5‑45

Sénat de Belgique

Session ordinaire 2011‑2012

Séances plénières

Jeudi 26 janvier 2012

Séance de l’après‑midi

5‑45

Belgische Senaat

Gewone Zitting 2011‑2012

Plenaire vergaderingen

Donderdag 26 januari 2012

Namiddagvergadering

Annales

Handelingen

Sommaire

Inhoudsopgave

Questions orales. 5

Question orale de Mme Christine Defraigne au premier ministre sur «la situation d’ArcelorMittal» (no 5‑387) 5

Question orale de M. Hassan Bousetta au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la situation préoccupante au sein du gouvernement de transition libyen du Conseil national de transition» (no 5‑384) 7

Question orale de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la protection des ressortissants belges vivant au Nigeria» (no 5‑386) 8

Question orale de Mme Fauzaya Talhaoui au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo européen imposé à l’Iran» (no 5‑388) 10

Question orale de M. Karl Vanlouwe au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la vague d’immolations au Tibet» (no 5‑392) 12

Question orale de Mme Mieke Vogels à la ministre de l’Emploi sur «les emplois de courte durée pour les jeunes et les chômeurs de longue durée» (no 5‑395) 14

Question orale de Mme Inge Faes à la ministre de la Justice sur «l’échange d’ADN et d’empreintes digitales de grands criminels entre la Belgique et les États‑Unis» (no 5‑391) 17

Question orale de Mme Claudia Niessen à la ministre de la Justice sur «l’accord entre les États‑Unis et la Belgique visant à prévenir et à lutter contre la criminalité grave» (no 5‑394) 17

Question orale de M. Bart Laeremans au vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord sur «le recrutement d’un magistrat pour sa cellule stratégique» (no 5‑393) 20

Question orale de Mme Olga Zrihen à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «les risques d’électrocution pour les pompiers au contact des installations photovoltaïques» (no 5‑385) 23

Question orale de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «l’abaissement de l’âge de l’application des sanctions administratives communales» (no 5‑389) 25

Question orale de Mme Elke Sleurs à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «les mariages forcés» (no 5‑390) 27

Question orale de Mme Nele Lijnen au ministre de la Défense sur «la famine en Somalie et le largage d’aide alimentaire» (no 5‑382) 29

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République d’Afrique du Sud, d’autre part, modifiant l’Accord sur le commerce, le développement et la coopération, fait à Kleinmond, Afrique du Sud, le 11 septembre 2009 (Doc. 5‑1313) 30

Discussion générale. 30

Discussion des articles. 31

Projet de loi portant assentiment à l’Accord modifiant, pour la deuxième fois, l’Accord de Partenariat entre les Membres du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 2000 et modifié une première fois à Luxembourg le 25 juin 2005, et à l’Acte final, ouverts à la signature à Ouagadougou le 22 juin 2010 et à Bruxelles du 1er juillet au 31 octobre 2010 (Doc. 5‑1314) 31

Discussion générale. 31

Discussion des articles. 33

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre les États du Benelux (le Royaume de Belgique, le Grand‑Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays‑Bas) et la République d’Arménie relatif à la réadmission des personnes en séjour irrégulier, et au Protocole d’application, faits à Bruxelles le 3 juin 2009 (Doc. 5‑1371) 33

Discussion générale. 33

Discussion des articles. 34

Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2007 sur la formation judiciaire et portant création de l’Institut de formation judiciaire (Doc. 5‑1325) 34

Discussion générale. 34

Discussion des articles. 34

Proposition de loi modifiant la loi du 2 mars 1954 tendant à prévenir et réprimer les atteintes au libre exercice des pouvoirs souverains établis par la Constitution, en vue de modifier la zone neutre (Doc. 5‑1256) 34

Discussion générale. 34

Discussion des articles. 35

Prise en considération de propositions. 35

Votes. 35

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République d’Afrique du Sud, d’autre part, modifiant l’Accord sur le commerce, le développement et la coopération, fait à Kleinmond, Afrique du Sud, le 11 septembre 2009 (Doc. 5‑1313) 35

Projet de loi portant assentiment à l’Accord modifiant, pour la deuxième fois, l’Accord de Partenariat entre les Membres du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 2000 et modifié une première fois à Luxembourg le 25 juin 2005, et à l’Acte final, ouverts à la signature à Ouagadougou le 22 juin 2010 et à Bruxelles du 1er juillet au 31 octobre 2010 (Doc. 5‑1314) 36

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre les États du Benelux (le Royaume de Belgique, le Grand‑Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays‑Bas) et la République d’Arménie relatif à la réadmission des personnes en séjour irrégulier, et au Protocole d’application, faits à Bruxelles le 3 juin 2009 (Doc. 5‑1371) 36

Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2007 sur la formation judiciaire et portant création de l’Institut de formation judiciaire (Doc. 5‑1325) 36

Proposition de loi modifiant la loi du 2 mars 1954 tendant à prévenir et réprimer les atteintes au libre exercice des pouvoirs souverains établis par la Constitution, en vue de modifier la zone neutre (Doc. 5‑1256) 37

Ordre des travaux. 37

Excusés. 37

Annexe. 38

Votes nominatifs. 38

Propositions prises en considération. 39

Demandes d’explications. 40

Message de la Chambre. 45

Cour constitutionnelle – Arrêts. 45

Cour constitutionnelle – Recours. 45

Cour constitutionnelle – Questions préjudicielles. 46

Conseil central de l’économie. 47

 

Mondelinge vragen. 5

Mondelinge vraag van mevrouw Christine Defraigne aan de eerste minister over «de situatie bij ArcelorMittal» (nr. 5‑387) 5

Mondelinge vraag van de heer Hassan Bousetta aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de verontrustende situatie binnen de overgangsregering van de Libische Overgangsraad» (nr. 5‑384) 7

Mondelinge vraag van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de bescherming van Belgische onderdanen die in Nigeria wonen» (nr. 5‑386) 8

Mondelinge vraag van mevrouw Fauzaya Talhaoui aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het Europese embargo tegen Iran» (nr. 5‑388) 10

Mondelinge vraag van de heer Karl Vanlouwe aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de golf van zelfverbrandingen in Tibet» (nr. 5‑392) 12

Mondelinge vraag van mevrouw Mieke Vogels aan de minister van Werk over «de jobs van korte duur voor jonge en langdurig werklozen» (nr. 5‑395) 14

Mondelinge vraag van mevrouw Inge Faes aan de minister van Justitie over «de uitwisseling van DNA en vingerafdrukken van zware criminelen tussen België en de Verenigde Staten» (nr. 5‑391) 17

Mondelinge vraag van mevrouw Claudia Niessen aan de minister van Justitie over «het verdrag tussen de Verenigde Staten en België ter preventie en bestrijding van ernstige misdaad» (nr. 5‑394) 17

Mondelinge vraag van de heer Bart Laeremans aan de vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee over «de benoeming van een magistraat in zijn beleidscel» (nr. 5‑393) 20

Mondelinge vraag van mevrouw Olga Zrihen aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het risico op elektrocutie voor brandweerlui bij het aanraken van fotovoltaïsche installaties» (nr. 5‑385) 23

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «een verlaging van de leeftijd voor toepassing van gemeentelijke administratieve sancties» (nr. 5‑389) 25

Mondelinge vraag van mevrouw Elke Sleurs aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «de gedwongen huwelijken» (nr. 5‑390) 27

Mondelinge vraag van mevrouw Nele Lijnen aan de minister van Landsverdediging over «de hongersnood in Somalië en voedselhulp vanuit de lucht» (nr. 5‑382) 29

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, enerzijds, en de Republiek Zuid‑Afrika, anderzijds, tot wijziging van de Overeenkomst inzake handel, ontwikkeling en samenwerking, gedaan te Kleinmond, Zuid‑Afrika, op 11 september 2009 (Stuk 5‑1313) 30

Algemene bespreking. 30

Artikelsgewijze bespreking. 31

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tot tweede wijziging van de Partnerschapsovereenkomst tussen de Leden van de Groep van Staten in Afrika, het Caribische Gebied en de Stille Oceaan, enerzijds, en de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, anderzijds, ondertekend te Cotonou op 23 juni 2000 en voor de eerste maal gewijzigd te Luxemburg op 25 juni 2005, en met de Slotakte, open voor ondertekening te Ouagadougou op 22 juni 2010 en te Brussel van 1 juli tot en met 31 oktober 2010 (Stuk 5‑1314) 31

Algemene bespreking. 31

Artikelsgewijze bespreking. 33

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Benelux‑Staten (het Koninkrijk België, het Groothertogdom Luxemburg, het Koninkrijk der Nederlanden) en de Republiek Armenië betreffende de overname van onregelmatig verblijvende personen, en met het Uitvoeringsprotocol, gedaan te Brussel op 3 juni 2009 (Stuk 5‑1371) 33

Algemene bespreking. 33

Artikelsgewijze bespreking. 34

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 31 januari 2007 inzake de gerechtelijke opleiding en tot oprichting van het Instituut voor gerechtelijke opleiding (Stuk 5‑1325) 34

Algemene bespreking. 34

Artikelsgewijze bespreking. 34

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 2 maart 1954 tot voorkoming en beteugeling der aanslagen op de vrije uitoefening van de door de Grondwet ingestelde soevereine machten, met het oog op een wijziging van de neutrale zone (Stuk 5‑1256) 34

Algemene bespreking. 34

Artikelsgewijze bespreking. 35

Inoverwegingneming van voorstellen. 35

Stemmingen. 35

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, enerzijds, en de Republiek Zuid‑Afrika, anderzijds, tot wijziging van de Overeenkomst inzake handel, ontwikkeling en samenwerking, gedaan te Kleinmond, Zuid‑Afrika, op 11 september 2009 (Stuk 5‑1313) 35

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tot tweede wijziging van de Partnerschapsovereenkomst tussen de Leden van de Groep van Staten in Afrika, het Caribische Gebied en de Stille Oceaan, enerzijds, en de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, anderzijds, ondertekend te Cotonou op 23 juni 2000 en voor de eerste maal gewijzigd te Luxemburg op 25 juni 2005, en met de Slotakte, open voor ondertekening te Ouagadougou op 22 juni 2010 en te Brussel van 1 juli tot en met 31 oktober 2010 (Stuk 5‑1314) 36

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Benelux‑Staten (het Koninkrijk België, het Groothertogdom Luxemburg, het Koninkrijk der Nederlanden) en de Republiek Armenië betreffende de overname van onregelmatig verblijvende personen, en met het Uitvoeringsprotocol, gedaan te Brussel op 3 juni 2009 (Stuk 5‑1371) 36

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 31 januari 2007 inzake de gerechtelijke opleiding en tot oprichting van het Instituut voor gerechtelijke opleiding (Stuk 5‑1325) 36

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 2 maart 1954 tot voorkoming en beteugeling der aanslagen op de vrije uitoefening van de door de Grondwet ingestelde soevereine machten, met het oog op een wijziging van de neutrale zone (Stuk 5‑1256) 37

Regeling van de werkzaamheden. 37

Berichten van verhindering. 37

Bijlage. 38

Naamstemmingen. 38

In overweging genomen voorstellen. 39

Vragen om uitleg. 40

Boodschap van de Kamer 45

Grondwettelijk Hof – Arresten. 45

Grondwettelijk Hof – Beroepen. 45

Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen. 46

Centrale Raad voor het Bedrijfsleven. 47

 

Présidence de Mme Sabine de Bethune

(La séance est ouverte à 15 h.)

Voorzitster: mevrouw Sabine de Bethune

(De vergadering wordt geopend om 15 uur.)

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de Mme Christine Defraigne au premier ministre sur «la situation d’ArcelorMittal» (no 5‑387)

Mondelinge vraag van mevrouw Christine Defraigne aan de eerste minister over «de situatie bij ArcelorMittal» (nr. 5‑387)

Mme Christine Defraigne (MR). – Monsieur le premier ministre, l’annonce par ArcelorMittal, le 12 octobre 2011, de la fermeture de la phase à chaud à Liège a plongé toute la région liégeoise, voire toute la Wallonie, dans un grand désarroi. Dix mille familles sont très durement touchées. Les travailleurs qui ont dû consentir beaucoup de sacrifices en termes de flexibilité, de mobilité, d’horaires et de formation sont confrontés à une opacité dans le chef de la direction et, comme M. Marcourt me l’a dit lui‑même lors des débats au parlement wallon, nul ne sait quelle direction prendront les choses.

On peut subodorer que Mittal désinvestit en Europe, puisque d’autres usines ferment, notamment récemment à Madrid, et qu’il veut investir dans les mines pour peser lui‑même sur l’offre et la demande, comme il le fait au Canada ou en Inde. En attendant, y a‑t‑il une voie de secours, un plan B ?

Comment sauver le froid, comment sauver la Recherche et Développement dans notre région puisqu’on a le sentiment que Mittal est venu piller notre carnet d’adresses et nos cerveaux ?

Mittal est‑il ou non vendeur de la phase à chaud ou préfère‑t‑il laisser mourir l’outil pour éviter toute concurrence ? S’il n’est pas vendeur, y a‑t‑il des moyens de coercition, ne fût‑ce qu’en récupérant un certain nombre d’aides d’État, en faisant pression sur la question des quotas de CO2 ou en exigeant une dépollution des sols à concurrence de 600 millions à un milliard d’euros ?

Dans quelle mesure le gouvernement fédéral que vous représentez et vous‑même, monsieur le premier ministre, pouvez‑vous peser dans le débat ? Comptez‑vous défendre à la Commission européenne le principe d’une solution de portage, même transitoire ? Pouvez‑vous défendre cette optique sans tabou idéologique en évitant les aides d’État ? Avons‑nous des arguments juridiques à développer devant la Commission européenne ?

De façon plus globale, à l’instar de l’engagement pris par M. Verhofstadt quand l’industrie automobile flamande a été mise en danger, comment comptez‑vous peser de tout votre poids pour sauver ce qui est aussi une industrie systémique en Région wallonne en général et en région liégeoise en particulier ?

Le drame social est grave, le désarroi est profond. L’étude Laplace, déjà tombée aux oubliettes car ses vertus scientifiques sont remises en question, enterre purement et simplement le chaud.

Comment vous positionnez‑vous dans ce dossier et quel espoir comptez‑vous donner aux familles liégeoises ?

Mevrouw Christine Defraigne (MR). – Mijnheer de eerste minister, het bericht van ArcelorMittal op 12 oktober 2011 over de sluiting van de warme lijn te Luik heeft in de hele regio, zelfs in heel Wallonië voor opschudding gezorgd. Tienduizend families worden zwaar getroffen. De werknemers hebben veel hebben moeten aanvaarden inzake flexibiliteit, mobiliteit, dienstregeling en opleiding. Ze worden bovendien geconfronteerd met onduidelijkheid bij de directie en, zoals de heer Marcourt me bij de besprekingen in het Waals parlement zelf heeft meegedeeld, weet niemand welke richting het zal uitgaan.

We kunnen vermoeden dat Mittal zich uit Europa terugtrekt. Onlangs werden er nog andere fabrieken gesloten, met name in Madrid. Hij wil investeren in de mijnen om zelf invloed te kunnen uitoefenen op het spel van vraag en aanbod, zoals in Canada en India. Is er in afwachting een uitweg, een plan B?

Hoe kunnen we de koude lijn redden? Hoe kunnen we onderzoek en ontwikkeling in onze regio redden? We hebben immers het gevoel dat Mittal onze adresboek en onze hersenen is komen plunderen.

Zal Mittal de warme lijn al dan niet verkopen of wil hij de productie laten uitdoven om elke concurrentie te vermijden? Als hij ze niet verkoopt, zijn er dan pressiemiddelen? Moeten we niet een deel van de overheidshulp terugvorderen door druk uit te oefenen via de CO2‑quota of door een sanering van de grond te eisen voor een bedrag van 600 miljoen tot een miljard euro?

In welke mate kan de federale regering op het dossier wegen, mijnheer de eerste minister? Zult u bij de Europese Commissie het principe van een ‘portage’‑oplossing, eventueel als overgang, verdedigen? Kunt u dit standpunt zonder ideologisch taboe verdedigen en verdere staatshulp verhinderen? Kunnen we juridische argumenten aanhalen voor de Europese Commissie?

Kunt u, zoals de heer Verhofstadt destijds heeft gedaan toen de Vlaamse auto‑industrie in gevaar kwam, al uw gewicht in de schaal leggen om een basisindustrie in het Waalse gewest in het algemeen en in de streek van Luik in het bijzonder te redden?

Er is een enorm sociaal drama en de ontzetting is groot. Het Laplacerapport, dat al is opzijgeschoven omdat men vragen heeft bij zijn wetenschappelijke waarde, noemt de sluiting van de warme lijn zonder meer onomkeerbaar.

Welke houding zult u in dit dossier aannemen? Welke hoop denkt u de Luikse families te kunnen geven?

M. Elio Di Rupo, premier ministre. – Je vous remercie pour votre question, qui a déjà été posée à la Chambre par un membre de votre parti. Je suis ravi que l’on puisse redire la même chose dans les deux assemblées. Cela permet à tous les parlementaires fédéraux d’être mieux informés.

Il va sans dire que, tout en respectant la répartition des compétences et les attributions des régions, le gouvernement fédéral est disponible et prêt à accompagner les efforts du gouvernement wallon. Je l’ai fait savoir à titre personnel. Nous continuerons à agir de la sorte.

La sidérurgie représente un secteur important : 15 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects tant dans le nord que dans le sud du pays. Les travailleurs d’ArcelorMittal méritent du respect et de la considération ; ceux du gouvernement leur sont acquis. En effet, malgré les incertitudes, ces travailleurs ont accompli des efforts considérables.

Aujourd’hui, on me dit que deux études ont été commandées et que les résultats de l’une d’entre elles sont publics. Vous avez parlé de la « vertu scientifique ». J’imagine que vous visiez la « rigueur scientifique ». Certains contestent en tous cas la première étude.

Le gouvernement wallon attend les conclusions de ces deux études pour mettre en place une stratégie à l’égard du groupe, compte tenu de toutes les données que nous connaissons. En outre, à Liège se trouve un des meilleurs centres de recherche scientifique dans le domaine métallurgique.

Pour l’instant, le gouvernement fédéral veille à ce que la procédure Renault soit respectée à la lettre. Je ne peux que vous répéter notre disponibilité mais aussi notre volonté d’accompagner les efforts de la Région wallonne. Nous agirons bien évidemment en coordination avec les autorités régionales. Soyez assurée que le premier ministre et tous ses ministres sont disponibles pour agir au mieux de leurs capacités.

De heer Elio Di Rupo, eerste minister. – Ik dank u voor de vraag, die al in de Kamer door een lid van uw partij werd gesteld. Het verheugt me dat in beide assemblees hetzelfde kan worden herhaald. Hierdoor zijn alle federale parlementsleden goed geïnformeerd.

De federale regering is, met inachtneming van de bevoegdheden van de gewesten, beschikbaar en bereid om de inspanningen van de Waalse regering te steunen. Dat heb ik persoonlijk laten weten. We werken op die manier verder.

De staalnijverheid is een belangrijke sector met 15 000 directe arbeidsplaatsen en 30 000 indirecte banen, zowel in het noorden als in het zuiden van het land. De werknemers van ArcelorMittal verdienen respect en waardering; de regering staat achter hen. Deze werknemers hebben, ondanks de onzekerheden, belangrijke inspanningen geleverd.

Vandaag zegt men mij dat de opdracht werd gegeven voor twee studies en dat de resultaten van één van ervan openbaar zijn. U had het over wetenschappelijke waarde. Ik kan me voorstellen dat u wetenschappelijke hardheid bedoelt. Sommigen trekken de eerste studie in elk geval in twijfel.

De Waalse regering wacht op de conclusies van de beide studies om een strategie uit te werken, rekening houdend met alle gegevens waarover we beschikken. Luik heeft één van de beste onderzoekscentra inzake metallurgie.

De federale regering ziet erop toe dat de wet‑Renault strikt wordt nageleefd.

Ik kan alleen maar herhalen dat we beschikbaar zijn en bereid zijn de inspanningen van het Waalse Gewest te steunen. We zullen uiteraard samenwerken met de gewestelijke autoriteiten. Ik kan u verzekeren dat de eerste minister en alle ministers al het mogelijke zullen doen.

Mme Christine Defraigne (MR). – Le fait que vous deviez répondre deux fois au même type de question démontre notre préoccupation à l’égard de la situation dramatique de la sidérurgie liégeoise.

J’entends votre profession de foi et votre volonté de vous impliquer. Je ne vous cache pas que j’aurais aimé quelques réponses plus précises et plus concrètes, notamment sur la position qui sera défendue vis‑à‑vis de la Commission européenne et sur la question des aides d’État. Un plan B est‑il mis en œuvre ?

Quand j’interroge M. Marcourt à la Région wallonne, il répond qu’il a des contacts avec vous, et quand je vous interroge, vous faites la même réponse, même si vous ne le citez pas comme tel. Il faudrait dès lors en venir au but et clarifier les intentions. Je vous remercie en tout cas pour votre réponse volontariste.

Mevrouw Christine Defraigne (MR). – Dat u twee keer een gelijkaardige vraag moet beantwoorden, is een bewijs van onze bezorgdheid over de dramatische toestand in de Luikse metaalindustrie.

Ik hoor uw geloofsbelijdenis en uw wil om u voor de zaak in te zetten. Ik had evenwel graag duidelijker en meer concrete antwoorden gekregen, met name over het standpunt dat u zult verdedigen bij de Europese Commissie en op de vraag over de overheidssteun. Is er een plan B in werking gesteld?

Als ik de heer Marcourt een vraag stel, antwoordt hij dat hij contacten met u heeft en wanneer ik u dezelfde vraag stel, krijg ik een gelijkaardig antwoord. We moeten te weten komen wat precies de bedoeling is. Ik dank u in elk geval voor uw besluitvaardige antwoord.

(M. Armand De Decker, vice‑président, prend place au fauteuil présidentiel.)

(Voorzitter: de heer Armand De Decker, ondervoorzitter.)

Question orale de M. Hassan Bousetta au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la situation préoccupante au sein du gouvernement de transition libyen du Conseil national de transition» (no 5‑384)

Mondelinge vraag van de heer Hassan Bousetta aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de verontrustende situatie binnen de overgangsregering van de Libische Overgangsraad» (nr. 5‑384)

M. Hassan Bousetta (PS). – Après le soulagement de la fin du régime de Kadhafi, la Libye fait face à des enjeux importants parmi lesquels : la sécurisation du pays, la construction d’une nouvelle structure d’État ainsi que la relance de l’économie. Le Conseil National de Transition (CNT) a fait savoir qu’il prévoyait d’organiser un processus démocratique par phases. Il est ainsi prévu une élection en juin 2012. Toutefois, le pilotage de la transition ne va pas sans difficulté.

En réalité, la Libye nouvelle semble mal partie. À Benghazi, la population manifeste depuis la mi‑décembre contre l’opacité du CNT et ce samedi elle s’en est pris violemment aux locaux de l’organisation. Début janvier, le président soudanais Omar El Béchir, actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale, a été reçu très officiellement à Tripoli. Par ailleurs, les luttes armées entre factions continuent à faire rage sur le territoire libyen. Enfin, les organisations de droits de l’homme internationales et la CPI elle‑même s’inquiètent de l’indécision du CNT dans le dossier du jugement de Saïf al‑Islam Kadhafi.

Dans ce contexte alarmant, quel est l’état des relations que le gouvernement fédéral a pu nouer avec les autorités de la transition et son analyse sur la poursuite du processus de transition vers un nouvel appareil d’État ?

De heer Hassan Bousetta (PS). – Na de opluchting over het einde van het Kadhafiregime staat Libië voor grote uitdagingen: de beveiliging van het land, de uitbouw van een nieuwe staatsstructuur en het weer op gang brengen van de economie. De Nationale Overgangsraad (NOR/NTC) heeft laten weten het democratiseringsproces in fasen te laten verlopen. Er zijn verkiezingen gepland in juni 2012, maar de transitie verloopt niet zonder moeilijkheden.

Het nieuwe Libië lijkt slecht te zijn gestart. In Benghazi betoogt de bevolking al sinds half december tegen de ondoorzichtigheid van de Overgangsraad. Zaterdag werden de kantoren van de organisatie bestormd. Begin januari werd de Soedanese president Omar al‑Bashir, momenteel onder aanhoudingsmandaat van het Internationaal Strafhof, officieel in Tripoli ontvangen. Bovendien woedt de gewapende strijd tussen de actievoerende partijen op het Libische grondgebied voort. De internationale mensenrechtenorganisaties en het Internationaal Strafhof zijn ongerust over de besluiteloosheid van de Overgangsraad in het dossier van de veroordeling van Saif al‑Islam Kadhafi.

In hoeverre heeft de federale regering relaties kunnen aanknopen met de overgangsautoriteiten? Wat denkt ze over het transitieproces naar een nieuw staatsapparaat?

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Vous avez raison de souligner les difficultés que traverse actuellement la Libye ainsi que le gouvernement de transition libyen. Elles ont de quoi inquiéter, aussi bien à l’étranger qu’à l’intérieur même du pays.

Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu’un processus de transition démocratique entraîne souvent un nombre important de difficultés, d’autant plus grandes, dans le cas de la Libye, que les attentes de sa population – qui sort de quarante ans de dictature – sont immenses et parfois démesurées. Ces attentes entraînent une certaine impatience qui s’exprime bien souvent par des émeutes ou des manifestations violentes. Ce fut également le cas en Tunisie durant les premiers mois suivant la chute du régime de Ben Ali. La vigilance reste de mise durant cette transition mais il convient d’évaluer la situation dans le cadre d’un processus plutôt que sur une base ad hoc.

Les autorités de transition libyennes ont un immense travail devant elles sur trois fronts : premièrement, la reconstruction de la société au sens large – la mise en place d’un État de droit – rétablir la sécurité ; reconstruire l’armée nationale et les forces de sécurité ; parvenir à la réconciliation nationale ; établir une justice garantissant les droits des individus ainsi que des procès équitables ; relancer l’économie ; deuxièmement, mieux communiquer avec la population libyenne et enfin, troisièmement, gérer les attentes très importantes de la population.

L’importance de la communication et de la transparence est primordiale dans une phase de transition délicate comme celle‑ci, marquée par le manque de confiance entre gouvernants et gouvernés, mais aussi entre simples citoyens. Les rancunes accumulées au cours des années de dictature ou durant la révolution rendent les choses encore plus difficiles. Dans ce cadre, un élément positif qui mérite peut‑être d’être souligné est la publication en ligne du projet de loi électorale qui régira l’élection d’une Assemblée constituante au mois de juin, afin de permettre aux experts et à la société civile d’émettre des commentaires sur ce projet. L’adoption de ce projet de loi par les autorités du Conseil national de transition (CNT), qui devait initialement avoir lieu le 22 janvier, a d’ailleurs été reportée pour permettre cette consultation de la société civile.

En ce qui concerne nos contacts avec les autorités de transition libyennes, j’effectuerai une visite à Tripoli dans les semaines à venir, à la mi‑février pour être plus précis, afin de m’entretenir avec mon homologue et d’autres membres du gouvernement de transition. Tout en étant attentif à leur lecture de la situation actuelle, je ne manquerai pas de leur transmettre notre souhait de voir cette transition démocratique se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, la Libye doit se diriger vers l’établissement d’un État démocratique qui accorde une importance prioritaire au respect de l’État de droit, des droits de l’homme et des femmes et des libertés fondamentales. Ces principes forment d’ailleurs le socle du partenariat que l’Union européenne développe avec la nouvelle Libye. J’aurai l’occasion de m’exprimer de la même manière au cours d’un voyage juste avant à Tunis car il est important de développer nos relations avec ce que l’on appelle l’ensemble des pays du printemps arabe ; vous savez comme moi que chacun de ces pays vit une situation très particulière. Nous serons très attentifs dans chacun de ces pays à l’évolution qui interviendra dans les semaines, les mois et les années à venir.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – U wijst terecht op de moeilijkheden in Libië. Er zijn redenen tot ongerustheid, zowel in het buitenland als binnen het land zelf.

