l'évolution du nombre d'intoxications alcooliques chez les mineurs
alcoolisme
jeune
répartition géographique
18/12/2013 | Envoi question |
4/3/2014 | Rappel |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Requalification de : demande d'explications 5-4191
Aux Pays-Bas, le nombre d'enfants hospitalisés pour intoxication alcoolique a de nouveau augmenté l'année dernière. De plus, les enfants sont en moyenne plus jeunes et restent plus longtemps inconscients. Cela ressort des chiffres publiés ce matin par le Nederlands Signaleringscentrum voor Kindergeneeskunde (« Observatoire pédiatrique néerlandais » ).
L'année dernière, le nombre de comas éthyliques nécessitant une admission aux urgences a augmenté de douze pour cent, passant à 762, et il comprenait pratiquement autant de filles que de garçons. En 2007, 297 enfants victimes d'une intoxication alcoolique aiguë ont été hospitalisés. L'âge moyen a diminué de 15,6 ans, en 2010, à 15,3 ans l'année dernière.
La proportion d'alcool pour mille chez les enfants ne diffère guère des années précédentes mais la période pendant laquelle ils restent inconscients augmente malgré tout, a indiqué ce matin l'agence de presse Novum sur la base du rapport.
En moyenne, les jeunes sont restés inconscients 3,27 heures, une heure de plus qu'en 2007, année pour laquelle des données ont été recueillies pour la première fois à l'échelle du pays. Cette tendance est extrêmement préoccupante et j'ai reçu des informations du même type en provenance de la France. On y organise de plus en plus de soirées SAD (sexe alcool drogue),où le binge drinking (biture express) est la norme, soirées qui s'adressent en particulier aux jeunes.
Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes à la ministre :
1) Comment la ministre réagit-elle au rapport néerlandais ? Observe-t-on également chez nous une augmentation substantielle de comas dus à la consommation excessive d'alcool parmi les jeunes ?
2) La ministre peut-elle préciser, pour les trois dernières années, le nombre de mineurs qui ont été hospitalisés annuellement pour intoxication alcoolique et dispose-t-elle de chiffres régionaux ? Relève-t-on une tendance et la ministre peut-elle l'expliquer ?
3) La ministre peut-elle préciser, pour les trois dernières années, la proportion moyenne d'alcool pour mille de mineurs qui ont été hospitalisés et combien de temps, en moyenne, ceux-ci sont restés inconscients ?
4) La ministre est-elle disposée à se réunir avec tous les acteur et les communautés afin d'élaborer un plan de prévention solide et de prendre d'autres mesures ? Dans l'affirmative, qu'envisage-t-elle ? Dans la négative, pourquoi ?