Consultations chez un psychologue - Enfants - Remboursement
psychologie
enfant
jeune
assurance maladie
suicide
7/12/2009 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/1/2010) |
6/5/2010 | Fin de la législature |
Réintroduction de : question écrite 4-4929
J'ai appris, grâce à des contacts sur le terrain, que les mineurs qui ont commis une tentative de suicide, peuvent se rendre dans un centre de santé mentale pour un maximum de cinq traitements. Ensuite, ils échouent sur une liste d'attente d'un à deux ans avant de pouvoir bénéficier à nouveau de traitements.
De nombreux jeunes qui ont commis une tentative de suicide, par exemple des personnes qui souffrent de borderline ou de troubles semblables, ont cependant besoin d'une période de traitement beaucoup plus longue voire très longue. Dans ce cas, il est bien entendu possible de faire appel à un (pédo)psychiatre. Un problème se pose toutefois: les parents, en concertation avec leur médecin de famille, ne trouvent pas toujours qu'un tel traitement est indiqué parce qu'on administre assez vite des médicaments forts, des antidépresseurs, etc.
Les parents qui optent, pour leur enfant, pour une approche purement thérapeutique chez un psychologue, sont toutefois confrontés au problème du non-remboursement, par l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI), des traitements dispensés par un psychologue. Le traitement des problèmes psychologiques de leur fils ou de leur fille devient rapidement très onéreux.
1. La ministre est-elle d'accord avec moi pour affirmer que la consultation d'un psychologue devrait être remboursée par l'INAMI, selon des conditions bien définies (par exemple dans la situation décrite)?
2. Quand ce remboursement pourrait-il devenir réalité? Quels obstacles éventuels doit-on surmonter?