Men mag echter niet uit het oog verliezen dat een overgangsproces naar democratie vaak moeilijk verloopt, meer nog in het geval van Libië, waar de verwachtingen van de bevolking, die veertig jaar onder een dictatuur heeft geleefd, hooggespannen zijn en soms alle perken te buiten gaan. De verwachtingen leiden tot een zeker ongeduld, dat vaak wordt geuit in oproer of gewelddadige betogingen. Dat was ook het geval in Tunesië tijdens de eerste maanden na de val van het Ben Ali‑regime. We moeten tijdens deze overgangsfase waakzaam blijven, maar de toestand moet geëvalueerd worden in het kader van een proces en niet zozeer op ad‑hocbasis.

De Libische overgangsautoriteiten hebben een enorme opdracht. Ten eerste, de heropbouw van de maatschappij in de brede zin – de ontwikkeling van een rechtsstaat –, de veiligheid herstellen, het leger en de veiligheidsdiensten heropbouwen, een nationale verzoening tot stand brengen, een justitieapparaat uitbouwen dat de individuele rechten en een rechtvaardige procesvoering garandeert, de economie weer op gang brengen. Ten tweede, beter communiceren met de Libische bevolking. Ten derde, de verwachtingen van de bevolking inlossen.

Communicatie en transparantie zijn primordiaal in een dergelijke gevoelige overgangsfase, die wordt gekenmerkt door een gebrek aan vertrouwen tussen de regeringsleiders en de onderdanen, maar ook tussen de burgers onderling. Het ongenoegen dat gedurende de periode van de dictatuur of tijdens de revolutie is gegroeid, maakt de toestand nog moeilijker. Een positief element dat moet worden onderstreept is de online publicatie van het wetsontwerp van de verkiezingswet dat de verkiezing van een grondwetgevende vergadering in juni regelt. Experts en de burgermaatschappij kunnen opmerkingen formuleren op dit ontwerp. De goedkeuring van dit wetsontwerp door de autoriteiten van de Nationale Overgangsraad had aanvankelijk op 22 januari moeten gebeuren, maar werd uitgesteld omwille van de raadpleging van de burgermaatschappij.

Wat onze contacten met de gezagsdragers van de Libische overgangsraad betreft, kan ik u meedelen dat ik half februari een bezoek zal brengen aan Tripoli. Ik zal een gesprek hebben met mijn ambtgenoot en met andere leden van de overgangsregering. Ik zal niet nalaten hun, met aandacht voor hun huidige situatie, te laten weten dat we wensen dat de overgang naar de democratie in de beste omstandigheden verloopt. Libië moet evolueren naar een democratische staat die in de eerste plaats aandacht schenkt aan de eerbiediging van de rechtsstaat, van de rechten van mannen en vrouwen en van de fundamentele vrijheden. Deze principes vormen trouwens de basis van het toekomstig partnerschap tussen de Europese Unie en het nieuwe Libië. Ik zal mij op dezelfde manier uitdrukken tijdens een reis kort daarvoor naar Tunis. Het is belangrijk relaties uit te bouwen met de landen van de zogenaamde Arabische Lente. U weet net als ik dat al die landen een specifieke situatie hebben. We zullen trouwens de evolutie in elk van die landen de komende weken, maanden en jaren van nabij volgen.

M. Hassan Bousetta (PS). – Je voudrais remercier le ministre pour ses précisions et insister sur un point additionnel, auquel notre pays doit être attentif. En effet, la Libye vit une période incertaine, une période grise, de transition et donc, il serait important de jeter des bases correctes avec les autorités légitimes qui sortiront, espérons‑le, de ce processus démocratique. Par ailleurs, il ne faut pas négliger les espoirs que la Belgique a pu susciter là‑bas. Le premier représentant officiel belge qui s’est rendu en Libye n’était pas un représentant du gouvernement fédéral. Des attentes importantes ont été suscitées, notamment dans le domaine de la santé, des soins à apporter aux victimes de guerre. Je me réjouis de votre prochain voyage en Libye qui vous permettra, avec toute la prudence qui s’impose en cette période, de prendre des contacts avec vos homologues en les invitant à aller jusqu’au bout du processus entamé, comme vous l’avez souligné vous‑même.

De heer Hassan Bousetta (PS). – Ik dank de minister voor de verduidelijking, maar ik wens op een bijkomend punt te wijzen waarvoor ons land aandacht moet hebben. De overgangsfase in Libië verloopt in moeilijke, onzekere en sombere omstandigheden. Het is belangrijk een correcte basis te leggen met de gezagdragers die het democratiseringsproces hopelijk tot een goed einde zullen brengen. Men mag evenwel de hoop die België daar heeft gewekt niet uit het oog verliezen. De eerste officiële Belgische vertegenwoordiger die zich naar Libië heeft begeven, was geen afgevaardigde van de federale regering. Er werden hoge verwachtingen gecreëerd, onder meer op het vlak van de verzorging van de oorlogsslachtoffers. Ik ben blij dat de minister binnenkort naar Libië reist en dat hij, uiteraard met de nodige voorzichtigheid, contacten zal leggen met zijn ambtgenoten en hen zal aanmoedigen om het democratiseringsproces tot een goed einde te brengen.

Question orale de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la protection des ressortissants belges vivant au Nigeria» (no 5‑386)

Mondelinge vraag van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de bescherming van Belgische onderdanen die in Nigeria wonen» (nr. 5‑386)

M. Richard Miller (MR). – Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, est un pays de contraste où de nombreux facteurs, tels que la corruption ou les mauvaises distributions de la rente pétrolière, ne font qu’accroître les tensions et attiser la violence entre les nombreuses ethnies qui composent le pays. Le Nigeria a toujours été confronté à des périodes de grandes violences : guerre civile, dite du Biafra, durant la fin des années 60 ; attaques de offshores, kidnappings dans le delta du Niger ; violences de type confessionnel de la part des musulmans à l’égard des chrétiens, notamment à Jos dans l’État de Plateau ; tensions sociales liées à l’augmentation du prix de l’essence.

La situation s’est aggravée récemment. Une secte islamiste nommée Boko Haram commet des attentats d’une violence inouïe. Au départ, leurs attentats étaient perpétrés essentiellement dans le nord‑est du pays et visaient des églises, des lieux de vente d’alcool et des commissariats de police. Depuis près d’un an, Boko Haram a élargi ses attaques, de plus en plus meurtrières et sophistiquées, vers le reste du pays. Au mois d’août 2011, le QG de l’ONU dans la capitale Abuja a été visé par un attentat suicide. La ville de Kano, dans le nord du pays, a été meurtrie par de nombreux attentats le 20 janvier dernier. Boko Haram déclare vouloir s’en prendre aux hôtels fréquentés par des expatriés. La situation, monsieur le ministre, est donc grave, non seulement pour les Nigérians mais également pour toute la communauté expatriée.

Bien entendu, nous ne pouvons prédire les événements. Néanmoins il est essentiel que les Belges travaillant ou voyageant au Nigeria soient informés des risques qu’ils courent. Je suis heureux de constater que le site du ministère des Affaires étrangères est très clair à ce sujet ; il prévient des risques encourus dans ce pays et prodigue de nombreux conseils.

Par ailleurs, l’existence d’une patrouille de sécurité européenne à Lagos, prête à intervenir lorsqu’une urgence se présente, est de nature à rassurer. Il me semble important de connaître les dernières dispositions prises par notre gouvernement et de savoir si un plan d’évacuation est clairement établi, afin que les ressortissants belges soient déjà préparés à une telle éventualité.

Pour être plus précis, je souhaiterais, monsieur le ministre, obtenir une réponse aux questions que voici :

Quel est le nombre exact des ressortissants belges vivant au Nigeria ? Certains vivent‑ils dans le nord‑est du pays, où l’état d’urgence et un couvre‑feu ont été décrétés ? Quels conseils ou consignes leur ont été donnés ?

Un plan d’évacuation des ressortissants belges est‑il prêt ? Est‑ce l’ambassade de Belgique à Abuja qui contacte individuellement chaque ressortissant ? Un lieu de rendez‑vous préalablement fixé a‑t‑il été clairement expliqué aux ressortissants lorsque ceux‑ci s’installent au Nigéria ou visitent le pays ?

Je vous remercie pour vos réponses et j’espère que, sous votre autorité attentive, l’ambassade de Belgique au Nigeria prend toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité des ressortissants belges sur le territoire nigérian.

De heer Richard Miller (MR). – Nigeria, het dichtstbevolkte land van Afrika, zit vol contrasten. Corruptie en een slechte verdeling van de olierente drijven samen met talloze andere factoren de spanningen en het geweld op tussen de vele volksgroepen die het land telt. Nigeria had altijd al af te rekenen met periodes van hevig geweld: de zogenaamde burgeroorlog van Biafra op het einde van de jaren zestig; aanvallen op offshore, kidnappings in de Nigerdelta; religieus geweld van moslims tegen christenen, meer bepaald in Jos in de staat Plateau; sociale spanningen naar aanleiding van de stijging van de benzineprijs.

De situatie is onlangs erger geworden. Een moslimsekte met de naam Boko Haram pleegt ongehoord gewelddadige aanslagen. In het begin waren hun aanvallen hoofdzakelijk tegen doelwitten in het noordoosten van het land gericht: kerken, alcoholslijterijen en politiecommissariaten. Sinds bijna een jaar heeft Boko Haram zijn steeds moorddadiger en meer geavanceerde aanslagen uitgebreid naar de rest van het land. In augustus 2011 werd het VN‑hoofdkwartier in de hoofdstad Abuja getroffen door een zelfmoordaanslag. De stad Kano in het noorden van het land werd op 20 januari jongstleden getroffen door een reeks aanslagen. Boko Haram verklaart het gemunt te hebben op hotels voor expats. Mijnheer de minister, de toestand is dus niet alleen ernstig voor de Nigerianen, maar ook voor de hele expatgemeenschap.

We kunnen de gebeurtenissen natuurlijk niet voorspellen. Toch is het van wezenlijk belang dat Belgen die in Nigeria werken of reizen, op de hoogte worden gebracht van de risico’s die ze lopen. Gelukkig laat de site van het ministerie van Buitenlandse Zaken daarover niet de minste twijfel bestaan; er wordt gewaarschuwd voor de risico’s en er worden tal van raadgevingen verstrekt.

Het is overigens geruststellend dat een Europese veiligheidspatrouille in Lagos paraat is om in te grijpen als zich een noodsituatie voordoet. Ik vind het belangrijk om weten welke schikkingen onze regering onlangs heeft getroffen en of er een plan is uitgewerkt om de Belgische onderdanen te evacueren, zodat ze al op die eventualiteit kunnen voorbereid zijn.

Mijnheer de minister, meer in het bijzonder kreeg ik graag een antwoord op volgende vragen:

Hoeveel Belgische onderdanen verblijven er precies in Nigeria? Zijn er sommigen van hen die in het noordoosten vertoeven waar de noodtoestand is afgekondigd en de avondklok is ingesteld? Welke raadgevingen en instructies hebben ze gekregen?

Ligt er een evacuatieplan voor de Belgische onderdanen klaar? Zal de Belgische ambassade in Abuja met ieder van hen afzonderlijk contact opnemen? Krijgen onderdanen die zich in Nigeria vestigen of het land bezoeken, duidelijke uitleg mee over een vooraf bepaald trefpunt?

Ik dank u voor uw antwoorden en hoop dat de ambassade van België in Abuja op uw gezag alle vereiste schikkingen treft om de veiligheid van de Belgische onderdanen op Nigeriaans grondgebied te verzekeren.

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Je dois vous dire combien j’ai été choqué par les derniers événements à Kano. Les attentats terroristes y ont fait 150 victimes. Je me suis joint au message adressé par Mme Ashton au nom de l’Union européenne.

Nous avons également ouvert un débat au Conseil des ministres des Affaires étrangères sur l’attitude à adopter face aux violences et aux actes de discrimination qui se multiplient en raison de convictions religieuses ou philosophiques. C’est une préoccupation qu’il faudra intégrer davantage dans notre politique de relations extérieures belge et européenne.

Cent cinquante‑deux ressortissants belges sont actuellement inscrits à l’ambassade de Belgique à Abuja. La majorité des Belges, environ 70 pour cent, vivent à Lagos.

Comme dans tous les pays du monde, il est néanmoins très difficile de connaître le nombre exact de Belges présents au Nigeria. Les Belges qui sont de passage dans un pays, pour quelques jours ou quelques mois, ne se font pas nécessairement connaître de l’ambassade.

Selon les informations dont dispose l’ambassade, seul un Belgo‑Nigérian vit à Kano, où les dernières attaques terroristes ont eu lieu.

L’ambassade de Belgique a, à plusieurs reprises au cours des derniers mois, envoyé aux Belges des courriels rappelant les règles de prudence à suivre dans des situations d’urgence. En outre, elle a adapté les conseils aux voyageurs, conseils qui ont été publiés sur le site web du SPF des Affaires étrangères le 25 janvier.

L’essentiel de la communauté belge réside à Maitama, à proximité du point de rassemblement prévu dans les plans de crise, qui est la résidence de l’ambassadeur, un endroit sécurisé. Depuis 2011, les Belges du Nigeria sont inscrits dans les plans de sécurité de la France. Ceci permet aux Belges qui habitent dans d’autres quartiers ou d’autres villes, de rejoindre le point de rassemblement de l’ambassade de France le plus proche de leur domicile.

Je peux vous assurer que l’ambassade de Belgique au Nigeria prend toutes les mesures nécessaires afin de garantir au mieux la sécurité des ressortissants belges vivant sur le territoire nigérian.

Nous suivrons cette situation de près. J’espère que nous pourrons encore améliorer la coordination des mesures avec les autres États de l’Union européenne.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Het moet me van het hart hoe zeer de recente gebeurtenissen in Kano me hebben geschokt. De terreuraanslagen hebben er 150 slachtoffers gemaakt. Ik heb me aangesloten bij de mededeling die mevrouw Ashton namens de Europese Unie heeft gedaan.

We hebben in de Raad Buitenlandse Zaken ook een discussie aangevat over onze houding ten aanzien van het toenemend aantal daden van geweldpleging en van discriminatie uit hoofde van religieuze en filosofische overtuigingen. Die bezorgdheid moet meer dan voorheen integraal deel uitmaken van het Belgische en Europese buitenlandbeleid.

Honderdtweeënvijftig Belgische onderdanen zijn momenteel ingeschreven bij de ambassade van België in Abuja. De meeste Belgen, ongeveer 70%, verblijven in Lagos.

Zoals overal ter wereld is het ook in Nigeria zeer moeilijk om het exacte aantal Belgen ter plaatse te kennen. Belgen die enkele dagen of maanden op doorreis zijn, laten dat niet noodzakelijk aan de ambassade weten.

Volgens de inlichtingen waarover de ambassade beschikt, verblijft er maar één Belgische Nigeriaan in Kano, waar de jongste terreuraanslagen plaatsvonden.

De jongste maanden heeft de ambassade van België de Belgen er in e‑mails meermaals aan herinnerd welke regels van voorzichtigheid ze in geval van noodtoestand dienen in acht te nemen. Ze heeft overigens ook de raadgevingen voor reizigers bijgesteld en op 25 januari gepubliceerd op de website van Buitenlandse Zaken.

De overgrote meerderheid van de Belgische gemeenschap verblijft in Maitama in de nabijheid van het trefpunt dat in de crisisplannen vastligt, namelijk de residentie van de ambassadeur, een beveiligde locatie. Sinds 2011 zijn de Belgen in Nigeria opgenomen in de veiligheidsplannen van Frankrijk. Zodoende kunnen Belgen die in andere wijken of steden wonen, er het dichtst bij hun woning gelegen trefpunt van de Franse ambassade opzoeken.

Ik kan u verzekeren dat de ambassade van België in Nigeria alle vereiste maatregelen neemt om de veiligheid van de Belgische onderdanen op Nigeriaans grondgebied zo goed mogelijk te waarborgen.

We volgen de situatie van nabij. Hopelijk kunnen we de operationele coördinatie met de andere EU‑lidstaten nog verbeteren.

M. Richard Miller (MR). – Je remercie le ministre pour sa réponse et pour l’attention qu’il porte à la sécurité de nos compatriotes au Nigeria.

Je le remercie également pour sa volonté de développer une politique coordonnée avec ses collègues européens en vue de répondre aux violences contre les chrétiens et aux autres violences confessionnelles.

De heer Richard Miller (MR). – Ik dank de minister voor zijn antwoord en voor de aandacht die hij besteedt aan de veiligheid van onze landgenoten in Nigeria.

Ik dank hem ook voor zijn bereidheid om met zijn Europese collega’s een gecoördineerd beleid uit te werken om het geweld tegen de christenen en ander religieus geweld in te dijken.

Question orale de Mme Fauzaya Talhaoui au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo européen imposé à l’Iran» (no 5‑388)

Mondelinge vraag van mevrouw Fauzaya Talhaoui aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het Europese embargo tegen Iran» (nr. 5‑388)

Mme Fauzaya Talhaoui (sp.a). – Le dossier de l’Iran est de nouveau à la une de l’actualité et fait partie des priorités de la communauté internationale et de l’Europe. On a appris cette semaine que l’Union européenne voulait imposer des sanctions à l’Iran, surtout en ce qui concerne l’exportation de pétrole, pour accentuer la pression sur le programme nucléaire iranien. L’Iran continue à prétendre que son programme nucléaire est totalement pacifique et qu’il n’a pas l’intention de fabriquer la bombe atomique. Reste à savoir si nous devons croire l’Iran. Quoi qu’il en soit, l’Union européenne a décidé de respecter tous les contrats jusqu’au 1 juillet, pour ensuite entamer un boycott. La question se pose de savoir si nous pourrons convaincre les gros importateurs de pétrole iranien, comme la Chine – dont les relations avec l’Iran ne sont manifestement pas si mauvaises –, l’Inde ou encore l’Italie, de respecter ce boycott.

L’Iran menace de fermer le détroit d’Ormuz, un point de passage capital par lequel passe le pétrole du monde entier. Les armées américaine et britannique ont déjà dépêché des navires sur place pour attaquer si nécessaire.

Comment s’assurer que ce boycott ne nous sera pas préjudiciable ? En effet, l’Europe importe beaucoup de pétrole iranien. La coalition internationale que le ministre appelle de ses vœux pour contraindre l’Iran à revenir à la table des négociations est‑elle vraiment réaliste ?

Une intervention militaire doit toujours être décidée en dernier recours. Nous sommes restés plus de sept ans en Irak parce que le pays abritait soi‑disant des armes de destruction massive et nous sommes revenus bredouille : la situation en Irak n’est pas encore stabilisée et nous n’avons pas trouvé d’armes. Le ministre a‑t‑il la preuve irréfutable que l’Iran fabrique effectivement la bombe atomique, de telle sorte qu’une intervention est nécessaire ? Par ailleurs, le président Obama a indiqué hier explicitement que les États‑Unis interviendraient le cas échéant. J’aimerais savoir ce que l’Union européenne peut répondre à cela, et si nous sommes à la veille d’une troisième guerre mondiale.

Mevrouw Fauzaya Talhaoui (sp.a). – Het dossier‑Iran is weer brandend actueel en staat hoog op de internationale en Europese agenda. Deze week raakte bekend dat de Europese Unie sancties wil opleggen aan Iran, en dan vooral voor de olie‑uitvoer, om meer druk uit te oefenen op het Iraanse nucleaire programma. Iran blijft beweren dat zijn nucleair programma louter vreedzaam is en dat het niet van plan is een atoombom te maken. Vraag is of we Iran moeten geloven. In elk geval heeft de Europese Unie beslist alle contracten tot 1 juli na te komen en dan een totale boycot in te stellen. China, India en zelfs Italië voeren heel veel olie uit Iran in en de vraag is dan ook of we die landen kunnen overtuigen zich aan een boycot te houden, vooral omdat de relatie tussen China en Iran blijkbaar toch niet zo slecht is.

Iran dreigt met het afsluiten van de Straat van Hormuz, een zeer belangrijke transportroute waar de olie uit de hele wereld passeert. Amerikaanse en Britse militairen hebben al schepen ter plaatse om als het nodig is, tot een aanval over te gaan.

Ik heb voor de minister twee concrete vragen.

Hoe kunnen we zeker zijn dat we van de olieboycot geen schade zullen ondervinden? Europa importeert toch heel wat Iraanse olie. Is de internationale coalitie waarnaar de minister streeft om druk uit te oefenen zodat Iran naar de onderhandelingstafel terugkeert, wel realistisch?

Militair ingrijpen is altijd een ultieme remedie. In Irak hebben we zeven jaar of langer oorlog gevoerd omdat er zogezegd massavernietigingswapens aanwezig waren en we zijn van een kale reis teruggekomen. De situatie in Irak is nog altijd niet stabiel en we hebben er geen wapens gevonden. Kan de minister onomstotelijk bewijzen dat Iran inderdaad aan een atoombom werkt, zodat ingrijpen noodzakelijk is? President Obama heeft gisteren trouwens met zoveel woorden gezegd dat de VS militair zullen ingrijpen als het nodig is. Ik wil graag weten wat wij als Europese Unie daarop te antwoorden hebben en of we misschien aan de vooravond staan van een derde wereldoorlog.

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Madame Talhaoui dit que « nous sommes restés sept ans en Irak ». Je ne me souviens d’aucune intervention belge en Irak, si ce n’est durant la guerre du Koweït.

Comme le montre le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique de novembre 2011, le comportement de l’Iran dans le dossier nucléaire ne laissait plus le choix à l’Union européenne. Les informations internes des États‑Unis et de la Grande‑Bretagne qui ont mené à l’intervention en Irak ne sont en aucun cas comparables à un rapport international sur l’évolution en Iran, qui ne laisse pas la place au doute. Toutefois, madame Talhaoui dispose peut‑être d’informations supplémentaires, dans ce cas elle peut toujours les faire parvenir à mon cabinet.

L’Iran ne collabore manifestement pas avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, bien que, d’après le Traité de non‑prolifération, il y soit obligé. L’objectif des nouvelles mesures restrictives est de ramener Téhéran à la table des négociations, conformément à la politique qui vise à la fois dialogue et sanctions. Les sanctions servent donc à susciter un dialogue. Cependant, si cela ne devait pas être le cas, une action militaire serait à craindre. En effet, il est important que les plus grands consommateurs de pétrole iranien achètent moins de pétrole. Le Japon a d’ailleurs déjà déclaré être prêt à le faire. Les contacts avec les autres pays continuent. Il est également important pour notre économie que l’offre de pétrole reste stable sur le marché mondial. Certains producteurs ont promis d’assurer la stabilité de l’approvisionnement car eux aussi, ils ont tout intérêt à se trouver dans un environnement de marché stable. C’est justement pour éviter un marché instable que la Belgique, pendant les négociations, a plaidé pour, d’une part, une période de transition pour l’imposition d’un embargo pétrolier, fixé au 1er juillet 2012, et, d’autre part, pour une clause de révision afin de permettre l’évaluation de la situation, prévue pour fin avril 2012. C’était important pour, entre autres, la Grèce, qui importe 65% de son pétrole d’Iran, mais moins pour la Belgique, dont l’importation de pétrole en provenance de l’Iran ne s’élève qu’à 6%.

Les sanctions européennes contre l’Iran sont fortes et étendues mais il ne s’agit pas d’un embargo commercial. Nous voulons informer les dirigeants iraniens des conséquences de leurs actes et, comme nous l’avons déjà dit, les ramener à la table des négociations. En Iran, une très grande partie du pouvoir est détenue par les Gardiens de la révolution. Ils se trouvent tant au robinet du pétrole qu’au poste de commandement du programme nucléaire. C’est pourquoi nous voulons leur transmettre un message. À chaque fois que nous avons été contraints de prendre des sanctions, la réaction de l’Iran était la suivante : d’une part, un semblant d’ouverture diplomatique et, d’autre part, des déclarations provoquantes. Certes, l’Iran est capable de causer des problèmes dans le détroit d’Ormuz mais on devra attendre de voir quelles en seront les conséquences. Si l’Iran entrave le commerce du pétrole dans le détroit d’Ormuz, il se prive lui aussi tout d’un coup de ce dont il a besoin. C’est la rhétorique dangereuse du pouvoir iranien qui provoque l’instabilité économique en Iran et qui rend la vie de la population plus difficile. Lundi, l’Union européenne a confirmé sa politique à double objectif à l’égard de l’Iran : sanctionner si nécessaire et dialoguer si possible. Madame Ashton attend toujours une réponse de l’Iran à sa lettre du 21 octobre 2011. Quant aux déclarations américaines sur une action militaire éventuelle, nous en attendons, comme toujours, la discussion au Conseil de sécurité des Nations unies.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Mevrouw Talhaoui zei dat ‘we in Irak zeven jaar oorlog hebben gevoerd’. Ik kan me echter niets herinneren van een Belgische interventie in Irak, behalve dan in de eerste oorlog rond Koeweit.

Het gedrag van Iran in het nucleaire dossier, zoals dat is gebleken uit het rapport van het Internationaal Atoomenergieagentschap van november 2011, liet de Europese Unie inderdaad geen keuze meer. We kunnen de interne informatie van de Verenigde Staten en misschien Groot‑Brittannië, die leidde tot de interventie in Irak, echter op geen enkele manier vergelijken met een internationaal rapport over de evolutie in Iran, waarover geen betwisting bestaat. Maar misschien heeft mevrouw Talhaoui meer informatie en dan kan ze die altijd aan mijn departement doorgeven.

Iran werkt duidelijk niet met het Agentschap mee, hoewel het daartoe verplicht is volgens het non‑proliferatieverdrag. De doelstelling van de nieuwe restrictieve maatregelen is Teheran terug naar de onderhandelingstafel te brengen, conform het tweesporenbeleid dialoog‑sancties. De sancties dienen dus om een dialoog op te wekken. Mocht dat niet lukken, dan vrees ik voor een militaire actie. Het is inderdaad belangrijk dat de grootste afnemers van Iraanse olie er minder olie gaan kopen. Japan heeft zich al bereid verklaard om dat te doen. De contacten met de andere landen lopen nog. Het is ook belangrijk voor onze economie dat het aanbod van olie op de wereldmarkt stabiel blijft. Een aantal producenten heeft toegezegd om een stabiele aanvoer te verzekeren. Ook zij hebben belang bij een stabiele marktomgeving. Precies om een instabiele markt te vermijden, heeft België tijdens de onderhandelingen gepleit voor enerzijds een transitieperiode voor het invoeren van een olie‑embargo, vastgelegd op 1 juli 2012, en anderzijds voor een herzieningsclausule om de situatie te kunnen evalueren, voorzien tegen eind april 2012. Dat was van belang voor onder andere Griekenland, dat 65% van zijn olie in Iran haalt, minder voor België, waarvan de olie‑import uit Iran maar 6% bedraagt.

