Réactions |
Bon nombre de bibliothèques, d'écoles et de citoyens sont enthousiastes. Ils espèrent que le Sénat poursuivra dans la voie de la transparence dans laquelle il s'est engagé.
Certains lecteurs font des suggestions. Ainsi, un fonctionnaire de la Communauté germanophone propose-t-il de rédiger également une version allemande du périodique. À partir du présent numéro, les lecteurs germanophones recevront un résumé en allemand.
Un directeur d'école de Bruges demande de rechercher spécifiquement des informations pour des élèves de l'enseignement technique et professionnel. Quoi qu'il en soit, le présent périodique s'efforce d'être aussi lisible et donc accessible que possible.
La plupart des lecteurs posent des questions pratiques. Où peuvent-ils acheter le Moniteur ou autres documents ? Nous publions à leur intention une liste d'adresses utiles.
Nous renvoyons les demandes relatives à des adresses de députés ou à des rapports de commissions d'enquête (Dutroux, sectes, ...)
au site web "www.lachambre.be"
ou au numéro de téléphone de la Chambre 02/549.81.11.
Répétons encore une fois que les adresses des sénateurs, notamment, se trouvent sur notre site web "www.senate.be".
"Le Sénat à hauteur citoyenne. Nouvelle culture politique oblige, le Sénat plonge résolument dans l'ère de la communication 'interactive' ... Le temps est bien révolu ou les sénateurs chenus réservaient jalousement leurs débats aux murs rouge et or de la Haute Assemblée ... 'Le Sénat sait ce qu'il veut', indique l'un des titres volontiers accrocheurs de cette première livraison. ..." (Le Soir, 02.06.97)
"Depuis des années, la Chambre y va d'un hebdomadaire fourni
qui énumère, dans le menu, ses activités de la semaine.
C'est précieux, mais austère et pour initiés. Le dessein sénatorial
est à la fois moins ambitieux.
Davantage outil de travail dans le
premier cas, plutôt vulgarisation citoyenne dans le second. ... Mais le Sénat
veut surtout interactiver avec le citoyen." (La Libre Belgique,
02.06.97)
Un bourgmestre nous écrit: "L'objectif de ce périodique devrait être d'alimenter la réflexion des citoyens sur les grands débats de l'heure et aussi de permettre une remise en question permanente du fonctionnement de nos institutions. A cet égard, un courrier des lecteurs pourrait s'avérer utile."
Une bibliothécaire: "Je trouve le périodique très intéressant et les sujets traités fort judicieux. ... je suis certaine que nos lecteurs y verront là une source supplémentaire d'informations, bienvenue en ce moment."
Un lecteur de Mater (Audenaerde) :
"Depuis que le Sénat s'est vu attribuer le rôle de 'chambre de réflexion', on ne le voit pas assez souvent, à mon goût, dans les médias.
Il serait opportun d'informer davantage le citoyen des activités de cette institution.
Cela ferait taire les commérages selon lesquels les sénateurs ne font que dormir et gagner de l'argent (à la pelle)."
Une famille de Rijmenam (Malines) :
"Nous nous permettons d'attirer votre attention sur l'indignation que nous éprouvons après avoir entendu dire, au journal télévisé de VTM, que deux parlementaires VU souhaitent déposer une proposition de loi visant à supprimer la fête nationale du 21 juillet et à la remplacer par la fête de la communauté.
Nous estimons qu'il est totalement insensé d'oser présenter pareille proposition. Tout d'abord, il est temps que certaines personnes se rendent compte qu'une grande partie des Belges, tant flamands que wallons, sont avant tout des Belges, et qu'ensuite seulement ils se prononcent éventuellement sur leur appartenance à une région déterminée !"
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Un lecteur demande si le prince Laurent deviendra sénateur de droit. L'article 72 de la Constitution dispose que "les enfants du Roi ou, à leur défaut, les descendants belges de la branche de la famille royale appelée à régner sont de droit sénateur à l'âge de dix-huit ans." Ils ne deviennent sénateurs qu'après la prestation de serment. Pour l'instant, seuls le prince Philippe et la princesse Astrid l'ont fait. * |
Plus jamais de blocage de motions ?Un lecteur inquiet fait une proposition. "Le fonctionnement du Sénat est déterminé non seulement par la délimitation légale (constitutionnelle) de ses compétences, mais aussi par son règlement. Dans le cadre de la 'nouvelle culture politique', il serait souhaitable d'examiner ce règlement de plus près. Un point apparemment sans importance concerne la façon de voter sur les motions déposées après une 'demande d'explications'. Actuellement, le vote sur la motion pure et simple (qui ne veut rien dire) a toujours priorité sur la motion motivée. Il me semble que cette façon de procéder élimine d'avance toute motion motivée. Dans le passé, il est certainement déjà arrivé que des motions étaient rédigées en termes si modérés et avec une motivation telle que même des membres de la majorité auraient pu l'appuyer. Les motions ne doivent effectivement pas nécessairement viser à faire tomber le gouvernement, ni même un ministre déterminé. Elles peuvent concerner un point politique concret et ne viser qu'une correction de la politique menée. Faire d'abord voter sur la motion motivée accroîtrait sensiblement l'influence des parlementaires, ce qui avantagerait assurément l'image du Sénat et favoriserait une démocratie plus efficace. En tout cas, les 'demandes d'explications' ne peuvent pas être suivies du vote sur la motion qui met en jeu la confiance dans le gouvernement. Ceci n'est plus possible qu'à la Chambre, après une interpellation." |
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