Journée mondiale contre la pauvreté

Rencontre avec les pauvres au Sénat

d.g.à.d.: Armand De Decker, Président du Sénat, S.A.R. la Princesse Astrid, Jean-Marie Happart, 2e vice-président du Sénat, et la Ministre flamande de l'Aide sociale Mieke Vogels

L e 17 octobre 2001, quelque 300 représentants d'organisations venant en aide aux pauvres ont participé à une rencontre avec des scientifiques et des parlementaires. La princesse Astrid était présente.

La rencontre a été organisée à l'initiative du groupe de travail interparlementaire Quart Monde à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. On y a examiné comment améliorer le dialogue avec le monde politique afin de mettre sur pied une politique efficace de lutte contre la pauvreté.

Le sénateur et vice-président du groupe de travail, Jean-Pierre Malmendier (MR), a conclu en disant : « L'écoute des pauvres et la recherche de moyens pour tirer profit de leur expérience se trouvaient au cœur des débats ». Quatre groupes de travail se sont réunis avant la tenue d'une séance plénière.

Le groupe de travail interparlementaire Quart Monde

Au milieu: la Princesse Astrid et Jacinta De Roeck, présidente du groupe de travail, entourées de représentants d'associations de lutte contre la pauvreté

Ce groupe de travail, créé en 1993 à l'initiative d'ATD Quart Monde, réunit des élus des différentes assemblées de notre pays et des représentants du quart-monde. Ensemble, ils recherchent des moyens pour lutter plus efficacement contre la pauvreté.

Présidé depuis 1999 par Jacinta De Roeck (Agalev), ce groupe de travail se réunit au moins quatre fois par an au Sénat.

Pourquoi le 17 octobre ?

Les Nations unies ont proclamé le 17 octobre Journée mondiale du refus de la misère. Le groupe de travail entendait organiser un événement spécial à l'occasion de la présidence belge de l'UE et l'idée a germé d'inviter une vingtaine d'associations. L'initiative fut couronnée de succès puisque cette Journée a réuni plus de 200 pauvres et 60 parlementaires. La Princesse Astrid, fort sensibilisée au problème de la pauvreté, était également présente.

Les pauvres ont choisi eux-mêmes les thèmes des quatre groupes de travail. Les associations y ont présenté des projets basés sur le dialogue et le partenariat avec les autorités.