De Europese sancties tegen Iran zijn stevig en uitgebreid, maar zijn geen commercieel embargo. Wij willen de beslissingnemers in Iran op de gevolgen van hun daden wijzen en hen, zoals al gezegd, met aandrang vragen naar de onderhandelingstafel terug te keren. In Iran is heel veel macht verschoven naar de Revolutionaire Wachters. Zij zitten zowel aan de oliekraan als aan de commandotafel van het atoomprogramma. Daarom willen we hen een boodschap geven. Telkens we verplicht werden om sancties te nemen, kwam er een dubbele reactie vanwege Iran: een schijn van diplomatieke opening, enerzijds, en provocerende verklaringen, anderzijds. Iran is zeker in staat om problemen te veroorzaken in de Straat van Hormuz, maar of dat grote gevolgen zal hebben, valt af te wachten. Als Iran de oliehandel via de Straat van Hormuz moeilijker maakt, snijdt het onmiddellijk ook in eigen vlees. Het is de gevaarlijke retoriek van het Iraanse bewind die economische onrust veroorzaakt in Iran en het leven er voor de bevolking moeilijker maakt. De Europese Unie heeft op maandag haar tweesporenbeleid ten opzichte van Iran bevestigd: sancties als het moet, dialoog als het kan. Mevrouw Ashton wacht nog steeds op een Iraans antwoord op haar brief van 21 oktober 2011. In verband met de Amerikaanse verklaringen over een mogelijke militaire actie, wachten wij traditiegetrouw op de bespreking daarvan in de VN‑Veiligheidsraad.

Mme Fauzaya Talhaoui (sp.a). – Pour ce qui est de l’Irak, avec « nous », j’entendais bien entendu la communauté internationale. Le ministre a donc raison en ce qui concerne la position de la Belgique.

J’estime que la Belgique a joué un rôle de médiateur à l’égard de l’Iran quant à la période de transition et aux clauses de révision. Cela me semble être une manière intelligente de dialoguer avec le régime iranien.

Je suis également ravie d’entendre que nous ne pouvons envisager une action militaire contre l’Iran que dans le cadre des Nations unies. Je pense qu’un embargo est le dernier moyen de toucher le régime. Nous ne pouvons pas oublier que la population iranienne souffre déjà des sanctions.

Mevrouw Fauzaya Talhaoui (sp.a). – In verband met Irak bedoelde ik met ‘wij’ uiteraard de internationale gemeenschap. De minister heeft dus gelijk wat de houding van België betreft.

Ik apprecieer dat België tegenover Iran een bemiddelende rol heeft gespeeld in verband met de transitieperiode en de herzieningsclausules. Dat lijkt mij een verstandige manier om de dialoog met het Iraanse regime aan te gaan.

Ik ben ook blij te horen dat we alleen in een VN‑constellatie een militaire actie tegen Iran kunnen overwegen. Een embargo is voor mij dan weer de ultieme remedie om het regime te treffen. We mogen niet vergeten dat de Iraanse bevolking nu al lijdt onder de sancties.

Question orale de M. Karl Vanlouwe au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «la vague d’immolations au Tibet» (no 5‑392)

Mondelinge vraag van de heer Karl Vanlouwe aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de golf van zelfverbrandingen in Tibet» (nr. 5‑392)

M. Karl Vanlouwe (N‑VA). – Deux ans après la première immolation par le feu, celle du moine Phuntsog, le Tibet est accablé par une vague d’immolations. Pas moins de seize Tibétains ont posé cet acte de désespoir depuis mars 2011. Les autorités chinoises ont besoin de plus en plus de troupes pour garder la situation sous contrôle au Tibet.

Bien que l’article 36 de la Constitution chinoise garantisse la liberté religieuse à tous les citoyens, des limitations drastiques sont d’application pour les monastères bouddhistes tibétains dans certaines parties du plateau tibétain. Les activités religieuses des monastères font l’objet d’une surveillance policière constante. Tout attroupement ou manifestation de moines tibétains est étouffé dans l’œuf et se heurte à la répression menée par les troupes de sécurité et à l’emprisonnement arbitraire de moines.

Le monastère de Kirti à Ngaba est isolé du reste du monde depuis avril 2011 et sa population serait passée de 2 500 à 600 moines. Douze des seize immolations ont eu lieu à Ngaba.

Cette semaine au Sichuan, cinq Tibétains ont été abattus lors de différentes manifestations. Il y aurait aussi des dizaines de blessés. Les activistes tibétains affirment que les troupes de maintien de l’ordre ont ouvert le feu lors d’une manifestation pacifique. Selon la version officielle chinoise, la foule attaquait des commissariats de police et la police a dû se défendre. Ils accusent des « groupes sécessionnistes d’outre‑mer » de vouloir discréditer le gouvernement.

Le Dalaï‑Lama demande à Catherine Ashton, qui est à la tête du SEAE, d’envoyer des diplomates européens au Tibet pour évaluer la situation. Les autorités chinoises nient cependant qu’il y ait de l’agitation dans la région. Pékin affirme avoir amélioré la situation des droits de l’homme au Tibet en rétablissant l’économie et est mécontent de l’ingérence étrangère dans ses affaires intérieures.

On ne sait pas clairement si les étrangers et les journalistes sont à nouveau autorisés à se rendre dans les trois provinces de la Région autonome du Tibet, Qinghai et Sichuan.

Mes questions au ministre sont les suivantes :

Comment évalue‑t‑il la situation actuelle dans les provinces tibétaines ? Pense‑t‑il que le renforcement des mesures de sécurité dans la région contribue à la résolution du conflit entre les moines et les autorités ?

De heer Karl Vanlouwe (N‑VA). – Twee jaar na de eerste zelfverbranding van monnik Phuntsog blijft Tibet gebukt gaan onder een golf van zelfverbrandingen. Sinds maart 2011 hebben maar liefst zestien Tibetanen deze wanhoopsdaad gepleegd. De Chinese autoriteiten hebben steeds meer troepen nodig om de situatie in Tibet onder controle te houden.

Hoewel artikel 36 van de Grondwet van de Chinese Volksrepubliek alle burgers het recht op godsdienstvrijheid garandeert, zijn er drastische beperkingen van toepassing op de Tibetaanse boeddhistische kloosters in bepaalde delen van de Tibetaanse hoogvlakte. De religieuze activiteiten in de kloosters worden in de gaten gehouden door een permanente politieaanwezigheid. Elke samenscholing of manifestatie van Tibetaanse monniken wordt in de kiem gesmoord door onderdrukking door veiligheidstroepen en willekeurige opsluiting van monniken.

Sinds april 2011 is het Kirti‑klooster te Ngawa afgesloten van de buitenwereld en zou de bevolking van het klooster van 2 500 naar 600 gedaald zijn. Twaalf van de zestien zelfverbrandingen vonden plaats in Ngawa.

Deze week werden op verschillende manifestaties in Sichuan vijf Tibetanen doodgeschoten. Er zouden ook tientallen gewonden gerapporteerd zijn. Tibetaanse activisten zeggen dat Chinese ordetroepen het vuur openden tijdens een vreedzame betoging. De officiële Chinese versie luidt dat de menigte telkens politiecommissariaten aanvielen en de politie zichzelf moest verdedigen. Ze beschuldigen ‘overzeese afscheidingsgroepen’ ervan de regering in diskrediet te willen brengen.

De dalai lama vraagt Catherine Ashton, hoofd van de EDEO (EEAS), om Europese diplomaten naar Tibet te sturen om er de situatie in te schatten. De Chinese autoriteiten ontkennen echter alle onrusten in de Tibetaanse regio. Beijing stelt dat het de mensenrechten in Tibet heeft verbeterd door de economische situatie te herstellen en is niet opgezet met buitenlandse inmenging in de binnenlandse aangelegenheden.

Het is onduidelijk of buitenlanders en journalisten weer toegelaten zijn tot de drie provincies van de Tibetaanse Autonome Regio, Qinghai en Sichuan.

Mijn vragen aan de minister zijn:

Hoe evalueert hij de huidige situatie in de Tibetaanse provincies? Denkt hij dat de verhoogde veiligheidsmaatregelen in de regio bijdragen tot een oplossing van het conflict tussen de monniken en de autoriteiten?

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Comme vous, je suis inquiet de ces informations qui font état d’immolations par le feu au Tibet et dans les régions limitrophes. Je me préoccupe aussi de la situation actuelle dans la région où depuis mars 2011, seize moines tibétains se sont immolés par le feu. Selon les informations, on suppose que la répression violente des récentes manifestations des Tibétains par la police chinoise aurait coûté la vie à plusieurs personnes. Des actes tels que les immolations par le feu sont clairement l’expression d’un désespoir extrême qui reflète bien le mécontentement profond qui règne au sein de la communauté tibétaine en raison du manque de respect des autorités chinoises à l’égard de leurs droits religieux et culturels.

Ce dossier a souvent été abordé avec les autorités chinoises par le biais de l’UE, entre autres lors du dialogue stratégique entre la Chine et l’UE le 12 mai 2011 et lors du dialogue UE‑Chine sur les droits de l’homme du 16 juin 2011.

Plus récemment, en décembre 2011, l’UE a entrepris une démarche commune à ce sujet auprès des autorités chinoises.

L’UE et la Belgique continuent à suivre l’évolution de la situation de très près. Nous continuerons à mettre ce sujet à l’agenda avec les autorités chinoises. Nous pensons que le cœur du problème doit se résoudre par un dialogue pacifique et non par des actions répressives. J’en parlerai au cours des prochaines semaines à l’ambassadeur de Chine à Bruxelles et sans doute aussi aux autorités chinoises elles‑mêmes.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Ik deel uw ongerustheid over de berichten over de zelfverbrandingen in Tibet en de aangrenzende regio’s. Ik maak mij ook zorgen over de huidige situatie in de regio, waar sinds maart 2011 al zestien Tibetaanse monniken zichzelf levend hebben verbrand. Uit berichten blijkt dat de recente manifestaties van de Tibetanen door de Chinese politie met geweld beantwoord werden en vermoedelijk het leven van een aantal mensen hebben geëist. Daden als zelfverbranding zijn duidelijk een uiterste wanhoopsdaad waaruit blijkt dat er diepe ontevredenheid heerst bij de Tibetaanse gemeenschap wegens het gebrek aan respect van de Chinese autoriteiten voor hun religieuze en culturele rechten.

Via de EU is deze zaak al verschillende keren aangekaart bij de Chinese autoriteiten, onder meer tijdens de strategische EU‑China‑dialoog op 12 mei 2011 en de EU‑China‑mensenrechtendialoog op 16 juni 2011.

Meer recent ondernam de EU in december 2011 hierover ook nog een gezamenlijke demarche bij de Chinese autoriteiten.

De EU en België blijven de ontwikkelingen op de voet volgen. We zullen deze zaak dan ook blijven aankaarten bij de Chinese autoriteiten. We zijn van mening dat de kern van het probleem moet worden aangepakt via vreedzame dialoog en niet via repressieve acties. Ik zal daarover in de komende weken contact opnemen met de Chinese ambassadeur in Brussel en mogelijk ook met de Chinese autoriteiten zelf.

M. Karl Vanlouwe (N‑VA). – Je me réjouis que l’Union européenne et la Belgique suivent la situation de près et qu’une démarche commune ait été entreprise. J’espère comme le ministre que nous verrons la fin de ces actes horribles de désespoir au Tibet et que l’Europe et notre pays montreront clairement aux autorités chinoises qu’elles doivent tenir compte des droits religieux, culturels et politiques ainsi que de l’aspiration à l’autonomie des Tibétains.

De heer Karl Vanlouwe (N‑VA). – Het verheugt me dat de minister en de Europese Unie deze zaak op de voet volgen en dat er al een gezamenlijke actie op Europees niveau is ondernomen. Ik hoop samen met de minister dat er een einde komt aan de verschrikkelijke wanhoopsdaden in Tibet en dat Europa en ons land aan de Chinese autoriteiten een duidelijk signaal geven dat ze rekening moeten houden met culturele, religieuze en politieke rechten en ook met de autonomiegedachte die bij de Tibetanen leeft.

Question orale de Mme Mieke Vogels à la ministre de l’Emploi sur «les emplois de courte durée pour les jeunes et les chômeurs de longue durée» (no 5‑395)

Mondelinge vraag van mevrouw Mieke Vogels aan de minister van Werk over «de jobs van korte duur voor jonge en langdurig werklozen» (nr. 5‑395)

Mme Mieke Vogels (Groen!). – La ministre a annoncé cette semaine qu’elle veut « intégrer » les jeunes chômeurs et les chômeurs de longue durée en les obligeant à accepter des contrats de courte durée.

Elle évoque son expérience à la présidence du CPAS d’Anvers, mais il me paraît audacieux d’extrapoler au marché du travail belge les méthodes d’activation des bénéficiaires du revenu d’intégration. Ceux‑ci sont mis au travail par le CPAS, en son sein ou à tout le moins dans les services qu’il contrôle. Transposer ces boulots de brève durée dans le marché régulier du travail suscite des questions. Quel est leur rapport avec le travail intérimaire ? J’ai également lu que, selon la ministre, l’employeur doit pouvoir rapidement rompre le contrat si le travailleur ne répond pas à ses attentes. De quels droits les travailleurs jouissent‑ils encore avec des contrats aussi courts ?

Les syndicats n’ont pas tardé à manifester leur préoccupation et à critiquer la flexibilité accrue en faveur des employeurs, se demandant si la création d’un sous‑statut supplémentaire était opportune. L’idée se fonde sur l’opinion de ce gouvernement selon laquelle chacun doit travailler et quiconque veut travailler trouve du travail ! Dans une interview au journal Het Laatste Nieuws, la ministre disait qu’il était facile de savoir si quelqu’un désire travailler : il suffit de lui proposer du travail, et on verra tout de suite.

Voilà le problème. Aujourd’hui, on ne propose plus d’emploi aux chômeurs. On leur apprend à solliciter, puis on les lâche sur le marché du travail afin qu’ils cherchent un emploi. S’ils n’en trouvent pas, c’est de leur faute : n’y a‑t‑il pas tellement de places vacantes ? On a pourtant constaté ces dernières semaines l’inadéquation totale entre les demandeurs d’emploi et les boulots qui leur seraient prétendument proposés.

Comme je le disais déjà lors du débat sur la déclaration gouvernementale, il est temps de s’en prendre au chômage et plus aux chômeurs. La ministre persiste cependant à faire porter la responsabilité par l’individu.

Que répond la ministre aux questions que les syndicats se posent quant à son projet ? Comment pense‑t‑elle le mettre en œuvre ? L’élaboration de ce nouveau statut précaire relève‑t‑elle de la mission d’une ministre fédérale, sachant que la compétence en matière d’emploi sera presque entièrement régionalisée en 2014 ?

Mevrouw Mieke Vogels (Groen!). – Deze week kondigde de minister aan dat ze jonge en langdurig werklozen wil ‘integreren’ door hen te verplichten jobs van korte duur aan te nemen.

De minister verwijst hierbij naar haar ervaringen als voorzitter van het OCMW van Antwerpen, maar methodes om leefloners te activeren die in het kader van een OCMW worden toegepast, kunnen volgens mij niet zonder meer worden geprojecteerd op de Belgische arbeidsmarkt. Leefloners worden tewerkgesteld door het OCMW, in diensten van het OCMW of in diensten die minstens door het OCMW gecontroleerd worden. Als men die jobs van korte duur op de reguliere arbeidsmarkt wil laten vervullen, dan rijzen er toch heel wat vragen. Wat is de relatie tussen die jobs en uitzendarbeid? Ik las ook dat de minister van oordeel is dat de werkgever die contracten snel moeten kunnen verbreken indien de pas aangeworven werknemer niet aan zijn verwachtingen beantwoordt. Welke rechten hebben de werknemers met dergelijke kortlopende contracten dan nog?

Het duurde niet lang of de vakbonden reageerden ongerust. Ze hekelen de nog grotere flexibiliteit voor de werkgevers en vragen zich af of het opportuun is om nog maar eens een nepstatuut te creëren. Deze regering gaat ervan uit dat iedereen moet werken en dat wie wil werken, ook werk vindt! In een interview met Het Laatste Nieuws zei de minister: ‘Wil je weten of iemand wil werken? Simpel, biedt hem werk en je weet het direct.’

Daar wringt nu net het schoentje. Werklozen krijgen vandaag geen baan meer aangeboden. Ze worden opgeleid om te solliciteren en als ze die opleiding hebben gekregen, stuurt men hen de arbeidsmarkt op met de bedoeling een job te zoeken. Als ze dan nog geen werk vinden, dan is dat hun eigen schuld, want ‘kijk eens hoeveel vacatures er openstaan’. Nochtans is de voorbije weken duidelijk gebleken dat er een enorme mismatch bestaat tussen de werkzoekenden en de banen die zogezegd worden aangeboden.

Zoals ik al zei tijdens de bespreking van de regeringsverklaring, wordt het tijd dat de werkloosheid opnieuw wordt aangepakt in plaats van de werklozen. De minister blijft echter de verantwoordelijkheid bij het individu leggen.

Wat is de reactie van de minister op de vragen van de vakbonden bij haar voorstel? Hoe zal ze haar ideetje verder uitwerken? Is het de taak van de federale minister om dergelijke nieuwe nepstatuten uit te werken, nu de bevoegdheid over tewerkstelling in 2014 haast volledig naar de gewesten zal worden overgeheveld?

Mme Monica De Coninck, ministre de l’Emploi. – Vu notre expérience commune au CPAS d’Anvers, Mme Vogels ne contestera pas que les chômeurs ont droit à plus qu’une allocation. Il est humiliant et asocial que certains n’aient aucune perspective d’emploi. Un emploi est en effet un facteur d’intégration sociale et d’identité individuelle. Mme Vogels est probablement de mon avis : l’objectif ne peut être seulement de donner des sous aux gens et de leur fournir un toit.

La presse flamande se basait sur une interview dans La Libre Belgique, dans laquelle j’exposais les défis auxquels nous sommes confrontés.

Mme Vogels pense apparemment que, pour le moment, les régions ne font rien pour les chômeurs. J’observe qu’on les encadre souvent très bien en vue de les insérer rapidement et durablement dans le marché du travail. Les différents organismes de placement et de formation – VDAB, FOREM, ACTIRIS et Arbeitsamt – se donnent énormément de mal. Un bon équilibre entre les démarches personnelles des demandeurs d’emploi et l’aide des services compétents dépend largement du degré d’indépendance de ces demandeurs. Affirmer que les services régionaux ne proposent plus d’emplois est insultant pour ceux‑ci et les immenses efforts qu’ils déploient. Ils utilisent des méthodes modernes pour communiquer aux jeunes les vacances d’emploi, par exemple par SMS ou par courrier électronique.

Aider quelqu’un à trouver du travail ne diffère pas fondamentalement selon que l’intéressé est chômeur ou bénéficie du revenu d’intégration. Outre l’accompagnement et la formation, il y a la possibilité de faire l’expérience du travail, régulier de préférence, sinon subventionné. Un premier coup de pouce peut suffire pour certains, alors que nous devrons recommencer et offrir de nouvelles chances à d’autres, surtout ceux qui sont les plus éloignés du marché régulier du travail, qui ont besoin d’un soutien financier de longue durée et pour qui nous devons chercher des employeurs adéquats, parfois dans l’économie sociale, comme les ateliers protégés.

Je dois toutefois constater que la situation diffère beaucoup selon la région. Une constante est le chômage urbain qui touche surtout les jeunes peu qualifiés, principalement les garçons d’origine allochtone. Par ailleurs – comme le ministre flamand Muyters l’a annoncé cette semaine – à défaut de jeunes, la politique d’activation en zone rurale s’adressera aux plus de 55 ans, voire aux plus de 58 ans. L’évolution laisse présager une pénurie de forces de travail si l’on n’investit pas structurellement.

Une conversation avec le ministre bruxellois m’a appris que la Région capitale fournit aussi de gros efforts, mais il n’y a qu’un accompagnateur pour 250 chômeurs : c’est presque une mission impossible. Des accords de coopération s’imposent à bref délai pour remédier à cette situation. En février, je m’entretiendrai avec mes collègues germanophone et francophone. L’idée est en fait d’élaborer à l’échelon fédéral un système permettant aux régions de définir leurs défis et leurs priorités.

Ces deux entretiens m’ont appris que les régions ne souhaitent pas un gel complet de la politique d’activation tant que les compétences ne sont pas entièrement transférées. Nous continuerons donc à agir et à obtenir des résultats en coopération avec les régions, tout en affinant dans d’autres groupes de travail les projets de réformes institutionnelles.

Mon intention n’est nullement d’introduire un nouveau sous‑statut. Il y a déjà tellement de statuts et peut‑être devrions les comparer et les simplifier.

C’est sans doute en raison de mon français perfectible que les journalistes ne me comprennent pas toujours bien.

Certains jeunes sont très compétents et s’investissent à fond dans leur trajet d’activation, mais ne se voient proposer aucun emploi. Un entretien d’embauche n’est qu’un instantané. Certains présentent moins bien et d’autres sont moins éloquents, ce qui limite leurs chances. En concertation avec les régions, les employeurs et les syndicats, je voudrais réfléchir à un système permettant aux jeunes qui ont déjà fait beaucoup d’efforts de travailler six mois en entreprise pour montrer ce qu’ils peuvent et veulent encore apprendre. D’après mon expérience, ce système fonctionne très bien. Peut‑être va‑t‑on me le reprocher, mais je décrirais cette période comme une sollicitation d’emploi concrète et prolongée.

De nombreux employeurs voudraient bien engager mais hésitent souvent – c’est aux PME que je pense, nombreuses chez nous – car ils ne savent pas sur qui ils vont tomber.

Nous essayons d’organiser un système souple de sollicitation prolongée pour ceux qui ont bien suivi les trajets et ont vraiment fait de leur mieux, mais n’ont pas encore décroché d’emploi.

Mevrouw Monica De Coninck, minister van Werk. – Gelet op onze gezamenlijke ervaring in het OCMW van Antwerpen zal mevrouw Vogels niet betwisten dat werklozen meer verdienen dan enkel een uitkering. Het is mensonterend en asociaal om mensen geen kans te geven op een baan. Een job zorgt immers voor integratie in de samenleving en een eigen identiteit. Mensen alleen centen geven en hun een onderdak bieden, kan niet de bedoeling zijn. Op het vlak van de doelstellingen is mevrouw Vogels het waarschijnlijk met mij eens.

De artikelen in Vlaamse kranten waren gebaseerd op een interview in La Libre Belgique. Met dat interview wou ik inzicht geven in de uitdagingen waar we voor staan.

Mevrouw Vogels denkt blijkbaar dat de gewesten nog niets doen voor de werklozen. Ik zie dat werkzoekenden vaak zeer goed begeleid worden naar een spoedige en duurzame integratie in de arbeidsmarkt. De verschillenden bevoegde instanties voor arbeidsbemiddeling en beroepsopleiding – VDAB, FOREM, ACTIRIS en Arbeitsamt – doen ongelooflijke inspanningen. Het juiste evenwicht tussen de eigen inspanningen van de werkzoekenden en de hulp van die bevoegde diensten hangt in grote mate af van de graad van zelfstandigheid van de werkzoekenden. De stelling dat werklozen geen banen meer aangeboden krijgen door de gewestelijke diensten is een aanfluiting van de enorme inspanningen van die gewestinstellingen. Ze gebruiken moderne, aan de jongeren aangepaste methodes om de vacatures te melden, bijvoorbeeld per sms of mail.

De methodes om werklozen aan het werk te helpen, zijn in se niet echt verschillend van die om leefloners aan het werk te helpen. Naast begeleiding en opleiding is er nog de mogelijkheid om werkervaring op te doen, liefst op de reguliere arbeidsmarkt, maar als dat niet lukt via een gesubsidieerde baan. Voor sommigen is een eerste zetje belangrijk, bij anderen moeten we vaak opnieuw beginnen en meerdere kansen creëren, vooral bij mensen die verder van de reguliere arbeidsmarkt staan, die langdurige financiële steun nodig hebben en waarvoor we geschikte werkgevers moeten zoeken, al dan niet in de sociale economie, zoals de beschermde werkplaatsen enzovoort.

Toch moet ik vaststellen dat de situatie in de verschillende gewesten sterk van elkaar verschilt. Een rode draad doorheen die verschillende situaties is de werkloosheid in de steden, die vooral de laaggeschoolde jongeren treft, vooral de jongens met een allochtone achtergrond. Voorts is het zo – en Vlaams minister Muyters heeft dat deze week bekendgemaakt – dat bij gebrek aan voldoende jongeren buiten de steden, het activeringsbeleid in landelijke gebieden op de 55‑plussers en zelfs op de 58‑plussers zal worden gericht. Gelet op de ontwikkeling op de arbeidsmarkt vreest men voor een tekort aan werkkrachten voor de productie als er niet structureel wordt geïnvesteerd.

Uit een gesprek met de bevoegde Brusselse minister leer ik dat ook het hoofdstedelijk gewest enorme inspanningen doet. Met slechts één begeleider per 250 werkzoekenden is dat echter haast onbegonnen werk. Aan de hand van samenwerkingsakkoorden moeten we een en ander dus dringend bijsturen. In februari heb ik nog een afspraak met mijn Duitstalige en Franstalige collega. Eigenlijk is het de bedoeling op federaal niveau een algemeen systeem uit te werken waarmee de gewesten hun eigen uitdagingen en prioriteiten op maat kunnen aanpakken.

Uit de twee gesprekken die ik al heb gehad, leer ik dat de gewesten niet wensen dat het volledige activerings- en tewerkstellingsbeleid zou worden stilgelegd tot alle bevoegdheden volledig zijn overgedragen. We willen dus actie blijven voeren en praktische resultaten boeken en daarbij met de gewesten samenwerken, maar tegelijkertijd de afspraken over de staatshervorming in andere werkgroepen uitvoeren.

Ik ben beslist niet voornemens een nieuw nepstatuut in te voeren. Er zijn al veel statuten en misschien moeten we hun impact tegenover elkaar afwegen en het geheel vervolgens eenvoudiger en flexibeler maken.

Wellicht is het door mijn nog verbeterbaar Frans dat journalisten me niet altijd goed begrijpen.

Bepaalde jongeren beschikken over veel competenties, werken zeer intens mee in hun activeringstraject, maar krijgen uiteindelijk geen kans op de arbeidsmarkt. Een sollicitatie is nu eenmaal slechts een momentopname. Niet iedereen kan zich even goed presenteren en sommige werkzoekenden zijn ook minder taalvaardig, wat hun kansen beperkt. Samen met de gewesten, de werkgevers en de vakbonden wil ik nadenken over een systeem om de jongeren die al veel inspanningen hebben gedaan een kans te geven om zes maanden in een bedrijf te werken en daar te tonen wat hij of zij echt kan en/of wil bijleren. Mijn ervaring leert mij dat dit zeer goed verloopt. Misschien word ik weer op mijn woorden gepakt, maar volgens mij zou je die periode kunnen aanzien als een lange concrete sollicitatieperiode.

Heel veel werkgevers willen eigenlijk wel mensen aanwerven, maar dikwijls – ik heb het dan over KMO’s want er zijn er nogal wat in dit land – zijn ze bang voor de risico’s omdat ze vooraf nooit weten welk vlees ze echt in de kuip zullen krijgen.

We proberen die mensen een vrij flexibel systeem van een soort lange sollicitatieperiode aan te bieden, waar we in de begeleiding het gevoel hebben gehad dat ze de trajecten wel zeer goed hebben gevolgd, echte inspanningen hebben geleverd, maar desondanks nog niet aan bod zijn gekomen.

Mme Mieke Vogels (Groen!). – Je conviens avec la ministre qu’un emploi contribue à l’intégration sociale, pour autant qu’il réponde à des normes de qualité minimales.

Mais répéter qu’un chômeur qui cherche du travail en trouvera n’a pas d’effet d’intégration et mine sa confiance en lui. On nous affirme à présent qu’on va activer les plus de 55 ans, voire les plus de 58 ans, alors que je connais bien des personnes de mon âge au chômage, prêtes à travailler mais désespérées parce qu’elles n’arrivent plus à se faire engager en raison de leur coût trop élevé. C’est un grave problème de communication qui décourage ces personnes.

J’ai lu l’interview de la ministre dans le journal Het Laatste Nieuws et je ne comprends pas pourquoi elle et ses camarades de parti se croient tenus de critiquer les syndicats tout en espérant les compliments des gens qui, à l’instar de Pieter Timmermans, saluent cette approche alors que les syndicats stigmatisent le sous‑statut supplémentaire annoncé.

