SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2007-2008 Zitting 2007-2008
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12 mars 2008 12 maart 2008
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Question écrite n° 4-479 Schriftelijke vraag nr. 4-479

de Philippe Mahoux (PS)

van Philippe Mahoux (PS)

à la ministre de l'Economie, des Indépendants et de l'Agriculture

aan de minister van Economie, Zelfstandigen en Landbouw
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Service de documentation en agronomie tropicale et développement rural (SERDAT) - Avenir - Destination des collections - Préservation du patrimoine scientifique belge Service de documentation en agronomie tropicale et développement rural (SERDAT) - Toekomst - Bestemming van de collecties - Bescherming van het Belgisch wetenschappelijk patrimonium 
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Democratische Republiek Congo
kolonialisme
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12/3/2008Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 10/4/2008)
19/3/2008Dossier gesloten
12/3/2008Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 10/4/2008)
19/3/2008Dossier gesloten
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Herkwalificatie van : vraag om uitleg 4-149
Heringediend als : schriftelijke vraag 4-646
Herkwalificatie van : vraag om uitleg 4-149
Heringediend als : schriftelijke vraag 4-646
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Question n° 4-479 du 12 mars 2008 : (Question posée en français) Vraag nr. 4-479 d.d. 12 maart 2008 : (Vraag gesteld in het Frans)

La bibliothèque du SERDAT (Service de documentation en agronomie tropicale et développement rural), était depuis le début des années septante un centre de recherche rattaché à la Bibliothèque royale. Elle conservait les collections de la bibliothèque principale de l’ancien Institut pour l’étude agronomique du Congo (INEAC), soit des livres, des périodiques, des archives scientifiques (rapports de recherche), des cartes et plans et plusieurs milliers de clichés photographiques. Dans les années 1990, la Fondation Roi Baudouin a publié deux gros volumes de synthèse sur l’activité de l’INEAC au Congo, à l’aide des documents conservés au SERDAT.

Suite à la redéfinition des compétences de la Bibliothèque royale et à leur limitation aux seules sciences humaines, cette bibliothèque a entièrement été transférée en 1999 à la bibliothèque centrale du ministère fédéral des Classes moyennes et de l’Agriculture, située à l’époque au WTC III, Boulevard Bolivar 30, à 1000 Bruxelles.

Depuis cette date, ses collections ont été réunies à celles de la bibliothèque du ministère et sont toujours restées accessibles au public. Le catalogue informatisé, qui couvre les monographies acquises depuis 1970 et une partie des livres plus anciens et des cartes et plans, est consultable depuis 2004 sur Internet, conjointement avec les acquisitions récentes de la bibliothèque centrale.

En 2002, la régionalisation de l’agriculture a entraîné un grand bouleversement dans les structures administratives fédérales. Suite à l’intervention de plusieurs responsables politiques, un accord a été conclu entre le gouvernement fédéral et les régions pour maintenir dans son intégrité l’ensemble de la bibliothèque de l’Agriculture ainsi que ses archives. Cet accord fait l’objet des articles 43 et 44 de l’accord de coopération du 18 juin 2003 (Moniteur belge du 1er septembre 2003, 2ème édition) qui crée la Bibliothèque fédérale d’Agriculture et maintient les activités du service des Archives de l’ancien ministère, qui ont été tous deux confiés au SPF Économie. La bibliothèque et les archives du SERDAT-INEAC sont donc gérées depuis lors en vertu de cet accord.

