Halte à la traite des êtres humains dans le monde du sport

A

contempler les exploits de joueurs tels qu'Oulare, on en viendrait à oublier que ces joueurs sont des exemples rares de réussite dans une chasse aux jeunes talents qui laisse de nombreuses victimes sur le carreau.

Tous les footballeurs africains et sud-américains ne sont pas promis à un bel avenirfootballistique dans notre pays.

Les jeunes joueurs affluent pourtant massivement, attirés par des dénicheurs detalents qui leur promettent monts et merveilles et leur fournissent un visa touristiquepour l'Europe. Mais, pour la majorité de ces très jeunes footballeurs, la réussiten'est pas au rendez-vous. Souvent abandonnés à leur triste sort, ils finissent paratterrir dans l'illégalité ou la pseudo-illégalité.

Les sénateurs Paula Sémer et Patrick Hostekint (SP) veulent mettre finà cette forme de traite des êtres humains, également dénoncée par le Centre pourl'égalité des chances et la lutte contre le racisme.

Ils estiment que les intermédiaires et les clubs doivent être responsables desfootballeurs étrangers qu'ils attirent dans notre pays.

C'est pourquoi ils ont proposé de compléter l'arrêté royal relatif à l'occupationde travailleurs de nationalité étrangère par une disposition contraignant lesintermédiaires et les employeurs à prendre en charge les frais de soins de santé, deséjour et de rapatriement des travailleurs étrangers et de leur famille.

Les sénateurs se sont ralliés unanimement à cette proposition le 17 décembre 1998.

 

nederlandse tekst

Commentaires au webmaster