Je me réjouis d’entendre la ministre préciser que le but n’est pas de créer un nouveau statut précaire, qu’on veut harmoniser partiellement les statuts existants et qu’on se concertera avec les partenaires sociaux. Mais qu’elle évite les polémiques.

Mevrouw Mieke Vogels (Groen!). – Ik ben het met de minister eens dat een job in de samenleving integrerend werkt, op voorwaarde dat de kwaliteit van die job minimaal gegarandeerd wordt.

Wat niet integreert, iemand totaal onzeker maakt en zijn zelfbeeld onderuit haalt, is de permanente boodschap dat als een werkloze werk wil vinden, hij het ook zal vinden. We krijgen nu de boodschap dat men nu 55‑ en 58‑plussers gaat activeren, terwijl ik heel veel leeftijdsgenoten ken die werkloos zijn, die willen werken en die eigenlijk totaal gedesillusioneerd raken omdat ze nergens meer worden aangenomen wegens te duur. Er is een enorm communicatieprobleem dat die mensen onzeker maakt.

Ik heb het interview van de minister in Het Laatste Nieuws gelezen en ik begrijp niet waarom zij en andere mensen van haar partij het tegenwoordig steeds weer nodig vinden om de vakbonden te schofferen en naar complimentjes te hengelen van mensen als Pieter Timmermans, die onmiddellijk gelukkig waren met dit voorstel, terwijl de vakbonden erop wijzen dat er nog maar eens een nepstatuut bijkomt.

Het verheugt me dat de minister hier duidelijk verklaard heeft dat het niet de bedoeling is een nieuw nepstatuut in het leven te roepen, dat men de bestaande statuten voor een stuk wil integreren en dat ze hierover met de sociale partners zal overleggen. Ze hoeft ze echter niet te schofferen.

Question orale de Mme Inge Faes à la ministre de la Justice sur «l’échange d’ADN et d’empreintes digitales de grands criminels entre la Belgique et les États‑Unis» (no 5‑391)

Mondelinge vraag van mevrouw Inge Faes aan de minister van Justitie over «de uitwisseling van DNA en vingerafdrukken van zware criminelen tussen België en de Verenigde Staten» (nr. 5‑391)

Question orale de Mme Claudia Niessen à la ministre de la Justice sur «l’accord entre les États‑Unis et la Belgique visant à prévenir et à lutter contre la criminalité grave» (no 5‑394)

Mondelinge vraag van mevrouw Claudia Niessen aan de minister van Justitie over «het verdrag tussen de Verenigde Staten en België ter preventie en bestrijding van ernstige misdaad» (nr. 5‑394)

M. le président. – Je vous propose de joindre ces questions orales.

Monsieur Van Quickenborne, vice‑premier ministre et ministre des Pensions, répondra.

De voorzitter. – Ik stel voor deze mondelinge vragen samen te voegen.

De heer Van Quickenborne, vice‑eersteminister en minister van Pensioenen, antwoordt.

Mme Inge Faes (N‑VA). – En septembre de l’année dernière, La Belgique a conclu un accord avec les États‑Unis concernant l’échange de données biométriques et biographiques de grands criminels. Cet « Accord en vue de la prévention et de la lutte contre la criminalité grave » a été signé, pour la Belgique par les ministres de la Justice et de l’Intérieur et, pour les États‑Unis, par l’US Attorney General Eric H. Holder.

Cet accord permettra aux enquêteurs belges et américains d’échanger des données, dans le cadre d’enquêtes judiciaires et policières, afin d’accélérer et d’améliorer l’identification d’éventuels terroristes et suspects de crimes graves. Ces données concernent l’ADN, les empreintes digitales et d’autres données biométriques et biographiques. Cet accord est critiqué par la Ligue des droits de l’homme, tant du côté néerlandophone que francophone.

Alors que cet accord a été signé en septembre dernier, il n’a pas encore été soumis au Parlement pour ratification, étape pourtant essentielle à sa mise en œuvre.

Pourquoi ce projet n’a‑t‑il pas encore été déposé au Parlement ? Quand cela est‑il prévu ? Que pense la ministre de ce traité et des observations de la Ligue des droits de l’homme ?

Mevrouw Inge Faes (N‑VA). – In september vorig jaar ondertekende België een overeenkomst met de Verenigde Staten betreffende de uitwisseling van biometrische en biografische gegevens van zware criminelen. Dit verdrag ‘Akkoord ter Preventie en Bestrijding van Ernstige Misdaad’ werd voor België ondertekend door de minister van Justitie, Stefaan De Clerck, en de minister van Binnenlandse Zaken, Annemie Turtelboom, en voor de Verenigde Staten door de US Attorney General Eric Holder.

Dankzij deze overeenkomst zouden Belgische en Amerikaanse onderzoekers in het kader van gerechtelijke en politiële onderzoeken gegevens met elkaar kunnen uitwisselen om terroristen en verdachten van ernstige misdrijven sneller en beter te identificeren. Het gaat om DNA, vingerafdrukken en andere biometrische en biografische gegevens. Dit verdrag is echter niet zonder tegenstanders en zowel de Nederlandstalige als Franstalige Liga voor Mensenrechten hebben er bedenkingen bij.

Hoewel dit verdrag in september vorig jaar werd ondertekend, is het nog altijd niet aan het parlement overgelegd ter ratificatie, een noodzakelijke stap voor de uitvoering ervan.

Waarom is dat nog niet gebeurd? Voor wanneer is dat dan wel gepland en wat is het standpunt van de minister over dit verdrag en de opmerkingen van de Liga voor Mensenrechten?

Mme Claudia Niessen (Ecolo). – Le 20 septembre 2011, les ministres belges de l’Intérieur et de la Justice ont signé avec les États‑Unis un accord de coopération visant la prévention et la lutte contre la criminalité grave, en particulier le terrorisme. L’on peut d’entrée de jeu s’interroger à propos d’éléments nouveaux ou de menaces particulières ayant nécessité l’adoption de cet accord en période d’affaires courantes.

À ce jour, l’accord n’a toujours pas été présenté pour ratification devant le parlement et reste donc scellé en l’absence de tout débat public et démocratique.

Ce texte – qui inquiète notamment la Ligue des droits de l’homme et son homologue flamande Liga voor Mensenrechten – engage notre pays dans des échanges d’informations personnelles sensibles, allant de l’ADN aux opinions politiques et aux convictions religieuses en passant par les préférences sexuelles. Il s’insère donc dans l’important mais délicat débat entre sécurité et vie privée.

Il est prévu que ces données soient échangées dans différentes situations – enquêtes pénales, prévention d’une menace sérieuse envers la sécurité publique, procédures judiciaires ou administratives « non pénales » –, mais également « pour toute autre finalité ».

Contrairement à l’ACTA (Anti‑Counterfeiting Trade Agreement), qui prévoit également l’échange de données privées via les fournisseurs d’accès à internet et pour lequel nous pouvons certes peser, mais où nous n’avons pas la main, le présent accord relève, en ce qui nous concerne, de la seule responsabilité politique belge.

Comme une nouvelle équipe gouvernementale est en place, j’aimerais poser les questions suivantes.

Quelle est votre interprétation des crimes graves qui sont visés par l’accord ? Cela couvrira‑t‑il par exemple la conspiration contre les intérêts économiques tels que le boycott d’un site internet d’une entreprise privée, la détention de marijuana, le soutien à une organisation décrétée criminelle par l’État partie, les vols avec effraction ? La liste des délits pour lesquels les criminels doivent remettre un échantillon ADN va justement être bientôt élargie à la suite de la mise en œuvre de la nouvelle loi sur l’ADN qui concernera notamment les auteurs de vols avec effraction.

Selon quel calendrier le gouvernement compte‑t‑il organiser le débat public nécessaire à la ratification de cet accord et pouvez‑vous nous confirmer qu’aucune disposition de l’accord n’est déjà entrée en vigueur ?

Mevrouw Claudia Niessen (Ecolo). – Op 20 september hebben de Belgische ministers van Binnenlandse Zaken en van Justitie een samenwerkingsakkoord met de Verenigde Staten ondertekend ter preventie en bestrijding van ernstige misdaden, in het bijzonder van terrorisme. We kunnen ons al meteen afvragen welke nieuwe elementen of bijzondere dreigingen de regering daartoe in de periode van lopende zaken hebben genoodzaakt.

Tot nu toe is het akkoord nog altijd niet ter ratificatie aan het parlement overgelegd. Zonder democratisch en openbaar debat kan het akkoord dus niet in werking treden.

Met de tekst – die meer bepaald de Ligue des droits de l’homme en zijn Vlaamse tegenhanger, de Liga voor Mensenrechten, verontrust – verbindt ons land zich ertoe gevoelige persoonlijke inlichtingen uit te wisselen, gaande van DNA‑gegevens tot politieke opvattingen, religieuze overtuigingen en seksuele voorkeuren. Daarmee zitten we midden in de belangrijke, maar netelige discussie over het spanningsveld tussen veiligheid en persoonlijke levenssfeer.

De tekst bepaalt dat gegevens worden uitgewisseld in verschillende situaties – strafrechtelijke onderzoeken, preventie van een ernstige dreiging voor de openbare veiligheid, gerechtelijke of administratieve procedures buiten de strafrechtelijke sfeer –, maar ook voor elke andere finaliteit.

In tegenstelling tot ACTA, de Anti‑Counterfeiting Trade Agreement, die voorziet in de uitwisseling van privédata via de internetproviders, waarop wij weliswaar kunnen wegen, maar waarbij we niet aan de voorhand zitten, valt dit akkoord, wat ons betreft, onder de exclusieve bevoegdheid van de Belgische beleidsvoering.

Nu er een nieuwe regering is aangetreden, zou ik graag volgende vragen stellen.

Hoe interpreteert u de ernstige misdaden die in het akkoord worden bedoeld? Gaat het bijvoorbeeld om het samenspannen tegen de economische belangen zoals de boycot van een website van een privéonderneming, het bezit van marihuana, steun aan een organisatie die door een Staat die partij bij het verdrag is, als crimineel wordt betiteld, diefstal met inbraak? De lijst van misdrijven waarvoor misdadigers een DNA‑staal moeten afstaan, zal weldra met toepassing van de nieuwe DNA‑wet worden uitgebreid, meer bepaald tot de plegers van diefstallen met inbraak.

Welke planning denkt de regering te volgen voor het openbare debat, dat absoluut moet plaatsvinden om het akkoord te kunnen ratificeren? Kunt u bevestigen dat nog geen enkele bepaling van het akkoord in werking is getreden?

(Mme Sabine de Bethune, présidente, reprend place au fauteuil présidentiel.)

(Voorzitster: mevrouw Sabine de Bethune.)

M. Vincent Van Quickenborne, vice‑premier ministre et ministre des Pensions. – Je vous lis la réponse de la ministre de la Justice.

La ratification du traité est en préparation chez le ministre des Affaires étrangères.

Quant au point de vue relatif au traité et aux remarques de la Ligue des droits de l’homme, je peux confirmer que l’avis de la Commission de la protection de la vie privée a bel et bien été demandé et qu’il en a été tenu compte lors des négociations sur cet accord. L’article 12 de cet accord dispose en effet que la communication de données à caractère personnel qui contiennent des informations sur la race, l’origine ethnique, les convictions politiques, religieuses ou autres, l’appartenance à des syndicats ou l’état de santé et la sexualité n’est autorisée que si elle est pertinente pour l’objectif de cette convention. Ces données ne peuvent donc être communiquées qu’à des conditions très strictes.

De heer Vincent Van Quickenborne, vice‑eerste minister en minister van Pensioenen. – Ik lees het antwoord van de minister van Justitie.

De ratificatie van het verdrag wordt momenteel voorbereid door de minister van Binnenlandse Zaken.

Wat het standpunt ten aanzien van het verdrag en ten aanzien van de opmerkingen van de Liga voor Mensenrechten betreft, kan ik bevestigen dat het advies van de Commissie voor de bescherming van de persoonlijke levenssfeer wel degelijk werd gevraagd en dat er wel degelijk rekening mee werd gehouden tijdens de onderhandelingen over het akkoord. De Overeenkomst bepaalt immers: ‘art. 12: het verstrekken van persoonsgegevens die informatie bevatten over ras, etnische oorsprong, politieke opvattingen, godsdienstige of andere overtuigingen, over lidmaatschap van vakbonden of betreffende de gezondheid en het seksuele leven is enkel toegestaan voor zover dit voor het doel van deze Overeenkomst relevant is’. Die gegevens kunnen dus enkel onder strikte voorwaarden worden verstrekt.

J’en viens à la réponse à la question de Mme Niessen. Dans l’accord, le terme de « criminalité grave » vise des crimes punissables par des peines maximales de privation de liberté de plus d’un an. Ces crimes sont repris dans une annexe à l’accord, laquelle fait partie intégrante de celui‑ci.

Plusieurs catégories sont précisément visées.

Premièrement, les délits contre les personnes, entre autres le génocide, la torture, le meurtre, le trafic d’êtres humains, le viol et autres crimes à caractère sexuel, notamment la pornographie infantile et les agressions sexuelles, l’agression et/ou les coups et blessures avec l’intention de causer des blessures graves ou provoquant de telles blessures, l’enlèvement, la prise d’otage, la gestion ou la supervision d’un réseau de prostitution.

Deuxièmement, les crimes contre l’État : infractions terroristes, violations des résolutions de l’ONU relatives au gel des avoirs et à l’interdiction des transactions avec des personnes qui violent la réglementation relative au trafic international d’armes à feu, transactions interdites de substances biologiques, chimiques ou nucléaires, sabotage, espionnage, trafic de migrants, obstruction à la justice, faux témoignage ou incitation au faux témoignage, fausses déclarations, menaces.

Troisièmement, les délits armés : délits impliquant des armes à feu, comprenant de façon non exhaustive le trafic d’armes, les délits liés à des engins de destruction ou des explosifs ; la détention et la dissimulation d’une arme avec l’intention d’en faire usage ; l’utilisation ou la détention illicite d’une arme biologique, chimique ou nucléaire ou d’une autre arme de destruction massive ; la fabrication, le transfert ou la détention de dispositifs de dispersion radiologique.

Quatrièmement, les délits de vol et de fraude : cambriolage, vol, vol à main armée, chantage, vol avec effraction, corruption, détournement de fonds, extorsion, blanchiment d’argent, racket, fraude par chèque sans provision, délit de fraude, fraude fiscale, infractions relatives au vol, contrebande, trafic de marchandises volées, falsification de monnaie ou de marchandises.

Cinquièmement, les délits graves impliquant des substances réglementées : distribution ou trafic de narcotiques, de substances réglementées et psychotropes et de marijuana ; possession ou détention dans l’intention de vendre de narcotiques, de substances réglementées et psychotropes ou de marijuana, à l’exception des faibles quantités qui ne sont pas considérées comme une infraction grave par le droit national.

Sixièmement, les crimes contre la propriété : incendie criminel, attentat à la bombe, destruction délibérée de la propriété, piraterie en haute mer, crimes environnementaux, violations graves et criminelles de la propriété privée des données, en ce compris l’accès illégal aux bases de données, crimes informatiques.

La ratification est en préparation par la ministre de l’Intérieur. Je vous suggère de vous adresser à elle pour plus d’explications à ce sujet.

Ik kom nu bij mijn antwoord op de vraag van mevrouw Niessen. In het akkoord worden met de term ‘ernstige misdaden’ de misdaden bedoeld, die strafbaar zijn met een vrijheidsberoving van meer dan een jaar. Die misdaden en wanbedrijven zijn opgenomen in een bijlage bij het akkoord dat er integraal deelt van uitmaakt.

Verschillende categorieën worden bedoeld.

Ten eerste, de wanbedrijven tegen personen, waaronder volkenmoord, marteling, moord, mensenhandel, verkrachting en andere misdrijven met een seksueel karakter, meer bepaald kinderporno en seksuele agressie, agressie en/of slagen en verwondingen met het voornemen ernstige verwondingen toe te brengen of die dergelijke verwondingen veroorzaken, ontvoering, gijzeling, de exploitatie van of het toezicht op een prostitutienetwerk.

Ten tweede, de misdaden tegen de Staat: terroristische misdrijven, overtredingen van de VN‑resoluties met betrekking tot het bevriezen van tegoeden en het verbod op transacties met personen die de regelgeving inzake internationale wapenhandel overtreden, verboden transacties van biologische, chemische of nucleaire substanties, sabotage, spionage, migrantensmokkel, belemmering van de rechtsgang, valse getuigenis of het aanzetten ertoe, valse verklaringen, bedreigingen.

Ten derde, gewapende misdrijven: misdrijven met vuurwapens, met niet‑exhaustief inbegrip van wapenhandel, de misdrijven gelinkt aan vernietigings- of ontploffingstuigen; het bezit of het verstoppen van een wapen met het voornemen het te gebruiken; het onwettig gebruik of bezit van biologische, chemische of nucleaire of andere massavernietigingswapens; de aanmaak, het vervoer of het bezit van bommen om stralingsmateriaal te verspreiden.

Ten vierde, de misbedrijven van diefstal en fraude: inbraak, diefstal, gewapende diefstal, chantage, diefstal met inbraak, corruptie, verduistering van fondsen, afpersing, witwasserij, racket, fraude met niet‑gedekte cheques, fraude, fiscale fraude, misdrijven gelinkt aan diefstal, sluikhandel, heling, valsmunterij of namaak van goederen.

Ten vijfde, de zware wanbedrijven met gereguleerde stoffen: distributie of handel in verdovende middelen, gereguleerde stoffen en psychotrope stoffen en marihuana, bezit of bewaring van verdovende middelen, gereguleerde stoffen en psychotrope stoffen of marihuana met het voornemen ze te verkopen, met uitzondering van kleine hoeveelheden waarvan het bezit krachtens het nationaal recht geen ernstig misdrijf vormt.

Ten zesde, misdaden tegen de eigendom: brandstichting, bomaanslag, moedwillig vernietigen van eigendom, piraterij op volle zee, milieumisdrijven, ernstige en strafrechtelijke overtredingen van het recht op het privébezit van data, met inbegrip van de illegale toegang tot databanken, informaticamisdrijven.

De minister van Binnenlandse Zaken bereidt de ratificatie voor. Ik stel voor dat u zich tot haar wendt voor meer uitleg hierover.

Mme Inge Faes (N‑VA). – Cette réponse est affligeante. Concernant la ratification, la ministre renvoie au ministre de l’Intérieur C’est incompréhensible. Comme Mme Niessen, j’ai adressé ma question à la ministre de la Justice, qui était alors ministre de l’Intérieur, avec l’espoir d’obtenir une réponse convenable. Elle n’est manifestement pas en mesure de nous la donner.

La ministre prétend que les remarques de la Ligue des droits de l’homme ont été prises en compte pour ce qui concerne l’article 12 du traité. Cette affirmation me paraît exagérée. Je veux bien croire que l’on ait tenu compte de l’avis de la Commission de la protection de la vie privée mais pas des observations de la Ligue des droits de l’homme puisque celle‑ci émet justement des commentaires sur le traité.

Concernant la liste des délits, nous avons entendu énumérer les délits figurant dans l’annexe de la convention mais il ne s’agit pas de l’essentiel. Il subsiste des problèmes, comme les arrêtés d’exécution qui doivent encore être élaborés à la suite de la nouvelle loi sur l’ADN, adoptée l’année dernière à la Chambre. Je ne comprends pas que le Parlement ne puisse débattre de la convention mais que l’on ait déjà commencé à mettre en œuvre la nouvelle loi sur l’ADN. C’est une curieuse manière de travailler. J’interrogerai à nouveau la ministre.

Mevrouw Inge Faes (N‑VA). – Ik vind het antwoord hoogst bedroevend. Voor de ratificatie verwijst de minister naar de minister van Binnenlandse Zaken. Ik vind dat onbegrijpelijk. Ik heb samen met collega Niessen mijn vraag gericht tot de minister van Justitie, die destijds minister van Binnenlandse Zaken was, in de hoop een behoorlijk antwoord te krijgen. Dat blijkt echter niet mogelijk te zijn.

De minister zegt dat rekening is gehouden met de opmerking van de Liga voor Mensenrechten in artikel 12 van het Verdrag. Dat lijkt me zeer overdreven. Ik kan nog aannemen dat rekening is gehouden met het advies van de Commissie voor de bescherming van de persoonlijke levenssfeer, maar zeker niet met de opmerkingen van de Liga voor Mensenrechten, want die heeft juist commentaar gegeven op het Verdrag.

Wat de lijst van misdrijven betreft, kregen we een mooie opsomming van de bijlage bij het Verdrag, maar dat is niet de essentie van het probleem. De discussie gaat veel verder dan alleen maar een opsomming. Er zijn bijvoorbeeld nog een aantal andere problemen, zoals het feit dat vorig jaar in de Kamer de nieuwe wet op het DNA werd goedgekeurd, maar waarvoor nog een aantal uitvoeringsbesluiten moeten worden opgesteld. Ik vind het dan ook onbegrijpelijk dat het parlement het Verdrag niet mag bespreken, maar dat ondertussen van start wordt gegaan met de implementatie van de nieuwe DNA‑wet in het Belgische recht. Ik vind dat een bijzondere manier van werken. Omdat ik in feite geen antwoord kreeg, zal ik nog bijkomende vragen stellen.

Mme Claudia Niessen (Ecolo). – Au‑delà des débats concernant par exemple le droit à l’oubli numérique, l’exploitation des données privées par les services de sécurité officiels en vue de prévenir des crimes ou dans le cadre de poursuites en justice doit fait l’objet d’un débat permanent. Je regrette que la réponse soit relativement vague à ce sujet.

Je me demande si cet accord bilatéral entre la Belgique et les États‑Unis ne s’oppose pas au projet de la Commission européenne qui est publié cette semaine et qui vise à introduire des nouvelles directives concernant la protection des données. Ces directives mettent en question de nombreuses mesures de contrôle des services de sécurité officiels actuellement en vigueur. J’attends donc avec impatience le débat en commission de l’Intérieur.

Mevrouw Claudia Niessen (Ecolo). – Afgezien van de debatten over bijvoorbeeld het recht op de verwijdering van digitale gegevens moet ook voortdurend van gedachten worden gewisseld over het gebruik van privégegevens door de officiële veiligheidsdiensten om misdaden te voorkomen of in het raam van een gerechtelijke vervolging. Ik betreur dat het antwoord hierover vrij vaag blijft.

Ik vraag me af of het bilaterale akkoord tussen België en de Verenigde Staten niet in tegenstrijd is met het deze week gepubliceerde ontwerp van de Europese Commissie, dat de invoering van nieuwe richtlijnen betreffende de bescherming van gegevens beoogt. Die richtlijnen zetten heel wat vigerende controlemaatregelen van de officiële veiligheidsdiensten op de helling. Ik wacht dus vol ongeduld op de discussie in de commissie voor de Binnenlandse Aangelegenheden.

Question orale de M. Bart Laeremans au vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord sur «le recrutement d’un magistrat pour sa cellule stratégique» (no 5‑393)

Mondelinge vraag van de heer Bart Laeremans aan de vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee over «de benoeming van een magistraat in zijn beleidscel» (nr. 5‑393)

M. Bart Laeremans (VB). – Selon la presse, le ministre a recruté un magistrat du parquet général de Gand dans sa cellule stratégique. Il s’agit de Frank Schuermans. Il va ainsi à l’encontre les recommandations du Conseil supérieur de la justice. Dans son rapport relatif à l’affaire Fortis, celui‑ci écrit que « Le Conseil supérieur est d’avis que la présence de magistrats de parquet dans des cellules stratégiques doit être réservée à la cellule stratégique du ministre de la Justice. L’affaire Fortis a démontré que des relations personnelles, amitiés, affinités politiques etc. pouvaient conduire à toutes sortes d’interventions outre l’intervention du ministre, de sorte que l’image d’indépendance et d’impartialité des magistrats peut être écornée et susciter une impression de collusion et d’influence. Un magistrat détaché peut également être déchiré entre d’une part sa ‘déontologie de magistrat’ et d’autre part les usages et devoirs applicables aux collaborateurs personnels du ministre ».

Le Conseil supérieur a donc formulé la recommandation suivante : « L’article 327 du Code judiciaire doit être modifié de manière à ce que les détachements de membres du ministère public auprès de cellules stratégiques ou départements ministériels, autres que ceux de la Justice, soient interdits et que le Collège des procureurs généraux doive rendre un avis conforme pour les détachements de membres du ministère public auprès de la cellule stratégique de la Justice ». Une proposition de loi en ce sens est d’ailleurs en préparation.

C’est sur cette base que Renaat Landuyt, membre du même parti que le ministre, a condamné en décembre 2011 la désignation du procureur général, Cédric Visart de Bocarmé, comme chef de cabinet de Joëlle Milquet. Selon lui, cette décision bafouait les accords conclus au sein de la commission Fortis.

Interrogée à la Chambre, la ministre de la Justice a dit comprendre la décision de Mme Milquet, les départements de l’Intérieur et de la Justice étant appelés à collaborer dans de nombreux dossiers. Elle a ajouté que la situation était différente pour les cabinets des Pensions ou de l’Économie. C’est pourtant le ministre de l’Économie qui aujourd’hui fait appel à un magistrat du parquet.

Pourquoi le ministre fait‑il fi des recommandations explicites du Conseil supérieur de la justice et de son collègue de parti, spécialiste des matières de justice ? Pourquoi n’anticipe‑t‑il pas la prochaine loi qui interdira de tels détachements ?

De heer Bart Laeremans (VB). – Naar wij uit de kranten mochten vernemen, benoemde de minister een magistraat van het Gentse parket‑generaal in zijn beleidscel, met name Frank Schuermans. Daarmee gaat hij regelrecht in tegen de aanbevelingen van de Hoge Raad voor de Justitie. Die schreef in zijn rapport naar aanleiding van het Fortisschandaal: ‘De Hoge Raad is van mening dat de aanwezigheid van parketmagistraten op beleidscellen beperkt dient te blijven tot die van Justitie. De Fortiszaak heeft aangetoond dat persoonlijke relaties, vriendschappen, politieke affiniteiten enzovoort kunnen leiden tot allerlei tussenkomsten, buiten de minister van Justitie om, zodat het imago van onafhankelijkheid en onpartijdigheid van de magistraten in het gedrang kan komen en indrukken van collusie en beïnvloeding kunnen ontstaan. Een gedetacheerde magistraat kan ook een conflict ervaren tussen enerzijds zijn magistratendeontologie en anderzijds de gebruiken en plichten die gelden voor persoonlijke medewerkers van de minister.’

De Hoge Raad formuleerde dan ook de volgende aanbeveling: ‘Artikel 327 Gerechtelijk Wetboek dient zodanig gewijzigd te worden dat detacheringen van leden van het openbaar ministerie naar ministeriële beleidscellen of departementen, andere dan die van Justitie, verboden worden en dat het college van procureurs‑generaal een gelijkluidend advies dient af te leveren voor detacheringen van leden van het openbaar ministerie naar de beleidscel van Justitie.’ Er is trouwens een wetsvoorstel in die zin in voorbereiding.

Op basis daarvan veroordeelde Renaat Landuyt, een partijgenoot van de minister, in december 2011 de benoeming van procureur‑generaal Visart de Bocarmé tot kabinetschef van Joëlle Milquet. Hij zei dat dit tegen de afspraken was die in de Fortiscommissie gemaakt zijn. Verder zei hij daarover nog: ‘Wij hebben toen ook geadviseerd om geen magistraten meer te benoemen in de kabinetten, behalve bij Justitie.’

