ces informations.

Ma question à la ministre est la suivante :

Pour quelle raison l'accès temporaire au pays est-il refusé à des parlementaires de la majorité et de l'opposition ?