Depuis mai 2005, malheureusement, des impératifs logistiques et une redéfinition des objectifs poursuivis par le SPF Économie ont entraîné un projet de fusion de la Bibliothèque fédérale d’Agriculture avec le Fonds Quételet, bibliothèque principale du SPF Économie, ainsi qu’un transfert des collections vers le nouveau site occupé par le Fonds Quételet. Malgré le manque de place dans ce nouveau bâtiment, il a été décidé de vider successivement d’abord un bâtiment annexe à Gembloux, ensuite le site du WTC III. Comme conséquence directe de cette décision, la bibliothèque est maintenant contrainte de se défaire de l’ensemble des archives de l’INEAC qu’elle conservait depuis 1999 (rapports, photographies, cartes) et sans doute aussi d’une grande partie des collections de livres et de périodiques scientifiques qu’elle possède dans le domaine agronomique, ceux-ci ne correspondant pas au core business du Fonds Quételet, bibliothèque essentiellement économique. Ces collections comprennent bien sûr celles du SERDAT si bien qu’il faut s’attendre à une totale dispersion et à une élimination partielle de cette riche documentation spécialisée.

Suite à la régionalisation du Ministère de l’Agriculture, certains domaines qu’il gérait ne sont toujours pas attribués ou n’ont pas encore de statut bien défini. L’objet de ma question concerne la bibliothèque attachée à ce ministère mais qui est gérée séparément.

Mon interpellation porte donc sur le devenir du « SERDAT » et le transfert d’une partie de ses archives au Jardin botanique.

Votre prédécesseur a-t-il marqué son accord à ce transfert ?

Dans l’affirmative :

Sous quelles conditions et avec quelles garanties de gestion ? Quel est le but recherché ?

L’aspect « développement durable » dans les pays du Tiers monde a-t-il été pris en compte ? Quel est l’état d’avancement de ce transfert ?

Dans la négative :

Où se trouve cet héritage inventorié en son temps et quel avenir lui réservez-vous compte tenu de son rejet par la Bibliothèque Royale en 1999 et reconfirmé en 2007 ? II semblerait qu’une opération de transfert similaire et à même destination, sous le couvert de prêt ou autre, serait en cours au niveau de certaines institutions nationales disposant de documents (abonnements, dons ou échanges) intéressants l’agronomie tropicale. Qu’en est-il ?

Ce patrimoine ne devrait-il pas trouver une solution plus appropriée que celle que vous semblez lui réserver, par exemple en le confiant à un organe de l’État intéressé plus directement par le développement durable dans les pays du Tiers monde ?

Je pense en particulier à la Bibliothèque africaine dépendant du ministère des Affaires étrangères ou dans une structure à créer sous l’égide de la Coopération au développement.

Ne pourrait-on pas proposer dans un futur proche la création d’un centre européen de coordination au niveau de développement durable des pays en développement (avec une certaine intervention de l’Union européenne) ?

 

De bibliotheek van SERDAT (Service de documentation en agronomie tropicale et développement rural) is een onderzoekscentrum dat sinds het begin van de jaren zeventig verbonden is aan de Koninklijke Bibliotheek. De KB bewaarde de collecties van de hoofbibliotheek van het voormalige Nationaal instituut voor de Landbouwkunde in Belgisch Congo (NILCO), meer bepaald boeken, tijdschriften, wetenschappelijke archieven (onderzoeksrapporten), kaarten en plannen en duizenden foto’s. In de jaren negentig publiceerde de Koning Boudewijnstichting twee grote syntheseboekdelen over de activiteit van het NILCO in Congo. Zij deed daarvoor een beroep op de door SERDAT bewaarde documenten.

Inmiddels werd de opdracht van de Koninklijke Bibliotheek opnieuw vastgelegd en beperkt tot de menswetenschappen. De bibliotheek van SERDAT werd in 1999 volledig overgebracht naar de centrale bibliotheek van het federale ministerie van Middenstand en Landbouw dat toen gehuisvest was in WTC III, Bolivarlaan 30 in 1000 Brussel.

Sindsdien zijn de collecties samengevoegd met die van de bibliotheek van het ministerie en zijn ze nog steeds toegankelijk voor het publiek. De geïnformatiseerde catalogus die de monografieën bevat die sinds 1970 zijn verworven, evenals oudere boeken en kaarten en plannen, kan sinds 2004 op het internet worden geraadpleegd, samen met de recente aanwinsten van de centrale bibliotheek.