Intussen werd in de Kamer een vraag gesteld aan minister van Justitie Turtelboom, die begrip toonde voor de beslissing van mevrouw Milquet, omdat Binnenlandse zaken in vele dossiers samenwerkt met Justitie. Maar ze zei dat het anders lag voor de kabinetten van Pensioenen of Economie. Uitgerekend de minister van Economie doet nu toch een beroep op een parketmagistraat.

Waarom negeert de minister de uitdrukkelijke aanbevelingen van zowel de Hoge Raad voor de Justitie als van de justitiespecialist van zijn eigen partij? Waarom anticipeert de minister niet op de komende wetswijziging die zulke detacheringen onmogelijk zal maken? Dat wekt de verdenking dat hij snel een voldongen feit wil creëren.

M. Johan Vande Lanotte, vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord. – Avant tout, l’avis du Conseil supérieur de la justice n’est qu’un avis. Ses avis ne sont d’ailleurs pas toujours suivis, notamment celui qui recommande la suppression de la cour d’assises.

En ce qui concerne le détachement, la recommandation du Conseil supérieur de la justice qui date d’il y a quelques années déjà, n’a pas été suivie par le Parlement. Si le Parlement décidait d’interdire un tel détachement, je n’interviendrais pas dans le débat et je me conformerais à cette décision. Il n’a pris aucune initiative en ce sens. C’est un fait politique et même juridique.

Ensuite, le Collège des procureurs généraux a même rendu un avis contraire. Interrogé par le ministre de la Justice, il a déclaré qu’il ne souhaitait pas interdire ces détachements et qu’il était même opportun de confier à des magistrats du parquet des projets spécifiques dans leur domaine de qualification. C’est exactement ce que je fais : le magistrat concerné doit se consacrer à la réforme judiciaire, à la procédure pénale, etc. dans le domaine de la concurrence. C’est pourquoi le procureur général de Gand a remis un avis favorable.

Par ailleurs, je ne partage pas l’avis de M. Laeremans ni du CSJ qui, s’agissant des magistrats du parquet, font référence à la déontologie de magistrat leur imposant l’indépendance et l’impartialité. Au regard de la Constitution, les magistrats du parquet sont des fonctionnaires du pouvoir exécutif. Les juges constituent le pouvoir judiciaire dont ne font pas partie les magistrats du parquet. Notre Constitution est tout à fait claire à ce sujet et il importe à mes yeux de ne rien changer. Les magistrats du parquet ont un statut spécifique et il est tout à fait logique qu’ils puissent faire partie d’un cabinet attaché à l’exécutif. Ils participent à la fonction judiciaire mais ne sont pas des juges. Selon l’adage « la plume est serve mais la parole est libre », ils sont libres et indépendants quand ils prennent la parole à un procès mais ils ne sont pas indépendants quand ils écrivent et instruisent : ils peuvent recevoir des injonctions du ministre ou une mission de leur supérieur hiérarchique. Un procureur peut parfaitement requérir quelque chose sur papier et dire autre chose à l’audience.

La différence entre les magistrats du parquet, qui sont des fonctionnaires du pouvoir exécutif, et les juges, qui appartiennent au pouvoir judiciaire, doit être pérennisée. Dans les années trente, Hayoit de Termicourt défendait l’opinion contraire pour échapper aux tendances totalitaires de l’époque. Jusque dans les années nonante, on a considéré que le parquet ne pouvait recevoir d’instructions de personne hormis du peuple.

La Justice a été réformée trop en profondeur pour que l’on revienne en arrière. Le Parlement est libre d’adopter une loi pour changer les choses. Je serai le premier à respecter une telle loi. Pendant des années, j’ai travaillé avec un magistrat du parquet dans mon cabinet sans que cela pose problème. Je ne lui ai jamais demandé d’intervention clientéliste. Il n’y a aucune raison de craindre un dysfonctionnement dans les prochaines années. Ce n’est pas parce qu’un dérapage a été constaté dans un dossier que la même erreur se produira à mon cabinet.

Je ne vois donc aucune raison de ne pas proposer de fonction au sein de mon cabinet à une personne ayant acquis une grande expérience dans divers domaines et pouvant se rendre très utile.

De heer Johan Vande Lanotte, vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee. – Vooreerst is het advies van de Hoge Raad voor de Justitie slechts een advies. Soms worden adviezen gevolgd, maar soms ook niet. De Hoge Raad heeft geadviseerd om het Hof van Assisen af te schaffen, ik heb noch in de Kamer noch in de Senaat gehoord dat het de bedoeling is dat advies te volgen, integendeel.

Wat zo een detachering betreft, is de aanbeveling van de Hoge Raad al enkele jaren oud, maar werd ze niet gevolgd door het parlement. Als het parlement zou beslissen dat zo een detachering niet meer kan, dan zal ik op geen enkele wijze in het debat daarover tussenbeide komen en zal ik die beslissing volgen. Het parlement heeft het advies van de Hoge Raad tot nog toe niet gevolgd en maakt daartoe zelfs geen aanstalten. Dat is een politiek en zelfs juridisch feit.

Ten tweede heeft het college van procureurs‑generaal zelfs een omgekeerd advies gegeven. Op vraag van de minister van Justitie zei het college dat soort detachering niet te willen verbieden en heeft het zelfs aanbevolen dat parketmagistraten zouden belast worden met specifieke projecten binnen hun domein van expertise. Dat is precies wat ik doe: de betrokken parketmagistraat moet zich toeleggen op de gerechtelijke hervorming, het strafprocesrecht, de politiële veiligheid en werking, fraudebestrijding, en handhavingsaspecten die in de mededingingssfeer zitten. De Gentse procureur‑generaal heeft daarom een positief advies gegeven.

Ten derde ben ik het absoluut niet eens, noch met de heer Laeremans, noch met de Hoge Raad voor de Justitie, die het voor parketmagistraten heeft over een magistratendeontologie, die verplicht tot onafhankelijkheid en onpartijdigheid. Grondwettelijk gezien zijn parketmagistraten ambtenaren die behoren tot de uitvoerende macht. De rechters vormen de rechterlijke macht, maar parketmagistraten behoren niet tot de rechterlijke macht. Onze Grondwet is daar extreem duidelijk over en ik vind het belangrijk dat het ook zo blijft. Parketmagistraten hebben een specifiek statuut en het is dus perfect logisch dat ze deel kunnen uitmaken van een kabinet dat aan de uitvoerende macht wordt gehecht. Ze nemen deel aan de rechterlijke functie, maar het zijn geen rechters. Volgens het adagium ‘la plume est serve mais la parole est libre’ zijn ze vrij en onafhankelijk wanneer ze spreken op een proces, maar wanneer ze schrijven en onderzoeken zijn ze niet onafhankelijk: ze kunnen een injunctie krijgen van de minister of een opdracht van een hiërarchisch overste. Het kan dus perfect dat een procureur iets vordert op papier, maar op de zitting iets anders zegt.

Het onderscheid tussen de parketmagistraten, die ambtenaren zijn van de uitvoerende macht, en de rechters, die deel uitmaken van de rechterlijke macht, moet blijvend worden gemaakt. In de jaren dertig was Hayoit de Termicourt een tegengestelde mening toegedaan om aan de totalitaire tendensen van de jaren dertig te kunnen ontsnappen. Tot de jaren negentig is vastgehouden aan de idee dat het parket van niemand instructies kon krijgen, behalve van het volk zelf.

Justitie is te sterk hervormd om naar die tijden terug te keren. Nogmaals, als het parlement een wet wil goedkeuren om de zaken terug te draaien, dan doet het dat. Ik zal de eerste zijn om die nieuwe wet na te leven. Niemand zou toch een algemeen verbod op suiker overwegen omdat sommige mensen aan suikerziekte lijden. Ik heb op mijn kabinet jarenlang met een parketmagistraat gewerkt, zonder dat dit ooit een probleem heeft opgeleverd. Ik heb hem nooit gevraagd om tussen te komen of een vriendendienst te leveren. Er is nooit iets misgelopen en er is geen enkele reden om te denken dat dit in de komende jaren wel zal gebeuren. Het is niet omdat het in één zaak is misgelopen dat het op mijn kabinet ook zal gebeuren.

Ik zie dan ook geen enkele reden om iemand met zeer veel ervaring op verschillende terreinen geen plaats te bieden op mijn kabinet, waar hij zeer nuttige diensten kan leveren.

M. Bart Laeremans (VB). – Le vice‑premier ministre a brillamment éludé les critiques de son collègue Landuyt.

Certes, le statut de la magistrature debout est différent de celui de la magistrature assise. Toutefois, les magistrats du parquet employés par un cabinet deviennent des instruments politiques. Cela nuit à l’image de la Justice. Ce n’est pas la voie à suivre. C’est pour cette raison que différents responsables politiques ont déclaré par le passé, entre autres au sein de la commission Fortis, qu’il fallait limiter ces détachements.

Le vice‑premier ministre ajoute que le magistrat concerné peut faire profiter son cabinet d’une grande expérience très utile. Selon moi, il peut se rendre bien plus utile en agissant dans son domaine de compétence où les poursuites à engager sont très nombreuses qu’en travaillant pour un cabinet chargé essentiellement de matières économiques.

M. Vande Lanotte a, grâce à son expérience de ministre et de professeur à Gand, assez de relations pour trouver des experts pour son cabinet. Il n’a pas besoin de débaucher des magistrats du parquet général.

Le vice‑premier ministre s’oppose un peu vite à son collègue de parti. Si c’était dans le souci de l’intérêt général, son attitude serait courageuse. Mais il se préoccupe surtout de son intérêt personnel. C’est regrettable et même gênant.

De heer Bart Laeremans (VB). – De vice‑eersteminister is mooi om de kritiek van zijn partijgenoot en gouwgenoot Landuyt heen gefietst.

Het klopt dat het statuut van de staande magistratuur verschilt van dat van de zittende magistratuur. Wanneer parketmagistraten echter op een kabinet worden tewerkgesteld, dan worden ze als politieke werktuigen gebruikt. Daardoor wordt het imago van Justitie geschaad. Dat is niet de juiste weg. Om die reden hebben verschillende politici in het verleden, onder meer in de Fortiscommissie, gesteld dat aan die praktijk van detachering paal en perk moet worden gesteld.

De vice‑eersteminister zegt ook dat de betrokken magistraat zijn kabinet veel nuttige ervaring kan bijbrengen. Volgens mij kan hij nog veel nuttiger werk doen in zijn rechtsgebied, waar nog heel wat vervolgingen moeten worden gedaan, dan op een kabinet dat hoofdzakelijk met economische zaken bezig is.

De heer Vande Lanotte heeft met zijn ervaring als minister en als professor in Gent voldoende connecties om een kabinet met deskundigen te bemannen. Hij hoeft dus geen magistraten weg te plukken uit het parket‑generaal.

Overigens gaat de vice‑eersteminister nogal vlot tegen zijn partijgenoten in. Dat zou moedig zijn geweest, mocht hij daarmee het algemeen belang willen dienen. In dit geval wil de heer Vande Lanotte vooral zijn eigen belang dienen. Het is dan ook betreurenswaardig en zelfs gênant.

M. Johan Vande Lanotte, vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord. – Je suis très touché de voir M. Laeremans prendre la défense de mon parti. (Rires)

De heer Johan Vande Lanotte, vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee. – Het raakt me zeer dat de heer Laeremans zo voor mijn partij opkomt. (Gelach)

Question orale de Mme Olga Zrihen à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «les risques d’électrocution pour les pompiers au contact des installations photovoltaïques» (no 5‑385)

Mondelinge vraag van mevrouw Olga Zrihen aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het risico op elektrocutie voor brandweerlui bij het aanraken van fotovoltaïsche installaties» (nr. 5‑385)

Mme la présidente. – M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles répondra.

De voorzitster. – De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming, antwoordt.

Mme Olga Zrihen (PS). – De nombreux citoyens ont installé des panneaux photovoltaïques sur leur toiture, faisant le choix d’une source d’énergie inépuisable, non polluante, ne dégageant pas de gaz à effet de serre et ne générant pas de déchets.

Les pompiers confrontés à cette nouvelle problématique dans l’exercice de leur profession sont complètement démunis. En effet, toujours présent en cas d’incendie, le risque d’électrocution est encore accru dans un bâtiment équipé de panneaux photovoltaïques.

Normalement, lors d’une intervention, les hommes du feu commencent par refroidir le bâtiment en l’aspergeant d’eau avant d’y entrer, ce qui est tout à fait impossible lorsqu’il est couvert de panneaux photovoltaïques. Dans ce cas, ils sont obligés d’entrer dans le bâtiment en flammes pour couper l’électricité avant de pouvoir arroser le toit, ce qui présente des risques énormes.

Une méthodologie claire est‑elle mise en œuvre pour faire face à ce nouveau type d’intervention ? Les formations actuelles portent sur le fonctionnement du système photovoltaïque et pas sur la manière de stopper un incendie dans un bâtiment pourvu de ce système. Il y aurait actuellement un vide législatif à ce sujet dans notre pays. Or, le nombre d’installations photovoltaïques se multiplient sur nos toitures. Seule l’Allemagne s’est penchée récemment sur ce problème et a trouvé des solutions.

Comptez‑vous organiser des formations spécifiques en la matière ? Les pompiers attendent également des solutions venant des constructeurs. Ils proposent un système qui permettrait de couper le courant depuis le toit. Cette solution est‑elle réalisable ? Une signalétique particulière en la matière permettrait également de faciliter l’intervention des pompiers.

Mevrouw Olga Zrihen (PS). – Veel burgers hebben fotovoltaïsche panelen op hun dak geïnstalleerd omdat ze gekozen hebben voor een duurzame, niet‑vervuilende energiebron die geen broeikasgassen uitstoot en geen afval genereert.

De brandweermannen die met dit nieuwe probleem geconfronteerd worden, worden echter geconfronteerd met een probleem waarbij ze volkomen machteloos zijn. Het risico op elektrocutie bij een brand is veel groter in een gebouw waar fotovoltaïsche panelen zijn geïnstalleerd.

Voordat brandweermannen een gebouw binnengaan, besproeien ze het gebouw met water om het af te koelen, maar dat is absoluut onmogelijk wanneer er fotovoltaïsche panelen op liggen. In dat geval zijn ze verplicht om eerst het brandende gebouw binnen te gaan en de elektriciteit af te koppelen, maar dat houdt enorme risico’s in.

Is er een duidelijke methodologie ontwikkeld om dergelijke interventies te kunnen doen? De huidige opleidingen hebben betrekking op de werking van het fotovoltaïsche systeem en niet op de wijze waarop een brand kan worden geblust in een gebouw dat met een dergelijk systeem is uitgerust. In onze wetgeving zou er momenteel een leemte zijn. Het aantal installaties op onze daken verveelvoudigt zich echter nog altijd. Alleen Duitsland heeft dit probleem onderzocht en oplossingen gevonden.

Bent u van plan om hiervoor specifieke opleidingen te organiseren? De brandweermannen verwachten ook oplossingen van de fabrikanten. Ze stellen een systeem voor waarbij de stroom vanaf het dak kan worden onderbroken. Is dat realiseerbaar? Ook specifieke aanwijzingen zouden de interventie van de brandweermannen kunnen vergemakkelijken.

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles. – Le SPF Intérieur – et plus particulièrement, le Centre fédéral de connaissances pour la Sécurité civile, KCCE – est bien conscient des nouveaux risques encourus par les membres des services de secours et qui résultent de la présence croissante de panneaux photovoltaïques sur les toitures des habitations et des bâtiments industriels.

L’absence de réglementation a pour conséquence une grande variété dans les montages des installations photovoltaïques et empêche dès lors actuellement la mise en place d’une procédure unique d’intervention pour les services de secours.

Après avoir dressé une liste exhaustive des risques liés aux installations photovoltaïques, le KCCE s’efforce de sensibiliser les services d’incendie en les informant et en diffusant un certain nombre de recommandations, notamment par le biais de séminaires. On expose à cette occasion les dangers liés aux risques d’électrocution, au poids additionnel d’un ensemble photovoltaïque sur un toit, à la chute de panneaux ou encore à l’altération de la ventilation.

Par ailleurs, la Direction générale opérationnelle 4 (DGO4) de la Région wallonne a récemment attribué un marché public pour le développement d’un « guide des prescriptions techniques relatives à la protection des biens, des personnes et, plus particulièrement, celle des pompiers pour les installations solaires photovoltaïques ».

L’adjudicataire a d’ores et déjà étroitement associé le KCCE et les services de secours à ses travaux. Des résultats concrets sont attendus pour le mois de juin de cette année.

Il n’existe actuellement aucune réglementation en la matière, les compétences y relatives étant partagées entre plusieurs départements fédéraux – notamment le SPF Économie – et régionaux.

J’ai dès lors pris langue avec mon collègue, Johan Vande Lanotte, en vue d’organiser une table ronde. Parallèlement, mon administration a formulé des recommandations à l’attention des autres autorités compétentes concernant, notamment, l’élaboration d’une signalétique uniforme relative à la présence d’installations photovoltaïques et à l’installation d’un système de coupure du courant continu.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. – De FOD Binnenlandse Zaken – meer in het bijzonder het Federaal Kenniscentrum voor de Civiele Veiligheid, het KCCE – is zich terdege bewust van de nieuwe risico’s die de leden van de hulpdiensten lopen door de toenemende aanwezigheid van fotovoltaïsche panelen op de daken van woningen en bedrijfsgebouwen.

Doordat ter zake geen reglementering bestaat, is er een grote verscheidenheid in het monteren van de installaties en is de ontwikkeling van een uniforme interventieprocedure voor alle hulpdiensten op dit ogenblik niet mogelijk.

Het KCCE heeft een volledige lijst opgemaakt van de risico’s verbonden aan fotovoltaïsche installaties en doet inspanningen om de brandweerdiensten te sensibiliseren door hen informatie en aanbevelingen te bezorgen, onder meer tijdens seminaries. Bij die gelegenheid wordt gewezen op het verhoogde elektrocutierisico, de gevaren verbonden aan het bijkomende gewicht van zonnepanelen op een dak, het vallen van panelen of de gewijzigde ventilatie.

Het operationele directoraat‑generaal 4 (DGO4) van het Waals Gewest heeft recentelijk een openbare aanbesteding uitgeschreven voor het schrijven van een gids met technische voorschriften voor fotovoltaïsche installaties met betrekking tot de bescherming van goederen en mensen, en vooral van de brandweermannen.

De opdrachtnemer heeft het KCCE en de hulpdiensten nu al nauw betrokken bij zijn werkzaamheden. Concrete resultaten worden verwacht tegen juni van dit jaar.

Er bestaat momenteel geen enkele reglementering op dat vlak omdat de bevoegdheden hiervoor verdeeld zijn tussen verschillende federale – onder meer de FOD Economie – en regionale departementen.

Ik heb daarom contact opgenomen met mijn collega, Johan Vande Lanotte, met het oog op de organisatie van een rondetafelconferentie. Daarnaast heeft mijn administratie aanbevelingen opgesteld ten behoeve van de andere bevoegde autoriteiten met betrekking tot, onder meer, het vinden van een uniforme richtlijnen met betrekking tot de aanwezigheid van fotovoltaïsche installaties en de installatie van een stroomverbreker.

Mme Olga Zrihen (PS). – Je remercie le ministre pour cette réponse. Un pompier a récemment perdu la vie à la suite d’un malheureux accident. Le développement du photovoltaïque est tel que cela devient extrêmement dangereux. À l’instar des systèmes d’incendie qui se trouvent parfois dans des petites boîtes placées à l’extérieur des maisons ou des administrations, nous pourrions imaginer un système permettant aux pompiers d’accéder rapidement à un plan ou à un schéma des installations.

Il faudrait homogénéiser toutes les informations, tant à l’échelon de l’État fédéral qu’à l’échelon des entités fédérées. Je crois que c’est fondamental. J’espère en tout cas que les tables rondes aboutiront à des conclusions intéressantes.

Mevrouw Olga Zrihen (PS). – Een brandweerman is onlangs om het leven gekomen ten gevolge van een spijtig ongeval. Door de toename van het aantal fotovoltaïsche installaties wordt de toestand bijzonder gevaarlijk. De gegevens met betrekking tot branddetectiesystemen bevinden zich soms in kleine kastjes aan de buitenkant van gebouwen. Misschien kan iets dergelijks worden overwogen om brandweerlieden snel toegang te verlenen tot een plan of schema met alle installaties.

Al die informatie moet worden gehomogeniseerd, zowel op het niveau van de federale Staat als op dat van de deelstaten. Voor mij is dat van essentieel belang. Ik hoop in ieder geval dat de rondetafelgesprekken tot interessante conclusies zullen leiden.

Question orale de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «l’abaissement de l’âge de l’application des sanctions administratives communales» (no 5‑389)

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «een verlaging van de leeftijd voor toepassing van gemeentelijke administratieve sancties» (nr. 5‑389)

Mme la présidente. – M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles, répondra.

De voorzitster. – De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming, antwoordt.

M. Bert Anciaux (sp.a). – La ministre de l’Intérieur a récemment déposé un projet de loi en vue d’abaisser à quatorze ans l’âge de l’application des sanctions administratives communales. Cela a suscité une vive polémique entre partisans et adversaires du projet.

Les partisans estiment que cette mesure permettra d’appréhender plus facilement les jeunes qui causent des problèmes. Compte tenu de l’augmentation du nombre de jeunes à problèmes, ils prônent l’utilisation d’instruments concrets et rapides qui permettent en outre d’impliquer pédagogiquement les parents et l’entourage dans l’approche de la problématique.

Les adversaires considèrent les mesures comme une énième généralisation déplaisante, comme si tous les jeunes créaient des problèmes. Ils attirent l’attention sur la réglementation imprécise et arbitraire à laquelle sont soumises les sanctions administratives communales et se demandent ce qui doit être considéré comme un comportement à problème. Pour eux les sanctions ne font que traiter les symptômes et ils estiment – j’ai également des difficultés sur ce point – qu’elles vont à l’encontre de la philosophie en matière de protection de la jeunesse, où la majorité pénale est fixée à dix‑huit ans, sauf en cas de dessaisissement.

Les réactions sont dès lors paradoxales. D’une part, je comprends le point de vue des bourgmestres des grandes villes, à savoir que les sanctions administratives communales peuvent contribuer à résoudre le problème. D’autre part, je sais, en tant qu’ancien ministre flamand de la Jeunesse, qu’il est extrêmement contre‑productif et injuste de considérer une grande majorité de gens comme un problème. À une époque, j’estimais que la politique de la jeunesse devait reposer sur la force de la jeunesse et non sur les plaintes émises au sujet des jeunes. En outre, les fortes réactions répressives envers les jeunes responsables de nuisances agissent à contresens et je suis convaincu de l’importance d’une réflexion intégrée approfondie sur les problèmes en matière de capacité d’accueil, dont la solution passe par une collaboration entre l’État fédéral et les communautés.

Comment la ministre interprète‑t‑elle et évalue‑t‑elle les nombreuses réactions négatives en ce qui concerne son projet de loi visant à abaisser à quatorze ans l’âge de l’application des sanctions communales administratives ? Le commissaire flamand aux droits de l’enfant et certains spécialistes en sciences sociales, entre autres, soulignent les problèmes pédagogiques et juridiques et les contre‑indications que ce projet comporte. Ils en rejettent les éventuels effets positifs et insistent en particulier sur une approche plus cohérente et intégrée, s’inscrivant dans une politique de la jeunesse, où les communautés et l’État fédéral doivent développer ensemble une position, des objectifs et des mesures cohérentes.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De minister van Binnenlandse Zaken heeft onlangs een wetsontwerp ingediend om de toepassingsleeftijd voor gemeentelijke administratieve sancties te verlagen tot veertien jaar. Hierdoor is een stevige polemiek ontstaan tussen de voor- en tegenstanders.

Voorstanders zijn van oordeel dat jongeren die problemen veroorzaken, door deze maatregel gemakkelijker kunnen worden aangepakt. Aangezien het aantal probleemjongeren is toegenomen, zijn ze van mening dat er nood is aan concrete en snelle instrumenten die bovendien pedagogische mogelijkheden bieden om de ouders en de omgeving te betrekken bij de aanpak van de problematiek.

De tegenstanders beschouwen de maatregelen dan weer als een zoveelste onheuse veralgemening, alsof alle jongeren problemen veroorzaken. Ze wijzen op de onduidelijke en willekeurige regeling van de gemeentelijke administratieve sancties en vragen zich af wat als probleemgedrag moet worden beschouwd. Voor hen zijn de sancties een pure symptoombestrijding en ze zijn van oordeel – ik heb het daar zelf ook moeilijk mee – dat ze een inbreuk vormen op de filosofie van de jeugdbescherming, die bepaalt dat de leeftijd voor strafrechtelijke meerderjarigheid achttien jaar is, behalve als jongeren uit handen worden gegeven.

De reacties zijn dan ook paradoxaal. Enerzijds heb ik begrip voor het standpunt van de burgemeesters van grote steden die van oordeel zijn dat de GAS‑sancties kunnen bijdragen aan het oplossen van het probleem. Anderzijds weet ik als voormalig Vlaams minister van Jeugd dat het uiterst contraproductief en unfair is om een overgroot aantal mensen gewoon als een probleem te beschouwen. Indertijd luidde mijn slogan dat het jeugdbeleid moet stoelen op de kracht van de jongeren in plaats van op de klacht over jongeren. Daarenboven werken felle repressieve reacties tegen overlastjongeren vaak averechts en ben ik overtuigd van het belang van een grondige en geïntegreerde denkoefening over de problemen inzake opvangcapaciteiten. De wachtlijsten in de hulpverlening, als het met een kleine minderheid fout loopt, moeten worden weggewerkt. Daarbij moeten het federale niveau en de Gemeenschappen samenwerken.

Hoe interpreteert en apprecieert de minister de vele negatieve reacties op haar wetsontwerp om de toepassingsleeftijd voor de gemeentelijke administratieve sancties te verlagen tot veertien jaar, waarbij onder anderen de Vlaamse Kinderrechtencommissaris en sociale wetenschappers wijzen op de pedagogische, sociale en juridische problemen en contra‑indicaties bij dit voorstel, die de mogelijke positieve effecten afwijzen en vooral een meer coherente en geïntegreerde aanpak benadrukken, zodat deze benadering is ingebed in een jeugdbeleid, waarbij de Gemeenschappen en de federale overheid gezamenlijk een visie, doelstellingen en beleidsmaatregelen binnen een samenhangend jeugdbeleid moeten ontwikkelen?

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles. – Je vous lis la réponse de la ministre Milquet.

Je souligne tout d’abord que la modification de l’article 119bis de la nouvelle Loi communale permettant d’imposer une sanction administrative communale aux jeunes dès 14 ans a été inscrite dans l’accord de gouvernement. Je suis la ministre chargée d’exécuter cette mesure.

Je peux vous assurer que ces amendes administratives ne sont pas imposées sans raison. Les articles 119bis et 119ter de la nouvelle Loi communale prévoient en effet des mesures spécifiques de protection, à savoir la médiation préalable obligatoire et certaines garanties procédurales. Ainsi, un avocat est prévu et l’amende peut être contestée devant le tribunal de la jeunesse.

L’article 119ter de la nouvelle Loi communale impose une médiation avant d’établir une sanction administrative communale à l’encontre d’un mineur. Cette médiation peut permettre au jeune de prendre conscience de son comportement. En fonction du résultat de cette médiation, le fonctionnaire décide si une amende administrative doit encore être imposée et, le cas échéant, pour quel montant.

Cette modification ne vise absolument pas à transformer le régime actuel de protection des mineurs en régime de sanction rapide.

En outre, j’essaie de faire en sorte que ce genre de dossiers soient traités de manière appropriée et proportionnelle.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. – Ik lees het antwoord van minister Milquet.

Ik onderstreep in de eerste plaats dat de wijziging van artikel 119bis van de Nieuwe Gemeentewet, die de mogelijkheid biedt om jongeren vanaf 14 jaar een gemeentelijke administratieve sanctie op te leggen, in het regeerakkoord is opgenomen. Ik ben dan ook de minister die de maatregel moet uitvoeren.

Ik kan u verzekeren dat dergelijke administratieve geldboetes niet zomaar worden opgelegd. De artikelen 119bis en 119ter van de Nieuwe Gemeentewet voorzien immers in specifieke beschermingsmaatregelen, namelijk in de verplichte voorafgaande bemiddeling en in bepaalde procedurele waarborgen. Zo is er voorzien in een advocaat en kan de boete voor de jeugdrechtbank worden betwist. Alle waarborgen zijn dus aanwezig.

Artikel 119ter van de Nieuwe Gemeentewet maakt een voorafgaande bemiddeling verplicht alvorens aan een minderjarige een gemeentelijke administratieve sanctie kan worden opgelegd. Die bemiddeling kan ervoor zorgen dat de jongere zich bewust wordt van zijn gedrag. Afhankelijk van het resultaat van de bemiddeling, beslist de ambtenaar of en eventueel welke administratieve geldboete nog wordt opgelegd.

Met deze wijziging willen we het bestaande beschermingsregime voor minderjarigen dus helemaal niet ombuigen in een regime van snelle bestraffing.

Daarnaast wil ik er in dergelijke dossiers trouwens ook voor zorgen dat de zaken op een aangepaste en proportionele manier worden aangepakt.

M. Bert Anciaux (sp.a). – La ministre a raison en théorie et j’espère que ce sera également le cas dans la pratique. Elle attire l’attention, à juste titre, sur la nécessité de procéder à une médiation préalable. Ce point est particulièrement important selon moi et je tiens à le souligner. Cette médiation existe également dans certaines villes, mais j’entends trop souvent que la sanction administrative communale est pratiquement considérée comme une pure formalité administrative, sans accompagnement ou médiation. Les fondements de notre état de droit me paraissent dès lors quelque peu menacés. Nous punissons les parents pour le comportement de leurs enfants, par le biais de sanctions financières, administratives, mais l’accompagnement tellement nécessaire si l’on veut obtenir un résultat, fait souvent défaut. J’attire l’attention de la ministre sur la nécessité de mettre au point un système afin de contrôler l’application correcte des sanctions administratives communales. Ces sanctions doivent avoir une fonction éducative afin de prévenir les comportements négatifs. D’où la nécessité de la médiation et de l’accompagnement. Je sais que les communautés ont un rôle important à jouer en la matière et j’invite la ministre à se concerter sur la question avec les ministres du Bien‑être et de la Jeunesse à l’échelle des communautés avant l’adoption de l’abaissement l’âge.

Je sais que les sanctions administratives communales figurent dans l’accord de gouvernement. Le fait que l’accord de gouvernement soit un accord entre différents partis n’empêche pas que son exécution doive être discutée en profondeur. La discussion est toujours possible, y compris sur des questions inscrites dans l’accord de gouvernement. Je suis convaincu que ces sanctions peuvent être utiles, à condition qu’elles soient assorties d’un accompagnement et d’une médiation.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – In theorie heeft de minister gelijk en ik hoop dat we in de praktijk ook gelijk krijgen. Ze wijst terecht op de noodzaak om vooraf tot bemiddeling over te gaan. Dat is voor mij bijzonder belangrijk en het is goed dat dit wordt benadrukt. In sommige steden is die bemiddeling er ook, maar ik hoor toch al te vaak dat de gemeentelijke administratieve sanctie bijna als een puur administratieve afhandeling wordt beschouwd waar amper begeleiding of bemiddeling aan te pas komt. Op dergelijke ogenblikken brengen we eigenlijk de fundamenten van onze rechtsstaat een beetje in het gedrang. We straffen de ouders voor het gedrag van hun kinderen via financiële, administratieve sancties, maar de begeleiding die zo noodzakelijk is om echt tot succes te komen, ontbreekt vaak. Ik nodig de staatssecretaris uit de minister er vooral op te wijzen dat er ook een systeem moet worden uitgedokterd om de correcte toepassing van de GAS‑sancties te controleren. Dergelijke sancties moeten een opvoedend en ondersteunend middel zijn om negatief gedrag in de toekomst te voorkomen. Net daarom zijn bemiddeling en begeleiding zo noodzakelijk. Ik weet dat de Gemeenschappen daarin een grote rol te spelen hebben en ik nodig de minister echt uit om vóór de goedkeuring van de leeftijdsverlaging met de gemeenschapsministers van Welzijn samen te zitten om na te gaan hoe ze dit kunnen omkaderen.

Ik weet dat de gemeentelijke administratieve sancties in het regeerakkoord staan. Het regeerakkoord is een overeenkomst tussen verschillende partijen, maar dat neemt niet weg dat de concrete uitwerking ervan volgens mij grondig moet worden besproken. Er is altijd discussie mogelijk, ook over zaken die in het regeerakkoord staan. Ik ben ervan overtuigd dat die sancties kunnen helpen, op voorwaarde dat ze gepaard gaan met begeleiding en bemiddeling.

Question orale de Mme Elke Sleurs à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «les mariages forcés» (no 5‑390)

Mondelinge vraag van mevrouw Elke Sleurs aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «de gedwongen huwelijken» (nr. 5‑390)

Mme la présidente. – M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles, répondra.

De voorzitster. – De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming, antwoordt.

Mme Elke Sleurs (N‑VA). – Une étude commune de la VUB et de l’Université de Gand montre que la violence liée à l’honneur est plus répandue qu’on ne l’imagine. En outre, les chercheurs soulignent l’absence de politique à l’égard de cette violence.

Dans la foulée de ce constat, je me réjouis que la note de politique de l’Égalité des chances attache beaucoup d’importance à cette problématique. Mais on peut s’interroger sur l’efficacité des annonces de la ministre Milquet. La ministre a annoncé quelques mesures étonnantes. Ainsi, par analogie avec la loi contre le racisme, elle veut ériger le sexisme en infraction. La ministre mettra également sur pied une commission consultative qui doit veiller à ce que suffisamment de femmes siègent dans les commissions consultatives. Et tant l’année 2013 et que l’année 2014 seront proclamées années contre la violence entre partenaires.

Bien que je ne doute pas des bonnes intentions de la ministre, je me demande s’il n’aurait pas été plus ambitieux de sa part de veiller, durant son nouveau mandat, à la réalisation correcte et à temps du plan d’action 2010‑2014. Le 23 novembre 2010, les communautés et l’autorité fédérale se sont engagées à lutter de manière structurelle contre la violence entre partenaires en fixant au préalable des échéances. Le rôle de la ministre dans la coordination du plan est important. Dans le plan d’action 2010‑2014, son département de l’Intérieur s’engage à fournir, en collaboration avec la Justice et au plus tard fin 2011, les statistiques de parquet concernant les mariages forcés. Le délai est aujourd’hui expiré.

Je m’étonne dès lors que, dans sa note de politique, la ministre évoque la mise en place d’un plan d’action ambitieux et coordonné contre les mariages forcés. Au‑delà de la détection et de la prévention des mariages forcés, et des peines plus lourdes pour les parents qui exercent une pression morale sur leur enfant, la ministre observe à juste titre que la portée de la problématique doit être mieux répertoriée. On récupère donc une ancienne mesure qui aurait déjà dû être appliquée.

La ministre dispose‑t‑elle à présent des statistiques de parquet concernant les mariages forcés ? Pense‑t‑elle également qu’une approche structurelle, qui s’appuie sur le plan d’action national, est une manière plus efficace de lutter contre les mariages forcés que son initiative actuelle ?

Mevrouw Elke Sleurs (N‑VA). – Een gezamenlijke studie van de VUB en de UGent toont aan dat eergerelateerd geweld meer voorkomt dan tot vandaag werd vermoed. Daarenboven wijzen de onderzoekers erop dat ‘het beleid ten aanzien van eergerelateerd geweld nergens staat’.

Uitgaande van deze vaststelling ben ik verheugd dat de beleidsnota Gelijke Kansen ruime aandacht heeft voor deze problematiek. Het is echter maar de vraag in welke mate de aankondigingen van minister Milquet blijk geven van doelmatigheid en efficiëntie. Ze kondigde in haar beleidsnota enkele opmerkelijke maatregelen aan. Ze wil bijvoorbeeld naar analogie met de racismewet ook seksisme strafbaar stellen. De minister zal ook een adviescommissie oprichten die erop moet toezien dat voldoende vrouwen in adviescommissies zetelen. En zowel het jaar 2013 als 2014 zal tot jaar van het partnergeweld worden uitgeroepen.

Hoewel ik niet aan haar goede intenties twijfel, vraag ik mij af of het niet ambitieuzer was geweest om tijdens haar hernieuwd mandaat er niet eenvoudigweg op toe te zien dat het nationaal actieplan 2010‑2014 tijdig en correct wordt uitgevoerd. Op 23 november 2010 namen zowel de gemeenschappen als de federale overheid het engagement op zich om met behulp van vooraf opgezette deadlines te komen tot een gestructureerde aanpak van partnergeweld. De minister had en heeft een belangrijke rol in de coördinatie van het plan. In het actieplan 2010‑2014 engageert haar huidig departement Binnenlandse Zaken zich ertoe om, in samenwerking met Justitie, uiterlijk voor eind 2011 de parketstatistieken inzake gedwongen huwelijken te bezorgen. Die deadline is inmiddels verstreken.

Het verwondert mij dan ook dat de minister in haar huidige beleidsnota een ‘ambitieus gecoördineerd actieplan’ tegen gedwongen huwelijken zal starten. Naast de detectie en preventie van gedwongen huwelijken en zwaardere straffen voor ouders die morele druk op hun kind uitoefenen, merkt de minister terecht op dat de reikwijdte van de problematiek beter moet worden geïnventariseerd. Het gaat hier dus om de recuperatie van een oude maatregel die eigenlijk moest uitgevoerd zijn. Met andere woorden: oude wijn in nieuwe zakken.

Beschikt de minister intussen over de parketstatistieken inzake gedwongen huwelijken? Is ze het ermee eens dat een gestructureerde aanpak, die uitgaat van het nationaal actieplan, een meer doelmatige aanpak is dan haar huidig initiatief?

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles. – Je vous lis la réponse de la ministre.

Ma note de politique générale est certes ambitieuse. L’ensemble des mesures et des actions proposées ont un même but : davantage d’égalité entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi j’estime que la législation, entre autres en ce qui concerne le sexisme, doit être appliquée et renforcée. Le Plan d’action national (PAN) qui comprend 120 propositions, est déjà en cours de réalisation.

Le quatrième PAN, qui couvre la période 2010‑2014 et vise aussi les mariages forcés, indique clairement que nous devons aborder la problématique en collaboration avec l’ensemble des parties concernées. Les mesures du niveau fédéral et des régions ont été rassemblées dans un même plan. Cela nous donne une image de la politique actuelle en la matière.

L’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes coordonne le groupe interdépartemental, réunit les administrations et les cabinets concernés, et encadre le PAN. Nous sommes en train de faire le point sur le PAN et de détecter les lacunes. Au‑delà d’un renforcement des mesures existantes, l’objectif est d’apporter des améliorations et d’éliminer les obstacles. Cela pourrait aboutir à de nouvelles mesures.

En ce qui concerne l’approche structurelle, je rappelle que les différents niveaux de compétence développent des mesures depuis quelques années déjà dans le cadre de leurs compétences, en vue de mieux saisir le phénomène et de combattre les mariages forcés avec plus d’efficacité.

Je renvoie au lancement d’une étude sur les mariages forcés. Le sujet est inquiétant. En collaboration avec le secrétaire d’État bruxellois de la Politique d’égalité des chances, j’ai lancé une étude sur les mariages forcés dans la Région de Bruxelles‑Capitale. Nous espérons ainsi avoir une meilleure image de la gravité et de l’ampleur du problème. Nous souhaitons en outre améliorer la prévention et l’assistance aux victimes et aux victimes potentielles dans la Région de Bruxelles‑Capitale. Cette étude a été confiée à l’ULB, plus précisément au GERME, un groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l’égalité. Les résultats devraient être disponibles dans le courant de l’année 2012.

Depuis 2009, il existe un code particulier pour l’incrimination des mariages forcés sur la base de l’article 391sexies du Code pénal. Les statistiques de parquet relèvent de la compétence du ministre de la Justice.

Je peux vous communiquer les statistiques de la police en matière de criminalité. Elles sont d’ailleurs publiques et disponibles sur internet. En 2010, il y a eu treize plaintes pour mariage forcé (onze mariages effectifs et deux tentatives). En 2011, il y a eu six plaintes pour mariage forcé au cours du premier semestre (cinq mariages effectifs et une tentative). Toutefois, ces chiffres ne reflètent pas la réalité. Il s’agit des premiers pas en matière d’enregistrement. Le nombre de plaintes augmentera sans doute si nous sensibilisons davantage les victimes et améliorons la détection en la confiant à des professionnels.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. – Ik lees het antwoord van de minister. Mijn algemene beleidsnota is zeker en vast ambitieus, dat verberg ik niet. Alle voorgestelde maatregelen en acties dienen eenzelfde doel: meer gelijkheid tussen vrouwen en mannen. Daarom vind ik dat de wetgeving, onder meer wat seksisme betreft, moet worden toegepast en versterkt. Het nationaal actieplan (NAP), dat 120 actievoorstellen omvat, wordt reeds gerealiseerd.

In het vierde NAP, dat loopt van 2010 tot 2014, waarin gedwongen huwelijken eveneens opgenomen zijn, staat duidelijk dat we de problematiek moeten aanpakken in samenwerking met alle betrokken partijen. De maatregelen van het federale niveau en van de gewesten zijn inmiddels in eenzelfde plan opgenomen. Dat geeft ons een beeld van het huidige beleid op dit vlak.

Het Instituut voor Gelijkheid van Vrouwen en Mannen coördineert de interdepartementale groep, brengt de administraties en de betrokken kabinetten samen, en begeleidt het NAP. Momenteel wordt een stand van zaken van het NAP opgemaakt en worden de lacunes opgespoord. Het is de bedoeling om, naast een versterking van de bestaande maatregelen, verbeteringen aan te brengen en oplossingen aan te reiken voor bestaande obstakels. Dit zou aanleiding kunnen geven tot nieuwe maatregelen.

Wat de gestructureerde aanpak betreft, wil ik eraan herinneren dat verschillende bevoegdheidsniveaus al enkele jaren in het kader van hun bevoegdheden maatregelen ontwikkelen om het fenomeen beter te vatten en gedwongen huwelijken efficiënter te kunnen aanpakken.

Ik verwijs naar de lancering van een studie over gedwongen huwelijken. Het gaat om een onrustwekkende materie. Ik heb, in samenwerking met de Brusselse staatssecretaris voor gelijke kansen, een studie gelanceerd over gedwongen huwelijken in het Brusselse Gewest. Hiermee hopen we een beter zicht te krijgen op de ernst en de omvang van de problematiek. Voorts wensen we de preventie en de bestaande bijstand aan slachtoffers en mensen die vatbaar zijn om slachtoffer te worden in het Brusselse Hoofdelijke Gewest te verbeteren. Deze studie werd toevertrouwd aan de ULB, meer bepaald aan de GERME, een onderzoeksgroep gericht op etnische relaties, migratie en gelijkheid. De resultaten zouden in de loop van 2012 beschikbaar moeten zijn.

Sinds 2009 bestaat er een bijzondere code voor inbeschuldigingstelling voor gedwongen huwelijken, op basis van artikel 391sexies van het Strafwetboek. De parketstatistieken vallen onder de bevoegdheid van de minister van Justitie.

Ik kan u wel de criminaliteitsstatistieken van de politie meedelen. Die zijn overigens openbaar en beschikbaar via het internet. In 2010 werden 13 klachten geïnventariseerd voor gedwongen huwelijken, 11 effectief en 2 pogingen. In 2011 werden in de loop van het eerste semester 6 klachten voor gedwongen huwelijk geïnventariseerd, 5 effectief en 1 poging. Desalniettemin weerspiegelen deze cijfers de realiteit niet. Het gaat om de eerste stappen inzake registratie. Het aantal klachten zal wellicht stijgen door een betere bewustmaking bij de slachtoffers en een betere opsporing door professionals.

Mme Elke Sleurs (N‑VA). – Je me réjouis qu’une étude ait été lancée car je pense qu’une analyse du phénomène des mariages forcés est nécessaire et urgente. Les statistiques de la police semblent être disponibles, mais je ne comprends toujours pas pourquoi nous ne disposons pas des statistiques de parquet, alors qu’on a commencé à les établir en 2009. Veiller à l’exécution de cette mesure de base me semble plus important à l’heure actuelle que d’annoncer de nouvelles initiatives.

Mevrouw Elke Sleurs (N‑VA). – Ik ben blij dat er een studie is opgestart, want ik denk dat er inderdaad dringend onderzoek nodig is naar het fenomeen van de gedwongen huwelijken. De statistieken van de politie lijken wel in orde, maar ik versta niet dat we nog altijd niets hebben gehoord van de parketstatistieken, terwijl die toch al in 2009 zijn opgestart. Ervoor zorgen dat die basismaatregel wordt uitgevoerd, lijkt me op dit moment belangrijker dan nieuwe initiatieven aan te kondigen.

Question orale de Mme Nele Lijnen au ministre de la Défense sur «la famine en Somalie et le largage d’aide alimentaire» (no 5‑382)

Mondelinge vraag van mevrouw Nele Lijnen aan de minister van Landsverdediging over «de hongersnood in Somalië en voedselhulp vanuit de lucht» (nr. 5‑382)

Mme la présidente. – M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles et à la Régie des bâtiments, répondra.

De voorzitster. – De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming en voor de Regie der gebouwen antwoordt.

Mme Nele Lijnen (Open Vld). – La famine en Somalie n’est plus un sujet d’actualité depuis un certain temps déjà. Cependant, elle est loin d’être terminée. Les Nations unies en Somalie confirment qu’un million de Somaliens souffrent toujours de la faim. Malgré les promesses d’aide alimentaire, des dizaines de milliers de Somaliens mourront d’ici août 2012. Les enfants sont les principales victimes. La famine risque de se prolonger durant six à sept mois.

Nous pouvons donc encore aider concrètement ces personnes car notre force aérienne a une très grande expertise dans ce domaine. Les invasions récentes de troupes kényanes en Somalie dans leur combat contre les milices Al‑Shabbaab ont perturbé encore davantage la distribution de vivres. Al‑Shabbaab refuse toujours aux agences d’aide occidentales l’accès au territoire qu’il contrôle. De vastes régions du sud et du centre de la Somalie sont donc livrées à elles‑mêmes.

Divers ex‑militaires plaident pour le largage de nourriture en Somalie dans les zones inaccessibles à l’aide alimentaire vu l’expertise particulière acquise par notre armée dans ce domaine. Celle‑ci a entre autres mené une telle opération en 2002 au Bénin.

Comment le ministre réagit‑il aux informations selon lesquelles une grande partie des Somaliens sont privés d’aide alimentaire ? Est‑il disposé à examiner au sein de l’armée, plus particulièrement de la force aérienne, les possibilités de largage d’aide alimentaire ? Il pourrait ainsi soutenir les agences alimentaires. S’il n’est pas disposé à le faire, j’aimerais savoir pourquoi.

Mevrouw Nele Lijnen (Open Vld). – De hongersnood in Somalië is al enige tijd geen onderwerp meer in het nieuws. Nochtans is de hongersnood verre van voorbij. De Verenigde Naties in Somalië bevestigen dat een miljoen Somaliërs nog steeds honger lijden. Ondanks toezeggingen voor voedselhulp zullen tienduizenden Somaliërs tegen augustus 2012 zijn gestorven. Vooral de kinderen blijken het grootste slachtoffer. De inschatting dat de hongersnood nog zes à zeven maanden zal aanhouden, dreigt uit te komen.

We kunnen dus nog concreet deze mensen helpen, want onze luchtmacht heeft daarvoor heel veel knowhow in handen. De recente invallen van Keniaanse troepen in Somalië in hun strijd tegen de Al‑Shabaabmilities hebben de voedselbedeling verder verstoord. Al‑Shabaab ontzegt nog altijd de toegang aan Westerse hulpagentschappen op het gebied dat zij controleren. Grote delen van Centraal- en Zuid‑Somalië zijn aldus op zichzelf aangewezen wat de hongersnood betreft.

Diverse ex‑militairen pleiten om in Somalië in de zones die onbereikbaar zijn voor voedselhulp, voedsel te droppen uit de lucht gezien de bijzondere expertise die ons leger hieromtrent heeft opgebouwd. Onder andere in 2002 heeft het dat gedaan in Benin.

Hoe reageert de minister op de berichten dat een groot deel van de Somaliërs nog steeds voedselhulp wordt ontzegd? Is hij bereid binnen het leger en in het bijzonder bij de luchtmacht te zien of er geen voedselhulp vanuit de lucht kan worden gedropt? Hij zou daarmee de voedselagentschappen kunnen ondersteunen. Als hij daartoe niet bereid is, zou ik graag vernemen waarom.

M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles et à la Régie des bâtiments. – Je vous lis la réponse du ministre De Crem, qui se trouve en ce moment au Liban.

Bien qu’il soit possible de faire appel à la Défense pour fournir de l’aide humanitaire à une population en état d’urgence, celle‑ci n’est qu’un exécutant potentiel d’une décision éventuelle du gouvernement. Je demande dès lors à Mme Lijnen de s’adresser au ministre des Affaires étrangères ou au ministre de la Coopération au développement.

À l’automne 2012, la Défense belge participera, durant quatre mois avec une frégate, à l’opération Atlanta. Cette opération consiste à protéger les bateaux qui offrent une aide humanitaire aux réfugiés somaliens dans le cadre du Programme alimentaire mondial. De cette manière, la Défense apporte une contribution fondamentale à la fourniture de denrées alimentaires et de secours aux Somaliens. Le gouvernement a déjà pris une décision sur l’engagement de cette frégate.

De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming en voor de Regie der gebouwen. – Ik lees het antwoord van minister De Crem, die zich op dit ogenblik in Libanon bevindt.

Hoewel het tot de scenario’s behoort dat Defensie wordt ingezet voor het verstrekken van humanitaire hulp aan een bevolking die zich in een noodtoestand bevindt, ben ik niet alleen bevoegd om daarover te beslissen. Defensie is een mogelijke uitvoerder van een eventuele regeringsbeslissing ter zake. Ik vraag dan ook aan mevrouw Lijnen haar vraag te richten tot de minister van Buitenlandse Zaken of de minister van Ontwikkelingssamenwerking.

De Belgische Defensie zal in het najaar van 2012 gedurende vier maanden met een fregat deelnemen aan de operatie Atalanta. Daarbij worden schepen beschermd die in het kader van het World Food Program humanitaire hulp bieden aan Somalische vluchtelingen. Op die manier levert Defensie een fundamentele bijdrage aan de aanvoer van voedsel en hulpgoederen naar Somalië. De regering heeft over de inzet van dit fregat reeds beslist.

Mme Nele Lijnen (Open Vld). – J’interrogerai bien entendu les autres membres du gouvernement. Comme ma question porte sur l’expertise de la Force aérienne, je l’ai adressée au ministre de la Défense.

Je me réjouis qu’une action soit prévue à l’automne 2012. J’appelle le gouvernement à combiner cette action à des snowdrops comme nous l’avons fait en 2002 au Bénin. En travaillant de manière complémentaire, la Belgique prend ses responsabilités et atteint les gens qui en ont absolument besoin.

Mevrouw Nele Lijnen (Open Vld). – Ik zal de vraag uiteraard ook stellen aan de andere regeringsleden. Aangezien mijn vraag over de expertise van de Luchtmacht gaat, was ze aan de minister van Defensie gericht.

Ik ben verheugd te vernemen dat er in het najaar van 2012 een actie is gepland. Ik doe een oproep aan de regering om die actie te combineren met snowdrops, zoals we dat in 2002 in Benin hebben gedaan. Door complementair te werken, neemt België zijn verantwoordelijkheid op en worden mensen die het absoluut nodig hebben, bereikt.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République d’Afrique du Sud, d’autre part, modifiant l’Accord sur le commerce, le développement et la coopération, fait à Kleinmond, Afrique du Sud, le 11 septembre 2009 (Doc. 5‑1313)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, enerzijds, en de Republiek Zuid‑Afrika, anderzijds, tot wijziging van de Overeenkomst inzake handel, ontwikkeling en samenwerking, gedaan te Kleinmond, Zuid‑Afrika, op 11 september 2009 (Stuk 5‑1313)

Discussion générale

Algemene bespreking

M. Patrick De Groote (N‑VA), rapporteur. – La commission a débattu de ce projet de loi le 10 janvier après avoir entendu l’exposé des motifs par le ministre des Affaires étrangères. L’Accord initial sur le commerce, le développement et la coopération entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République d’Afrique du Sud, d’autre part, a été signé en octobre 1999. L’Accord avait déjà été mis en œuvre au début des années 2000. Après les négociations menées par la Commission européenne, il devait toutefois être adapté aux nouvelles clauses politiques et de sécurité de l’Accord révisé de Cotonou. De nouvelles dispositions relatives à la coopération ont également été insérées et portent entre autres sur le terrorisme, la Cour pénale internationale, le désarmement et la non‑prolifération des armes de destruction massive, les mercenaires et les armes de petit calibre.

Les négociations ont formellement commencé le 29 mars 2007 et se sont clôturées le 10 octobre 2007 à la satisfaction de la Commission.

L’Accord révisé comporte un préambule indiquant les considérants à modifier, et quatre articles.

L’article 1er contient 29 modifications de l’Accord initial de 1999. L’article 2 concerne les différentes langues de rédaction de l’Accord révisé. L’article 3 traite des procédures d’approbation de l’Accord révisé par les Parties. L’article 4 règle la mise en œuvre de l’Accord révisé.

Il a aussi été tenu compte de l’avis du Conseil d’État.

Lors de la discussion générale, le ministre a répondu aux interventions de MM. De Groote, Daems et Anciaux.

Les articles 1er et 2 ainsi que le projet de loi dans son ensemble ont été adoptés à l’unanimité des dix membres présents.

De heer Patrick De Groote (N‑VA), rapporteur. – Op 10 januari heeft de commissie dit wetsontwerp besproken na een inleidende uiteenzetting door de minister van Buitenlandse Zaken.

De oorspronkelijke Overeenkomst inzake handel, ontwikkeling en samenwerking tussen de Europese Gemeenschap en haar lidstaten, enerzijds, en de Republiek Zuid‑Afrika, anderzijds, werd ondertekend in oktober 1999 en werd reeds ten uitvoer gelegd begin van de jaren 2000. Na de onderhandelingen door de Commissie, moest ze echter wel worden afgestemd op de nieuwe politieke en veiligheidsbepalingen van de herziene overeenkomst van Cotonou. Er werden ook nieuwe bepalingen voor samenwerking toegevoegd inzake onder meer terrorisme, het Internationaal Strafhof, ontwapening en non‑proliferatie van massavernietigingswapens, huurlingen en handvuurwapens.

De onderhandelingen werden formeel geopend op 29 maart 2007 en werden tot tevredenheid van de Commissie op 10 oktober 2007 afgesloten.

De herziene Overeenkomst bevat een preambule waarin de overwegingen tot wijziging uiteengezet worden, en vier artikelen. Artikel 1 bevat negenentwintig wijzigingen aan de oorspronkelijke Overeenkomst uit 1999. Artikel 2 gaat over de verschillende talen waarin de herziene Overeenkomst is opgesteld. Artikel 3 behandelt de goedkeuringsprocedures van de door de betrokken partijen herziene Overeenkomst en artikel 4 regelt de inwerkingtreding.

Er werd ook rekening gehouden met het advies van de Raad van State.