In 2002 heeft de regionalisering van de landbouw de federale administraties sterk dooreengeschud. Ingevolge de interventie van verschillende politiek verantwoordelijken werd een overeenkomst afgesloten tussen de federale regering en de gewesten om de bibliotheek van Landbouw en de archieven integraal te behouden. Die overeenkomst staat in de artikelen 43 en 44 van het samenwerkingsakkoord van 18 juni 2003 (Belgisch Staatsblad van 1 september 2003, 2de editie) dat de Federale Bibliotheek Landbouw opricht. De activiteiten van de dienst Archieven van het oude ministerie worden toevertrouwd aan de FOD Economie. De bibliotheek en de archieven van SERDAT-NILCO worden sindsdien dus beheerd overeenkomstig dit akkoord.

Sinds 2005 hebben logistieke imperatieven en een herdefinitie van de door de FOD Economie nagestreefde doelstellingen helaas geleid tot een ontwerpfusie van de Federale Bibliotheek Landbouw met het Queteletfonds, de belangrijkse bibliotheek van de FOD Economie, en een overbrenging van de collecties naar de nieuwe locatie van het Queteletfonds. Ondanks het plaatsgebrek in het nieuwe gebouw werd beslist eerst het bijgebouw in Gembloux en vervolgens de lokalen in WTC III te legen. Daarom moet de bibliotheek zich nu ontdoen van alle archieven van NILCO die zij sinds 1999 bewaarde (rapporten, foto’s, kaarten) en ongetwijfeld ook van een groot gedeelte van de collecties van boeken en wetenschappelijke tijdschriften over landbouwkundige onderwerpen, omdat die niet tot de kernactiviteit van de hoofdzakelijk economische bibliotheek van het Queteletfonds behoren. De collecties bevatten uiteraard ook die van SERDAT, zodat we een versnippering en een gedeeltelijke teloorgang van deze kostbare gespecialiseerde documentatie kunnen verwachten.

Ingevolge de regionalisering van het ministerie van Landbouw zijn sommige bevoegdheden nog steeds niet toegekend of hebben nog steeds geen goed omschreven statuut. Mijn vraag heeft betrekking op de bibliotheek die aan dat ministerie is verbonden, maar afzonderlijk wordt beheerd.

Mijn interpellatie heeft dus betrekking op het lot van SERDAT en de overbrenging van een gedeelte van de archieven van die dienst naar de Plantentuin.

Heeft uw voorganger ingestemd met die overbrenging?

Zo ja:

Onder welke voorwaarden en met welke waarborgen inzake beheer? Wat is het nagestreefde doel?

Werd rekening gehouden met het aspect duurzame ontwikkeling in de landen van de derde wereld? Hoever staat het met die overbrenging?

Zo neen:

Waar bevindt zich dat indertijd geïnventariseerde erfgoed en hoe ziet u de toekomst ervan rekening houdend met het feit dat het in 1999 door de Koninklijke Bibliotheek werd afgestoten, wat in 2007 werd herbevestigd? Een gelijkaardige transferoperatie, onder het voorwendsel van een uitlening of wat dan ook, zou aan de gang zijn bij andere nationale instellingen die over interessante documenten (abonnementen, giften of uitwisselingen) inzake tropische landbouw beschikken. Wat is daarvan aan?

Moet voor dit patrimonium geen meer geschikte oplossing worden gevonden, bijvoorbeeld door het toe te vertrouwen aan een overheidsinstelling die meer rechtstreeks gericht is op duurzame ontwikkeling in de landen van de derde wereld?

Ik denk meer bepaald aan de Afrikaanse bibliotheek die afhangt van het ministerie van Buitenlandse Zaken of aan een structuur die door Ontwikkelingssamenwerking zou worden opgericht.

Kan in de nabije toekomst niet de oprichting worden voorgesteld van een Europees coördinatiecentrum voor duurzame ontwikkeling in de ontwikkelingslanden (met steun van de Europese Unie)?