Tijdens de algemene bespreking namen de heren De Groote, Daems en Anciaux kort het woord, waarop de minister heeft gereageerd.

De artikelen 1 en 2, alsook het wetsontwerp in zijn geheel, werden eenparig aangenomen door de tien aanwezige leden.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission des Relations extérieures et de la Défense est identique au texte du projet de loi. Voir document 5‑1313/1.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging is dezelfde als de tekst van het wetsontwerp. Zie stuk 5‑1313/1.)

  Les articles 1er et 2 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 en 2 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord modifiant, pour la deuxième fois, l’Accord de Partenariat entre les Membres du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 2000 et modifié une première fois à Luxembourg le 25 juin 2005, et à l’Acte final, ouverts à la signature à Ouagadougou le 22 juin 2010 et à Bruxelles du 1er juillet au 31 octobre 2010 (Doc. 5‑1314)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tot tweede wijziging van de Partnerschapsovereenkomst tussen de Leden van de Groep van Staten in Afrika, het Caribische Gebied en de Stille Oceaan, enerzijds, en de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, anderzijds, ondertekend te Cotonou op 23 juni 2000 en voor de eerste maal gewijzigd te Luxemburg op 25 juni 2005, en met de Slotakte, open voor ondertekening te Ouagadougou op 22 juni 2010 en te Brussel van 1 juli tot en met 31 oktober 2010 (Stuk 5‑1314)

Discussion générale

Algemene bespreking

M. Bert Anciaux (sp.a), rapporteur. – Je me réfère à mon rapport écrit.

De heer Bert Anciaux (sp.a), rapporteur. – Ik verwijs naar mijn schriftelijke verslag.

M. Richard Miller (MR). – Madame la présidente, je souhaite intervenir sur deux points relatifs à la deuxième modification de l’Accord de Partenariat entre les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part.

Je tiens tout d’abord à souligner l’intérêt de l’article 27. Il introduit l’importance de la dimension culturelle dans ces accords, non pas seulement l’aspect condescendant que les Occidentaux pourraient avoir vis‑à‑vis des productions artistiques issues des pays d’Afrique, des Caraïbes ou d’autres destinations exotiques, mais aussi la prise en compte réelle du développement de toutes les capacités dans ce secteur, y compris dans ce qui relève désormais des industries culturelles. Ce point que, nous Européens, avons appris à apprécier dans le cadre des négociations de l’OMC n’est pas du tout négligeable.

J’en viens à l’enjeu des relations commerciales entre l’Union européenne et les pays ACP. L’enjeu pour les APE est de mettre les pays en développement dans des conditions optimales, conformes aux règles de l’OMC afin qu’ils puissent enfin bénéficier, le plus rapidement possible, des éléments positifs que peut apporter la mondialisation. Ces pays doivent être porteurs de développement et d’intégration régionale, raison pour laquelle je me réjouis que les parties aient opté pour une coopération stratégique prenant également en compte la lutte contre la pauvreté. L’article 26 qui insère des paragraphes nouveaux à l’article 34 me paraît extrêmement important à cet égard. L’Union européenne offre à tous les pays signataires un accès à ses marchés de marchandises libre de tarifs douaniers et de quotas. Elle accorde par ailleurs un appui financier substantiel à cette dynamique d’intégration économique. Les ACP n’ont pas l’obligation d’ouvrir immédiatement et sans condition leurs marchés. Les termes des paragraphes ajoutés à l’article 34 sont clairs : « doit permettre à ces pays de répondre au défi de la mondialisation et de s’adapter progressivement aux nouvelles conditions du commerce international ».

C’est un élément très important. Les ACP n’ont donc pas l’obligation d’ouvrir leurs marchés sans condition. L’Europe leur a proposé une certaine forme d’asymétrie et des plans d’accompagnement, pour une croissance mieux partagée. Il est en effet essentiel de protéger les industries fragiles, la priorité étant de leur laisser le temps d’améliorer leur compétitivité avant de réduire le prix des importations.

La libéralisation tarifaire pour les pays ACP se fera donc à leur rythme. L’ouverture du commerce des marchandises entre l’Union européenne et les ACP sera progressive. Elle sera immédiate pour les marchandises ACP exportées vers l’Union européenne et progressive pour les marchandises européennes exportées vers les ACP. Il ne s’agit pas d’ouvrir les marchés aux sociétés européennes au détriment des producteurs des pays ACP mais au contraire d’aider les pays en développement à élargir leurs marchés, d’inciter les échanges de marchandises et de stimuler les investissements. L’Union européenne garantit le principe d’asymétrie des engagements. Les pays en développement pourront exclure certains secteurs sensibles et protéger leurs industries naissantes. Nous pouvons marquer notre adhésion sur ces éléments.

J’insiste – comme M. Daems l’a fait en commission – sur le fait qu’il est indispensable de développer les infrastructures, notamment dans les domaines du transport et de l’énergie, afin que les pays africains puissent véritablement développer des avantages comparatifs en créant une valeur ajoutée locale. Les organisations régionales ont donc un rôle important à jouer en termes de coordination, d’organisation et de supervision. Acteurs principaux des APE, elles doivent servir de catalyseur de la croissance et aider au renforcement d’une bonne gouvernance. C’est la raison pour laquelle je voterai ce texte avec beaucoup d’enthousiasme.

De heer Richard Miller (MR). – Mijn betoog heeft betrekking op twee punten uit de tweede wijziging van de Partnerschapsovereenkomst tussen de Leden van de Groep van Staten in Afrika, het Caribische Gebied en de Stille Oceaan, enerzijds, en de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, anderzijds.

Ik wijs eerst en vooral op het belang van artikel 27. Het voert de culturele dimensie in de overeenkomsten in, niet alleen de neerbuigende benadering die de westerse landen zouden kunnen hebben ten opzichte van de artistieke producties uit Afrika, het Caribische Gebied of andere exotische bestemmingen, maar ook de effectieve ondersteuning van de ontwikkeling van de capaciteit in deze sector, met inbegrip van wat voortaan behoort tot de culturele industrieën. Dat aspect, dat wij Europeanen hebben leren waarderen in het kader van de onderhandelingen met de WTO is zeker niet verwaarloosbaar.

Ik kom dan bij de opzet van de handelsbetrekkingen tussen de Europese Unie en de ACS‑landen. De rol van de EPA bestaat uit het verschaffen van optimale voorwaarden aan de ontwikkelingslanden, conform de regels van de WTO, zodat ze eindelijk zo snel mogelijk kunnen profiteren van de positieve elementen van de globalisering. Die landen moeten perspectieven bieden tot regionale ontwikkeling en integratie. Daarom ben ik blij dat de partijen gekozen hebben voor een strategische samenwerking met aandacht voor de armoedebestrijding. Artikel 26, dat nieuwe paragrafen toevoegt aan artikel 34 lijkt mij in dat opzicht van uitzonderlijk belang. De Europese Unie biedt alle ondertekenende landen toegang tot haar goederenmarkten, vrij van douanetarieven en quota. Ze biedt bovendien een substantiële financiële hulp aan die dynamiek van economische integratie. De ACS‑landen zijn niet verplicht hun markten onmiddellijk en onvoorwaardelijk open te stellen. De formulering van de paragrafen die aan artikel 34 worden toegevoegd is zeer helder: ‘de ACS‑staten in staat stellen de uitdagingen van globalisering aan te kunnen en zich geleidelijk aan te passen aan de nieuwe voorwaarden van de internationale handel’. Dat is een belangrijk element. De ACS‑landen zijn dus niet verplicht om hun markten onvoorwaardelijk open te stellen. Europa heeft ze een zekere vorm van asymmetrie alsook begeleidingsplannen aangeboden, met het oog op een beter verdeelde groei. Het is immers van essentieel belang de kwetsbare industrieën te beschermen en ze eerst de tijd te geven om hun concurrentiekracht te versterken alvorens de invoerprijzen te verlagen.

De liberalisering van de tarieven voor de ACS‑landen zal dus in hun tempo gebeuren. De goederenhandel tussen de Europese Unie en de ACS‑landen zal geleidelijk aan worden geopend. Dat zal onmiddellijk zijn voor de goederen die de ACS‑landen naar de Europese Unie exporteren en geleidelijk aan voor de Europese goederen die naar de ACS‑landen worden geëxporteerd. Het gaat niet om het openen van de markten voor de Europese bedrijven ten nadele van de producenten van de ACS‑landen. De bedoeling is hulp te bieden aan de ontwikkelingslanden bij de uitbreiding van hun markten, het goederenverkeer aan te moedigen en de investeringen te stimuleren. De Europese Unie waarborgt het beginsel van asymmetrie van de verplichtingen. De ontwikkelingslanden kunnen sommige gevoelige sectoren uitsluiten en opkomende industrieën beschermen. Wij kunnen ons daarin vinden.

Net zoals de heer Daems in de commissie heeft gedaan, wil ik benadrukken dat een verbetering van de infrastructuur onontbeerlijk is, onder meer op het vlak van vervoer en energie, om de Afrikaanse landen in staat te stellen echt concurrerende voorwaarden te ontwikkelen. De regionale organisaties hebben dus een belangrijke rol te spelen op het vlak van coördinatie, organisatie en toezicht. Ze moeten, als belangrijke spelers van de EPA, dienen als groeikatalysator en een goed bestuur helpen versterken. Daarom zal ik deze tekst enthousiast goedkeuren.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission des Relations extérieures et de la Défense est identique au texte du projet de loi. Voir document 5‑1314/1.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging is dezelfde als de tekst van het wetsontwerp. Zie stuk 5‑1314/1.)

  Les articles 1er et 2 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 en 2 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre les États du Benelux (le Royaume de Belgique, le Grand‑Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays‑Bas) et la République d’Arménie relatif à la réadmission des personnes en séjour irrégulier, et au Protocole d’application, faits à Bruxelles le 3 juin 2009 (Doc. 5‑1371)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Benelux‑Staten (het Koninkrijk België, het Groothertogdom Luxemburg, het Koninkrijk der Nederlanden) en de Republiek Armenië betreffende de overname van onregelmatig verblijvende personen, en met het Uitvoeringsprotocol, gedaan te Brussel op 3 juni 2009 (Stuk 5‑1371)

Discussion générale

Algemene bespreking

M. Philippe Mahoux (PS), rapporteur. – Je me réfère à mon rapport écrit.

De heer Philippe Mahoux (PS), rapporteur. – Ik verwijs naar mijn schriftelijke verslag.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Lors du débat sur le projet de loi portant assentiment à l’Accord entre les États du Benelux et la République d’Arménie, j’ai interrogé le ministre sur le statut et le traitement des apatrides en Arménie. L’accord concerne la réadmission des personnes en séjour irrégulier dans notre pays qui séjournaient précédemment en Arménie ou ont la nationalité arménienne.

J’ai une vision quelque peu différente de l’asile. Le texte qui nous occupe a été adopté par le gouvernement précédent. Cela ne m’interdit cependant pas, en tant que membre de la majorité, d’exprimer une considération critique. Quand on évoque l’asile, on considère trop souvent que les personnes en séjour illégal ici doivent simplement retourner dans le pays dont elles viennent. J’ai souvent des réserves à ce sujet, surtout s’il s’agit de personnes qui n’ont ni statut, ni nationalité, ni aucune garantie de défense par un pays particulier.

Les apatrides sont aussi renvoyés en Arménie sans que nous ayons aucune garantie quant au traitement qui leur sera réservé dans ce pays. La décision de les y renvoyer se fonde simplement sur le fait qu’ils y ont séjourné précédemment, même si ce n’est que temporairement. Nous devons aussi nous demander si c’est bien la meilleure solution pour ces gens même si cela résout le problème pour nous. Nous ne savons pas avec certitude s’ils seront traités humainement là‑bas. C’est pourquoi je me suis abstenu en commission et je m’abstiendrai lors de ce vote‑ci aussi. Ma volonté n’est pas d’empêcher le Sénat de marquer son assentiment sur cet accord, mais je veux montrer par‑là que nous ne pouvons oublier les aspects humains même lorsqu’il s’agit de personnes qui habitent loin d’ici.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – Bij de behandeling van het wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Benelux‑Staten en Armenië heb ik de minister enkele vragen gesteld over het statuut en de behandeling van de staatlozen in Armenië. De Overeenkomst betreft de overname van onregelmatig in ons land verblijvende personen, die daarvoor in Armenië verbleven of de Armeense nationaliteit hebben.

Ik heb een enigszins andere visie op asiel. De onderhavige tekst werd door de vorige regering goedgekeurd. Dat belet echter niet dat ik er, ook als lid van de meerderheid, een kritische bedenking bij mag maken. Met betrekking tot asiel wordt al te vaak eenvoudigweg geredeneerd dat mensen die hier illegaal verblijven, terug moeten naar het land waar ze vandaan komen. Ik heb daar vaak bedenkingen bij, zeker als het gaat om mensen die geen statuut, geen nationaliteit, geen waarborg op verdediging hebben door een bepaald land.

Mensen die staatloos zijn, worden ook teruggestuurd naar Armenië, zonder enige waarborg over hun behandeling in dat land. De beslissing om hen terug te sturen, gebeurt louter op basis van het feit dat ze voordien in Armenië verbleven, ook al was dat tijdelijk. We moeten ons durven afvragen of dat voor die mensen wel de beste oplossing is, ook al betekent het voor ons dat wij van het probleem verlost zijn. We weten immers niet met zekerheid of ze daar menselijk behandeld zullen worden. Ik heb me daarom in de commissie onthouden en zal dat ook hier doen. Ik heb niet de bedoeling te beletten dat de Senaat instemt met de overeenkomst, maar wil erop wijzen dat we onze menselijkheid niet mogen vergeten, ook wanneer het gaat om mensen die ver hiervandaan wonen.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission des Relations extérieures et de la Défense est identique au texte du projet de loi. Voir document 5‑1371/1.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging is dezelfde als de tekst van het wetsontwerp. Zie stuk 5‑1371/1.)

  Les articles 1er et 2 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 en 2 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2007 sur la formation judiciaire et portant création de l’Institut de formation judiciaire (Doc. 5‑1325)

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 31 januari 2007 inzake de gerechtelijke opleiding en tot oprichting van het Instituut voor gerechtelijke opleiding (Stuk 5‑1325)

Discussion générale

Algemene bespreking

M. Hassan Bousetta (PS), corapporteur. – Je me réfère à mon rapport écrit.

De heer Hassan Bousetta (PS), corapporteur. – Ik verwijs naar mijn schriftelijke verslag

Mme Martine Taelman (Open Vld), corapporteuse. – Moi aussi, je me réfère à mon rapport écrit.

Mevrouw Martine Taelman (Open Vld), corapporteur. – Ik verwijs eveneens naar mijn schriftelijke verslag.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission de la Justice est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑1772/3.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Justitie is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑1772/3.)

  Les articles 1er à 3 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 tot 3 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Proposition de loi modifiant la loi du 2 mars 1954 tendant à prévenir et réprimer les atteintes au libre exercice des pouvoirs souverains établis par la Constitution, en vue de modifier la zone neutre (Doc. 5‑1256)

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 2 maart 1954 tot voorkoming en beteugeling der aanslagen op de vrije uitoefening van de door de Grondwet ingestelde soevereine machten, met het oog op een wijziging van de neutrale zone (Stuk 5‑1256)

Discussion générale

Algemene bespreking

Mme la présidente. – La parole est à M. Durnez pour un rapport oral.

De voorzitster. – Het woord is aan de heer Durnez voor een mondeling verslag.

M. Jan Durnez (CD&V), rapporteur. – Cette proposition, qui a pour objet la zone neutre autour du Parlement, a été approuvée à l’unanimité mardi dernier en commission. Comme le précise le titre, cette zone a été établie en 1954 ; à l’époque, les circonstances étaient différentes. Une actualisation est maintenant proposée pour adapter ce règlement à la situation réelle, à savoir la modification des bâtiments et de la circulation. Nous en avons reçu un rapport de qualité de la part du bourgmestre de Bruxelles et du directeur de la police, qui ont dûment motivé leur avis. Quelques autres propositions ont été discutées en détail. La commission est parvenue à un consensus sur la proposition en cause. Nous demandons que le Sénat l’approuve également en séance plénière.

De heer Jan Durnez (CD&V), rapporteur. – Dit voorstel, dat betrekking heeft op de neutrale zone rond het Parlement, werd vorige dinsdag in de commissie unaniem goedgekeurd. Zoals in de titel staat, werd die zone in 1954 in andere omstandigheden vastgesteld. Nu wordt een actualisering voorgesteld om de regeling aan te passen aan de reële toestand, namelijk de wijziging van de gebouwen en het gebruik van de wegen. We hebben daarvan een goed verslag gekregen hebben van de burgemeester van Brussel en de politiechef, die hun advies deskundig hebben toegelicht. Er werden nog een aantal voorstellen grondig besproken. De commissie is tot een consensus gekomen over het onderhavige voorstel. We vragen dat ook de voltallige Senaat het goedkeurt.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission de l’Intérieur et des Affaires administratives est identique au texte de la proposition de loi. Voir document 5‑1256/1.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden is dezelfde als de tekst van het wetsvoorstel. Zie stuk 5‑1256/1.)

  Les articles 1er et 2 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble de la proposition de loi.

  De artikelen 1 en 2 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsvoorstel in zijn geheel heeft later plaats.

Prise en considération de propositions

Inoverwegingneming van voorstellen

Mme la présidente. – La liste des propositions à prendre en considération a été distribuée.

Est‑ce qu’il y a des observations ?

Puisqu’il n’y a pas d’observations, ces propositions sont considérées comme prises en considération et renvoyées à la commission indiquée par le Bureau.

De voorzitster. – De lijst van de in overweging te nemen voorstellen werd rondgedeeld.

Zijn er opmerkingen?

Aangezien er geen opmerkingen zijn, beschouw ik die voorstellen als in overweging genomen en verzonden naar de commissies die door het Bureau zijn aangewezen.

(La liste des propositions prises en considération figure en annexe.)

(De lijst van de in overweging genomen voorstellen wordt in de bijlage opgenomen.)

Votes

Stemmingen

(Les listes nominatives figurent en annexe.)

(De naamlijsten worden in de bijlage opgenomen.)

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République d’Afrique du Sud, d’autre part, modifiant l’Accord sur le commerce, le développement et la coopération, fait à Kleinmond, Afrique du Sud, le 11 septembre 2009 (Doc. 5‑1313)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, enerzijds, en de Republiek Zuid‑Afrika, anderzijds, tot wijziging van de Overeenkomst inzake handel, ontwikkeling en samenwerking, gedaan te Kleinmond, Zuid‑Afrika, op 11 september 2009 (Stuk 5‑1313)

Mme la présidente. – La parole est à Mme Van dermeersch pour une explication de vote.

De voorzitster. – Het woord is aan mevrouw Van dermeersch voor een stemverklaring.

Mme Anke Van dermeersch (VB). – Notre groupe approuve certes le projet de loi, mais nous aurions au moins dû exiger que l’Afrique du Sud prenne des mesures pour stopper le massacre des fermiers blancs. C’est pourquoi nous nous abstiendrons symboliquement lors du vote de ce point de l’ordre du jour.

Mevrouw Anke Van dermeersch (VB). – Onze fractie is het weliswaar eens met het wetsontwerp op zich, maar we hadden toch op zijn minst moeten eisen dat Zuid‑Afrika maatregelen neemt om de moordcampagne tegen blanke boeren te stoppen. Daarom zullen wij ons symbolisch onthouden bij de stemming over dit agendapunt.

Mme la présidente. – Nous passons au vote.

De voorzitster. – Wij gaan over tot de stemming.

Vote no 1

Stemming 1

Présents : 50
Pour : 46
Contre : 0
Abstentions : 4

Aanwezig: 50
Voor: 46
Tegen: 0
Onthoudingen: 4

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera transmis à la Chambre des représentants.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord modifiant, pour la deuxième fois, l’Accord de Partenariat entre les Membres du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 2000 et modifié une première fois à Luxembourg le 25 juin 2005, et à l’Acte final, ouverts à la signature à Ouagadougou le 22 juin 2010 et à Bruxelles du 1er juillet au 31 octobre 2010 (Doc. 5‑1314)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tot tweede wijziging van de Partnerschapsovereenkomst tussen de Leden van de Groep van Staten in Afrika, het Caribische Gebied en de Stille Oceaan, enerzijds, en de Europese Gemeenschap en haar Lidstaten, anderzijds, ondertekend te Cotonou op 23 juni 2000 en voor de eerste maal gewijzigd te Luxemburg op 25 juni 2005, en met de Slotakte, open voor ondertekening te Ouagadougou op 22 juni 2010 en te Brussel van 1 juli tot en met 31 oktober 2010 (Stuk 5‑1314)

Vote no 2

Stemming 2

Présents : 52
Pour : 52
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig: 52
Voor: 52
Tegen: 0
Onthoudingen: 0

  Le projet de loi est adopté à l’unanimité.

  Il sera transmis à la Chambre des représentants.

  Het wetsontwerp is eenparig aangenomen.

  Het zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord entre les États du Benelux (le Royaume de Belgique, le Grand‑Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays‑Bas) et la République d’Arménie relatif à la réadmission des personnes en séjour irrégulier, et au Protocole d’application, faits à Bruxelles le 3 juin 2009 (Doc. 5‑1371)

Wetsontwerp houdende instemming met de Overeenkomst tussen de Benelux‑Staten (het Koninkrijk België, het Groothertogdom Luxemburg, het Koninkrijk der Nederlanden) en de Republiek Armenië betreffende de overname van onregelmatig verblijvende personen, en met het Uitvoeringsprotocol, gedaan te Brussel op 3 juni 2009 (Stuk 5‑1371)

Vote no 3

Stemming 3

Présents : 54
Pour : 48
Contre : 5
Abstentions : 1

Aanwezig: 54
Voor: 48
Tegen: 5
Onthoudingen: 1

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera transmis à la Chambre des représentants.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden.

Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2007 sur la formation judiciaire et portant création de l’Institut de formation judiciaire (Doc. 5‑1325)

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 31 januari 2007 inzake de gerechtelijke opleiding en tot oprichting van het Instituut voor gerechtelijke opleiding (Stuk 5‑1325)

Vote no 4

Stemming 4

Présents : 56
Pour : 41
Contre : 0
Abstentions : 15

Aanwezig: 56
Voor: 41
Tegen: 0
Onthoudingen: 15

M. Frank Boogaerts (N‑VA). – Nous avons fait remarquer en commission que l’exposé des motifs parle d’un transfert de crédits. Nous nous interrogeons à ce sujet et estimons que les explications reçues sont insuffisantes. C’est pourquoi nous nous sommes abstenus lors du vote, tant en commission que maintenant en séance plénière.

De heer Frank Boogaerts (N‑VA). – In de commissie hebben wij opgemerkt dat in de toelichting sprake is van een overdracht van kredieten. Wij stellen ons daar vragen bij en vinden dat we onvoldoende uitleg hebben gekregen. Daarom hebben wij ons bij de stemming onthouden, zowel in de commissie als nu in de plenaire vergadering.

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera soumis à la sanction royale.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Koning ter bekrachtiging worden voorgelegd.

Proposition de loi modifiant la loi du 2 mars 1954 tendant à prévenir et réprimer les atteintes au libre exercice des pouvoirs souverains établis par la Constitution, en vue de modifier la zone neutre (Doc. 5‑1256)

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 2 maart 1954 tot voorkoming en beteugeling der aanslagen op de vrije uitoefening van de door de Grondwet ingestelde soevereine machten, met het oog op een wijziging van de neutrale zone (Stuk 5‑1256)

Vote no 5

Stemming 5

Présents : 57
Pour : 52
Contre : 0
Abstentions : 5

Aanwezig: 57
Voor: 52
Tegen: 0
Onthoudingen: 5

  La proposition de loi est adoptée.

  Le projet de loi sera transmis à la Chambre des représentants.

  Het wetsvoorstel is aangenomen.

  Het wetsontwerp zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden.

Ordre des travaux

Regeling van de werkzaamheden

Mme la présidente. – Le Bureau propose l’ordre du jour suivant pour la semaine prochaine :

De voorzitster. – Het Bureau stelt voor volgende week deze agenda voor:

Jeudi 2 février 2012 à 15 heures

Éloge funèbre de Monsieur Gilbert Temmerman, ministre d’État.

Débat d’actualité et questions orales.

Prise en considération de propositions.

Dotation du Sénat. – Dépenses de l’exercice 2010 et prévisions budgétaires pour l’exercice 2012 ; Doc. 5‑1393/1.

Donderdag 2 februari 2012 om 15 uur

In memoriam de heer Gilbert Temmerman, minister van Staat.

Actualiteitendebat en mondelinge vragen.

Inoverwegingneming van voorstellen.

Dotatie van de Senaat. – Uitgaven van het dienstjaar 2010 en begrotingsvooruitzichten voor het dienstjaar 2012; Stuk 5‑1393/1.

À partir de 17 heures : Vote nominatif sur la dotation du Sénat.

Vanaf 17 uur: Naamstemming over de dotatie van de Senaat.

  Le Sénat est d’accord sur cet ordre des travaux.

  De Senaat is het eens met deze regeling van de werkzaamheden.

Mme la présidente. – L’ordre du jour de la présente séance est ainsi épuisé.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 2 février à 15 h.

De voorzitster. – De agenda van deze vergadering is afgewerkt.

De volgende vergadering vindt plaats op donderdag 2 februari om 15 uur.

(La séance est levée à 17 h 15.)

(De vergadering wordt gesloten om 17.15 uur.)

Excusés

Berichten van verhindering

Mme Pehlivan et M. Demeyer, pour raison de santé, MM. De Bruyn et Sannen, à l’étranger, Mme Khattabi et M. Brotchi, pour d’autres devoirs, demandent d’excuser leur absence à la présente séance.

Afwezig met bericht van verhindering: mevrouw Pehlivan en de heer Demeyer, om gezondheidsredenen, de heren De Bruyn en Sannen, in het buitenland, mevrouw Khattabi en de heer Brotchi, wegens andere plichten.

  Pris pour information.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Annexe

Bijlage

 

 

Votes nominatifs

Naamstemmingen

 

Vote no 1

Stemming 1

 

Présents : 50
Pour : 46
Contre : 0
Abstentions : 4

Aanwezig: 50
Voor: 46
Tegen: 0
Onthoudingen: 4

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Frank Boogaerts, Hassan Bousetta, Huub Broers, Jurgen Ceder, Marcel Cheron, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Patrick De Groote, Francis Delpérée, Guido De Padt, Gérard Deprez, Caroline Désir, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Jan Durnez, Inge Faes, Dimitri Fourny, Cindy Franssen, Louis Ide, Ahmed Laaouej, Lieve Maes, Philippe Mahoux, Vanessa Matz, Richard Miller, Jacky Morael, Christie Morreale, Philippe Moureaux, Claudia Niessen, Danny Pieters, Luc Sevenhans, Louis Siquet, Elke Sleurs, Helga Stevens, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Marleen Temmerman, Cécile Thibaut, Bart Tommelein, Peter Van Rompuy, Mieke Vogels, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Abstentions

Onthoudingen

 

Yves Buysse, Filip Dewinter, Bart Laeremans, Anke Van dermeersch.

 

Vote no 2

Stemming 2

 

Présents : 52
Pour : 52
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig: 52
Voor: 52
Tegen: 0
Onthoudingen: 0

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Frank Boogaerts, Hassan Bousetta, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Marcel Cheron, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Patrick De Groote, Francis Delpérée, Guido De Padt, Gérard Deprez, Caroline Désir, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Jan Durnez, Inge Faes, Dimitri Fourny, Cindy Franssen, Louis Ide, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Philippe Mahoux, Vanessa Matz, Richard Miller, Jacky Morael, Christie Morreale, Philippe Moureaux, Claudia Niessen, Danny Pieters, Luc Sevenhans, Louis Siquet, Elke Sleurs, Helga Stevens, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Marleen Temmerman, Cécile Thibaut, Bart Tommelein, Anke Van dermeersch, Peter Van Rompuy, Mieke Vogels, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Vote no 3

Stemming 3

 

Présents : 54
Pour : 48
Contre : 5
Abstentions : 1

Aanwezig: 54
Voor: 48
Tegen: 5
Onthoudingen: 1

 

Pour

Voor

 

Marie Arena, Wouter Beke, François Bellot, Frank Boogaerts, Hassan Bousetta, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Patrick De Groote, Francis Delpérée, Guido De Padt, Gérard Deprez, Caroline Désir, Filip Dewinter, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Jan Durnez, Inge Faes, Dimitri Fourny, Cindy Franssen, Louis Ide, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Philippe Mahoux, Vanessa Matz, Richard Miller, Christie Morreale, Philippe Moureaux, Danny Pieters, Luc Sevenhans, Louis Siquet, Elke Sleurs, Helga Stevens, Guy Swennen, Fauzaya Talhaoui, Marleen Temmerman, Bart Tommelein, Anke Van dermeersch, Peter Van Rompuy, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Contre

Tegen

 

Marcel Cheron, Jacky Morael, Claudia Niessen, Cécile Thibaut, Mieke Vogels.

 

Abstentions

Onthoudingen

 

Bert Anciaux.

 

Vote no 4

Stemming 4

 

Présents : 56
Pour : 41
Contre : 0
Abstentions : 15

Aanwezig: 56
Voor: 41
Tegen: 0
Onthoudingen: 15

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, François Bellot, Hassan Bousetta, Marcel Cheron, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Francis Delpérée, Guido De Padt, Gérard Deprez, Caroline Désir, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Jan Durnez, Dimitri Fourny, Cindy Franssen, Ahmed Laaouej, Nele Lijnen, Philippe Mahoux, Vanessa Matz, Richard Miller, Jacky Morael, Christie Morreale, Philippe Moureaux, Claudia Niessen, Louis Siquet, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Marleen Temmerman, Cécile Thibaut, Bart Tommelein, Rik Torfs, Peter Van Rompuy, Mieke Vogels, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Abstentions

Onthoudingen

 

Frank Boogaerts, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Patrick De Groote, Filip Dewinter, Inge Faes, Louis Ide, Bart Laeremans, Lieve Maes, Danny Pieters, Luc Sevenhans, Elke Sleurs, Helga Stevens, Anke Van dermeersch.

 

Vote no 5

Stemming 5

 

Présents : 57
Pour : 52
Contre : 0
Abstentions : 5

Aanwezig: 57
Voor: 52
Tegen: 0
Onthoudingen: 5

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, François Bellot, Frank Boogaerts, Hassan Bousetta, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Dirk Claes, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Patrick De Groote, Francis Delpérée, Guido De Padt, Gérard Deprez, Caroline Désir, Filip Dewinter, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Jan Durnez, Inge Faes, Dimitri Fourny, Cindy Franssen, Louis Ide, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Nele Lijnen, Lieve Maes, Philippe Mahoux, Vanessa Matz, Richard Miller, Christie Morreale, Philippe Moureaux, Danny Pieters, Luc Sevenhans, Louis Siquet, Elke Sleurs, Helga Stevens, Guy Swennen, Martine Taelman, Fauzaya Talhaoui, Marleen Temmerman, Bart Tommelein, Rik Torfs, Anke Van dermeersch, Peter Van Rompuy, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Abstentions

Onthoudingen

 

Marcel Cheron, Jacky Morael, Claudia Niessen, Cécile Thibaut, Mieke Vogels.

Propositions prises en considération

In overweging genomen voorstellen

Propositions de loi

Wetsvoorstellen

Article 81 de la Constitution

Artikel 81 van de Grondwet

Proposition de loi visant à modifier l’arrêté royal du 20 juin 2005 fixant les critères et les modalités de sélection des kinésithérapeutes agréés qui obtiennent le droit d’accomplir des prestations qui peuvent faire l’objet d’une intervention de l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités (de M. Louis Ide et Mme Elke Sleurs ; Doc. 5‑1438/1).

Wetsvoorstel tot wijziging van het koninklijk besluit van 20 juni 2005 tot vaststelling van de criteria en de regels voor de selectie van de erkende kinesitherapeuten die het recht bekomen om verstrekkingen te verrichten die voorwerp kunnen zijn van een tussenkomst van de verplichte verzekering geneeskundige verzorging en uitkeringen (van de heer Louis Ide en mevrouw Elke Sleurs; Stuk 5‑1438/1).

  Commission des Affaires sociales

  Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

Proposition de loi modifiant la loi du 22 juillet 1953 créant un Institut des Réviseurs d’Entreprises et organisant la supervision publique de la profession, en ce qui concerne la création d’un Institut des réviseurs d’entreprises francophones et germanophones et d’une Institut des réviseurs d’entreprises flamands (de Mme Anke Van dermeersch ; Doc. 5‑1443/1).

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 22 juli 1953 houdende oprichting van een Instituut van de Bedrijfsrevisoren en tot organisatie van het publiek toezicht op het beroep, wat de oprichting van een Instituut der Vlaamse Bedrijfsrevisoren en een Instituut der Franstalige en Duitstalige Bedrijfsrevisoren betreft (van mevrouw Anke Van dermeersch; Stuk 5‑1443/1).

  Commission des Finances et des Affaires économiques

  Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Proposition de loi abrogeant l’article 9ter de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers (de M. Filip Dewinter ; Doc. 5‑1447/1).

Wetsvoorstel tot opheffing van artikel 9ter van de wet van 15 december 1980 betreffende de toegang tot het grondgebied, het verblijf, de vestiging en de verwijdering van vreemdelingen (van de heer Filip Dewinter; Stuk 5‑1447/1).

  Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

  Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

Propositions de loi spéciale

Voorstellen van bijzondere wet

Article 77 de la Constitution

Artikel 77 van de Grondwet

Proposition de loi spéciale modifiant la loi spéciale du 8 août 1980 de réformes institutionnelles en ce qui concerne le commerce extérieur (de Mme Anke Van dermeersch ; Doc. 5‑1449/1).

Voorstel van bijzondere wet tot wijziging van de bijzondere wet van 8 augustus 1980 tot hervorming der instellingen wat de buitenlandse handel betreft (van mevrouw Anke Van dermeersch; Stuk 5‑1449/1).

  Commission des Affaires institutionnelles

  Commissie voor de Institutionele Aangelegenheden

Propositions de résolution

Voorstellen van resolutie

Proposition de résolution sur le rôle de la Belgique en Afghanistan (de M. François Bellot ; Doc. 5‑1434/1).

Voorstel van resolutie betreffende de rol van België in Afghanistan (van de heer François Bellot; Stuk 5‑1434/1).

  Commission des Relations extérieures et de la Défense

  Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

Proposition de résolution sur les « plaasmoorde », assassinats systématiques de fermiers blancs en Afrique du Sud (de Mme Anke Van dermeersch ; Doc. 5‑1446/1).

Voorstel van resolutie over de “plaasmoorde”, het systematisch vermoorden van blanke boeren in Zuid‑Afrika (van mevrouw Anke Van dermeersch; Stuk 5‑1446/1).

  Commission des Relations extérieures et de la Défense

  Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

Proposition de résolution relative aux excès de compétence de la Cour européenne des droits de l’homme (de Mme Anke Van dermeersch ; Doc. 5‑1448/1).

Voorstel van resolutie betreffende de bevoegdheidsoverschrijdende rol van het Europese Hof voor de rechten van de mens (van mevrouw Anke Van dermeersch; Stuk 5‑1448/1).

  Commission des Relations extérieures et de la Défense

  Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

Demandes d’explications

Vragen om uitleg

Le Bureau a été saisi des demandes d’explications suivantes :

Het Bureau heeft volgende vragen om uitleg ontvangen:

  de M. Patrick De Groote au vice‑premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable sur « la fermeture des bureaux de taxation » (no 5‑1809)

  van de heer Patrick De Groote aan de vice‑eersteminister en minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling over “de sluiting van belastingkantoren” (nr. 5‑1809)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Patrick De Groote au vice‑premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable sur « la TVA sur les imprimés mortuaires » (no 5‑1810)

  van de heer Patrick De Groote aan de vice‑eersteminister en minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling over “de BTW op rouwdrukwerk” (nr. 5‑1810)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Inge Faes à la ministre de la Justice sur « l’analyse de l’ADN synthétique par l’Institut national de criminalistique et de criminologie » (no 5‑1811)

  van mevrouw Inge Faes aan de minister van Justitie over “het onderzoek van synthetisch DNA door het Nationaal Instituut voor criminalistiek en criminologie” (nr. 5‑1811)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Piet De Bruyn au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « les suicides sur le rail » (no 5‑1812)

  van de heer Piet De Bruyn aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de zelfdoding op het spoor” (nr. 5‑1812)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Piet De Bruyn au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « les modifications de la constitution hongroise relatives au mariage » (no 5‑1813)

  van de heer Piet De Bruyn aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “de Hongaarse grondwetswijzigingen met betrekking tot het huwelijk” (nr. 5‑1813)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Louis Ide à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « les intérêts que rapportent aux mutuelles les montants repris dans le fonds de réserve spécial » (no 5‑1814)

  van de heer Louis Ide aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “de interesten gerealiseerd door de ziekenfondsen op de bedragen opgenomen in het bijzonder reservefonds” (nr. 5‑1814)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Fatma Pehlivan à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « les recommandations pour des soins de santé inclusifs » (no 5‑1815)

  van mevrouw Fatma Pehlivan aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “de aanbevelingen voor een inclusieve gezondheidszorg” (nr. 5‑1815)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Fatma Pehlivan à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « les publicités dévalorisant les femmes » (no 5‑1816)

  van mevrouw Fatma Pehlivan aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de vrouwonvriendelijke reclame” (nr. 5‑1816)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Fatma Pehlivan à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « le développement des demandes d’emploi anonymes » (no 5‑1817)

  van mevrouw Fatma Pehlivan aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de uitbreiding van de anonieme sollicitaties” (nr. 5‑1817)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. André du Bus de Warnaffe à la ministre de l’Emploi sur « le personnel des ambassades » (no 5‑1818)

  van de heer André du Bus de Warnaffe aan de minister van Werk over “het ambassadepersoneel” (nr. 5‑1818)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Vanessa Matz au vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord sur « les crédits à la consommation sur internet » (no 5‑1819)

  van mevrouw Vanessa Matz aan de vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee over “de consumentenkredieten op het internet” (nr. 5‑1819)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles, et à la Régie des bâtiments sur « les conséquences du méga‑procès de fraude à la Régie des bâtiments » (no 5‑1820)

  van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Staatshervorming, en voor de Regie der gebouwen over “de gevolgen van het megaproces rond fraude binnen de Regie der gebouwen” (nr. 5‑1820)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Nele Lijnen à la ministre de l’Emploi sur « la proposition de contrats flexibles aux chômeurs de longue durée » (no 5‑1821)

  van mevrouw Nele Lijnen aan de minister van Werk over “het aanbieden van flexibele arbeidscontracten aan langdurig werklozen” (nr. 5‑1821)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Martine Taelman au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’offre ferroviaire du week‑end » (no 5‑1822)

  van mevrouw Martine Taelman aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de spoorbediening tijdens het weekend” (nr. 5‑1822)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Martine Taelman au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’électrification de la voie ferrée Herentals‑Mol » (no 5‑1823)

  van mevrouw Martine Taelman aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de elektrificatie van de spoorlijn Herentals‑Mol” (nr. 5‑1823)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Martine Taelman au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’agression à l’encontre du personnel ferroviaire » (no 5‑1824)

  van mevrouw Martine Taelman aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de agressie tegenover treinpersoneel” (nr. 5‑1824)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Marleen Temmerman au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « la détermination d’un budget pluriannuel pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme » (no 5‑1825)

  van mevrouw Marleen Temmerman aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “het vastleggen van een meerjarenbudget voor het ‘Global Fund to fight aids, tuberculosis and malaria’” (nr. 5‑1825)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État aux Affaires sociales, aux Familles et aux Personnes handicapées sur « le nombre de travailleurs en incapacité de travail de longue durée » (no 5‑1826)

  van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Sociale Zaken, Gezinnen en Personen met een handicap over “het aantal langdurig arbeidsongeschikte werknemers” (nr. 5‑1826)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Piet De Bruyn au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « la libération d’un complément de 50 million d’euros pour la coopération au développement belge au Burundi » (no 5‑1827)

  van de heer Piet De Bruyn aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de vrijmaking van 50 miljoen euro extra Belgische ontwikkelingshulp voor Burundi” (nr. 5‑1827)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Patrick De Groote au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’élimination des passages à niveau » (no 5‑1828)

  van de heer Patrick De Groote aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “het wegwerken van spoorwegovergangen” (nr. 5‑1828)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Richard Miller au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « les ratés de la politique culturelle fédérale » (no 5‑1829)

  van de heer Richard Miller aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de strubbelingen van het federale cultuurbeleid” (nr. 5‑1829)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. François Bellot au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « les suicides sur les voies ferrées de la SNCB » (no 5‑1830)

  van de heer François Bellot aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de zelfmoorden op de spoorlijnen van de NMBS” (nr. 5‑1830)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Christine Defraigne à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « la profession de pédicure médicale » (no 5‑1831)

  van mevrouw Christine Defraigne aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “het beroep van medische pedicure” (nr. 5‑1831)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Fabienne Winckel à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « les conclusions d’une étude du Centre de connaissances visant à mieux protéger les professionnels intervenant lors d’accidents routiers » (no 5‑1832)

  van mevrouw Fabienne Winckel aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de conclusies van een studie van het Kenniscentrum met het oog op een betere bescherming van professionele hulpverleners bij verkeersongevallen” (nr. 5‑1832)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté sur « le déficit aigu de places d’accueil pour les demandeurs d’asile » (no 5‑1833)

  van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding over “de acute tekorten voor opvang van asielzoekers” (nr. 5‑1833)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « la décision de la Commission européenne quant au remboursement de 415 million d’euros d’aides d’État par Bpost » (no 5‑1834)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de beslissing van de Europese Commissie dat Bpost 415 miljoen euro staatssteun moet terugstorten” (nr. 5‑1834)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Louis Siquet à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « le manque de connaissance de la langue allemande chez les agents de gardiennage » (no 5‑1835)

  van de heer Louis Siquet aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “het gebrek aan kennis van het Duits bij bewakingsagenten” (nr. 5‑1835)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de Mme Fabienne Winckel au vice‑premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable sur « les recommandations du Service des créances alimentaires » (no 5‑1836)

  van mevrouw Fabienne Winckel aan de vice‑eersteminister en minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling over “de aanbevelingen van de Dienst voor alimentatievorderingen” (nr. 5‑1836)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de Mme Fabienne Winckel au vice‑premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable sur « l’intervention du SECAL lorsqu’un débiteur d’aliments est en procédure de règlement collectif de dettes » (no 5‑1837)

  van mevrouw Fabienne Winckel aan de vice‑eersteminister en minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling over “de tussenkomst van de DAVO wanneer een onderhoudsplichtige tot een collectieve schuldenregelingsprocedure werd toegelaten” (nr. 5‑1837)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord sur « le mauvais résultat de la Belgique dans le classement de l’indice de liberté économique » (no 5‑1838)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Economie, Consumenten en Noordzee over “de slechte rangschikking van België in de ‘Index of Economic Freedom’” (nr. 5‑1838)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre de la Défense sur « la succession d’irrégularités en Afghanistan » (no 5‑1839)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Landsverdediging over “de opeenvolging van wanpraktijken in Afghanistan” (nr. 5‑1839)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de Mme Dominique Tilmans au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’édition 2012 de l’annuaire téléphonique en province du Luxembourg » (no 5‑1840)

  van mevrouw Dominique Tilmans aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de telefoongids voor de provincie Luxemburg uitgave 2012” (nr. 5‑1840)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. François Bellot au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « l’impact de la modification des horaires de la SNCB » (no 5‑1841)

  van de heer François Bellot aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de impact van de nieuwe uurregeling van de NMBS” (nr. 5‑1841)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Finances et du Développement durable sur « la situation de la monnaie unique » (no 5‑1842)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling over “de toestand van de eenheidsmunt” (nr. 5‑1842)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « sa rencontre avec l’opposition syrienne » (no 5‑1843)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “zijn ontmoeting met de Syrische oppositie” (nr. 5‑1843)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « l’extradition de Hissène Habré vers la Belgique » (no 5‑1844)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “de uitlevering van Hissène Habré aan België” (nr. 5‑1844)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de Mme Dominique Tilmans au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « les suppressions de trains dans la province du Luxembourg » (no 5‑1845)

  van mevrouw Dominique Tilmans aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de afschaffing van treinen in de provincie Luxemburg” (nr. 5‑1845)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bart Laeremans au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « la politique de sponsoring de Belgacom » (no 5‑1846)

  van de heer Bart Laeremans aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “het sponsoringsbeleid van Belgacom” (nr. 5‑1846)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bart Laeremans à la ministre de la Justice sur « les cadres linguistiques dans les tribunaux bruxellois et l’évaluation de la charge de travail » (no 5‑1847)

  van de heer Bart Laeremans aan de minister van Justitie over “de taalverhoudingen bij het Brussels gerecht en de werklastmeting” (nr. 5‑1847)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Frank Boogaerts à la ministre de la Justice sur « les nominations des huissiers de justice » (no 5‑1848)

  van de heer Frank Boogaerts aan de minister van Justitie over “de benoemingen van gerechtsdeurwaarders” (nr. 5‑1848)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Patrick De Groote au ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement sur « les budgets d’investissements de la SNCB » (no 5‑1849)

  van de heer Patrick De Groote aan de minister van Overheidsbedrijven, Wetenschapsbeleid en Ontwikkelingssamenwerking over “de investeringsbudgetten van de NMBS” (nr. 5‑1849)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Message de la Chambre

Boodschap van de Kamer

Par message du 19 janvier 2012, la Chambre des représentants a transmis au Sénat, tel qu’il a été adopté en sa séance du même jour :

Bij boodschap van 19 januari 2012 heeft de Kamer van volksvertegenwoordigers aan de Senaat overgezonden, zoals ze ter vergadering van dezelfde dag werd aangenomen:

Article 78 de la Constitution

Artikel 78 van de Grondwet

Projet de loi modifiant la loi du 9 juillet 2001 fixant certaines règles relatives au cadre juridique pour les signatures électroniques et les services de certification (Doc. 5‑1445/1).

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 9 juli 2001 houdende vaststelling van bepaalde regels in verband met het juridisch kader voor elektronische handtekeningen en certificatiediensten (Stuk 5‑1445/1).

  Le projet a été reçu le 20 janvier 2012 ; la date limite d’évocation est le lundi 6 février 2012.

  Het ontwerp werd ontvangen op 20 januari 2012; de uiterste datum voor evocatie is maandag 6 februari 2012.

  La Chambre a adopté le projet le 19 janvier 2012.

  De Kamer heeft het ontwerp aangenomen op 19 januari 2012.

Cour constitutionnelle – Arrêts

Grondwettelijk Hof – Arresten

En application de l’article 113 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour d’arbitrage, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 113 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Arbitragehof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitter van de Senaat van:

  l’arrêt no 6/2012, rendu le 18 janvier 2012, en cause le recours en annulation des articles 56, 57 et 58 du décret de la Région flamande du 16 juillet 2010 portant adaptation du Code flamand de l’Aménagement du Territoire du 15 mai 2009 et du décret du 10 mars 2006 portant adaptations décrétales en matière d’aménagement du territoire et du patrimoine immobilier suite à la politique administrative, introduit par Alfred Vander Elst et autres (numéro du rôle 5099) ;

  het arrest nr. 6/2012, uitgesproken op 18 januari 2012, inzake het beroep tot vernietiging van de artikelen 56, 57 en 58 van het decreet van het Vlaamse Gewest van 16 juli 2010 houdende aanpassing van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening van 15 mei 2009 en van het decreet van 10 maart 2006 houdende decretale aanpassingen inzake ruimtelijke ordening en onroerend erfgoed als gevolg van het bestuurlijk beleid, ingesteld door Alfred Vander Elst en anderen (rolnummer 5099);

  l’arrêt no 7/2012, rendu le 18 janvier 2012, en cause le recours en annulation de l’article VIII.11 du décret de la Communauté flamande du 9 juillet 2010 relatif à l’enseignement XX, introduit par le Gouvernement de la Communauté française. (numéro du rôle 5117) ;

  het arrest nr. 7/2012, uitgesproken op 18 januari 2012, inzake het beroep tot vernietiging van artikel VIII.11 van het decreet van de Vlaamse Gemeenschap van 9 juli 2010 betreffende het onderwijs XX, ingesteld door de Franse Gemeenschapsregering (rolnummer 5117);

  l’arrêt no 8/2012, rendu le 18 janvier 2012, en cause les questions préjudicielles concernant l’article 57 de la loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises, posées par le Tribunal de commerce de Louvain (numéro du rôle 5120).

  het arrest nr. 8/2012, uitgesproken op 18 januari 2012, inzake de prejudiciële vragen over artikel 57 van de wet van 31 januari 2009 betreffende de continuïteit van de ondernemingen, gesteld door de Rechtbank van Koophandel te Leuven (rolnummer 5120).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Cour constitutionnelle – Recours

Grondwettelijk Hof – Beroepen

En application de l’article 76 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour d’arbitrage, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 76 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Arbitragehof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitter van de Senaat van:

  le recours en annulation des articles 33, 7º, b), 35, 37, 38, 39bis et 41 de l’ordonnance de la Région de Bruxelles‑Capitale du 25 mars 1999 relative à la recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions en matière d’environnement, introduit par la société de droit allemand « European Air Transport Leipzig GmbH » et l’asbl « Belgian Air Transport Association » (numéro du rôle 5262).

  het beroep tot vernietiging over de artikelen 33, 7º, b), 35, 37, 38, 39bis en 41 van de ordonnantie van het Brusselse Hoofdstedelijke Gewest van 25 maart 1999 betreffende de opsporing, de vaststelling, de vervolging en de bestraffing van misdrijven inzake leefmilieu, ingesteld door de vennootschap naar Duits recht “European Air Transport Leipzig GmbH” en de vzw “Belgian Air Transport Association” (rolnummer 5262).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Cour constitutionnelle – Questions préjudicielles

Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen

En application de l’article 77 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour d’arbitrage, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 77 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Arbitragehof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof aan de voorzitter van de Senaat kennis van:

  la question préjudicielle concernant l’article 174, alinéa 3, de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994, tel que cet alinéa 3 a été inséré par l’article 47 de la loi du 19 décembre 2008 portant des dispositions diverses en matière de santé, posée par la Cour du travail de Gand (numéro du rôle 5271) ;

  de prejudiciële vraag over artikel 174, derde lid, van de wet betreffende de verplichte verzekering voor geneeskundige verzorging en uitkeringen, gecoördineerd op 14 juli 1994, zoals dat derde lid werd ingevoegd bij artikel 47 van de wet van 19 december 2008 houdende diverse bepalingen inzake gezondheid, gesteld door het Arbeidshof te Gent (rolnummer 5271);

  la question préjudicielle relative à l’article 14ter des lois sur le Conseil d’État, coordonnées le 12 janvier 1973, posée par le Conseil d’État (numéro du rôle 5273) ;

  de prejudiciële vraag betreffende artikel 14ter van de wetten op de Raad van State, gecoördineerd op 12 januari 1973, gesteld door de Raad van State (rolnummer 5273);

  la question préjudicielle relative à l’article 393, §2, du Code des impôts sur les revenus 1992, posée par le Tribunal de première instance de Liège (numéro du rôle 5275) ;

  de prejudiciële vraag betreffende artikel 393, §2, van het Wetboek van de inkomstenbelastingen 1992, gesteld door de Rechtbank van eerste aanleg te Luik (rolnummer 5275);

  la question préjudicielle relative à l’article 65 de la loi du 16 mars 1971 sur le travail, posée par la Cour du travail de Mons (numéro du rôle 5276) ;

  de prejudiciële vraag betreffende artikel 65 van de arbeidswet van 16 maart 1971, gesteld door het Arbeidshof te Bergen (rolnummer 5276);

  la question préjudicielle relative à l’article 124 du décret‑programme de la Région wallonne du 3 février 2005 de relance économique et de simplification administrative, posée par le Conseil d’État (numéro du rôle 5278) ;

  de prejudiciële vraag over artikel 124 van het programmadecreet van het Waalse Gewest van 3 februari 2005 betreffende de economische heropleving en de administratieve vereenvoudiging, gesteld door de Raad van State (rolnummer 5278);

  la question préjudicielle relative à l’article 17 de la section 2bis (« Des règles particulières aux baux commerciaux ») du livre III, titre VIII, chapitre II, du Code civil, posée par le Juge de paix du canton de Schilde (numéro du rôle 5279) ;

  de prejudiciële vraag over artikel 17 van afdeling 2bis (“Regels betreffende de handelshuur in het bijzonder”) van boek III, titel VIII, hoofdstuk II, van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door de Vrederechter van het kanton Schilde (rolnummer 5279);

  la question préjudicielle relative à l’article 1er, alinéa 6, de la loi du 20 juillet 1971 instituant des prestations familiales garanties, posée par la Cour du travail de Bruxelles (numéro du rôle 5282) ;

  de prejudiciële vraag betreffende artikel 1, zesde lid, van de wet van 20 juli 1971 tot instelling van een gewaarborgde gezinsbijslag, gesteld door het Arbeidshof te Brussel (rolnummer 5282);

  la question préjudicielle concernant l’article 9, §7, alinéa 4, de la loi‑cadre relative aux professions intellectuelles prestataires de services, codifiée par l’arrêté royal du 3 août 2007, posée par la Cour de cassation (numéro du rôle 5283) ;

  de prejudiciële vraag over artikel 9, §7, vierde lid, van de kaderwet betreffende de dienstverlenende intellectuele beroepen, gecodificeerd bij koninklijk besluit van 3 augustus 2007, gesteld door het Hof van Cassatie (rolnummer 5283);

  la question préjudicielle concernant l’article 4, §3bis, de l’ordonnance de la Région de Bruxelles‑Capitale du 23 juillet 1992 relative à la taxe régionale à charge des occupants d’immeubles bâtis et de titulaires de droits réels sur certains immeubles, posée par le Tribunal de première instance de Bruxelles (numéro du rôle 5284).

  de prejudiciële vraag over artikel 4, §3bis, van de ordonnantie van het Brusselse Hoofdstedelijke Gewest van 23 juli 1992 betreffende de gewestbelasting ten laste van bezetters van bebouwde eigendommen en houders van een zakelijk recht op sommige onroerende goederen, gesteld door de Rechtbank van eerste aanleg te Brussel (rolnummer 5284).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Conseil central de l’économie

Centrale Raad voor het Bedrijfsleven

Par lettre du 18 janvier 2012, le Conseil central de l’économie a transmis au Sénat, conformément à l’article premier de la loi du 20 septembre 1948 portant organisation de l’économie :

Bij brief van 18 januari 2012 heeft de Centrale Raad voor het Bedrijfsleven, overeenkomstig artikel 1 van de wet van 20 september 1948 houdende organisatie van het bedrijfsleven aan de Senaat overgezonden:

  l’avis sur l’avant‑projet de Code de déontologie des réviseurs d’entreprises (CCE 2012‑0046),

  het advies over het voorontwerp van deontologische Code van de bedrijfsrevisoren (CRB 2012‑0046),

approuvé lors de sa séance plénière du 18 janvier 2012.

goedgekeurd tijdens zijn plenaire vergadering van 18 januari 2012.

  Envoi à la commission des Finances et des Affaires économiques.

  Verzonden naar de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden.